Deux fois ce soir qu'elle perd le contrôle, dans des circonstances totalement différentes, voir opposées. Lorsqu'elle se jette sur Minsk, la raison ne commande plus rien, et la recrue d'ordinaire respectueuse des règles en oublie totalement l'existence. Les paroles de Pollux percent cependant la rage qui l'entoure comme un nuage. Et surtout, dans le fond, elle voit Stravinsky et son verre brisé, l'alcool répandu sur le sol. L'attention de toute l'assistance, attirée par la scène. Et soudain, elle comprend. La colère reflue comme la marée, elle se redresse et baisse imperceptiblement sa baguette. Ses doigts ne serrent plus bien qu'elle continue de baisser un regard haineux sur Minsk. Que Pollux se compare à elle, en revanche... Elle ne veut pas que le sujet s'attarde, qu'on parle encore et encore de ces histoires de cauchemars, comme d'une enfant problématique dont il faudrait réparer les maux.
Le cri de Vicaire achève de lui redonner ses esprits. Doigts s'écartent de la gorge, yeux s'écarquillent de voir le français se précipiter vers elle avec son arme de fortune. « Pute » ? Vraiment, c'est tout ce qu'il a d'original, comme insulte ? Tango l'arrête dans son geste et la surprise de Belgrade se décuple, surtout quand la latino vient à nouveau poser ses doigts sur son poignet. La réaction de la slave n'est pourtant pas aussi vive que la première fois. La situation est infiniment différente : dans le vif du combat, l'adrénaline rend les contacts physiques tolérables. Tout le monde s'en fout, affirme Tango, et au fond sans doute a-t-elle raison. Ce n'est pas tout à fait là que réside sa crainte, bien qu'elle ne l'expliquerait sous aucun prétexte. Elle cligne des yeux avec étonnement, quand Tango parle d'élément sacrifiable, et sous-entend que Belgrade était sur le point de tuer Minsk... Non. C'est absurde. La menacer, oui, et peut-être lui rendre un peu du mal qu'elle lui a causé, mais certainement pas la tuer. Les rouges se serrent les coudes, quoi qu'il advienne. Aussi ses yeux s'arrondissent d'avantage encore et elle réplique, sous le choc. « Mais... Minsk n'est pas sacrifiable ! » Elle a lâché le cou de la-dite Minsk, et du bout des doigts, retire la main de Tango de son propre poignet. Encore cette douce sensation, qu'elle préférerait éviter. Fichue Castelobruxo et ses manières brutes de décoffrage. Puis sa baguette vole d'entre ses doigts sans prévenir, filant jusque dans celles de Zaniah. Froncement de sourcils contrarié ; elle n'apprécie guère qu'on lui vole ce bout de bois si vital. Quand elle voit que les baguettes finissent dans les mains de Jeanne d'Arc, le dépit se peint sur ses traits. La remontrance ne fait qu'empirer sa mine, de plus en plus sombre. Jeanne d'Arc qu'elle estime, Jeanne d'Arc avec qui elle a partagé plus qu'avec n'importe quel enseignant de l'Astronef. L'humiliation est insupportable. La perte de points, en comparaison, n'est qu'un détail négligeable, facile à rattraper pour la numéro 1.
Elle ignore le « joli strike » de Minsk, un pli contrarié lui tirant les lèvres. Tout ce bordel, elle s'en serait bien passée, même pour la bonne cause. Mais le visage de la brune change bien vite, passant du sarcasme à autre chose - la confusion ? Aurait-elle avalé le contenu de... ? Non, c'est autre chose, constate-t-elle en voyant le rouge sur ses doigts. « Minsk ? Minsk ?! Qu'est-ce que tu as ? » Après avoir entendu Minsk l'utiliser, Belgrade adopte sa langue natale par pur réflexe, la panique transparaissant dans sa voix. Elle tente de la rattraper maladroitement, peu consciente que d'autres autour subissent le même sort.
