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Jeu 16 Mai - 22:19
Minsk
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Il y a des soirs où il faut savoir dire non aux fêtes et rester en boule dans son lit. Mais bon, Minsk n'est pas devin. Minsk, elle prie juste pour que la baguette empruntée ne soit pas d'un bois qui se rebiffe quand ce n'est pas son propriétaire qui s'en sert. Pour le reste, ça devrait le faire. Ils sont quatre, ils auraient pu être plus. Où sont les autres ? Où est Varsovie ? Elle espère une demi-seconde que le poison n'a pas eu raison de la blonde avant de se focaliser sur Stravinsky. Regard haineux, main crispée autour de la baguette, mal aux oreilles, mal au flanc à cause de la rune qui la brûle de plus en plus, mal partout à cause de Belgrade. Mais au moins, ils y sont, ils ont la professeure en ligne de mire et Minsk a la formule pour l'éclair vert sur le bout des lèvres. Hors de questions que si ils crèvent tous la traîtresse s'en sorte. Nouvelle prière muette aux dieux de tous panthéons confondus pour que Belgrade réussisse son sort. Slave n'ose presque plus respirer. Elle ne note même pas Vicaire, elle capte vaguement ses mots mais son esprit est tourné vers les rouges.
Stravinsky sourit, Minsk sourit en retour, du sourire hypocrite de haut-vol qui vire presque au soulagé quand elle sent la rune se dissiper. Fini le sursis, place au lynchage, pas vrai ? Reste à savoir de qui. Les blondes professorales sont remontées, Jeanne sort crocs et armes, sourire s'efface du visage de la brune. Elle est prête, indéniablement. Enfin, pas à ça.
Trois, Deux, Un, BOUM.
Putain, putain, putain.
Minsk n'a pas entendu, elle a tout ressenti par contre. Les secousses, la douleur, la panique des autres, la sienne. Et la peau qui brûle. HAHAHA, mourir dans une explosion après tout ça, ironique à quel point ? Elle se marre, c'est nerveux. Elle se marre mais agit. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Plus d'attention portée aux profs, juste aux rouges, à sa meute astronefienne. Odessa semble aller, Belgrade moins. Skopje... Et elle ? Vision floue, douleur partout, elle aura définitivement pris cher, loi des séries quand tu nous tiens. Rester dans le déni des blessures, tâcher de s'en sortir avant de compter les bleus. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Mode pilote automatique activé, baguette glissée dans sa manche, regard interrogateur à l'autre camarade brune. Du "Tu tiens le coup ?" muet. Elle a le goût du sang dans la bouche, les oreilles qui sifflent (au moins retrouvent-elles un minimum d'utilité), vision peu claire. Mais l'air pique, il ne faut pas rester. Alors elle saisit Skopje comme elle le peut et se tire. Parce que si elle court tous les matins c'est bien pouvoir s'échapper. Elle n'est pas seule, il y a Belgrade qui l'a rejoint et elles sont deux à tenter l'évacuation du camarade. Parce qu'on ne laisse pas un frère derrière malgré ce que l'on en sait.
Et ça titube, ça titube salement, ça ne rêve que de s'effondrer, de se laisser enliser par la douleur et de sombrer. Ne pas crever, ne pas crever, ne pas crever. Se dire que le rouge, ce n'est pas du sang, qu'il ne peut pas y en avoir autant, que les explosions violentes ce n'est rien que des illusions et que ce n'est pas comme si elle maîtrise le sujet. La sortie n'est plus si loin, plus que vingt pas, dix-neuf, dix-huit,... Où est Odessa ? Belgrade, ça va ? Pourquoi elle s'appuie à du vide ? Pourquoi il fait froid alors que tout brûle ? Trop de questions, focus. Avancer ou plutôt boitiller. Pour Skopje, aviser plus tard de son état, pas le moment de se soucier si c'est sur un cadavre qu'elles s'échinent ou sur un sorcier vivant. Pas de la porte franchi, nouvel éclat de rire, regards aux étoiles qui lui paraissent bien brouillées. Elle est vivante. Putain de vivante. Et elle rit de plus belle avant de s'effondrer dans l'herbe.
Définitivement un soir où elle aurait mieux fait de rester au lit.
