L'air est étouffant et l'endroit trop rempli. Mais c'est peut-être qu'une impression parce qu'il n'avait pas particulièrement eu envie de venir, lorsqu'ils avaient reçus les invitations. Lui, il avait surtout rêver de passer une soirée tranquille aux dortoirs, avant de partir en mission le lendemain matin, histoire de se reposer quelques instants. S'il y arrivait. C'est pas vraiment comme s'il passait des nuits reposantes, ces derniers jours. Et puis, c'était délicat de rester seul dans un dortoir qui n'était pas le sien par les temps qui courent. Surtout après les incendies. Les disparitions. Les meurtres. Tout compte fait, c'était sans doute mieux que les autres Durmstrang l'aient motivé à venir. Qui sait comment on l'aurait retrouvé sinon.
Il se tient sur le seuil et ne sait pas trop quoi faire. Il aurait dû arriver avec Minsk. Ils se seraient tenus compagnie. Mais non, le slave avait été têtu et avait voulu venir quand ça lui chantait. Il était seul du coup. Il parcourt la foule du regard. Il peut vraiment pas faire demi-tour. Le bar l'attire. Ça a l'air mouvementé. Ça lui évitera de s'emmerder comme un rat mort, attendant la permission de partir. Et puis il aperçoit Varsovie, occupée à Dieu seul sait quoi et ça le fait sourire. Il arrive juste à temps pour entendre Tango s'assurer que tout va bien. Il la rassure d'un sourire. "T'inquiète, Varso, c'est la Reine slave des mixtures. J'espère juste que l'heureux élu tient bien l'alcool"
Le regard se plante sur la carte. Ça promet ce soir. Mais demain, il part en mission... Alors il hésite un peu, tergiverse quelques secondes avant de devoir y renoncer. "Je crains malheureusement de ne pouvoir boire grand chose, devant être frais et dispo demain matin. J'ai vraiment une vie de merde. Mais pour me faire pardonner, je peux te proposer une petite lecture de cartes, Tango ?" Il a un petit sourire navré. C'est pas le gars le plus marrant de la soirée. Si elle avait eu lieu quelques jours avant ou quelques jours après... Peut-être. Mais là, c'était pas la bonne date pour lui. Tant pis. Il sort son fidèle tarot, qu'il a toujours sur lui. Il lui montre les faces dessinées, signées de sa patte. Un simple tarot, parfait pour lire l'avenir, avant de battre les cartes. Il lui présente à nouveau, mais face cachée cette fois. "Pose-moi ta question en me regardant dans les yeux, idéalement. Les cartes ont besoin d'une connexion, d'un lien fort avec le demandeur. Et après, tu peux en tirer trois." Les yeux rieurs, il l'invite à s'amuser avec lui. Que vont bien pouvoir prédire ses petites cartes chéries ?
Jeu 9 Mai - 21:14
Brynhild
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Son sourire s’élargit quand Tango l’invite à passer derrière le bar. « Merci beaucoup Tango ! ♡ Je suis sûre que je vais trouver tout ce qu’il me faut, mais si j’ai besoin d’aide je te demanderai. Je veux que le cocktail soit PAR-FAIT ! » Elle passe de l’autre côté, et elle profite d’avoir un peu plus d’espace que dans la salle pour vérifier qu’elle n’a perdu aucune affaire dans sa folle danse avec Cardinal. Elle glisse la main dans son sac. La fiole est toujours là. Ses mains tremblent un peu.
Elle s’approche des bouteilles de jus de fruits et autres boissons sans alcool, qui sont dans des bouteilles sans aucune indication. Tant pis, il va falloir qu’elle les ouvre toutes une par une pour découvrir ce qu’elles renferment. Elle respire les parfums qui s’échappent de chaque bouteille ouverte, et met de côté celles qu’elle veut utiliser. Juste à côté d’elle, Tango donne sa recette à Pollux, quand Belgrade percute l’Américain. Varsovie voit ses yeux rougis, son allure différente de d’habitude. Et ça n’augure rien de bon… La slave ressent la confusion et le chagrin de la numéro 1, et ça l’empêche d'agir, de l'aider. Heureusement, la sud-américaine a également remarqué Belgrade, et elle l’entraîne dans la réserve. C’est le moment. La fiole est presque invisible entre ses doigts, mais les gouttes tombent dans les bouteilles ouvertes. Varsovie s’efforce de se rassurer. Belgrade est entre de bonnes mains, puisqu’il y a Tango et probablement Pollux qui semble les avoir suivies. La blonde ne peut rien faire pour elle de toute façon. Ce n’est pas comme si elles étaient proches, même si elles partageaient indéniablement quelque chose, cette sorte de solidarité de l’Est. Et cette marque, cette rune, cette brûlure qu’elles partageaient. Et ce destin commun, qui se jouait ce soir. Et puis Tango réapparait et vient s’accouder au bar pendant que Varsovie verse le contenu d’une bouteille dans un grand verre à cocktail. Panique. C’est bien le mot qui convient pour l’état de Belgrade. « Oui… C’est jamais bon de ne pas laisser ses sentiments s’exprimer, on finit par exploser à un moment. J’espère juste que c’est juste à cause du monde et du bruit, et que ça ira mieux pour Belgrade… »Parce qu’on a encore besoin d’elle.
