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PARTY HARD : explications et situation initiale

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Jeu 16 Mai - 21:51
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:19
Minsk
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Il y a des soirs où il faut savoir dire non aux fêtes et rester en boule dans son lit. Mais bon, Minsk n'est pas devin. Minsk, elle prie juste pour que la baguette empruntée ne soit pas d'un bois qui se rebiffe quand ce n'est pas son propriétaire qui s'en sert. Pour le reste, ça devrait le faire. Ils sont quatre, ils auraient pu être plus. Où sont les autres ? Où est Varsovie ? Elle espère une demi-seconde que le poison n'a pas eu raison de la blonde avant de se focaliser sur Stravinsky. Regard haineux, main crispée autour de la baguette, mal aux oreilles, mal au flanc à cause de la rune qui la brûle de plus en plus, mal partout à cause de Belgrade. Mais au moins, ils y sont, ils ont la professeure en ligne de mire et Minsk a la formule pour l'éclair vert sur le bout des lèvres. Hors de questions que si ils crèvent tous la traîtresse s'en sorte. Nouvelle prière muette aux dieux de tous panthéons confondus pour que Belgrade réussisse son sort. Slave n'ose presque plus respirer. Elle ne note même pas Vicaire, elle capte vaguement ses mots mais son esprit est tourné vers les rouges.

Stravinsky sourit, Minsk sourit en retour, du sourire hypocrite de haut-vol qui vire presque au soulagé quand elle sent la rune se dissiper. Fini le sursis, place au lynchage, pas vrai ? Reste à savoir de qui. Les blondes professorales sont remontées, Jeanne sort crocs et armes, sourire s'efface du visage de la brune. Elle est prête, indéniablement. Enfin, pas à ça.

Trois,
Deux,
Un,
BOUM.

Putain, putain, putain.

Minsk n'a pas entendu, elle a tout ressenti par contre. Les secousses, la douleur, la panique des autres, la sienne. Et la peau qui brûle. HAHAHA, mourir dans une explosion après tout ça, ironique à quel point ? Elle se marre, c'est nerveux. Elle se marre mais agit. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Plus d'attention portée aux profs, juste aux rouges, à sa meute astronefienne. Odessa semble aller, Belgrade moins. Skopje... Et elle ? Vision floue, douleur partout, elle aura définitivement pris cher, loi des séries quand tu nous tiens. Rester dans le déni des blessures, tâcher de s'en sortir avant de compter les bleus. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Mode pilote automatique activé, baguette glissée dans sa manche, regard interrogateur à l'autre camarade brune. Du "Tu tiens le coup ?" muet. Elle a le goût du sang dans la bouche, les oreilles qui sifflent (au moins retrouvent-elles un minimum d'utilité), vision peu claire. Mais l'air pique, il ne faut pas rester. Alors elle saisit Skopje comme elle le peut et se tire. Parce que si elle court tous les matins c'est bien pouvoir s'échapper. Elle n'est pas seule, il y a Belgrade qui l'a rejoint et elles sont deux à tenter l'évacuation du camarade. Parce qu'on ne laisse pas un frère derrière malgré ce que l'on en sait.

Et ça titube, ça titube salement, ça ne rêve que de s'effondrer, de se laisser enliser par la douleur et de sombrer. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Se dire que le rouge, ce n'est pas du sang, qu'il ne peut pas y en avoir autant, que les explosions violentes ce n'est rien que des illusions et que ce n'est pas comme si elle maîtrise le sujet. La sortie n'est plus si loin, plus que vingt pas, dix-neuf, dix-huit,... Où est Odessa ? Belgrade, ça va ? Pourquoi elle s'appuie à du vide ? Pourquoi il fait froid alors que tout brûle ? Trop de questions, focus. Avancer ou plutôt boitiller. Pour Skopje, aviser plus tard de son état, pas le moment de se soucier si c'est sur un cadavre qu'elles s'échinent ou sur un sorcier vivant. Pas de la porte franchi, nouvel éclat de rire, regards aux étoiles qui lui paraissent bien brouillées. Elle est vivante. Putain de vivante. Et elle rit de plus belle avant de s'effondrer dans l'herbe.

Définitivement un soir où elle aurait mieux fait de rester au lit.
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Jeu 16 Mai - 22:19
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:26
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jungle speed


Mouvement léger, elle se décale, sort du groupe pour pouvoir mieux planter sa baguette dans la direction de la vermine. Lui aussi voudrait, sortir baguette, strier la blonde de sortilèges qu’il ne devrait sûrement même pas connaître. Ca ne serait sûrement pas un impero que feulerait ses lèvres, mais lui n’a de toute façon rien à dire, ne doit que patienter, au pire attendre son tour si l’échec décide de se ramener, pourrir à tous leur destinée. Temps passe, s’agglutine sur la peau, dresse poils et frisson, ça ne dure pas une éternité mais la lutte semble tout sauf courte. Les phalanges palissent fourrées dans les poches, ça serre le bout de bois qu’il dégaine dans la nouvelle attente pernicieuse. Menace s’élève mais ce n’est pas la voix de leur professeure, frenchi a peur qu’on l’on s’en prenne à la maître d’armes, ça n’avait même pas frôlé les pensées, il n’avait vraiment pas à s’inquiéter. Puis, ce n’est pas comme si elle pouvait y passer. Clignement. Rester concentré. Ne regarder que la figure qui s'illumine, la madame, son cou se parcourt de lueurs lettrées et d’un rictus qui pourrait cracher blizzard. Rune s’éteint, il n’a pas besoin de soulever le tissu comme il l’avait fait quand elle était arrivée pour la première fois. Il ne ressent plus son emprise sur son flanc. Le fardeau se désagrège, il en lance un soupire de contentement, il faudrait peut-être en finir avec elle maintenant. Sauf qu’il y a les lames qui se mettent à courir dans l’air, reine de glace semble aussi vouloir en finir, semblant sortir peur à peu de la torpeur empoisonné que des malfrats s’étaient amusés à distinguer dans les coupes. Peut-être bien que vous allez tous périr.

