Le membre 'Che Guevara' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé 100' : 75
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#2 'Dé 100' : 59
Dim 19 Mai - 16:57
Tango
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Dim 19 Mai - 16:57
Vivianne
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Pollux
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Vivianne
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'Dé 100' : 35
Dim 19 Mai - 18:11
Minsk
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Et le rire meurt de lui même. Elle compte jusqu'à dix avant de se redresser bien qu'elle aurait bien fait sa nuit ici. Sous les étoiles, les vraies, vivante par dessus le marché. Elle a mal. Partout. Même après le sort de Vicaire qui a d'ailleurs un sens déplorable des priorités. Pas comme Skopje qui ne doit plus trop avoir mal au bras. Le veinard. Merde. Bientôt, ils ne sont plus juste eux quatre, débarquement d'américains, venus pour sauver le monde et Skopje accessoirement. Et ça s'affaire autour de la slave qui se sent de trop. Retour à son rôle d'élément de figuration, yeux qui suivent un peu atterrés la trajectoire de Tango. Marrant de se jeter dans le feu juste après avoir parlé de gens sacrifiables, au moins se met-elle dans le panier. Latinos s'activent, amerloques aussi. Comment ils font ? Ils tournent à quoi ? Minsk, elle se sent juste vide, elle a trois temps de retard quand le groupe déplace le russe manchot. De toute façon, ce n'est pas comme si on s'était directement adressé à elle.
Elle se relève, peau brûlante, vêtements déchirés/brûlés/couleur rouge sang, hésite quelques instants avant de se diriger vers Vicaire. Pas comme si les autres ont besoin d'elle : dans l'état actuel des choses, elle serait bien incapable de réaliser un aguamenti avec sa baguette piquée. Enfin peut-être que s'il le fallait vraiment... Mais il y a déjà toute une foule sur le coup, elle ne voudrait pas leur voler la vedette. Le français une fois rejoint, elle se contente de lui bredouiller un "Merci.". Pour le sort, pour Belgrade, parce qu'il est quand même le seul à l'avoir défendu pendant que les autres se faisaient distributeurs de mots doux. Regard à Jeanne d'Arc, sa mort l'indiffère, elle ne l'aimait pas. Pas une raison pour se comporter comme la dernière des sauvages. "J'suis désolée." Main qui se pose sur l'épaule de Vicaire, geste de réconfort ou pour s'appuyer ou pour essuyer le sang de Skopje dont elle est couverte. Au moins, elle a l'illusion qu'il n'y en a pas une goutte du sien. "Ils sont vraiment nuls en soirée." Constat des plus pertinents.
Dim 19 Mai - 20:03
Vidame
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Les son des toux grasses des héros commencent à te parvenir aux oreilles, et tu remercies ta bonne étoile d'être déjà à l'extérieur quand tout commence. Une deuxième fois. Comme si tu avais eu un sixième sens, mais t'as jamais été très points de fidélité. Même jamais été très fidélité en fait. Tu allonges Jeanne à bonne distance de tout ça, dans l'herbe et avec une douceur infinie. Tu souris doucement à la femme fauchée à son apogée, alors que tout semblait lui réussir. Dans le fond, c'est peut-être le meilleur moment pour mourir. C'est comme ça que toi en tout cas, tu aimerais partir. Après avoir offert une Rolex à tes ennemis, qu'ils soient au courant de ton heure de gloire. Tu restes là quelques secondes, jusqu'à entendre cette voix qui vient retourner tes tripes, le son de cette fille qui redonne une chance à ce monde. Un simple remerciement, c'est peut-être un détail pour eux, mais pour toi ça veut dire beaucoup. Tu hoches doucement la tête, accepte sa compassion et ses condoléances. Tu pose délicatement ta tête en arrière pour qu'elle vienne se poser contre le bras de la slave. Une longue seconde passe. Et ça te ramène à ta propre mortalité. Le jour où tu partiras, que personne ne vienne pleurer sur ta tombe, ici il n'y a visiblement que des faux frères.