Elle verse un peu de limonade dans le verre, et puis une sorte de sirop à l’odeur de cerise. « Je crois que c’est bon ! Enfin, non, il me manque quelque chose… » La blonde réfléchit un instant. « Je sais ! Une rondelle d’ananas ! Je vais aller en chercher une sur les bols de punch, et ce sera parfait. Et je vais en prendre un verre au passage, pour voir si ton punch rivalisa avec notre vodka ! » Elle adresse un sourire complice à Tango. En fait, en y réfléchissant bien, c’est peut-être la première fois qu’elle goûte du rhum… « J’espère que ça plaira à Cardinal… Merci pour tout en tout cas Tango, t’es une barmaid parfaite ♡ »Merci, et désolée pour ce que je viens de faire. Désolée pour tous les dommages collatéraux. Varsovie prend ensuite la direction du premier bol de punch qu’elle voit et remplit son verre. Un peu trop cependant, et elle en boit quelques gorgées pour ne pas en renverser quand elle retournera dans la foule vers Cardinal. C’est doux et sucré… presque trop puisque cela cache le goût de l’alcool. Probablement le genre de boisson un peu traîtresse, si délicieuse qu’on ne sent pas l’ivresse monter. Son grand verre serait sûrement suffisant pour la soirée.Et puis les gouttes sont tombées dans ce saladier aussi. Mais malheureusement, les ananas coupés semblent avoir disparus, probablement déjà mangés par les autres personnes présentes. Alors elle fait le tour de tous les bols, jouant des coudes pour essayer de débusquer la rondelle de fruit qui rendrait son cocktail parfait. Et finalement, c’est dans le dernier saladier qu’elle voit un ananas. Une main s’en approche, et Varsovie se précipite pour l’intercepter. « Nooooon ! Minsk s’il te plaît, laisse-la moiiiiii ! C’est pour Cardinal. » Varsovie fait les yeux doux à celle qui est comme sa meilleure amie sur l’île, et saisit la tranche de fruit pour l’accrocher sur le rebord du verre. « Merci Mimi, je te revaudrai ça, promis ! A tout à l’heure, Cardinal va finir par s’impatienter… »Les gouttes glissent aussi dans celui-ci, comme dans tous les autres. Elle regarde Minsk, lui fait comprendre que sa part est terminée. Et la slave retourne vers l’oiseau, qu’elle a déjà fait attendre trop longtemps. Elle le retrouve presque à l’endroit où elle l’a quitté. « Et voilà ! J’espère que ce sera bon, c’est un peu comme un punch, mais évidemment il n’y a pas d’alcool. Juste du jus d’orange, du jus d’ananas, du sirop de cerise… Euh… Ah oui, un peu de limonade pour que ce soit plus léger, et évidemment une rondelle de jus d’ananas ! Enfin, j’espère que c’est bien ça parce qu’il n’y avait aucune étiquette sur les bouteilles… » Elle lui donne son verre et lève le sien. « Za zdorovja ! Tchin tchin ! Skål ! Euh… Cheers ! » Et elle cogne doucement son verre contre celui de Cardinal.A cet instant, elle se déteste. Elle déteste ce qu’elle a fait, même si elle sait que c’est la seule solution, la seule qu’ils aient trouvé.
Jeu 9 Mai - 22:10
Minsk
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Vêtements ultra-chic ! Dommage que les chaussures ne soient pas à la taille, hein ? Puis que Minsk ne connaisse pas le sort pour modifier les pointures. Elle est quasi sûre que ça existe et à peu près certaine que l'apprendre ne l'intéresse pas. Elle a raté le tout début de la soirée, mais tout le monde sait qu'il ne faut jamais se pointer sans minimum une demi-heure de retard. C'est un coup à se retrouver face à trois pélos et à n'avoir que le bout de ses pompes à fixer pour s'occuper. Puis le retard, ça permet de faire un before avant. Style un before à la vodka entre Durmstrang, ou juste entre Minsk, c'est pas mal aussi. Puis elle a les yeux rouges, la slave, une conjonctivite qu'elle dit en riant. Crédibilité sur vingt.
Elle s'avance dans le repère des Castelo, démarche pas très assurée : trop de gens, du temps avant de localiser les têtes connues alors elle se dirige vers une des vasques à punch pour se donner du courage. Il y a même de l'ananas, chose chouette, parce que c'est bon l'ananas. Elle s'apprête à le prendre avec les doigts quand une blonde sauvage apparaît. Oh. Elle veut son bout d'ananas pour le donner à l'autre oiseau. Pfff, pfff, pfff. Heureusement qu'elle est sympa Minsk. Pour se consoler, elle file au bar et se cale à côté d'Odessa. Waow, il a sorti les cartes et tout, vrai qu'il est devin ! "A moi après !" Puis elle se tourne vers Tango, sourire. "Tu as de la vodka ?" Soit du vrai alcool, hein, pas chauvine pour deux sous la Minsk. Elle manque de perdre une de ses chaussures, fronce les sourcils. "Attendez, je reviens." Elle a un cordonnier à trouver.