Jeu 16 Mai - 22:19
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:26
Skopje
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jungle speed
Mouvement léger, elle se décale, sort du groupe pour pouvoir mieux planter sa baguette dans la direction de la vermine. Lui aussi voudrait, sortir baguette, strier la blonde de sortilèges qu’il ne devrait sûrement même pas connaître. Ca ne serait sûrement pas un impero que feulerait ses lèvres, mais lui n’a de toute façon rien à dire, ne doit que patienter, au pire attendre son tour si l’échec décide de se ramener, pourrir à tous leur destinée. Temps passe, s’agglutine sur la peau, dresse poils et frisson, ça ne dure pas une éternité mais la lutte semble tout sauf courte. Les phalanges palissent fourrées dans les poches, ça serre le bout de bois qu’il dégaine dans la nouvelle attente pernicieuse. Menace s’élève mais ce n’est pas la voix de leur professeure, frenchi a peur qu’on l’on s’en prenne à la maître d’armes, ça n’avait même pas frôlé les pensées, il n’avait vraiment pas à s’inquiéter. Puis, ce n’est pas comme si elle pouvait y passer. Clignement. Rester concentré. Ne regarder que la figure qui s'illumine, la madame, son cou se parcourt de lueurs lettrées et d’un rictus qui pourrait cracher blizzard. Rune s’éteint, il n’a pas besoin de soulever le tissu comme il l’avait fait quand elle était arrivée pour la première fois. Il ne ressent plus son emprise sur son flanc. Le fardeau se désagrège, il en lance un soupire de contentement, il faudrait peut-être en finir avec elle maintenant. Sauf qu’il y a les lames qui se mettent à courir dans l’air, reine de glace semble aussi vouloir en finir, semblant sortir peur à peu de la torpeur empoisonné que des malfrats s’étaient amusés à distinguer dans les coupes. Peut-être bien que vous allez tous périr.
La simple idée suffit à embraser l’atmosphère. Il aurait sûrement dû se taire. C’est trop soudain pour qu’il y ait la moindre chose à faire. Il y a peut-être juste le corps qui s’anime, se recroqueville dans un sursaut, c’est tout ce qui est possible. On s’en prend à la chair, souffle brûlant, ça mord la peau qui va sûrement se faire lambeaux. épaule, bras, main, tout sur la gauche, ça ronge, ça griffe à en faire chanter la gorge dans l’abominable silence qui conte pourtant l’horrible et indicible douleur. Il ne peut pas crier car même poumon brûle, ça irradie dans toute la cervelle qui se retourne, les yeux se révulsent sous les piqûres qui piétinent, déchirent corps en morceaux. Une pièce ne marchera plus. Nuit tombe, vénusté soudaine mais tellement attirante. Il y est mieux, n’y ressent plus grand chose, du moins pas les doigts, pas les brûlures. Puis elle est là souriante, la figure retrouvée, comme si elle l’attendait, elle rigole aux anges, c’est lointain, elle court et il voudrait la rattraper mais le garçon il ne fait que tomber. Tout est noir, il a vraiment sombrer.
Jeu 16 Mai - 22:26
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:28
Odessa
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C'est à quatre qu'ils affrontent une mort quasi certaine. C'est à quatre qu'ils font front. Le sort impardonnable est lancé et il aime croire que c'est à cinq qu'ils ont tremblé d'impatience, les dernières secondes devenant des siècles qui s'ajoutent aux millénaires déjà écoulés. Baguette sortie le long du corps, pour éviter que la Terreur slave ne le prenne comme une défiance, une attaque physique, il se tient prêt. Il n'ose la quitter des yeux, guettant le moindre soubresaut, signe que l'emprise exercée sur son esprit s'amoindrissait. La concentration est telle qu'il ne remarque pas les sorties et les discours venimeux. Le reste du monde n'existe plus. Le monde, son monde, ce n'est plus qu'eux quatre et Stravinsky.
La fierté qu'il peut lire dans ses yeux lui inspire de la pitié. Il a presque envie de la laisser repartir. Comme si son coeur voulait encore croire que ce n'était qu'un test qu'on leur faisait subir. Comme si une once de son être voulait garder un semblant d'innocence. Sans l'autre lueur assassine, il y aurait presque pu y croire. Mais ce n'était pas un test. Cela avait été une condamnation délibérée. C'était leurs vies qu'elle avait misé, sans état d'âme. Et pour ça, il ne pouvait laisser l'indulgence prendre le dessus. La colère devait demeurer, jusqu'à ce que l'une des deux parties meure.