Et soudain, elle comprend ce qu'a Minsk. Les bruits s'altèrent, se font insupportables. Elle serre les dents et ferme les yeux, dans l'espoir que la sensation se dissipe d'elle-même. Luttant pour rester debout, elle s'appuie sur sa camarade autant que celle-ci. Sa baguette, voilà ce dont elle a besoin. Ni l'une ni l'autre n'ont leur baguette, grâce à Zaniah. Les yeux confus de Belgrade se tourne vers Jeanne d'Arc, qui semble souffrir des même symptômes. Elle se concentre sur le morceau de bois, qui doit être quelque part dans les poches de la française, et tente de l'attirer à elle. Sa baguette lui est loyale, avec de la volonté, elle lui reviendrait peut-être.
Lancers de dés:
Pour récupérer la baguette : 0-10 : réussite critique, elle la récupère et réussit forcément son sort. 11-70 : réussite normale, elle la récupère sous les yeux offensés de Constance. 71-90 : échec. Il ne se passe rien, Constance ne remarque rien. 91-100 : échec critique. Il ne se passe rien et Constance lui jette un regard de jugement dans sa souffrance.
Si la baguette est récupérée, pour rendre Minsk sourde : « Minsk, c'est le moment, on doit faire quelque chose. Surdus ! » 0-10 : Réussite critique, Minsk est sourde comme un pot. Ses symptômes n'ont pas changé mais les sons ne posent plus de problème. Bel enchaîne même sur un petit sort lui permettant de savoir lire sur les lèvres. 11-70 : réussite normale, Minsk est sourde comme un pot. Ses symptômes n'ont pas changé mais les sons ne posent plus de problème. Pour la communication, par contre, on repassera. 71-90 : échec. Il ne se passe rien. Pouet pouet. 91-100 : c'est elle qui se retrouve sourde. Ok, ça sonne chouette, plus de problèmes de sons etc, sauf que la sensation est trop oppressante pour Belgrade qui ne s'y attend pas du tout. Confuse, elle lève les mains à ses oreilles et s'écroule à genoux, la douleur s'intensifiant comme si le sort avait empiré les choses.
Sa baguette atterrit bel et bien entre ses doigts, sous le regard scandalisé de Constance, qui peine avec ses propres maux et ne peut que regarder le morceau de bois s'échapper de sa veste pour retourner à sa propriétaire. Aussitôt, Belgrade en pointe l'extrémité vers Minsk. Rancœur persistante ? Non. Elle doute que ce soit un empoisonnement classique, ne reconnaissant pas les symptômes, et compte simplement faire un test.
Mer 15 Mai - 0:48
Vivianne
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Mer 15 Mai - 1:06
Vivianne
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Mer 15 Mai - 16:11
El Decapito
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Oh ils se croyaient drôles les gueux. Putain. Trahi par sa propre délég. Alors qu'il faisait quand même l’effort d’être l’plus sympa possible avec eux. Genre, vraiment Promis il essaie, hein. Mais merde. Des enculés comme les autres. Toujours à se plaindre. A dire qu’'il fait trop de bruit. L’ont trahi ces bâtards. Et ils voulaient qu'il organise cette putain de soirée à la con avec eux ? Hors de question, Il est pas du genre trop bon trop con. Comme si il allait faire ça. Rancunier, il l'est jusqu'au bout des ongles. Mais ça le gavait, parce que il l'aurait bien montée avec eux cette fête. Tout comme il avait monté cette petite brune de beauxbattons y’a trente minutes. Un d’ces cul. Passons. Fallait qu’'il retrouve son putain de yukulélé. Personne ne touche à son Yukulélé. Personne. Vont r’gretté d’e lui l’avoir volé ces cons. Vont r’gretté d’avoir été s’plaindre auprès d’l'autre conne de Che Guevara. Elle a pas inventé la poudre de perlinpimpin celle-là. Délégation de branquignols. Il préférerait passer l’reste de son séjour à l’Astronef dans le lit d’Alcyone que de les supporter tous les jours. Ouais. Non. Ptete pas, en fait. Genre l’autre là, au lieu d’lui confisquer son instrument, vazy qu’elle lui a lancé sur une chasse au trésor. Genre, il a que ça à faire. Putain. C’était ça où elle voulait en échange “un bon moment avec elle”. Elle dégoûte cette go, trop vieille pour être butinée par le bourdon qu'il est. Il a fini par le r'trouver ce yukulélé. Hors de question qu'il s'ramène chez les Castellos sans lui. C’était ça où il tirait la gueule toute la soirée. Il aurait pu foutre le borde. Ca aurait ptete même mieux. Déjà d’savoir qu’y’allait avoir certaines personnes dans c’foutu dortoir. Ca lui cassait les couilles. Mais, ils l'ont pas attendu pour foutre le bordel. Cha arrive, instrument en main, pousse la porte d’un coup d’pied en hurlant : POUM BEBE ! “ sauf que y’a personne qui dit quoi qu’ce soit. Y’a un silence de mort. Y’a les profs qui gueulent, des points r’tirés. Et y’en a qu’on une de ses gueules.