Jeu 9 Mai - 22:48
Cardinal
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Party rock is in the house tonight. Everybody just have a good time, and we gon' make you lose your mind, everybody just have a good time. Party rock is in the house tonight, everybody just have a good time, and we gon' make you lose your mind, we just wanna see you shake that ! (@lmfao // beerus)
party hard.
Varsovie est vraiment la plus belle de toutes les demoiselles ici présentes. Sans vouloir insulter les autres, la comparaison la relevait gagnante. ♡ Ses cheveux clairs et sa peau blanche, son sourire et ses traits fins, le tout pouvait le faire rêver au quotidien. La robe de Zaniah la met en valeur, mais Varsovie, elle n’en a pas besoin, elle est magnifique au naturel, pour le reste, ce ne sont que des bricoles, des fanfreluches, même si elle a été aimable de complimenter sa tenue. Cardinal avait pris un certain temps à la choisir, pour être certain de ne rien manquer du thème, et il est content d’avoir fait bonne impression à la demoiselle, même s’il ne pourrait pas vraiment dire pourquoi.
Celle-ci finit par demander une pause pour aller leur chercher à boire. Cardinal n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que son amie est partie en direction du bar. Elle est en bonne compagnie, avec Tango, qui lui présente allègrement les boissons, toutes réparties par des pastilles de couleur. Souriant, Cardinal jette un regard à la foule, à la recherche de ses camarades. Corbeau ne semble pas en contrôle de lui-même, mais Cardinal est surtout distrait par l’arrivée de Skopje, lui aussi sorti de l’infirmerie. Soudainement, l’attention de l’oiseau est ailleurs, se rappelant des incidents de la semaine, de l’infirmerie, de sa professeure et des compliments que Tango comptait transmettre en son nom. ♡ Son regard se tourne vers cette dernière, accoudée sur le bar, discutant avec sa cavalière, ne tardant pas à être rejointe par Odessa.
Cardinal ne se soucie que de Varsovie. Faisant mine d’être intéressé par son collier à fleurs, il la regarde dès qu’il en a l’occasion, en tentant de ne pas passer pour plus lourd qu’il ne l’est vraiment. La jeune femme revient vers lui, en lui tendant une boisson, lui décrivant la recette. Cardinal saisit le verre. « Ç’a l’air délicieux. » la complimente-t-il, en faisant tourner le liquide dans la coupe. Par contre, deux mots le touchent plus que Varsovie n’aurait pu le penser.
Tchin tchin.
La signification de ces mots était toute particulière en japonais, et Cardinal n’est pas vraiment certain de vouloir lever son verre à cela. Son visage devient rouge, sa main se serre autour du verre et il a soudainement très chaud. S’il s’était préparé mentalement à l’alcool, rien ne l’avait préparé à un incident diplomatique du genre. « Ka… Ki…. Ko… » Il bégaie, embarrassé, gêné, il en a oublié son anglais. Troublé, il échappe le verre, mais ruine surtout les efforts de son amie, s’étant appliquée sur le cocktail, sans parler du dernier morceau d’ananas. Là, le jeune homme est honteux, humilié, démoralisé d’avoir gâché la soirée de Varsovie, qui aurait pu se reposer de sa mission au lieu de venir avec lui. Il était trop maladroit. Le jeune homme cherche ses mots pour s’excuser, mais que dire quand on est un empoté et que l’on vient de ruiner un bon moment, que faire quand on avait saboté toutes ses chances auprès d'une personne que l'on aimait bien ?
« Kon… Konbanwa. » finit par dire Cardinal. Là, il se tourne et s’enfuit dans la foule. Il n’aurait jamais cru penser cela un jour, mais là, il aurait vraiment eu l’envie de s’enterrer six pieds sous terre.
Ven 10 Mai - 15:16
Tango
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Dim 12 Mai - 11:17
Odessa
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Varsovie termine et s'en va. Minsk arrive et repart aussi vite, prenant juste le temps de quémander un tirage qu'elle n'attend même pas. Les slaves se font courant d'air ce soir. Filets d'eau qui glissent entre ses doigts, qu'il n'arrive pas à retenir. Ils sont libres. Liberté qui le fait sourire. Tendrement. Leur fougue est toujours douce à voir. Il les couve d'un regard lointain avant de se concentrer à nouveau sur la sud-américaine.
Attentif à la question, il la remercie d'un hochement de tête pour son attention. Le ton ne semble plus aussi doux que celui emprunté pour accepter sa proposition. Il s'agit donc d'une vraie question. De quelque chose qui lui tient à coeur. Ça changeait des demandes futiles. Quelqu'un en était-il encore capable ici ? Il l'espère, c'est déjà assez compliqué comme cela. Les yeux dans les yeux, il peut ressentir la détermination. Que ne ferait-elle pas, pour ses recherches ? La force. Des années de labeur qui n'ont rien entamé de la volonté de la jeune femme. Ou presque rien.
Les doigts de Tango effleurent les premières cartes. Un frisson d'effroi parcoure l'échine d'Odessa, qu'il maitrise rapidement. Avec les allées et venues des gens, la salle devait être parcourue de courants d'air. Il devait être en plein milieu de l'un d'entre eux. C'est cela. La désagréable sensation s'attarde entre ses épaules alors que les cartes se révèlent. Le Jugement est la première à sortir du paquet. Renversée. Le Fou la suit aussitôt. Et finalement, c'est la Grand Prêtresse qui les rejoint. Les deux dernières sont à l'endroit. Petit sifflotement admiratif. "Hé bien, on me sort que des arcanes majeures. Joli."