Tu relèves une tête vers elle, un sourire un peu forcé sur les lèvres. Mais t'es Vi, tu ne peux pas céder. Tu approches une main du crâne de la soviétique, tu retires un éclat de bois un peu sanguinolent de sa tignasse, avec un geste doux :
"Bouge pas. Voilà, c'est bon. Et euh... ouais merci. Elle est morte en faisant son devoir j'pense. Par contre... Tu peux m'expliquer ce que vous branliez à ce moment là ? J'préfèrerai rayer tes camarades de la liste des suspects..."
A aucun moment tu ne l'incrimines elle. Mais vu la haine que provoque en toi la vision de Belgrade, tu préfères demander à quelqu'un d'un peu plus neutre. Et quand tu penses neutre, tu n'oublies pas l'agression de cette pétasse défraichie, au charisme semblable à celui d'une huître paraplégique. Tu te penches un instant, hésitant, avant de tirer une autre baguette de la veste de ta défunte directrice. Tu lui tends avec un clin d’œil, forçant pour essayer de répondre à son humour.
"Euh. J'pense qu'on va avoir du mal à aller en cours de duel lundi donc... en tant que directeur de Beauxbâtons, je lèves la punition et je te la rends. Mais ouais. Leurs soirées c'est d'la merde. J'préfère les goûters.
Dim 19 Mai - 20:08
Brynhild
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Tout se passe trop vite. Elle veut retourner à l’intérieur, puis la rune disparaît, puis Cha Cha Cha, puis Cardinal, puis la déflagration dans le dortoir, puis on la plaque au sol, puis elle est seule. Elle essaie de ne pas réfléchir à ce qui vient de se passer, une seule pensée doit rester. Retrouver les slaves. Elle retourne vers ce qui était l’entrée du dortoir quelques instants plus tôt, tente d’apercevoir quelque chose malgré les flammes. Par les fenêtres, elle voit le feu, elle entend des cris. Il faut qu’elle s’éloigne, elle est trop près. Mais où ils sont, où ils sont, où ils sont.
Et puis elle voit un groupe, déjà à l’écart des dortoirs. Elle voit des cheveux blonds, elle voit un corps au sol. Elle marche, aussi vite qu’elle le peut malgré ses muscles endoloris et l’affaiblissement dû au poison. Ils sont là. Minsk à l’écart avec Vicaire. Odessa, avec Pollux. Zaniah avec Belgrade aussi. Et au sol, c’est Skopje. Il nous bouge pas, et bien que les flammes éclairent la nuit, elle ne voit pas s’il est vivant. Alors elle continue de s’approcher, mais chaque pas est plus difficile.
Plus le groupe est proche, plus elle peut ressentir leurs douleurs. Des brûlures, des entailles, d’autres blessures non identifiées. Inlassablement, elle se répète dans sa tête : Ce n’est pas toi qui a mal. Encore un pas. Et un autre. Et un autre. C’est pire à chaque pas, mais sa volonté de les rejoindre est plus forte que tout. Et elle finit par les rattraper. « Vous êtes vivants. » Elle n’a jamais été aussi soulagée. Ils s’en sont sortis. Elle ne veut pas imaginer ce qui s’est passé à l’intérieur, l’enfer que cela a dû être. Que cela doit être, pour ceux qui sont encore dedans.
Ses yeux s’attardent sur Skopje, sur ses blessures terribles mais qui semblent stabilisées. Il est vivant. Elle regarde ensuite Zaniah, qui n’a pas l’air de souffrir de trop graves blessures. Belgrade, en revanche, semble beaucoup plus affaiblie. C’est de son côté que va Varsovie. Elle aimerait pouvoir la soigner, mais elle s’en sait bien incapable sur le moment. C’est à peine si elle arrive à desserrer sa mâchoire pour glisser aux filles « Je vais vous aider à le porter. » Sa voix tremble, ses mains aussi quand elles se glissent sous le corps sanglant de Skopje pour le déplacer, loin de ce dortoir maudit. Il faut qu’ils s’abritent, qu’ils trouvent quelqu’un pour les aider. Les professeurs et les directeurs de délégation ont dû entendre l’explosion, ils devraient bientôt arriver. Pour se concentrer sur autre chose que leurs douleurs, Varsovie se répète inlassablement un seul mot. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi.