La simple idée suffit à embraser l’atmosphère. Il aurait sûrement dû se taire. C’est trop soudain pour qu’il y ait la moindre chose à faire. Il y a peut-être juste le corps qui s’anime, se recroqueville dans un sursaut, c’est tout ce qui est possible. On s’en prend à la chair, souffle brûlant, ça mord la peau qui va sûrement se faire lambeaux. épaule, bras, main, tout sur la gauche, ça ronge, ça griffe à en faire chanter la gorge dans l’abominable silence qui conte pourtant l’horrible et indicible douleur. Il ne peut pas crier car même poumon brûle, ça irradie dans toute la cervelle qui se retourne, les yeux se révulsent sous les piqûres qui piétinent, déchirent corps en morceaux. Une pièce ne marchera plus. Nuit tombe, vénusté soudaine mais tellement attirante. Il y est mieux, n’y ressent plus grand chose, du moins pas les doigts, pas les brûlures. Puis elle est là souriante, la figure retrouvée, comme si elle l’attendait, elle rigole aux anges, c’est lointain, elle court et il voudrait la rattraper mais le garçon il ne fait que tomber. Tout est noir, il a vraiment sombrer.




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Jeu 16 Mai - 22:26
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:28
Odessa
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C'est à quatre qu'ils affrontent une mort quasi certaine. C'est à quatre qu'ils font front. Le sort impardonnable est lancé et il aime croire que c'est à cinq qu'ils ont tremblé d'impatience, les dernières secondes devenant des siècles qui s'ajoutent aux millénaires déjà écoulés. Baguette sortie le long du corps, pour éviter que la Terreur slave ne le prenne comme une défiance, une attaque physique, il se tient prêt. Il n'ose la quitter des yeux, guettant le moindre soubresaut, signe que l'emprise exercée sur son esprit s'amoindrissait. La concentration est telle qu'il ne remarque pas les sorties et les discours venimeux. Le reste du monde n'existe plus. Le monde, son monde, ce n'est plus qu'eux quatre et Stravinsky.

La fierté qu'il peut lire dans ses yeux lui inspire de la pitié. Il a presque envie de la laisser repartir. Comme si son coeur voulait encore croire que ce n'était qu'un test qu'on leur faisait subir. Comme si une once de son être voulait garder un semblant d'innocence. Sans l'autre lueur assassine, il y aurait presque pu y croire. Mais ce n'était pas un test. Cela avait été une condamnation délibérée. C'était leurs vies qu'elle avait misé, sans état d'âme. Et pour ça, il ne pouvait laisser l'indulgence prendre le dessus. La colère devait demeurer, jusqu'à ce que l'une des deux parties meure.

La rune se retire et le soulagement s'empare de lui. Il est libre. Libre. Il va vivre. Retrouver ceux qu'ils aiment. Retrouver un semblant de calme. Pouvoir profiter d'un moment de détente avant que le chaos ne s'empare à nouveau de leurs existences. Et puis, les plans de vengeance tourne dans sa tête. Il n'est certainement pas le seul. Il faut qu'elle souffre comme ils avaient souffert. Que sa peau la brûle à vif, intensément. Qu'elle ne trouve plus de confort dans quoi que ce soit. Qu'elle hurle. Qu'elle supplie. Avant que son corps ne se consume de la manière promise.

Mais le calme est de courte durée. Bonheur éphémère qui a déjà repris son envol.

La colère gronde. Contre eux. Comme s'ils étaient les fautifs. Mais personne n'a le temps de réagir, d'envenimer les choses. Le sol tremble et l'endroit semble s'écrouler. Le silence qui régnait est perturbé par les bruits sourds des explosions. Le feu reprend une fois de plus possession de l'un de leur dortoir. Ses pieds se tournent machinalement vers les étoiles abandonnées près du bar. Les rouges ne craignent plus rien. Ils s'en sortiront. Ils ont échappés au pire non ? Minsk et Skopje ont Belgrade avec eux. Tout ira pour le mieux. Il a confiance en eux. En elle. Parti trop tôt, il ne verra pas avant de sortir le corps sanguinolent de son camarade. La désillusion risque d'être dure, une fois sorti.

Mais ce départ machinale lui a sûrement permis d'éviter de subir des blessures trop importantes. Lucky Ode. Comme si quelque chose quelque part veillait sur lui. C'est le pouvoir, l'âme des cartes sans doute. Quelques égratignures. Un léger état de choc, de surprise, contrebalancé par ce cœur qui hurle de bonheur à l'idée de survivre quelques minutes, heures, jours de plus. Putain, qu'est ce que c'était bon de se dire qu'on allait encore vivre. Sans trop de peine, il atteint le bar et aide ceux qui les ont aidés. Il aide la frêle américaine à relever leur frère, à se diriger vers la sortie. Il devrait la remercier, un jour, convenablement. Même si elle avait failli tout foirer en récupérant les baguettes. Mais il s'en fout, ils sont en vie. En vie putain.

Franchir la porte est une victoire. Retrouver l'air sain une bénédiction. Ils s'en sont sorti putain. Il parcourt du regard les survivants, espérant trouver les autres slaves, aussi bien ceux qui étaient à ses côtés que les autres. Espérant retrouver Cha. Il a mal au coeur en y pensant. Le Sud-américain vient de perdre son dortoir. Le slave devrait être là pour lui. Il dépose doucement Pollux, se promettant d'être revenu pour son réveil, pour partir à la recherche de son autre ami avant que ses yeux ne tombent sur Skopje. Non. Pas possible. Impossible. Ils sont indestructibles. Invincibles. Increvables.