“Ptain. Super l’ambiance !” Cha se marre, secoue la tête. Il a des bouts d’paille qui tombent. Bah ouais, l’instrument il était caché sous des cubes et des cubes de foin. Y’a l’autre Minsk qui se rattrape à l’autre déprimée russe qui joue encore les dramaqueens. Vicaire a une salle gueule, l’autre Zaniah à toujours ce putain d’air suffisant sur la tronche et y’a Tango qu’à l’air hyper heureuse. Top l’ambiance. Oulala on s’éclate. Il hausse les épaules, “Même moi j’aurais pas pu faire mieux, bravo les débilos.” Cha agite mes doigts sur les cordes sur un air de musique dramatique et il marche à reculons jusqu’à la sortie son sale sourire en coin plaqué contre son visage. Il a vu des abrutis dehors, c’est eux qu'il va faire faire chier, les autres là, ils ont pas l’air réceptifs. Faut vraiment qu’ils aillent tous niquer un coup. Cha se glisse dehors et va dire bonjour à son grand pote Cardinal histoire de voir si il lui reste des bleus de la dernière fois. Il pourrait encore cogner d'ssus, juste histoire de voir si il s'est endurci.
Mer 15 Mai - 18:37
Valentina Chesanova
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Che Guevara était restée seule sous l'alcôve, jusqu'à ce que des fracas sourds se fassent entendre en dehors. Son sourire perd quelques teintes quand elle voit les les corps étendus et la confusion galvaniser les foules. Qu'est-ce que ... ? De toutes les victimes, c'est vers Tango qu'elle échoie.
« Quand tu avais parlé d'additifs, je n'avais pas réalisé à quel point c'était... Fort. Glisse-t-elle dans le plus grand des calmes. Viens, il faut que je te parle. »
Tango n'a pas l'air trop touchée, ça tombe bien. Peut-être que Che Guevara la soupçonne vraiment, ou peut-être pas. Tango n'est pas foncièrement méchante : si elle avait vraiment voulu blesser un élève, nul doute que la dose ou le poison aurait été plus... Létal. Mais ça, tout ça, ça va leur retomber dessus. C'est leur fête. Ce n'est plus qu'une question de temps pour que Vivianne débarque pour couper des têtes. Elle ne retourne sur ses pas que lorsqu'elle voit Belgrade subtiliser une baguette à Constance. Son mi-sourire de circonstance s'effrite.
« Je reviens. »
Alors qu'elle traverse la pièce à vive allure en direction de Jeanne d'Arc, Che Guevara ouvre sa sacoche et laisse s'échapper un doxy aux dents longues. Son cœur pèse trois tonnes : voir la blonde dans cet état la chagrine. Sans doute les résidus d'un passé commun.
« Tu vois la madame, là ? C'est elle qu'on veut faire aller mieux. »
Et la bestiole s'en va faire son travail.
1 à 55 : Le doxy mord Jeanne d'Arc qui est libérée de toute infection. 56 à 60 : Le doxy mord Jeanne d'Arc qui est encore plus malade. 61 à 70 : Le doxy se trompe de blonde : il mord Stravinsky, qui est libérée de toute infection. 71 à 75 : Le doxy mord Stravinsky qui est encore plus malade. 76 à 100 : La bestiole part en cacahuète et mord des personnes au hasard (qui veut prend, si vous faites un nombre qui se termine par un chiffre impair, vous êtes libres de toute infection (limité à 3 personnes), si vous faites un nombre qui se termine par un chiffre pair, vous êtes encore plus malades).