Le sens le percute immédiatement. Les doigts du slave viennent se percher sur le Fou, avec douceur. "Peu de doutes possibles, tes recherches vont aboutir à quelque chose. Tu vas découvrir de grandes choses, tu as en toi ce qu'il te faut mais..." Les doigts s'envolent à nouveau et voguent d'une carte à l'autre, comme pour en reprendre la pleine mesure. Les yeux se replantent dans ceux de Tango alors que les mains se décident à ranger le paquet. "Mais ça n'a pas été facile, jusqu'à présent. Et cela ne le sera pas pour la suite. Beaucoup de choix t'attendent. Des choix difficiles. Des moments de doutes qui seront perturbés par d'autres choses. Cela ne se déroulera pas forcément comme tu le souhaites. Comme tu le penses. Mais tu ne peux rien y faire. Tu n'y changeras rien. Ne perds pas tes forces à contrer ce qui est écrit, accepte ce qui se passera parce que ça doit se passer pour te mener aux succès."Odessa se lève, range ses cartes dans sa poche et attrape son verre. Tango comprendra le moment venu. Et ce moment, ce n'était pas forcément maintenant. Il n'a pas envie de s'attarder au bar. Le frisson ne le quitte pas, il faut vraiment qu'il change de place. "Il y a cette personne pour qui tu éprouves des... De l'affection. Ça va pas te faciliter la tâche. Attends toi à tes perturbations de ce côté. Ça va pas être beau en permanence. Merci pour le verre, t'as refait ma soirée."
Et il s'éloigne, la laissant méditer. Il s'enfonce dans la salle, entre les gens. Peut-être retrouvera-t-il Minsk, pour enfin lui lire ses cartes.
Lun 13 Mai - 0:19
Minsk
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Retour à l'intérieur. Joues rouges, yeux assortis, démarche chancelante, pieds nus. Elle se dirige de nouveau vers le bar, louvoyant entre les gens à qui elle ne décroche pas un mot, même aux visages les plus familiers. Il lui faut de la vodka et vite. Elle note qu'Odessa a déserté Tango, prenant ses cartes avec lui. Elle irait l'embêter plus tard. D'abord l'alcool, le plus important. Elle s'installe au bar juste en face de Tango. Sourire enjôleur à la Alcyone, comme elle vient tout juste de voir faire. "Excuse moi, un bête truc à régler... Alors, ta vodka ?" Regard interrogateur sur la bouteille sans étiquette qui trône sur le comptoir. "Elle est bonne ? Parce qu'honnêtement j'te fais confiance, le rhum doit être d'première qualité. Mais la vodka, c'est pas exactement de votre contrée..." Quoique vu comment le communisme s'y est exporté... Peut-être ne pas parler directement de politique avec une fille à qui ont a quasiment jamais parlé. Elle se contente de lui sourire du coup, mais qui se saisissent de la bouteille et qui en ôtent le bouchon, nez qui hument les vapeurs d'alcool. "Pas mal, pas mal" qu'elle fait, faux air de connaisseuse sur le minois, yeux malicieux. "J'en voudrai bien un verre du coup." Afin de paraître civiliser en ne buvant pas directement au goulot. "Tu m'accompagnes ?" Et à la seconde où elle voit Tango détourner les yeux d'elle, la slave sort une fiole de sa poche dont elle vide le contenu dans la vodka. L'opération prend cinq secondes, Misnk a après tout déjà la bouteille sous le nez. Gâchis de diluer un peu mais plutôt ça que crever.
Lun 13 Mai - 11:56
Vidame
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Quand t'arrive sur la piste, tu es posé, sous Jack et sous les strobo. Tu te la joues perso, t'as ramené ta bouteille privée, tu veux éviter d'autres gens capables de te la mettre à l'envers. La veste argentée brille de milles feux et tu souris, jouant un jeu dangereux entre les danseuses. Mais tu sais très bien que ce jeu, normalement, il se joue plutôt à deux. Tu es comme un chasseur, tu évolues entre les ombres, un sourire narquois aux lèvres. Une gorgée de ton bourbon privé, tu refermes la bouteille et la range dans ton veston, avant de fouiller la soirée du regard. Tu as envie de prendre des risques ce soir, de sortir de ta zone de confort, la lumière tamisée te met en confiance. Alors tu sors une pièce. Deux faces, une or et une argent. Tu lances la pièce, elle rebondit dans ta main. Face dorée, ce sera rejoindre Odessa. Argentée, ce sera le comptoir et les boulets de canons qui s'y regroupent. Des missiles mêmes. De toute façon, y'a que des ringards avec elles, et ton avenir est sur le zing, d'un bistrot des plus cradingues. Puis tu éclates d'un petit rire et tu lances la pièce au dessus de ton épaule, finalement tu t'en fous du résultat et tu avances jusqu'au bar, arrivant derrière la russe fragile, enlaçant la délicate Minsk, d'un bras autour de sa taille. Elle va pas pouvoir faire la go qui n'connait pas charro.