"Non... Non. Pas possible. Merde. Putain de merde." S'il était resté. Si seulement il était resté. Ca aurait changé quoi ? Tout. Rien. Que faire. Quoi faire. Putain.
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Jeu 16 Mai - 22:28
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:31
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Party hard
People always say that my music's loud, sorry for party rocking! Neighbors complain, sayin' turn it down, sorry for party rocking! Haters don't like me, 'cause I'm the spotlight, sorry for party rocking!

Situation s’envenimant, compréhension obscur que des évènements se succédant. Âmes prisent de maux les taraudant, chanceuse que l'étoile s'estime être que de ne plus pouvoir se dresser sur ses jambes seulement. Panique palpable, pourtant atténué par Pollux à ses côtés, ainsi que leurs doigts entremêlés, comme le destin de tous à l'instant. Délégation carmin qui se saisit de l'instant afin de prendre avantage du moment, face à leur professeur, affaiblit. Impardonnable franchissant de nouveau les lèvres de Belgrade, tandis que les soviétiques se réunissent, véritable furie inébranlable - mais où est Varsovie ? Inquiétude dissipé par l'arrivée soudaine de Minsk, se faisant nouvelle propriétaire temporaire du bois ensorcelé de la blonde, bien incapable que de l'en empêcher, compréhension lente des enjeux de l'affrontement présent par le regard que lui adresse la constellation à l'éclat vacillant. C'était leur moment.

Mouvement inopiné de ces doigts mêlés au sien, silencieuse observation quant à ce qu'il adviendrait de ces intangibles représentation - réussite pour seule crédo. Pression muette parlant plus que de mot, silence qui se fera doré. Attention toute entière consacrée à ces élèves qui dépassaient leur maitre. Réussite de l'opération qui ne peut cependant étreindre les esprits, par la chaotique confusion se faisant maîtresse des lieux l'instant d'après. Frêle silhouette épousant le sol de l'entre des latinos avec fracas, corps de l'américain au-dessus du sien se faisant bouclier, bienveillance étouffante mêlé à la vivacité d'esprit qui sauve leurs vies, probablement.

Détonation sonore assourdissante.

Interrogations qui n'ont le temps de se jouer des pensées de l'infante, effarée par la violence de l'instant. Explosions incongrues défigurant l'entre de la soirée qui n'en était déjà plus une bien avant cela, atmosphère étouffante par la chaleur nouvelle s'en dégageant. Flammes consumant les rares bribes de légèreté que détenaient encore certains en cette heure désastreuse. Corps du frère dominant toujours le sien, espoir de s'assurer qu'elle ne serait blessé. Mais lui, comment allait-il ? Inquiétude sonnant le glas de l'effondrement de ses réflexions. Panique des uns se mêlant à la sienne, elle n'est guère fière, l'étoile, dépourvu de tout contrôle sur la situation actuelle - elle perd pieds. Myocarde qui saccade, impression que ce dernier menace d'imploser en sa cage thoracique. Les cris d'horreurs, de douleurs, sont les premiers son à lui parvenir alors que son ouïe est de nouveau disposé à saisir le vacarme environnant. Souffrance qu'elle a l'impression de ressentir comme si elle avait été grièvement touchée par l'une des explosions. Tu n'as rien Zaniah, ce n'est pas en partageant la souffrance d'autrui que tu aideras. Noyée sous une panique douloureuse qui n'est sienne, alors qu'elle en émerge, son attention est accaparer par le souffle saccadé épousant sa peau laiteuse. Pollux. Lueur effrayante qu'elle croit discerné au creux des azurs de l'ami, des mots se glissent près de son oreille. Ne réfléchis pas. Concentration fugace qu'elle tente de retrouver, alors que l'infante s'agite afin de parvenir à glisser sa main sur la peau du frère. Énergie faiblement cumulée, qu'elle espéra être suffisante malgré tout, car elle ne sera pas capable de bien plus, pour le moment.

Enveloppe charnelle qui écrase la sienne, inquiétude pour l'effondrement soudain de Pollux, plus que pour son être écrasé. Impression de suffoquer redondante qui ne parvient pourtant à la ramener à la réalité, main toujours sur le dos de l'étoile, tandis que l'autre est contre son buste. Crainte tétanisante qu'un proche n'ait cédé sous l'une des explosions, sous les flammes, impressions d'entendre des voix familières hurler, paranoïa harassante. Ne réfléchis pas, ne réfléchis surtout pas. Enfin, l'ami se redresse, fugacement, pour mieux se laisser tomber sur le côté. Corps qui se redresse à son tour, brusquement, tel un automate, alors que l'air nouveau apaise ses sens, tortueux. Brèves secondes de répit accordé, avant de se pencher près du frère, à l'état inquiétant. Surprise sanguinolente alors qu'elle esquissait un mouvement, douleur irradiante se saisissant de l'échine. Carmin à la chaleur agréable qui macule l'obscur tissu, astre qui devine la forme d'un éclat de verre ancré en sa chair. Douleur étouffée jusque là grâce à la pression du corps du compatriote. Ne réfléchis pas.

Tentatives de redresser l'ami au sol, peux concluantes, force qui manquait à l'infante. Bénédiction de l'arrivée inespéré du slave qui prête main fort à son tour, regard reconnaissant, alors qu'elle tente d'aider comme elle peut, maigre force mise à contribution. Pas qui s'esquissent vers l'extérieur du dortoir, alors que les opalines vrillent à la recherche des proches - Tango, Varsovie, Belgrade.