Mer 15 Mai - 18:37
Vivianne
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Mer 15 Mai - 18:42
Minsk
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Sons distordus, mal aux oreilles, sens qui s'embrouillent, panique générale autour. Et ça fuse dans tous les sens, ça se mélange, trop de pensées, trop d'informations à la seconde, trop d’événements dans la soirée. Ne pas saturer, ne pas saturer. D'Alcyone à qui elle a abandonné ses pompes à Belgrade qui l'étrangle en passant par les mots doux qu'ils se sont envoyés. Se concentrer, inspirer, expirer. Elle remarque le petit manège de l'autre slave qui a les oreilles aussi sanguinolentes qu'elle. Bordel, bordel, bordel. Bouffée de panique, envie de dire à tout le monde d'arrêter de parler, d'arrêter de tomber comme des mouches, d'arrêter tout. C'est un regard vide qu'elle lance à sa camarade, trop occupée à ne pas perdre pieds pour l'écouter réellement.
Et d'un coup, le silence. Enfin non, il n'y a jamais de véritable silence pour Minsk, toujours un bruit de fond auquel elle ne prête pas attention. Elle se calme, un peu. Parce qu'il le faut. Elle fixe Belgrade, hoche la tête, message reçu. "Pense fort, ce sera plus pratique." qu'elle dit, toujours en russe. Bizarre de ne pas entendre sa voix. Elle espère qu'elle n'a pas crié non plus, ce serait dommage pour les oreilles de Belgrade. Les choses dans l'ordre, se concentrer. Sortir une fiole de sa poche, la boire en entier. Son état ne change pas, quoiqu'elle paraît moins bourrée d'un coup, mais c'est peut-être juste parce que c'est plus l'heure de jouer. C'est vers les deux américains à genoux qu'elle se dirige. Maintenant que les bruits ne sont plus un problème - drôle de sensation d'avancer dans du coton - elle va un peu mieux. Et la nécessité en bonus ne lui laisse pas la liberté d'aller se mettre en pls derrière le canapé des religieux. A Pollux, elle lance juste un regard indifférent. C'est Zaniah qui l'intéresse, Zaniah qui a piqué se baguette alors même que Minsk n'avait même pas fait mine de la sortir. Puis qui l'avait filé à cette salope de Jeanne d'Arc. Et Minsk n'est pas Belgrade, elle ne sait pas user de la Force pour ramener à elle des bouts de bois puis elle n'ose pas non plus s'attaquer à clairement plus fort qu'elle. Non, elle préfère racketter les gens à terre.
Spoiler:
01-75. Baguette récupérée. 76-100 Et c'est un échec. Malgré son statut de sorcière à terre, Zaniah a de la force, ou c'est Minsk qui n'en a pas. Try again.
De nouveau armée, slave se sent un peu mieux. C'est que de la gueule et de l'instinct de survie mais ça suffit pour le moment. Elle s'effondrera plus tard, pour l'instant l'heure est au déni. Elle se focalise sur les bribes de russe qu'elle perçoit, même pas besoin d'en saisir le sens, juste ne pas s'éparpiller pour ne pas définitivement vriller. Retour à Belgrade, œillade à Stravinsky. Quelle mouche l'a piquée pour être dans cet état ? Et maintenant ? Il y a Che et Jeanne d'Arc non loin, à quel point cela va être galère ?
Mer 15 Mai - 18:42
Vivianne
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Mer 15 Mai - 19:35
Odessa
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C'était quoi ce bordel ? Qu'est ce qui se passait putain ? Pourquoi à chaque fois qu'il se passait un truc sur l'Astronef, il avait l'impression d'être largué ? Rien ne se passait jamais comme prévu. Les informations lui échappaient toujours. Même les soirées ne sont pas tranquilles ici.
Comment ça faisait pour toujours déraper aussi vite ? Une seconde il s'apprête à tirer les cartes pour Vicaire. La suivante ça hurle au bar, le français lui indiquant que Minsk était - encore une fois - victime avant de viser... Pollux dans le dos. Devant lui. Y avait pas à dire, les esprits s'échauffaient vite à l'Astronef. Les Elus représentaient bien la fougue de la jeunesse. Plus que tout espoir pour la rébellion. Et le slave était loin d'être un exemple, ayant presque souhaité s'acharner sur le français avant l'intervention de Jeanne d'Arc. Heureusement qu'il avait pris le temps d'assimiler ce qui se passait. Heureusement qu'il lui avait fallu du temps pour réagir.