Les remords l’accaparent. À présent qu’il pourrait mourir, Belgrade réalise enfin. À toujours fuir le passé, elle n’a rien fait d’autre que blesser ce garçon, inutilement, inlassablement. Comme elle, Skopje aurait sûrement préféré oublier certaines choses. Pourquoi, sinon ? Elle pleure comme une enfant, comme une idiote, et tout à la fois s’en veut de cette faiblesse étalée en de trop nombreuses reprises aujourd’hui. Elle n’est plus le parfait tableau d’autrefois, jour après jour, pan par pan, le masque s’étiole. Affligeant. Mais autour d’elle, les survivants s’activent, et elle se redresse en sentant la proximité de Pollux. Il sont nombreux, ceux à vouloir aider le slave, et silencieusement elle les gratifie d’un regard reconnaissant. Quand l’américain pose la veste d’Odessa sur ses épaules, elle tressaille discrètement. La peau brûlée se révolte contre cette agression, ce contact malvenu, mais Belgrade serre les dents. Pollux a raison. Elle n’a pas réalisé à quel point son épaule est dénudée, et qu’y a-t-il de plus important que sa décence, déjà fâcheusement entamée ? D’ailleurs, quand Zaniah s’approche à son tour, elle évite soigneusement son regard. Un merci voudrait franchir ses lèvres mais elle n’arrive pas à s’y résoudre. La honte la ronge.
La suite est floue. Elle voit Tango se précipiter vers la bâtisse en flammes puis Che arriver. Elle ne réalise pas que l’air est encore brûlant, dans la confusion, les douleurs se mélangeant les unes aux autres. C’est l’intervention de Cha Cha Cha qui, comme les autres, la fait percuter et se redresser tant bien que mal. En silence, elle obéit, soulevant Skopje avec les autres. Et Varsovie apparaît. Le soulagement se lit dans le regard de Bel. Elle voudrait s’écrier, se réjouir qu’elle ait survécu aussi, et surtout lui demander : as-tu senti ? Nous l’avons fait, nous sommes libres. Mais il y a trop de public, aussi elle préfère se contenter d’un bref sourire, lancé à sa camarade miraculée.
D’ailleurs, que fait-elle, à les suivre ainsi ? Ils vont retourner au bâtiment central, certainement, pas attendre au milieu de nulle part qu’une aide divine apparaisse. Skopje a besoin de soins urgents, et d’autres sont également blessés. Voyant qu’ils sont assez nombreux à porter le russe, et que sa vie n’est plus tant en danger, Belgrade se recule en douceur. Elle laisse ses camarades prendre le relais. À présent que le choc est passé, qu’elle retrouve ses esprits, il est temps de s’éloigner. D’aller lécher ses plaies loin de la foule et de tous ces épanchements qui l’affaiblissent.
Au début, elle les suit. Puis ses pas se font plus précautionneux, comme si la souffrance l’empêchait de garder le rythme. Jeu de dupes ; Belgrade est capable d’encaisser bien pire. Elle hésite à lâcher la veste, l’abandonner là mais ce ne serait pas très correct. Elle la rendrait à Odessa plus tard. Si l’Astronef ne s’est pas envolée en flammes d’ici là.
Peu à peu, elle prend ses distances, jusqu’à ce qu’ils soient assez loin pour changer de direction. Beaucoup auraient peur de l’obscurité, craindraient d’être seuls sur cette île qui paraît de plus en plus maudite. Mais Belgrade n’a pas peur des monstres.
Lancer de dés:
0-50 : Personne ne remarque quoi que ce soit avant un bon moment. Elle est juste partie, vous ignorez quand. 51-100 : Au bout de quelques instants, on remarque sa disparition. La première personne qui en a envie, s’en rend compte.