Chaos sonnant la fin d'un tout - et si ce n'était que le début de la fin ?


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Jeu 16 Mai - 22:31
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Jeu 16 Mai - 22:40
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Jeu 16 Mai - 22:43
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Party hard
I believe when life gives you lemons, you should make lemonade...and try to find someone whose life has given them vodka, and have a party.

Semaine 8, samedi

La rune qu’il a envoyée sur Belgrade a l’air de fonctionner. Un mouvement, un murmure, et Pollux voit les slaves se détendre tandis que Stravinsky obéit à l’ordre impérieux que la numéro un lui a donné de sa voix inflexible. Plus de runes. Ils sont libres. Aucun d’eux ne va mourir ce soir - du moins, pas de la magie noire que l’enseignante leur avait apposé sur le flanc. Mais Jeanne d’Arc ne comprend pas, et sa magie entre en action pour protéger l’autre prof au moment où l’Impero prend fin. Prof et élèves se regardent en chien de faïence. Il suffirait d’un rien pour que le monde explose. En parlant de ça… Quelque chose ne va pas. L’américain lève la tête. Quelque chose ne va pas. Il comprend au moment exact où l’air commence à frémir doucement, et son regard s’agrandit d’effroi.

D’un mouvement, il se jette sur Zaniah pour la plaquer au sol et la recouvrir de son corps.
Et le dortoir de Castelobruxo explose d’un coup.

Le souffle de l’explosion passe au-dessus de lui sans les blesser, parce qu’ils se sont jetés au sol suffisamment tôt. Il a peut-être fait mal à Zaniah, mais au moins, elle est vivante. Serrant les dents, il reste couché sur sa sœur pour la protéger de son corps tandis que les débris volent et retombent dans la pièce. Ça fait mal. Mais il a vu pire dans sa vie. Ce n’est pas ça qu’il l’arrêtera. Dans son obstination à la protéger, il ne se rend pas compte que l’air change d’épaisseur, que ses yeux piquent, que sa peau brûle. L’odeur change. Le soufre. Le feu. Le feu ! La panique remplace instantanément sa volonté de protéger sa camarade. La peur le paralyse ; il n’arrive plus à se lever. Bouge putain, faut qu’on sorte de là ! Son souffle effrayé se fait plus rauque tandis qu’il lutte contre sa terreur. Des grondements paniqués lui échappent. Sans le vouloir, il pèse son poids contre son amie Quelque part, il trouve la force de se pencher pour murmurer quelques mots hachés dans son oreille, avant de sombrer tout à fait. La jeune blonde obéit. Sa main se fraie un chemin, se plaque à un endroit spécifique, quelque part sur sa peau nue.

La violence rare de l’attaque de Zaniah agit comme un électrochoc. L’américain se raidit sous l’effet de la douleur pure qui pulse dans tout son corps, et il s’effondre sur sa sœur tandis que ses forces l’abandonnent, sapées par la décharge qu’il vient de recevoir. Il n’a jamais autant souffert de sa vie, mais ça a au moins permis de chasser la terreur primaire qui obscurcissait son jugement pour lui permettre de retrouver un peu ses esprits. Il est cependant incapable de se relever tout seul, et pour aussi forte qu’elle soit, Zaniah ne pourra jamais le soulever pour les tirer hors d’ici. Il ne la sentait même pas le pousser pour tenter de se dégager. Il avait juste trop mal pour réfléchir de manière cohérente. Je suis désolé. Dans un sursaut de volonté, il trouva la force de se redresser à moitié pour se laisser lourdement tomber sur le côté. Il ne sortirait probablement pas d’ici, mais au moins, sa sœur était libre.

Mais une famille ne s’abandonne jamais. Ce qu’il avait fait pour son frère, son frère le faisait maintenant pour lui. La voix du slave lui parvenait vaguement aux oreilles, mais quand il sentit les bras de ce dernier se refermer autour de lui pour le relever, il rouvrit vaguement les yeux et utilisa ce qu’il lui restait de force pour se relever et peser de tout son poids sur Odessa, en espérant que ce dernier ne flancherait pas sous l’effort. Mais Odessa n’avait pas l’air trop blessé, et être débarrassé de la rune qui rongeait son flanc devait avoir décuplé ses forces puisqu’il n’eut aucun mal à le stabiliser, s’aidant de Zaniah qui le tenait tant bien que mal de l’autre côté. Famille. Une vague de soulagement le submergea, manquant de déborder, tandis qu’ils se dirigeaient vers la sortie du dortoir. Un ami était venu le chercher. Sa sœur était toujours à ses côtés. On ne l’avait pas laissé derrière. Idiot. Comme un automate sans volonté, l’américain se laissa traîner hors du dortoir, faisant de son mieux pour ne pas être un poids mort dans leurs bras.

Il aurait définitivement mieux fait de rester au lit ce soir-là.
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Jeu 16 Mai - 22:43
Vivianne
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Le soir s'était couché pour la dernière fois sur le dortoir des Castelbrouxo. Et seuls les boum boum de la fête le célèbre. Ceux qui survivront à cette hécatombe se souviendront toujours de cette soirée si peu anodine. Une détonation sourde et puissante t'extirpe de l'écoute de Che et Tango, occupées à s'avouer des secrets inavouables. Tu prends une seconde pour mesurer la situation, faire le tour des suspects. Mais ton instinct te pousse à sauter vers le brasier, abandonner ta planque qui va de toute façon devenir inutile. L'explosion t'es d'origine inconnue, et ça te taraude encore plus. Des gens sortent en rampant comme ils le peuvent, se soutenant les uns les autres. Tu remercies le destin de ne pas être blessé, d'avoir soupçonné les latinas au moment opportun. On ne peut pas faire confiance à des go avec de tels obus. Le groupe des rouges approche en traînant un Skopje qui semble salement amoché. Tu avais dit quoi... Tu secoues la tête et tu traces ta route, ils ne peuvent pas être coupables et aussi blessés. Ce serait anti-productif de leur part, Durmstrang devait régler des problèmes internes. Sinon ça n'aurait pas fini ainsi. Tu passes à côté d'eux, en sens inverse, ne t'arrêtant que pour lancer un sort de soin sur Minsk. Elle semble aller bien. Mais mieux serait bénéfique.