" Hey, t'as pas l'air d'aller bien. Pis, tu vas pas boire des shots toute seule hein ? Respire bébé, j'suis là ok ? "
Tu hoches la tête vers Tango, tire la langue vers elle, un clin d'oeil suivant. Preuve que tu n'as aucune rancune envers elle, certains jouent et perdent. Mais tu ne peux t'empêcher de justifier cet échec hein.
" Bien joué pour le verre, j'avoue, j'ai pas assumé. Mais j'étais qu'à trente pour-cents de mes capa, faudra que tu me coaches pour la prochaine fois. Tu m'sors un shot aussi s'teuplait ? Mais vide, j'tourne à ma liqueur."
Ta prise contre la demoiselle est ferme, tes pieds bien au sol, tu es sobre. Lucide même. Tu te sens dans une pièce de théâtre dont tu es le seul à connaître le script.
La pièce rebondit quelques fois sur le sol, entre les pieds des danseurs avant de se coincer entre deux lattes de plancher. Sur la tranche...
Quand Belgrade revient dans cette pièce atrocement bondée, ce n’est qu’à contre-coeur, (et en réalisant tardivement qu’elle a gardé la veste de Pollux). Elle paraît pourtant calmée, et fend la foule bruyante en évitant les alcoolisés, les danseurs et les idiots en tout genre. Comment font-ils pour s’amuser alors que la guerre fait rage dehors ? Cette idée la dépasse. Des yeux, elle cherche un slave, n’importe lequel... Odessa, en train de tirer les cartes. Non, très mauvaise idée. Elle n’est pas si naïve, hors de question qu’il jette un oeil à son avenir, et elle n’est clairement pas certaine de vouloir en apprendre sur son futur, même dans des termes cryptiques. Puis son regard tombe sur Minsk. Un peu trop proche de Tango, certes ; et Bel n’a vraiment pas envie d’assumer son comportement dans la réserve, ni d’attirer à nouveau l’attention de la latino. Elle a une image à maintenir, certes déjà bien entachée ce soir. Mais Minsk n’est pas seule et c’est au final ce qui décide Belgrade à la rejoindre. Que fait Vicaire, à la tenir de la sorte ? Sont-ils ensemble ? Les yeux de la slave se plissent de méfiance. Plongeant une main au fond de sa poche, ses doigts se referment sur sa baguette qu’elle agite discrètement, tout en murmurant une formule.
« Ardenti manus. »
Un petit maléfice de son invention, l’une de ses premières créations. Sans danger mais douloureux. Les mains de @Vicaire se mettent à lui brûler, comme si le contact de Minsk enflammait sa peau. Il n’y a pas de véritable trace de brûlure pourtant, uniquement la sensation - qui ne partirait qu’au bout de trop longues minutes. Elle s’approche comme si de rien était, jetant un regard mauvais à Vicaire puis un coup d’oeil interrogateur à sa camarade. L’air de dire : n’as-tu pas autre chose à faire que de fréquenter ce singe ?
Lun 13 Mai - 23:02
Tango
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Mar 14 Mai - 1:31
Minsk
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Sourire de Minsk, ricanement. "De la vodka en cocktail ? Hérétique. Ça se boit pur. D'préférence sorti du congel." Ahlala, ces américains, toute une éducation à refaire. Mais vrai que ce que lui sort Tango après, ça sonne drôlement bien, drôlement professionnel puis Minsk, qui ne connait rien que la vodka artisanale qui fait plus que brûler la gorge, elle se contente d'hocher la tête en espérant que ça ne se voit pas trop qu'elle pige ne rien. Le sourire s'élargit cependant quand Tango accepte de la suivre. Voilà, c'est triste de boire en solitaire et peut-être qu'un jour Minsk regrettera de faire boire les gens avec elle juste pour ne pas se sentir seule à s'empoisonner.
Et là, comme si Vicaire était omniscient, la voilà qui sursaute presque quand elle sent une main se poser sur sa hanche. Regard interrogateur vers le français. Elle a l'air si décalquée que ça ? Peut-être que c'est à cause des chaussures qu'elle n'a plus, oui, ça doit être ça. "T'es sûr ? Tu veux pas d'la vodka ?" Puis il n'est pas censé boire du vin surtout ? Et qu'est-ce qu'il a bu avant ? Elle a raté un épisode, sans doute, ce ne serait pas la première fois alors elle hausse les épaules. Elle a mieux à faire comme trinquer avec Tango, lever le coude, vider le verre. "Pas trop mal en effet." Clin d’œil.
Vicaire retire son bras d'un coup alors que Belgrade apparaît dans le champ de vision de Minsk, lui lançant un vieux regard. Vraiment ? La slave se tourne alors, quittant le visage de Tango pour celui nettement moins chaleureux de sa compatriote. Quoique à cet instant, celui de Minsk n'est pas non plus des plus joviaux. "T'sais Belgrade, y a quand même un truc bien dans cette histoire de dortoirs cramés..." Ton traînant, verre à shot rempli de nouveau par le premier truc qui lui est tombé sous la main - peut-être bien que c'est le whisky personnel du français même. "C'est qu'on a plus à s'taper tes regards plein de dédain H24. Tu crois qu't'es si bien que ça, toi, parce que t'es numéro un ou quoi ? Que du coup t'as l'droit de juger les gens ? Mais tu sais qu'tu vaux pas mieux que nous ? Puis qu'nous, maintenant, on s'fait plus réveiller en pleine nuit et ça, je t'avoue que c'est non négligeable." Lèvres s'étirent en sourire alors que le regard, pour une fois pas tourné vers le sol, est glacial.