Lun 20 Mai - 16:28
Vivianne
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'Dé 100' : 56
Mar 21 Mai - 22:43
Capoeira
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Tango m'envoie un verre. J'l'attrape avec un r'gard noir, j'le pose à côté, j'y touche pas. Règle n°1 d'la survie en communauté, pas boire les verres qu'on t'offre, surtout si t'as pas vu d'où y sortaient. Surtout quand t'as pas envie d'te murger d'ailleurs. Moi j'ai pas envie d'me murger, j'ai juste envie qu'y s'cassent de chez moi. Et d'pouvoir dormir bordel.
J'reste dans mon coin à faire la gueule, j'regarde les gens passer, s'marrer, tourner, en lançant un sortilège d'horloge universelle toutes les trente s'condes ou tout comme. 'reus'ment la musique est pas dégueu...
Tiens ça commence à s'entretuer ? Cool. Ca fait d'l'animation. Moi j'm'en mêle pas hein, 'tention. J'suis pas payée pour faire la police. Ptet les profs vont bouger leur gros cul et envoyer chier tout l'monde là ? Ah non. Merde. Non mais sérieux. Leur faut quoi si y a des Doloris qui volent en pleine soirée et qu'y s'amusent juste à confisquer les baguettes et d'enl'ver des points ? Y croient ptet qu'on est des gamins d'maternelle et qu'les baguettes c'est juste des bouts d'bois ? Putain j'te jure, la discipline.
Pis là d'un coup comme sur un signal y a des gens qui gueulent, qui tombent, qui convulsent en pissant l'sang par les trous d'nez et les oreilles et les yeux et l'cul pour c'que j'en sais, et tiens moi j'ai rien. S'passe un truc avec Stravinsky aussi on dirait pis - ah mais merde va crever ailleurs toi ! J'en ai un qui s'vautre sur moi et autant j'aurais rien contre l'ach'ver vu comment y braille et chiale et pisse le sang, autant paraît qu'ça s'fait pas alors j'essaie d'le calmer mais dès qu'je gueule y gueule encore plus fort alors ça finit que j'l'assomme pis voilà, hein, y s'réveillera quand y s'ra calmé.
Pis là d'un coup, BOUM.
Rappel du dé d'explosifs:
1 et 2 : Vous mourrez, tcho bye. 3 à 10 : Blessures TRÈS graves, perte d'un membre/organe/whatever ou très très très grosse blessure qui vous mette hors jeu et laissera une big cicatrice. Vous tombez inconscients quoi qu'il arrive, et il faudra que quelqu'un vienne vous sortir de là, sinon rip. 11 à 20 : Blessures graves, on va pas vous faire un dessin, c'est grave, vous êtes en danger, vous peinez à bouger à cause de vos blessures, mais vous êtes toujours conscients (super, vous pourrez assister à votre propre fin, yay ! (non blague, vous pouvez vous sortir tant bien que mal, mais c'est mieux avec de l'aide, parce que vous êtes à moitié bigleux avec les résidus)). 21 à 75 : Blessures moyennes, ça pisse le sang mais c'est pas trop grave, vous clopinez, vous avez mal, vous voyez flou, mais well, vous pouvez vous barrer et/ou aider les autres, but la magie déconne parce que vous êtes shook. 76 à 100 : Blessures superficielles, des plaies par ci par là. Vous êtes presque dans toutes vos capacités.
Sa mère c'était quoi ça encore ?! Si j'm'étais pas baissée pour assommer l'macchabée j'serais ptet même plus là pour pisser l'sang par les bras et l'dos et la gueule et tout un côté en fait j'crois. Lui par contre il a... ah non il a un pouls. J'sais pas trop comment, mais il est pas cané. J'vois pas très bien par contre, c'normal, j'espère qu'c'est pas définitif. Respire. Respire... reste près du sol. Et sors. Sors vite. Ca brûle, et pas qu'moi, la bâtisse aussi. Et ça va ptet s'effondrer.
J'le traîne derrière moi alors, tant pis pour les bouts d'verre et d'trucs franch'ment il est plus à ça près et moi avec, et gnnn j'suis contente qu'la porte était pas plus loin. M'aidez pas surtout hein connards !