" Vulnera Sanentur."

Sans attendre tu traverses les décombres sur les gardes, t'attendant à une autre attaque, un assaut, quelque chose. Puis tu rejoins sans attendre et rapidement le corps de la maître d'armes. Tu baisses la tête, une larme coulant sur ta joue. Elle aussi était un soldat, et elle est morte en tant que telle. Tu fouilles sa veste rapidement pour récupérer la baguette qu'elle t'a confisquée, ainsi que la sienne. Tu la conserveras comme une plaque de soldat américain, jusqu'au jour où tu pourras la rendre à sa famille. Tu regardes à côté si la baguette de Stravinsky est aussi présente, et tu la récupères avant de prendre le cadavre de la directrice française dans tes bras, l'accompagnant vers son repos. D'un pas doux tu sors en la portant, telle la princesse qu'elle a été, est, et sera aux yeux de tous. Tu continues ta marche jusqu'à suivre la meute de rouges qui s'échappent en clopinant, là où ta démarche est droite. Sinistre mais fier. Tu es seul désormais. Et ta vendetta est proche tout comme les baguettes des disparues, droites dans ton gilet.

Spoiler:

( Désolé après j'allais pas pouvoir être dispo de la soirée, j'ai répondu avant que vous ayez finis les edits... )
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Ven 17 Mai - 16:35
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Sam 18 Mai - 14:56
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Les gens s'agitent autour d'elle, mais elle ne peut pas tourner la tête ni tendre l'oreille. Seule compte la réussite de ce sortilège. Elle peine à prendre le dessus, le moindre son lui causant une douleur intense, mais elle sent soudain son esprit s'éclaircir sans raison apparente. Coup de pouce venu de nulle part, elle en profite pour réaffirmer sa prise. Le sourire de Stravinsky l'effraie ; l'espace d'un instant, Belgrade croit avoir échoué. Puis elle sent son flanc lui brûler vivement, un instant, avant que la sensation ne disparaisse totalement. La rune s'est envolée. Ils sont enfin libres de ces chaînes et un soupire de soulagement lui échappe. À présent, survivre à la colère qui risque de se déchaîner sur les slaves. Ce qu'elle n'attend pas, c'est la réaction de Jeanne d'Arc. Les yeux de Belgrade s'écarquillent lorsque les armes de la française viennent entourer leur bourreau. Non, non... elle ne comprend pas, Constance. La baguette de Bel retombe légèrement et elle adresse un regard presque suppliant à sa mentor. Ses lèvres s'entrouvrent, elle s'apprête à tout expliquer, mais cette chance lui est ôtée.

La violence du choc la rend sourde, ses oreilles sifflant violemment. Par réflexe, à peine la première déflagration a-t-elle retenti qu'elle se jette à genoux et lève les bras pour se protéger le visage ; juste à temps. Ce sont ses avant bras et le dessus de ses mains qui sont touchés, un cri de souffrance lui échappant. Puis les flammes lèchent son épaule, transformant le tissu en lambeaux avant de s'attaquer à l'épiderme comme une traînée de poudre. Elle tente de les éteindre du bout des doigts, ces résidus qui se glissent dans chaque repli et font fondre la robe jusqu'à ce que celle-ci colle à sa peau. Les larmes perlent à ses yeux, seul signe de sa détresse puisque la slave garde étonnamment son calme. Elle cherche ses camarades, mais son regard tombe d'abord sur les deux cadavres des enseignantes qui lui faisaient face. Un cri s'étouffe dans sa gorge à la vue de la française au corps ravagé par l'explosion. « Constance ! lâche-t-elle dans un sanglot. » Des mois à lutter ensemble. Tout s'achève ainsi, sans autre forme de discussion, sans occasion de lui prouver qu'elle méritait sa confiance.

C'est le contact d'une pelisse rêche contre sa joue qui la ramène soudain à l'urgence de la situation. Il est invisible mais bien présent, car déterminé à la garder en vie. Sa voix s'élève dans l'esprit de Belgrade. Ne restes pas là, ребенок, ou tu connaîtras le même destin. Elle se secoue, se redresse en s'appuyant sur une silhouette invisible. Quelque chose s'est enfoncé dans ses côtes ; sûrement des morceaux de bouteille brisée, mais elle ne s'attarde pas sur l'étendue des dégâts.

Son cœur se soulève lorsqu'elle voit Minsk en train de traîner le corps de Skopje. Elle s'avance pour l'aider, boitillant jusqu'aux deux russes. Il y a sûrement d'autres blessés, mais chercher serait une perte de temps et le bâtiment pourrait s'écrouler à tout instant. Alors en silence, lèvres pincées et corps vacillant, elle fuit avec ses camarades. Ce n'est qu'en arrivant dehors et en sentant enfin la fraîcheur de l'air nocturne, qu'elle lâche un nouveau soupire de soulagement. Ce soir, en deux occasions, ils avaient survécu à l'improbable.