Belgrade s’est figée. La surprise se lit sur ses traits, le venin de Minsk transparaissant dans chacun de ces mots. Qu’on voit du positif à la destruction du dortoir slave, c’est assez pour scandaliser la jeune femme. Mais la suite est encore moins agréable à entendre.
Elle paraît pourtant garder son calme. Ce n’est pas la première fois qu’elle entend ces mots, qu’on la taxe d’un égo surdimensionné. Comme toujours, elle se compose un masque d’indifférence, la jaugeant d’un oeil froid. Elle espérait échapper à ce type de scène, surtout avec Minsk, mais visiblement la plus alcoolisée des russes a décidé de libérer le fond de sa pensée. Non que Belgrade n’ait jamais regardé de haut ses camarades ; comment ne pas le faire, en voyant la légèreté avec laquelle certains paraissaient traiter l’Astronef ? La paresse et la débauche ne sont pas des qualités, après tout, et que beaucoup appartiennent à des mondes opposés au sien n’avait guère aidé.
Pourtant, elle avait essayé de leur plaire, à sa manière. En vain, de toute évidence.
Elle s’apprête à s’éloigner pour fuir les reproches de Minsk, lui tournant déjà le dos, mais les derniers mots l’arrêtent subitement. Doucement, Belgrade se retourne, son regard changeant à mesure qu’elle fait de nouveau face à la brune. Sans crier gare, elle sort sa baguette et d’un sort informulé, propulse Minsk en arrière sur plusieurs mètres. Celle-ci percute Stravinsky, qui n’avait rien demandé et fait tomber son verre. Le fracas n’arrête pas Belgrade. Sous les yeux indifférents de l’enseignante russe, elle se jette pratiquement en direction de sa camarade. S’il n’y avait eut la robe peu pratique, elle l’aurait roué de coups, se serait passée de magie pour mieux sentir la peau céder sous ses phalanges.
« ENDOLORIS ! »
La haine brûle au fond de ses yeux, et elle profite que Minsk tombe à genou pour refermer ses doigts autour de son cou. Le sortilège de torture ne dure qu’un instant ; c’est un bref avertissement. D’ici peu, les professeurs les plus intègres dans la salle réagiraient et les sépareraient sûrement. Avant ça, Belgrade compte bien faire passer à Minsk son goût du risque.
« Prononces encore une seule fois son prénom... Et je t’étripe. »
Elle resserre légèrement son étau sur la gorge de la brune, et pose l’extrémité de sa baguette contre sa joue, juste sous l’oeil. Bien sûr, que cette garce n’est pas la seule à avoir déjà entendu les cris nocturnes de Belgrade. Mais elle est la première à oser en parler devant un public.
Mar 14 Mai - 12:25
Pollux
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Mar 14 Mai - 13:03
Vidame
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Ce dont t'as horreur, Vi, c'est quand on essaie de te la mettre à l'envers. Ce que viens d'essayer de faire Belgrade. Comme l'impression qu'un truc aurait dû picoter. Vu le regard qu'elle te lance, elle t'a fait un truc. Dans le doute, tu retires la main de ta go, t'y mettras le reste plus tard. Tu soupires, une patoune proche de ta bouteille de Jàck alors que tu l'ouvres avec un sourire pour Tango. Mais voilà que Minsk passe à l'attaque, mal armée mais bien protégée par ta personne. Du moins dans l'idée. Elle se retrouve à kicker sec Belgrade, chaque punchline résonnant comme un Avada Kedavra. La street cred de Belgrade s'écroule. Il aurait été honorable pour elle de baisser la tête, de reconnaître qu'elle venait de perdre la manche. Mais les pétasses réagissent toujours comme des pétasses. Le temps semble se figer pour toi alors que tu vois le premier sortilège jaillir sans incantation de la baguette de Belgrade. Le plan de bataille se dessine dans ta tête et tu te baisses pour attraper ton engin de la main droite, brisant ta bouteille de l'autre sur le comptoir pour en faire un tesson. Tu désignes la cible secondaire, tu passes à l'assaut de la première. Qui ose toucher à TA Minsk ? Vieille pétasse avinée. Tu te redresses, et fais deux pas rapides vers les demoiselles avant d'incanter à haute voix :
"ENDOLORIS"
L'échec de sort est immédiat, ton projectile vient heurter une table dans un craquement sourd. Au même moment, un Stupefix part du coin d'Odessa et vient chercher @Pollux dans le dos, avec une efficacité certaine. ( 8 sur le dé bb ). L'allié au sol, l'ennemie n'a plus de protecteur. C'est un de tes potes, alors le laisser K.O. suffira, alors qu'elle...
"Mon seul succès sera ta chute Belgrade... je n'ai qu'une chose à dire... je dis PUTE !
Tu te jettes alors sur elle brutalement, pour tenter de lui lacérer le visage avec le tesson de ta bouteille, non sans rage et frénésie. Voilà, tu as enfin trouvé les traîtres.