La rune se retire et le soulagement s'empare de lui. Il est libre. Libre. Il va vivre. Retrouver ceux qu'ils aiment. Retrouver un semblant de calme. Pouvoir profiter d'un moment de détente avant que le chaos ne s'empare à nouveau de leurs existences. Et puis, les plans de vengeance tourne dans sa tête. Il n'est certainement pas le seul. Il faut qu'elle souffre comme ils avaient souffert. Que sa peau la brûle à vif, intensément. Qu'elle ne trouve plus de confort dans quoi que ce soit. Qu'elle hurle. Qu'elle supplie. Avant que son corps ne se consume de la manière promise.
Mais le calme est de courte durée. Bonheur éphémère qui a déjà repris son envol.
La colère gronde. Contre eux. Comme s'ils étaient les fautifs. Mais personne n'a le temps de réagir, d'envenimer les choses. Le sol tremble et l'endroit semble s'écrouler. Le silence qui régnait est perturbé par les bruits sourds des explosions. Le feu reprend une fois de plus possession de l'un de leur dortoir. Ses pieds se tournent machinalement vers les étoiles abandonnées près du bar. Les rouges ne craignent plus rien. Ils s'en sortiront. Ils ont échappés au pire non ? Minsk et Skopje ont Belgrade avec eux. Tout ira pour le mieux. Il a confiance en eux. En elle. Parti trop tôt, il ne verra pas avant de sortir le corps sanguinolent de son camarade. La désillusion risque d'être dure, une fois sorti.
Mais ce départ machinale lui a sûrement permis d'éviter de subir des blessures trop importantes. Lucky Ode. Comme si quelque chose quelque part veillait sur lui. C'est le pouvoir, l'âme des cartes sans doute. Quelques égratignures. Un léger état de choc, de surprise, contrebalancé par ce cœur qui hurle de bonheur à l'idée de survivre quelques minutes, heures, jours de plus. Putain, qu'est ce que c'était bon de se dire qu'on allait encore vivre. Sans trop de peine, il atteint le bar et aide ceux qui les ont aidés. Il aide la frêle américaine à relever leur frère, à se diriger vers la sortie. Il devrait la remercier, un jour, convenablement. Même si elle avait failli tout foirer en récupérant les baguettes. Mais il s'en fout, ils sont en vie. En vie putain.
Franchir la porte est une victoire. Retrouver l'air sain une bénédiction. Ils s'en sont sorti putain. Il parcourt du regard les survivants, espérant trouver les autres slaves, aussi bien ceux qui étaient à ses côtés que les autres. Espérant retrouver Cha. Il a mal au coeur en y pensant. Le Sud-américain vient de perdre son dortoir. Le slave devrait être là pour lui. Il dépose doucement Pollux, se promettant d'être revenu pour son réveil, pour partir à la recherche de son autre ami avant que ses yeux ne tombent sur Skopje. Non. Pas possible. Impossible. Ils sont indestructibles. Invincibles. Increvables.
"Non... Non. Pas possible. Merde. Putain de merde." S'il était resté. Si seulement il était resté. Ca aurait changé quoi ? Tout. Rien. Que faire. Quoi faire. Putain.
Jeu 16 Mai - 22:28
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:40
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 22:43
Pollux
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Jeu 16 Mai - 22:43
Vivianne
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Ven 17 Mai - 16:35
Vidame
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Le soir s'était couché pour la dernière fois sur le dortoir des Castelbrouxo. Et seuls les boum boum de la fête le célèbre. Ceux qui survivront à cette hécatombe se souviendront toujours de cette soirée si peu anodine. Une détonation sourde et puissante t'extirpe de l'écoute de Che et Tango, occupées à s'avouer des secrets inavouables. Tu prends une seconde pour mesurer la situation, faire le tour des suspects. Mais ton instinct te pousse à sauter vers le brasier, abandonner ta planque qui va de toute façon devenir inutile. L'explosion t'es d'origine inconnue, et ça te taraude encore plus. Des gens sortent en rampant comme ils le peuvent, se soutenant les uns les autres. Tu remercies le destin de ne pas être blessé, d'avoir soupçonné les latinas au moment opportun. On ne peut pas faire confiance à des go avec de tels obus. Le groupe des rouges approche en traînant un Skopje qui semble salement amoché. Tu avais dit quoi... Tu secoues la tête et tu traces ta route, ils ne peuvent pas être coupables et aussi blessés. Ce serait anti-productif de leur part, Durmstrang devait régler des problèmes internes. Sinon ça n'aurait pas fini ainsi. Tu passes à côté d'eux, en sens inverse, ne t'arrêtant que pour lancer un sort de soin sur Minsk. Elle semble aller bien. Mais mieux serait bénéfique.