Mais quand Belgrade se laisse tomber près de Skopje, et la gravité de son état la frappe soudain. Elle n'entend même pas Minsk éclater de rire. « Non..., fait-elle en cœur avec Odessa. » Elle voit son bras, se détourne. Même sans être médicomage, ses connaissances en la matière lui suffisent pour douter qu'il en retrouve un jour l'usage. Ses doigts brûlés se resserrent autour de sa baguette. Elle n'a jamais été très douée pour les sortilèges de guérison, trouvant l'excellence ailleurs, mais pour lui elle tenterait. « Episkey maxima. » Sa main ne tremble pas mais sa voix est rauque, hésitante. Elle ignore la douleur de ses côtes pour venir poser son front contre lui et avouer dans un souffle. « Je suis tellement désolée. Je voulais juste te garder éloigné mais je n'en pensais pas un mot, P... Elle serre les lèvres pour ne pas prononcer le prénom. Je me souviens de chaque instant. Accroches-toi, s'il te plaît. Les secours vont arriver, je te le promet. » Elle étouffe les mots et les larmes dans le tissu, priant pour qu'il l'entende à travers la brume dans laquelle il semble plongé.

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Sam 18 Mai - 14:56
Vivianne
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Sam 18 Mai - 16:04
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Party hard
I believe when life gives you lemons, you should make lemonade...and try to find someone whose life has given them vodka, and have a party.

Semaine 8, samedi

L’air froid agit sur son esprit comme une gifle, et si l’américain a toujours aussi mal, s’il sent toujours la foudre parcourir son corps de manière intensément douloureuse, il est en vie. Il sent le sang qui s’écoule de ses nombreuses plaies, récupérées en tentant de protéger Zaniah et en se laissant lourdement tomber sur le côté. Il a dû rouler dans des éclats de bouteille, sans doute. Tant pis. Il est en vie, c’est le plus important. A bonne distance du feu, source de sa panique, il se calme, et respire mieux. Quelle soirée de merde… Et dire qu’à la base il ne voulait pas venir. Mais tant mieux. Il a pu aider les slaves, il a pu protéger Zaniah. Et quand les jurons d’Odessa lui font rouvrir les yeux, il se dit que, peut-être, il pourra aider quelqu’un d’autre.

« Ode, aide-moi. »

Le slave ne se fait pas prier, et il l’aide à se relever, laissant Pollux les guider là où il veut aller. En l’occurrence, au chevet de Skopje, où Belgrade s’agite déjà. Elle est brillante, la numéro un, et son sortilège fait rapidement effet. Le slave n’est pas stabilisé, mais il survivra jusqu’à ce qu’un médicomage arrive. Ça n’empêche pas Pollux de voler également à son secours. Il l’aime bien, le russe. S’il ne comprend pas trop la drôle de relation qu’il a avec son frère, avoir Alcyone au milieu les a forcés à se parler, et s’ils ne le disent pas, à s’apprécier mutuellement. Pas suffisamment pour que l’américain lui accole le terme famille, comme pour Odessa, mais assez pour qu’il puise dans ce qu’il lui reste de magie pour essayer de sauver sa vie.

A genoux aux côtés du slave, l’américain agit sans un mot. Une main sur le sol lui fait comprendre que le lieu, terraformé par magie, grouille d’énergie tellurique. La magie qu’il lui manque, il pourra la tirer de la terre. Uruz et Thursaz sont dessinées sur le sol, pour capter à la fois l’énergie terrestre et tellurique du lieu. Il plaque une main sur ses dessins brillants, tandis que l’autre main se lève pour s’agiter dans l’air. Isaz, pour renforcer sa concentration, Ingwaz, pour concentrer les énergies. Enfin, sa main se pose sur le slave. Gebu, pour que l’énergie magique circule de la terre vers lui. Yera, pour accélérer la magie guérisseuse de Belgrade. Laukaz, rune médicale pour prévenir toute éventuelle infection et l’aider à survivre.

Spoiler:

Sa main se plaque sur le torse nu du russe, et les runes font docilement leur effet. La magie contenue dans la terre se rassemble autour des deux runes au sol, se colle à la paume de sa main, traverse son corps devenu simple conduit magique, se renforce grâce à l’action des deux runes qui brillent en l’air et s’enfuit par son autre bras pour s’épancher sur le slave immobile. Le torse du russe, là où est posée sa main, brille doucement d’or tandis que les runes lui obéissent, accélérant le sortilège de Belgrade et le couplant à la rune médicale qu’il a eu l’intelligence de joindre. Il ne sauvera malheureusement pas son bras, mais il lui évite au moins une infection grave qui, dans son état critique, ne l’aurait mené qu’à la mort.

Au bout de quelques longues minutes, il décolle enfin sa main, de la terre d’abord, et de Skopje ensuite. Les runes tracées dans l’air se dissolvent, et il efface celles dans la terre d’un mouvement de main avant de lâcher un profond soupir épuisé. Son regard se tourne vers Belgrade, et il tique. Elle n’a plus sa veste - mais ça, ce n’est pas un drame. Ce n’est qu’un vêtement. La vie de la slave est pour lui plus importante qu’une veste qu’il ne sortait que rarement. Par contre, sa robe a brûlé, et autant dire que la russe n’est plus que peu vêtue. Un coup d’œil à Odessa, et le slave comprend. Il enlève la veste qu’il porte et la lui tend, pour que l’américain puisse la poser sur le dos de la première au classement, histoire de cacher le corps presque nue de la pauvre rouge.

« J’espère que mes runes vous auront été utiles, murmure-t-il de manière sibylline à la brune, surtout pour sauver la vie de Skopje. »
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Sam 18 Mai - 16:04
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Sam 18 Mai - 17:31
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Party hard
People always say that my music's loud, sorry for party rocking! Neighbors complain, sayin' turn it down, sorry for party rocking! Haters don't like me, 'cause I'm the spotlight, sorry for party rocking!