Spoiler:
1-10 Il est lourd, ça met claque, ça fait mal comme sort quoi. Navré Belgrade. 11-60 Sort bien lancé, Vi est énervé, Belgrade va douiller. 61-90 Navré le sort vient de filer dans le vide, un peu trop énervé le garçon. 91-98 : Tango, qu'est-ce que tu fous dans la ligne de mire ? Endoloris sur toi ma belle. 99-100 : C'est bête ce qui arrive.
Mar 14 Mai - 13:03
Vivianne
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Mar 14 Mai - 19:05
Vivianne
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Stravinsky et Jeanne d'Arc s'ennuient de concert (en sirotant de la vodka) quand Minsk percute la plus âgée. En voyant les esprits s'échauffer, les deux adultes étaient déjà à proches d'intervenir... Mais cette collision force davantage les choses et Jeanne d'Arc n'a qu'à agiter la main pour que ce soit vers elle que reviennent finalement les baguettes réquisitionnées par Zaniah.
« Vous avez quoi ? Trois ans ?! Retournez sagement vous beurrer la gueule ou je vous envoie tenir compagnie à Sherry dans les cachots. »
La française range les baguettes dans un pan de sa veste et donne son verre quasiment plein à Stravinsky pour retourner s'en chercher un autre. Avant de tourner définitivement les talons, elle adresse un regard furieux à ses eleves. En arrière, vers la table d'Odessa, et surtout à Vicaire qui menaçait Belgrade à la bouteille (peu importe lequel, vraiment).
« -20 points pour toi. adresse-t-elle à Vicaire. -20 points pour les autres. Par sort lancé. Toutes les baguettes seront à récupérer lundi au cours de duel magique. »
Elle s'allume un cigare et repart vers le bar à moitié blasée par le déroulé de la soirée. Stravinsky, elle, a le regard noir. Une aura invisible mais glacée exsude de la silhouette par vagues. Rien que ça devrait suffire à en intimider plus d'un.
Soudain, certains élèves commencent à trembler, d'autres à tomber, et d'autres encore à convulser. Les professeurs également.
+ + +
explications : Toutes les personnes qui ont bu, trempé leurs lèvres ou sont entrés en contact d'une quelque façon que ce soit avec une boisson (boisson renversée sur soi, vomi, etc) sont priés de lancer les dés pour déterminer ce qui leur arrive : 1 à 10 : vous convulsez si violemment que vous tombez et heurtez le sol. 11 à 25 : Votre vision devient trouble, vous avez la tête qui tournez. 26 à 55 : Vous tremblez, vous avez besoin de vous asseoir ou vous risquez de tomber. Vous avez tout d'un coup très soif. 56 à 80 : Les sons deviennent tantôt très aigus, tantôt très graves, à vous en exploser les tympans. Le bruit devient insupportable, vos oreilles saignent, vos sens sont brouillés, ça vous cloue sur place. Vous devez vous asseoir ou vous raccrocher à quelque chose/quelqu'un. 81 à 95 : Vos doigts tremblent à peine. 96 à 100 : Rien ne se passe.
HRPG : Attention, lorsque vous utilisez des sorts n'oubliez pas de lancer des dés pour plus de fair-play. Surtout si ils touchent d'autres joueurs. Et surtout si vous ne vous êtes pas mis d'accord en amont. Je rappelle également que tous les sujets sont ouverts à tout le monde Y COMPRIS CEUX QUI SE DÉROULENT A L'EXTÉRIEUR DU BÂTIMENT.
Mar 14 Mai - 19:12
Vivianne
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Nombre 1 : Jeanne d'Arc degré d'atteinte de la boisson Nombre 2 : Stravinsky degré d'atteinte de la boisson
Vous êtes libres d'en parler et de les inclure. Vivianne refera une intervention au besoin.
Mar 14 Mai - 19:12
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'Dé 100' : 60, 60
Mar 14 Mai - 19:49
Minsk
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Pas le temps d'un battement de cils qu'elle se sent propulsée en arrière. Mais le contraire aurait été décevant pour miss number one la statue de glace, pas vrai ? Faire réagir Belgrade, beau quand même, on devrait lui filer une médaille. Corps qui heurte Stravinsky, bruit de verre brisé, vodka qui se renverse en partie sur Minsk, en partie sur le sol et pas le temps de broncher. Belgrade est déjà sur elle, sort qui fuse, slave à terre qui sert les dents. Elle n'a pas le temps d'hurler de douleur que des mains étouffent le cri dans l’œuf en se serrant autour du cou. Putain, à genoux devant la plus puissante, devant tout le monde, pile ce qu'elle déteste. Elle a cherché aussi, a fait exprès d'appuyer pile où ça fait mal et sans hésiter une seule seconde. A croire qu'elle ne sait montrer les crocs qu'aux moments les moins inappropriés contre des personnes qui ne lui ont presque rien fait. Mais c'est qu'elle a l'air salement bourrée-défoncée, alors ça excuse peut-être non ? Hochement de tête, larmes aux yeux, mains autour du poignées de Belgrade pour essayer de lui faire lâcher prise. Minsk prie pour ne pas se faire achever et aussi pour que sa tortionnaire ne lui plante pas sa baguette dans l'oeil sans faire exprès (ou tout à fait volontairement, on ne sait jamais). Le look pirate borgne, Minsk passerait volontiers son tour.