" Vulnera Sanentur."
Sans attendre tu traverses les décombres sur les gardes, t'attendant à une autre attaque, un assaut, quelque chose. Puis tu rejoins sans attendre et rapidement le corps de la maître d'armes. Tu baisses la tête, une larme coulant sur ta joue. Elle aussi était un soldat, et elle est morte en tant que telle. Tu fouilles sa veste rapidement pour récupérer la baguette qu'elle t'a confisquée, ainsi que la sienne. Tu la conserveras comme une plaque de soldat américain, jusqu'au jour où tu pourras la rendre à sa famille. Tu regardes à côté si la baguette de Stravinsky est aussi présente, et tu la récupères avant de prendre le cadavre de la directrice française dans tes bras, l'accompagnant vers son repos. D'un pas doux tu sors en la portant, telle la princesse qu'elle a été, est, et sera aux yeux de tous. Tu continues ta marche jusqu'à suivre la meute de rouges qui s'échappent en clopinant, là où ta démarche est droite. Sinistre mais fier. Tu es seul désormais. Et ta vendetta est proche tout comme les baguettes des disparues, droites dans ton gilet.
Spoiler:
1-10 : Les plaies se Minsk se referment vite et proprement, la douleur doit déjà s'évanouir alors que le soldat s'éloigne. 11-60 : Le sort se lance sur la Minsk, la soulageant quelque peu, évitant qu'elle ne se vide encore de son sang, elle est désormais sauve. 61-80 : Un anti-douleur et un anti-coagulant aurait fait la même. Mais c'est déjà mieux pour la petite Minsk. 81-98 : Le sort part dans le vide, Vi semble avoir la tête ailleurs, il ne fait pas de second essai. 99-100 : A cause de son état d'énervement, le sort part à l'inverse du but, et frappe la slave comme un Endoloris.
( Désolé après j'allais pas pouvoir être dispo de la soirée, j'ai répondu avant que vous ayez finis les edits... )
Ven 17 Mai - 16:35
Vivianne
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Les gens s'agitent autour d'elle, mais elle ne peut pas tourner la tête ni tendre l'oreille. Seule compte la réussite de ce sortilège. Elle peine à prendre le dessus, le moindre son lui causant une douleur intense, mais elle sent soudain son esprit s'éclaircir sans raison apparente. Coup de pouce venu de nulle part, elle en profite pour réaffirmer sa prise. Le sourire de Stravinsky l'effraie ; l'espace d'un instant, Belgrade croit avoir échoué. Puis elle sent son flanc lui brûler vivement, un instant, avant que la sensation ne disparaisse totalement. La rune s'est envolée. Ils sont enfin libres de ces chaînes et un soupire de soulagement lui échappe. À présent, survivre à la colère qui risque de se déchaîner sur les slaves. Ce qu'elle n'attend pas, c'est la réaction de Jeanne d'Arc. Les yeux de Belgrade s'écarquillent lorsque les armes de la française viennent entourer leur bourreau. Non, non... elle ne comprend pas, Constance. La baguette de Bel retombe légèrement et elle adresse un regard presque suppliant à sa mentor. Ses lèvres s'entrouvrent, elle s'apprête à tout expliquer, mais cette chance lui est ôtée.
La violence du choc la rend sourde, ses oreilles sifflant violemment. Par réflexe, à peine la première déflagration a-t-elle retenti qu'elle se jette à genoux et lève les bras pour se protéger le visage ; juste à temps. Ce sont ses avant bras et le dessus de ses mains qui sont touchés, un cri de souffrance lui échappant. Puis les flammes lèchent son épaule, transformant le tissu en lambeaux avant de s'attaquer à l'épiderme comme une traînée de poudre. Elle tente de les éteindre du bout des doigts, ces résidus qui se glissent dans chaque repli et font fondre la robe jusqu'à ce que celle-ci colle à sa peau. Les larmes perlent à ses yeux, seul signe de sa détresse puisque la slave garde étonnamment son calme. Elle cherche ses camarades, mais son regard tombe d'abord sur les deux cadavres des enseignantes qui lui faisaient face. Un cri s'étouffe dans sa gorge à la vue de la française au corps ravagé par l'explosion. « Constance ! lâche-t-elle dans un sanglot. » Des mois à lutter ensemble. Tout s'achève ainsi, sans autre forme de discussion, sans occasion de lui prouver qu'elle méritait sa confiance.