Extérieur qui se trouve gagné tel un havre de paix, perdu. Veine tentative mêlé à un espoir incertain que de ne plus subir les assauts des multiples déflagrations persistantes, certitude éphémère que le feu ne parviendraient à mordre leur peau par la distance nouvelle instaurée. Aux fils des minutes, les uns et les autres s'échappent, péniblement, certains seuls, d'autres, trainant la carcasse d'un proche à leurs côtés, difficilement. Dernier fait correspondant à la capitale ainsi qu'à l'étoile s'étant efforcés de tirer leur frère du danger, tangible. Souffle saccadé par l'effort fournit, l'angoisse oublié qui se veut être entendu, opalines épousant l'obscur azur parsemé de constellations, scintillantes, apaisant ses sens; confus. Fraicheur de l'obscur nuit semblant ramener l'astre à ses côtés à lui, un soulagement certain étreigne l'infante face à ce constat, rassurant. Instant de répit qui rappel la propre douleur qu'elle ignore, trop fière pour s'en soucier, inquiète de trop envers son frère pour se soucier de sa personne. Mais vous souffrez tous.

Juron mêlé à un effroi palpable, l'attention de la blonde se porte sur les quelques âmes ayant trouvés refuges loin du dortoir, à feu et à sang. Slave blessé inquiétant les uns et les autres, état critique qui interpelle la demoiselle. Membre perdu, dont-il serait probablement ardu de retrouver l'usage - quoique, la magie n'avait que peu de limite en soit, d'autant plus grâce aux potions. Belgrade qui s'active aux côtés de son compatriote, apaisement que de constater qu'elle est sauve, même si en état déplorable. Pourtant, aucun signe de Varsovie ni de Tango, pas plus que de Cardinal. Concentre-toi sur les présents. Frère qui apporte son aide, à son tour, au rouge à terre. Blessure à la gravité inquiétante, accaparant l'attention de chacun présent - ou presque. Infante qui extirpe de son échine le verre douloureux, l’hémoglobine se diffusant teintant le tissu porté d'un carmin nouveau. Autres débris de verres, minimes, qu'elle sent en sa chair, qui attendront cependant. Tu es entière, toi au moins.

Tandis que l'ami achève le recours à se runes, genoux qui ploient au sol, à ses côtés, aide que l'étoile désire apporter également, par empathie, solidarité, lien unissant la capitale à l'autre étoile absente. Esprit qui se veut retrouver, de façon approximativement entière, afin de monopoliser une énergie runique suffisante, à l'image du frère. Doigts qui s'agitent à leurs tours, formules à peine marmonné de façon audible, près de l'épaule du soviétique. Espoir que le choque mêlée à l'empathie brouillant ses sens n'entravent sa volonté, sans faille. Secondes s'écoulant, avant que la rune ne se matérialise près de l'épaule du blessé, réussite arrachant l'ombre d'un sourire à l'étoile, alors que l'énergie magique se propage également aux plus proches. « Ça rendra son réveil bien plus supportable.» Car malgré tout, il y aura le choc, l'angoisse, le désarroi. Mais il se réveillera, l'infante ne veut et peut penser autrement.

Silhouette qui se redresse, tandis qu'une main s'échoue sur le bras de Pollux, contact éternellement rassurant. Le pire était-il désormais derrière eux ?

Lancer magique:

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Sam 18 Mai - 17:31
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Sam 18 Mai - 18:49
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PARTY HARD : explications et situation initiale - Page 4 ObRF
PARTY HARD
All
C'est en courant que la sud-américaine arrive sur les lieux, Che sur ses pas. Mouvement de recul en observant l'étendue des dégâts et l'état plus que préoccupant de ceux qui sont parvenus à sortir par elle ne savait quel miracle de cet endroit.
Son regard vol sur ceux qui sont sortit, elle repère avec soulagement le petit attroupement de russes accompagnés de Pollux et Zaniah. Ils sont en vie dieu merci.

Le dortoir est en flamme. Elle se moque un peu de ce qui a pu arriver à ses vêtements mais ses amulettes l'inquiètent d'avantage. Celles qui n'ont pas encore été utilisées sont rangées dans une boite protéger par un sortilège, elle espère de tout coeur qu'il ai tenu le coup sous la force de l'explosion. Les autres, celles disséminées dans le dortoir sont définitivement perdues. Ses ingrédients de potions, n'en parlons même pas.

Elle avise la foule devant les portes, se représentent mentalement la foule qu'elle a pu observer avant que les évènements dégénères. Il y en a encore dedans.
Elle s'approche au plus près des flammes, baguette levée.

"Aguamenti"

Un jet d'eau s'échappe de sa baguette et elle s'enfonce dans le bâtiment sans l'ombre d'une hésitation. La fumée lui irrite les yeux qui rougissent tandis que les larmes y montent avant que l'eau n'éteigne le plus gros des flammes. Elle se sent faiblir, encore affaiblit par l'empoisonnement récent et son sort prend fin. Quelques flammes subsistent, il va falloir être prudent à ou elle va mettre les pieds mais au moins maintenant elle peut y voir plus clair et aviser les corps étalés sur le sol. Elle parcours la salle à la recherche de ceux qui seraient encore vivants et surtout isolés, ne pouvant espérer de l'aide d'autres survivants. Où sont Cardinal et Varsovie ?