L'air du dehors a rar'ment été aussi super, frais et bon et juste respirable. J'inspire un grand coup.
"Médic !" j'gueule - 'fin j'essaie.
Merde.
Ma voix.
J'ai plus d'voix. 'fin si mais un truc rauque qui porte pas. En plus j'ai jamais été très bonne aux cours de soin. J'sais pas si j'pourrais lancer un sort. J'vais pas prendre le risque. Manquerait plus qu'au lieu d'lui couper l'hémorragie ça lui fasse pousser des champignons, tiens.
Mar 21 Mai - 22:43
Vivianne
Admin
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'Dé 100' : 67
Lun 27 Mai - 20:10
Minsk
Avatar : astrid bergès-frisbey
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Un regard un peu vide tourné vers le cadavre, elle ne bouge pas d'un iota quand Vicaire vient poser la tête sur son épaule. Parce que ça fait du bien dans le fond, du contact avec quelqu'un qui n'est ni mourant ni en train d'essayer d'étrangler. Tout lui semble calme d'un coup, trop peut-être. Elle frissonne presque sous les étoiles. Léger mouvement de recul quand le français se remet en action et s'approche de ses cheveux. Encore trop secouée pour cacher la paranoïa latente. Elle hoche la tête aux paroles, renvoie le sourire un peu forcé, grimace enfin quand l'affaire Stravinsky est évoquée. "Des problèmes en interne." Les histoires de slaves ne concernent et ne se règlent qu'entre slaves après tout. "Mais c'est réglé maint'nant. Enfin j'espère." Elle ne sait pas en vrai, elle sent bien qu'il y a un truc qui cloche dans toute cette histoire et ce rien que concernant les motivations de Stravinsky.
Elle se demande quelques instants ce qu'il fout à faire les poches de son idole tombée au combat avant de se souvenir de la baguette confisquée. A oui, vrai qu'elle en a piqué une autre entre temps. "Merci" bredouillé avant de continuer dans la veine. Elle s'abstient de le féliciter pour la promotion cependant, elle tient pas à tester les limites de tolérance à l'humour noir de Vicaire, pas ce soir en tout cas. "C'est carrément mieux les goûters. L'pire, j'crois, c'est qu'ils ne savent même pas faire des explosions correctement." Aka sans laisser un seul survivant. Ou alors la personne (ou les personnes) qui avaient fait ça voulaient qu'il y ait des gens qui en réchappent. Après avoir tenté de les tuer en les empoisonnant. C'est tellement pas logique cette affaire, ça lui file mal à la tête rien que d'y penser et, vu son état, c'est un exploit de provoquer un mal de crâne en supplément. "Bon, faut qu'je retourne rendre ma seconde baguette avant de provoquer une nouvelle guerre froide.... J'crois bien qu'il y a eu assez d'conflit pour aujourd'hui." Et pour demain, et pour après-demain, et pour après-après... Slave s'éloigne de quelques pas avant de se tourner vers le français. "Vic... Contente que tu sois toujours en vie." Et elle se dit que ça fait longtemps qu'elle n'a pas été aussi sincère.
Plus qu'à se traîner jusqu'aux slaves où Skopje n'en finit pas d'agoniser, où Belgrade a disparu pour laisser sa place à Varsovie. Elle est vivante donc ! Minsk s'empresse de l'enlacer histoire de mettre encore plus de sang sur sa jolie robe et de lui décocher un sourire ravi. "Alors ? T'as pécho ?" qu'elle lui chuchote avant de se diriger vers Zaniah toute trace de sourire gommée du visage. Elle lui tend sa baguette, bafouille un "Merci" en regardant ses pieds dont elle avait oublié la nudité. Bon. Elle a vu tous ceux qui importent au moins un minimum (à l'exception de Sherry l'emprisonné) et ils bougent tous. Ça veut dire que ça finit bien, pas vrai ? Bien mais un peu douloureusement... Une vague de douleur la fait trembler. Vrai que le sang sur elle n'est pas que celui du manchot tout neuf.