C'est le contact d'une pelisse rêche contre sa joue qui la ramène soudain à l'urgence de la situation. Il est invisible mais bien présent, car déterminé à la garder en vie. Sa voix s'élève dans l'esprit de Belgrade. Ne restes pas là, ребенок, ou tu connaîtras le même destin. Elle se secoue, se redresse en s'appuyant sur une silhouette invisible. Quelque chose s'est enfoncé dans ses côtes ; sûrement des morceaux de bouteille brisée, mais elle ne s'attarde pas sur l'étendue des dégâts.
Son cœur se soulève lorsqu'elle voit Minsk en train de traîner le corps de Skopje. Elle s'avance pour l'aider, boitillant jusqu'aux deux russes. Il y a sûrement d'autres blessés, mais chercher serait une perte de temps et le bâtiment pourrait s'écrouler à tout instant. Alors en silence, lèvres pincées et corps vacillant, elle fuit avec ses camarades. Ce n'est qu'en arrivant dehors et en sentant enfin la fraîcheur de l'air nocturne, qu'elle lâche un nouveau soupire de soulagement. Ce soir, en deux occasions, ils avaient survécu à l'improbable.
Mais quand Belgrade se laisse tomber près de Skopje, et la gravité de son état la frappe soudain. Elle n'entend même pas Minsk éclater de rire. « Non..., fait-elle en cœur avec Odessa. » Elle voit son bras, se détourne. Même sans être médicomage, ses connaissances en la matière lui suffisent pour douter qu'il en retrouve un jour l'usage. Ses doigts brûlés se resserrent autour de sa baguette. Elle n'a jamais été très douée pour les sortilèges de guérison, trouvant l'excellence ailleurs, mais pour lui elle tenterait. « Episkey maxima. » Sa main ne tremble pas mais sa voix est rauque, hésitante. Elle ignore la douleur de ses côtes pour venir poser son front contre lui et avouer dans un souffle. « Je suis tellement désolée. Je voulais juste te garder éloigné mais je n'en pensais pas un mot, P... Elle serre les lèvres pour ne pas prononcer le prénom. Je me souviens de chaque instant. Accroches-toi, s'il te plaît. Les secours vont arriver, je te le promet. » Elle étouffe les mots et les larmes dans le tissu, priant pour qu'il l'entende à travers la brume dans laquelle il semble plongé.
Lancer de dés:
0-10 : Réussite critique. Son état est pleinement stabilisé. 11-60 : Réussite. Il survivra le temps qu'un médicomage arrive. 61-90 : Échec. Il ne se passe rien. Retournes jeter des impardonnables, Bel. 91-100 : Échec critique. Sa baguette se rebiffe et la douleur de ses brûlures s'accentue violemment.
Sam 18 Mai - 14:56
Vivianne
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Sam 18 Mai - 16:04
Pollux
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Vivianne
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Sam 18 Mai - 18:49
Tango
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Dim 19 Mai - 14:59
El Decapito
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Je cours. Je cours à m’en arracher les poumons. Castelobruxo vient d’exploser, mes frères et soeurs sont à l’intérieur mais également tous les autres. Il est impossible d’avoir des yeux partout sur cette île maudite. Je cours. Un seul objectif : limiter les dégâts & sauver le plus de vies possibles. Les flammes rongent les bâtiments. Tout doit être en miettes. Tout doit avoir brûlé. Aux latinos il ne restera plus rien. Je cours. La fumée pique les yeux et pourtant je suis encore loin de la scène de crime. Parce que c’est un crime n’est-ce pas ? COmme toutes les choses bizarres qui se déroulent ici. Nous sommes dans la gueule du loup. Je relève mon t-shirt sur mon nez et lorsque j’arrive à niveau des premiers sortis : Belgrade, Pollux, Zaniah et d’autres. Je m’arrête. Je les observe de haut en bas en silence. Ils ont l’air d’aller bien. Skopje par contre. Je pince les lèvres. Il faut agir vite. Idée. Sort compliqué et pourtant je dois essayer. Je pointe ma baguette vers le ciel, bois pointé au-dessus de nos dortoirs. Je tente de prononcer distinctement ma formule mais l’air corrosif me fait tousser. :
“PLU… VIAM SC….OPUM !”