Et puis, il n'a même pas le temps de s'offusquer du regard noir dans sa direction que cela recommence à s'enchaîner. Les gens titubent, vacillent. Tombent pour certains. Mais qu'est ce qui se passe ? L'alcool est si fort que ça ? La sobriété avait du bon visiblement. Il n'avait même pas touché au cocktail que lui avait préparé si gentillement Tango, si peu inspiré qu'il était par les softs. Ou alors, on les avait tous piégés. Saloperie. Incrédule, le regard parcourt la salle. Mais c'est quoi ce bordel ? Pourquoi il pige rien ? C'était pas censé se dérouler comme ça. C'était censé être plus calme.
Son regard tombe sur Minsk, qui s’agrippe à Belgrade, pâle comme la mort. Puis sur Pollux, assis par terre, loin d'être dans son assiette. On touche aux siens. On touche à ses amis. Indignation. Colère. C'est la rage qui bout dans ses veines et qui dicte ses pas. Tarot rangé sa poche, il prend la direction du bar. Inquiétude. Incompréhension. Il se moque des autres au sol, focalisé sur les siens. La main plonge dans l'autre poche, vengeresse. Elle cherche la baguette, s'y agrippe avec force, n'attendant que le coupable, l'occasion de l'utiliser.
Odessa veut d'abord se rendre près de Pollux. Il doit être présent. Mais la baguette de Belgrade vers Minsk le pousse à prendre la direction des Rouges. C'est là qu'est sa place. C'est là qu'il doit être. Regard désolé vers l'américain alors qu'il s'éloigne. Le slave espère de tout cœur que ce dernier comprendra.
Mer 15 Mai - 20:26
Tango
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Mer 15 Mai - 22:58
Skopje
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jungle speed
sourire. Le monde semble fait d’émail blanchâtre et lui est ce réverbère heureux qui ne fait que jeter de la lumière. L’ornement est taillé jusqu’à sous les yeux, remonterait presque jusqu’aux paupières. Garçon le ferait sûrement si c'était humainement possible mais même pour lui sourire à ses limites. Même en cet instant, même à ce moment où tout semble si joyeux, pour lui et pour les autres. Les fauves d’une jungle qui serait en miette, d’après rumeurs balancées sur l’oreille, avaient été les instigateurs du bacchanale qui semblait avoir commencé depuis quelque temps quand l’astre se pointe avec lui dans la jungle bétonnée qu’il a lui-même aidé a érigé. Les deux s’étiolent entre les pavés, sans un regard, mais Skopje ne s’en souci guère, il a toujours ce sourire jusqu’aux oreilles. Joie pulse, adrenaline court dans les veines. Slave s’occupe à parler à ceux qu’il ne connaît pas encore, loin du bar ou la sorcière propose ses breuvages ambrés ou autres décoctions fruitées. Skopje n’en avait pas l’envie, ni le courage. Non, pas le courage ni l’envie de ruiner ses sens sous la moindre goutte d’ambroisie encore moins celle qui viendrait de son propre pays. Le russe n’était pas un fin connaisseur du nectar, collègues avaient pu le voir dans un souvenir mêlant cocktail et autre réjouissance appelé poke air. Il ne sait plus. Il admire ses pléiades lointaines se faire filantes outrageusement noyées par une marée pirate qui l’emporte loin des narines. Haussement d’épaule qui fend l'albâtre le temps d’une question qu’il laisse sans réponse. Vipère ne crachera plus, madame n’est qu’un cadavre accompagné par les flammes, griffes rejoindrons un jour le tout. N’y penses plus. Le garçon doit se dire qu’il n’a pas à s’inquiéter et que de toute façon, il serait bien protéger en si grise compagnie. Non, Skopje retourne aux bavardages, ceux qui sont beaux pour décorer et faire connaissance. Puis il y a les deux harpies qui grondent, l’une bat des ailes renvoie l’autre puis crache maléfice. Belgrade et Minsk. L’enfant se mord les lèvres. Il n’aime pas le fait que ses deux compatriotes puissent se faire la guerre. Il se serait bien rapprocher, aurait bien tenté de calmer les choses, mais d’autres étoiles se mêlent, sans oublier le français et la directrice. Juste derrière une autre menace. Les commissures ne s’étirent plus et le monde commence à trembler. Ca doit être le plancher, les gens n’arrêtent pas de tomber. Minsk saigne, il le sent atrocement, décide de s’approcher du groupe slave qui se forme autour de celle qui semble se faire victimiser depuis quelque temps maintenant. Destin avait dû décidé de la faire succéder à Sherry d’une façon ou d’une autre. Sherry. Anglais manquerait presque, il se demande comment il aurait pu finir à une telle fête.