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Sam 18 Mai - 18:49
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'Dé 100' : 28
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Dim 19 Mai - 14:59
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Je cours. Je cours à m’en arracher les poumons. Castelobruxo vient d’exploser, mes frères et soeurs sont à l’intérieur mais également tous les autres.
Il est impossible d’avoir des yeux partout sur cette île maudite. Je cours. Un seul objectif : limiter les dégâts & sauver le plus de vies possibles. Les flammes rongent les bâtiments. Tout doit être en miettes. Tout doit avoir brûlé.
Aux latinos il ne restera plus rien.
Je cours. La fumée pique les yeux et pourtant je suis encore loin de la scène de crime. Parce que c’est un crime n’est-ce pas ? COmme toutes les choses bizarres qui se déroulent ici.
Nous sommes dans la gueule du loup. Je relève mon t-shirt sur mon nez et lorsque j’arrive à niveau des premiers sortis : Belgrade, Pollux, Zaniah et d’autres. Je m’arrête. Je les observe de haut en bas en silence. Ils ont l’air d’aller bien.
Skopje par contre. Je pince les lèvres. Il faut agir vite.
Idée. Sort compliqué et pourtant je dois essayer. Je pointe ma baguette vers le ciel, bois pointé au-dessus de nos dortoirs. Je tente de prononcer distinctement ma formule mais l’air corrosif me fait tousser.  :

PLU… VIAM SC….OPUM !

Je ferme les yeux. Ca me pique, putain. “Restez pas là, vous sentez bien que l’air est pas net bande de cons !” Je lève les yeux vers le ciel.
Pas de pluie.
Pas une goutte.
Je serre les dents.
Mon égo est outré. Blessé.
Putain d’air à la con. Je tire par la manche Pollux et Belgrade. “Faut que vous ailliez plus loin putain!” Je regarde l’état de leur peau. Rouge, presque à vif. Irritante sans doute. Moi je me casse.
J’ai mieux à faire. Quelqu’un d’autre à protéger. J’ai fait ce que je pouvais ici.
Je cours dans le sens inverse, loin de cet air toxique. S’ils veulent jouer aux héros qu’ils fassent.
Courage, fuyons.



Résultats des dés :

1-10 : Echec Critique : Ce n'est pas une pluie salvatrice qui s'abat sur les bâtiments de Castelobruxo mais des boules de feu.  (Tant qu'à faire...)
10-25 : Echec : Des nuages surgissent, menaçants mais rien ne se passe.
26-70 : Réussite : Une pluie d'été vient s'abattre sur les dortoirs, dans une dizaines de minutes, les flammes seront éteintes.
71-100 : Réussite critique : La pluie et abondante, quelques secondes suffisent à éteindre le feu.
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Dim 19 Mai - 14:59
Vivianne
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'Dé 100' : 15
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Dim 19 Mai - 15:03
Valentina Chesanova
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Valentina Chesanova
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PARTY HARD : explications et situation initiale - Page 4 V107UsedOnT
C'est un carnage, l'air est brûlant. A travers les flammes, on n'y voit pas grand chose, et Che a tout juste le temps d'apercevoir Tango s'engouffrer en enfer.

« Tango, attends ! S'époumone-t-elle dans le vide. »

Elle tousse, plusieurs fois. L'air est brûlant. Anormalement. Caralho. L'espace d'une demi-seconde, elle envisage vraiment de la laisser se débrouiller toute seule, car Che n'a ni la fibre altruiste, ni suicidaire. Un bras vient se placer devant le nez et la bouche, alors qu'elle tousse à nouveau. Caralho. Caralho, caralho, caralho ! De sa main libre, elle remonte sa robe argent et détache une pochette sanglée vers l'intérieure de sa cuisse. Ça fait longtemps qu'elle n'avait pas fait appel à eux. Malgré l'hésitation, elle l'ouvre. Des sortes de poissons pourvus de jambes et de bras, à peu près de la taille de fées, ne tardent pas à débarquer. Un sourire crispé par les circonstances leur est adressé. Mais les petites créatures ne paraissent pas spécialement concernées par l'urgence ou les flammes : les voila qui lui tirent les oreilles et lui pincent les narines. Les nommos... Ces sales gosses. Des génies des eaux, ses fesses oui. De deux doigts, Che Guevara attrape l'aileron de celle qui s'est accrochée à son nez, et la soulève à hauteur de ses yeux. 

« Ce n'est pas un jeu, les enfants. J'ai besoin d'un petit coup de pouce s'il-vous-plaît. Dit-elle en désignant les flammes. »

Dé 1 - flammes
1 à 20 : réussite trop critique, les créatures se mettent à cracher de l'eau en abondance, mais la puissance des jets et la taille des vagues sont telles qu'elles balayent le dortoir.... Au moins les flammes sont éteintes. Les gens qui sont encore présents sont sûrement emportés par les courants, avant que l'eau ne soit ravalée par les nommos.
21 à 50 : réussite, tout va bien, ils crachent, ça s'éteint, ils ravalent, c'est cool.
51 à 94 : échec, ça éteint quelques pichenettes de flammes, mais les nommos sont trop dissipés et préfèrent trollent les gens présents en leur crachant des jets d'eau à la tronche. C'est déjà ça, ça empêchera au moins les torches humaines mdr.
95 à 100 : échec critique, ils continuent d'embêter Che, elle n'a pas d'autre choix que de les rapatrier.

Dé 2 - poison corrosif
1 à 20 : elle continue de tousser de plus en plus fort mais rien de trop grave.
20 à 70 : elle commence à tousser du sang, ses yeux la grattent.
71 à 95 : elle commence à tousser du sang, ses yeux la grattent à tel point que sa vision se trouble.
96 à 100 : elle commence à tousser du sang, l'air devient irrespirable, elle est clouée sur place, ses yeux la grattent à tel point que sa vision se trouble.

NOTE MJ
Ceux qui rentrent dans le bâtiment après les explosions : maximum au bout de votre deuxième post, vous devrez lancer les dés pour voir à quel point le caractère corrosif des déflagrations vous atteint. Merci.
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