Je ferme les yeux. Ca me pique, putain. “Restez pas là, vous sentez bien que l’air est pas net bande de cons !” Je lève les yeux vers le ciel. Pas de pluie. Pas une goutte. Je serre les dents. Mon égo est outré. Blessé. Putain d’air à la con. Je tire par la manche Pollux et Belgrade. “Faut que vous ailliez plus loin putain!” Je regarde l’état de leur peau. Rouge, presque à vif. Irritante sans doute. Moi je me casse. J’ai mieux à faire. Quelqu’un d’autre à protéger. J’ai fait ce que je pouvais ici. Je cours dans le sens inverse, loin de cet air toxique. S’ils veulent jouer aux héros qu’ils fassent. Courage, fuyons.
Résultats des dés :
1-10 : Echec Critique : Ce n'est pas une pluie salvatrice qui s'abat sur les bâtiments de Castelobruxo mais des boules de feu. (Tant qu'à faire...) 10-25 : Echec : Des nuages surgissent, menaçants mais rien ne se passe. 26-70 : Réussite : Une pluie d'été vient s'abattre sur les dortoirs, dans une dizaines de minutes, les flammes seront éteintes. 71-100 : Réussite critique : La pluie et abondante, quelques secondes suffisent à éteindre le feu.
Dim 19 Mai - 14:59
Vivianne
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'Dé 100' : 15
Dim 19 Mai - 15:03
Valentina Chesanova
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C'est un carnage, l'air est brûlant. A travers les flammes, on n'y voit pas grand chose, et Che a tout juste le temps d'apercevoir Tango s'engouffrer en enfer.
« Tango, attends ! S'époumone-t-elle dans le vide. »
Elle tousse, plusieurs fois. L'air est brûlant. Anormalement. Caralho. L'espace d'une demi-seconde, elle envisage vraiment de la laisser se débrouiller toute seule, car Che n'a ni la fibre altruiste, ni suicidaire. Un bras vient se placer devant le nez et la bouche, alors qu'elle tousse à nouveau. Caralho. Caralho, caralho, caralho ! De sa main libre, elle remonte sa robe argent et détache une pochette sanglée vers l'intérieure de sa cuisse. Ça fait longtemps qu'elle n'avait pas fait appel à eux. Malgré l'hésitation, elle l'ouvre. Des sortes de poissons pourvus de jambes et de bras, à peu près de la taille de fées, ne tardent pas à débarquer. Un sourire crispé par les circonstances leur est adressé. Mais les petites créatures ne paraissent pas spécialement concernées par l'urgence ou les flammes : les voila qui lui tirent les oreilles et lui pincent les narines. Les nommos... Ces sales gosses. Des génies des eaux, ses fesses oui. De deux doigts, Che Guevara attrape l'aileron de celle qui s'est accrochée à son nez, et la soulève à hauteur de ses yeux.
« Ce n'est pas un jeu, les enfants. J'ai besoin d'un petit coup de pouce s'il-vous-plaît. Dit-elle en désignant les flammes. »
Dé 1 - flammes 1 à 20 : réussite trop critique, les créatures se mettent à cracher de l'eau en abondance, mais la puissance des jets et la taille des vagues sont telles qu'elles balayent le dortoir.... Au moins les flammes sont éteintes. Les gens qui sont encore présents sont sûrement emportés par les courants, avant que l'eau ne soit ravalée par les nommos. 21 à 50 : réussite, tout va bien, ils crachent, ça s'éteint, ils ravalent, c'est cool. 51 à 94 : échec, ça éteint quelques pichenettes de flammes, mais les nommos sont trop dissipés et préfèrent trollent les gens présents en leur crachant des jets d'eau à la tronche. C'est déjà ça, ça empêchera au moins les torches humaines mdr. 95 à 100 : échec critique, ils continuent d'embêter Che, elle n'a pas d'autre choix que de les rapatrier.
Dé 2 - poison corrosif 1 à 20 : elle continue de tousser de plus en plus fort mais rien de trop grave. 20 à 70 : elle commence à tousser du sang, ses yeux la grattent. 71 à 95 : elle commence à tousser du sang, ses yeux la grattent à tel point que sa vision se trouble. 96 à 100 : elle commence à tousser du sang, l'air devient irrespirable, elle est clouée sur place, ses yeux la grattent à tel point que sa vision se trouble.
NOTE MJ Ceux qui rentrent dans le bâtiment après les explosions : maximum au bout de votre deuxième post, vous devrez lancer les dés pour voir à quel point le caractère corrosif des déflagrations vous atteint. Merci.