Minsk semble comprendre. Elle parle, en russe, trop fort à son goût. Pense fort, ce sera plus pratique. Belgrade grimace et pour deux raisons. Elle monte à la hâte ses barrières mentales, n'ayant pas envie que Minsk s'aventure un peu trop dans son esprit. Pensées concentrées sur le moment, voilà ce qu'il faut. L'image d'Emilija est rejetée à la hâte dans un coin, pas assez vite certainement. Elle voit Minsk s'éloigner sans vraiment réagir, rendue hagarde par les sons, la douleur, la confusion. Elle aurait peut-être fini par mettre un genou au sol si Odessa n'était pas arrivé, tel le messie, de nulle part. Geste inhabituel venant de Belgrade, elle s'accroche au garçon comme elle s'était aggripée à Minsk ; elle n'a pas vraiment le choix, hors de question qu'elle tombe. Pas maintenant. Elle évite la peau avec attention pourtant, d'autant plus prudente qu'elle n'a pas envie d'éveiller la moindre vision chez le jeune homme. Il parle, il pose des questions, et elle ferme les yeux en fronçant les sourcils. Non, silence, voudrait-elle lui dire mais même sa propre voix lui serait insupportable à entendre.
Yeux fermés, doigts serrés autour des bras d'Odessa, elle cherche à garder son équilibre. Quelques instants de plus, le temps que peut-être, cet étrange empoisonnement passe. Mais rien ne vient. La voix de Skopje lui fait l'effet d'une piqure, d'un rappel à l'ordre ; elle ouvre brusquement les yeux. La pression est trop grande, elle n'a pas l'habitude qu'on lui accorde une telle... confiance ? Surtout venant du garçon dont elle a obstinément rejeté l'amitié.
Ses yeux cherchent Stravinsky. L'enseignante semble en piteux état, pire encore que quelques minutes auparavant. Belgrade ignore pourquoi mais ne se pose pas plus de questions. Doucement, elle se décale, de sorte à ce qu'Odessa ne soit plus dans le chemin mais en gardant d'une main son appui. Elle a besoin de sa stabilité.
Sans chercher à se cacher, elle vise Stravinsky, bras tendue et lueur déterminée au fond des yeux. Elle n'est pas seule, pas cette fois, et être entourée de ses camarades éveille en elle une sensation méconnue, grisante. Peut-être sont-ils capables de réussir, finalement. Lèvres forment le sortilège impardonnable, sûrement le plus délicat à formuler, mais aussi le plus salvateur.
« IMPERO ! »
Et débute un violent duel, invisible aux yeux du public.
Lancer de dés:
0-5 : Réussite critique. L'effet est immédiat. Belgrade renverse la volonté de Stravinsky en quelques instants pour prendre son contrôle. 6-65 : Réussite. La lutte est longue et douloureuse, malgré l'état de faiblesse de Stravinsky. Les deux volontés s'affrontent pendant ce qui semble durer une éternité pour Belgrade, les larmes coulant sur ses joues et le sang continuant de s'échapper de ses oreilles. Elle finit par prendre un contrôle approximatif de Stravinsky. 66-90 : Echec. Le sort échoue, sa volonté trop faible. Stravinsky a très bien compris qu'elle était la cible, et son état empire. 91-100 : Echec critique. Le son de sa propre voix lui tire un hurlement de douleur et elle s'effondre, le sang s'écoulant de ses oreilles le long de ses joues.
La lutte est longue et douloureuse, malgré l'état de faiblesse de Stravinsky. Les deux volontés s'affrontent pendant ce qui semble durer une éternité pour Belgrade, les larmes coulant sur ses joues et le sang continuant de s'échapper de ses oreilles.
Elle finit par prendre un contrôle approximatif de Stravinsky, un sourire hésitant se formant sur ses lèvres. Elle l'a fait. Elle a réussi. Une sensation euphorique se répand dans ses veines, quand elle réalise qu'elle pourrait faire faire n'importe quoi à cette puissante sorcière.