Les mots de Pollux fusent mais la slave ne lui accorde même pas un regard, yeux toujours rivés sur Belgrade, prière muette pour qu'elle la laisse respirer rapidement avant que sa vue ne se trouble encore plus. Se concentrer sur la vraie menaces, pas sur les promesses de torture si récidives. Putain, c'est que Belgrade lui a fait mal en plus, elle en tremble un peu et, pourtant, elle a marqué "victime régulière de cassage de gueule dans les règles de l'art" sur son CV. Alors les causeries de l'autre sur les cauchemars. Sérieux, l'étrangleuse n'a pas le monopole des mauvais rêves ? Ce genre de scoop. Il veut un bisou de bonne nuit tous les soirs pour repousser les monstres planqués sous son lit peut-être ? Puis Tango qui la compare ni plus ni moins à de la chair à canon. A croire que les ricains, qu'ils viennent du nord, du sud ou du milieu, c'est rien que des connards qui ne savent même pas que les slaves, ça règle leur compte qu'entre eux. Il n'y a que les français pour relever le niveau, enfin les... Le. Qui est deux. Putain, elle voit carrément double. Toujours est-il qu'au moins il se fait preux chevalier en stupefixiant Pollux, en ratant Belgrade, en repartant à la charge avec sa bouteille brisée jusqu'à ce que Tango le stoppe dans son opération de défonçage de Belgrade à coups de tessons (moldu way). Ouais, définitivement, Tango n'est pas cool.
Baguettes s'envolent, même celle de Minsk qui n'a même pas eu le temps de la sortir. Voix professorale qui s'élève - celle de la blondasse qui s'amuse à exhiber les blessés - qui retire des points par sort lancé. Yes, elle conserve les siens, youhou. La main de Belgrade se dessert enfin de sa gorge, Minsk se relève en chancelant, crachote un peu, essuie la vodka qui lui est tombée dessus et siffle d'une voix éraillée quelques mots en russe à sa tortionnaire. "Joli strike." Sourire narquois qui flirte avec la grimace de douleur, souffle court. Heureusement que Stravinsky est trop au-dessus pour prendre la mouche sur une bousculade et un verre renversé. Et elle ne se sent pas bien d'un coup. Les sons lui parviennent bizarrement, douloureusement. Du sur-aiguë au trop grave. Elle n'arrive plus à suivre, elle ne comprend pas. C'est un regard paniqué qu'elle lance au premier rouge sur lequel ses yeux tombent - soit Belgrade aka la meuf qu'elle a cherché au point de se faire endoloriser - avant de passer la main sur une de ses oreilles. Elle est rouge quand elle la retire et la slave pâlit. Et c'est même à Belgrade que Minsk agrippe pour ne pas s'effondrer. Putain, putain, putain. Elle n'aurait pas du se relever en fait, pour ce que ça a servi.
Mar 14 Mai - 19:49
Vivianne
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'Dé 100' : 80
Mar 14 Mai - 20:22
Vidame
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Sales putains de sales putes, t'as envie de niquer leurs ragasses. Dans ta tête, Belgrade était déjà défigurée, avec au moins un oeil de perdu. Tu es furax, on a osé porter la main sur la princesse du goûter. Tu veilles sur les intérêts. L'intervention de Jeanne, et tu vois ta baguette filer dans une poche qui n'est pas la tienne. Tu grimaces, déçu, après avoir subi l’enchaînement de sorts de rangs inférieurs balancées par les huîtres de compagnie. Et tu vois Belgrade, qui va s'en sortir, alors que tout en toi hurle de l'exterminer, tel un dalek des temps modernes. Ou passés, on sait jamais avec ces races là. Leurs paroles mielleuses débitées par des bouches plus à même d'avaler des jonc qu'à débattre sur l'amitié ou tu ne sais quelles conneries qu'elles enchaînent. Tu salues rapidement, d'un mouvement presque militaire en direction de Jeanne. Ses paroles font office de loi, toujours. Mais dans ton sang bouillonne déjà la vengeance à venir. Mais au pire tu vas juste... argh... putain.. Ta..ta... argh. Bordel Vic, tiens bon. Tout le monde est entrain de tomber, que ce soit à droite ou à gauche. Bordel, ta gueule, j'ai compris que tu douilles. Arrête de te lamenter, tu es un soldat, tu es un soldat je te dis, tu es même un soldat érotique. Ah bordel, aux pieds d'Odessa, tu t'es déjà mis en pls. Bonne réaction, mais dans tes yeux, c'est la folie que je vois. Tu m'en voudras pas, je t'emprunte ta baguette. Elle a pris la mienne. Reste là ouais, pendant que je renverse le canapé pour qu'on soit dans un abri de fortune. Mais tu veux pas fermer ta gueule bordel ? Tiens, ça ne te guérira pas, mais au moins ça te calmera :
"Arnicam !"
C'est quoi ce putain de bordel. Au moins, t'es à l'abri dans notre barricade improvisée. Et je suis prêt à te protéger. J'ai toujours dit, quand tu connais pas les gens, ramène ta bouteille... Crétin. Bon, vomir ne t'as pas sauvé...