Mais elle sait déjà exactement quoi lui ordonner. À pas maladroits, avec l'aide de son camarade, elle se rapproche lentement de l'enseignante. Ils doivent agir vite, avant que quelqu'un ne tente de s'interposer.
« Libères nous des runes, intime-t-elle. »
Sa baguette est toujours pointée sur la femme, et enfin elle se redresse, pour ne plus être un poids pour Odessa. Son emprise sur Stravinsky est fragile, elle doit garder une concentration totale.
« Tenez-vous prêts, ajoute-t-elle, autant en pensée pour Minsk qu'à voix haute pour les deux autres. »
Jeu 16 Mai - 0:47
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 10:23
Vidame
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L'heure est à la trahison alors, et Vi, tu n'en rates pas une miette. Depuis derrière les barricades, tu fais le tour des gens touchés, des réactions de chacun. Les Castel qui restent calmes, qui sortent progressivement, comme le pilote après avoir lâché la bombe d'Hiroshima. Les Bolchéviques qui soudainement enterrent la hache de guerre et se réunissent autour de Stravinsky pour l'Impero. Tu comptes les sortilèges interdits, et elle en est à deux dans la même soirée. Tu t'apprête à intervenir, le début du sortilège de mort apparaissant en lettre de feu dans ta tête, mais tu t'interromps en voyant Minsk aux côtés de Bangalore. Tu refuses qu'elle soit éclaboussée. Et plus important que ça... Si y'a ton amoureuse et Odessa dans le coup c'est pour une bonne raison. Au fond de toi, tu as confiance en cette go, vu à quel point tu n'arrêtes pas d'mater son cul. A tes pieds, ton double reprends conscience, mais est physiquement diminué. Autant le faire disparaître pour le moment, et attendre qu'il soit à plus de trente-pourcents de ses capacités. Tu le pointes de ta baguette pour lever l'enchantement.
"Ubiquitum Termino !"
Tu trébuches sur un débris, tu le pousses du pied sous un canapé comme on jette une meuf après lui avoir promis des merveilles et l'avoir tronchée, alors qu'elle est moche. Encore une seconde d'hésitation et tu attrapes le Cz de ta main gauche, faisant une ambidextrie baguette et arme de poing, pour changer. Tu croises le regard de Minsk du mieux que tu peux, espérant attirer son attention, afin que ton regard lui traduise tes pensées. Elle est le capital sérieux et confiance de ce groupe à tes yeux, tu es espères qu'elle ne te décevra pas. Au lieu de lancer un autre sort sur Belgrade et de la déconcentrer, tu élèves la voix légèrement :
" J'sais pas c'que vous branlez les Soviétiques, mais si quoi que ce soit se passe mal ou si l'un de vous touche à Jeanne. J'le saurais. Immédiatement. Et j'retapisserais vos dortoirs avec votre cervelle. Compris ? "
Pas le temps d'écouter leurs réponses éventuelles, ils doivent être concentrés. Tu abandonnes ta veste argentée sur le canapé après avoir récupéré les explosifs placés dans les poches intérieures et tu sors, armé comme rarement. La discrétion du légendaire Pavle est en toi, tu dois retrouver celles qui sont parties se perdre dans Score Games.
Spoiler:
1-10 Levé de sort parfaite. Les gens ne se rappelleront même pas de son existence. 11-70 Le second disparaît sans encombres. 71-90 Le double disparaît. MAIS... ( à découvrir ) 91-100 Rien n'y fait, il est toujours là, au sol. Une volonté propre ?
Jeu 16 Mai - 10:23
Vivianne
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Jeu 16 Mai - 12:10
Pollux
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Jeu 16 Mai - 12:10
Vivianne
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'Dé 100' : 12
Jeu 16 Mai - 21:51
Vivianne
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Stravinsky est trop sonnée pour se rendre compte de ce qui l'entoure. Elle voit rouge. Rouge parce que le sang coule en abondance de ses oreilles, mais aussi de ses yeux. On dirait qu'on lui plante des putain de clous dans la tête. Ses yeux s'illuminent. Des runes luisent dans son cou. Plan de contingence. Toujours. Déjà, sa silhouette tangue moins. Mais c'est trop tard : sous ses yeux spectateurs, elle se voit ordonner par Belgrade. Ces sales... Un sourire terriblement glacial réussit à transpercer l'impardonnable. Ils sont l'avenir, disait-on. A ce moment là, à cet instant précis, elle se dit que oui. Ils méritent ce titre. Et elle est fière, Stravinsky. Fière de ses élèves. Aussi fière qu'elle est en colère. Une colère polaire et chirurgicale qui fait dire à chaque parcelle de son corps qu'elle prendra un malin plaisir à les disséquer. Sous la contrainte de l'impero, l'enseignante libère tout de même son piège groupé. Les runes s'effritent sur les peaux. Et alors qu'elle regagne peu à peu de la mobilité et de la lucidité, la volonté terrasse, ronge l'impardonnable lambeau par lambeau.
De son côté, Jeanne d'Arc rassemble également ses esprits. Elle ne sait pas ce que les russes trafiquent, mais l'autorité ainsi contestée lui déplaît, tout comme le rapport de force qui se dessine. Alors d'un coup de baguette, des portails s'ouvrent à son commandement : une horde d'épées et de fusils forment une escouade autour de Stravinsky. Il n'y aura plus d'impardonnables ce soir. Et aucune rébellion foireuse. Aucune. Putain. De. Chance.
Tous les partis se regardent en chiens de faïence. Une seconde. Deux. Les phalanges commencent à s'agiter, les esprits à chauffer. Il y a un mouvement vif, et soudainement, tout devient chaos. Plusieurs explosions retentissent dans les dortoirs. Les déflagrations rendent sourdes les victimes du précédent poison. Du sang. Des corps qui s'effondrent. Et puis, les flammes qui se répandent. L'air. Ça se répand. Ça se répand. C'est imperceptible. Indétectable. Jusqu'à ce que les yeux et les peaux se mettent à brûler. Brûler comme on fout du gros sel sur les plaies.
Premier dé - Stravinsky : 1 à 90 : Elle meurt, trop proche d'un des foyers d'une explosion. 91 à 100 : Intuable ce monstre mdr. Rip.
Deuxième dé - Jeanne d'Arc : 1 à 30 : Elle faisait pas gaffe, trop concentrée sur Strav et amoindrie par sa maladie. Sa jambe saute. 31 à 40 : RIP. 41 à 70 : Ventre ouvert, des tessons plein les membres mais pas d'organes touchés (elle vivra, à priori, mais elle est hors combat). 71 à 100 : Des blessures mineures et moins mineures, rien qui l'empêche de bouger, surtout en sa qualité de combattante surentraînée.
Explications pour les joueurs : Des gens (SUR LE FORUM HEIN) ont soigneusement truffé la pièce d'explosifs corrosifs. Tous les gens qui sont à l'intérieur du bâtiment doivent lancer les dés pour connaître l'étendue des dégâts qu'ils ont reçu. Les dés sont relativement vagues, et déterminent si c'est grave ou pas, à vous d'en faire une description plus précise, personnalisée pour votre personnage.
1 et 2 : Vous mourrez, tcho bye. 3 à 10 : Blessures TRÈS graves, perte d'un membre/organe/whatever ou très très très grosse blessure qui vous mette hors jeu et laissera une big cicatrice. Vous tombez inconscients quoi qu'il arrive, et il faudra que quelqu'un vienne vous sortir de là, sinon rip. 11 à 20 : Blessures graves, on va pas vous faire un dessin, c'est grave, vous êtes en danger, vous peinez à bouger à cause de vos blessures, mais vous êtes toujours conscients (super, vous pourrez assister à votre propre fin, yay ! (non blague, vous pouvez vous sortir tant bien que mal, mais c'est mieux avec de l'aide, parce que vous êtes à moitié bigleux avec les résidus)). 21 à 75 : Blessures moyennes, ça pisse le sang mais c'est pas trop grave, vous clopinez, vous avez mal, vous voyez flou, mais well, vous pouvez vous barrer et/ou aider les autres, but la magie déconne parce que vous êtes shook. 76 à 100 : Blessures superficielles, des plaies par ci par là. Vous êtes presque dans toutes vos capacités.
ATTENTION : vous perdez : -5 points sur vos dés si vous avez été touchés par le poison (des boissons) 1-10. -3 points si 11 à 80.