Ils seront mes Space Marines, et ils ne connaîtront pas la peur.

Che Guevara n'aime pas les traîtres. Qu'il soit dans l'un ou l'autre des camps. Alors c'est avec la ferme intention de leur donner une leçon qu'elle débarque. Quand ils arrivent aux abords du bâtiment principal, du tapage retentit. Mais elle est imperturbable. Son grand sourire est à nouveau aux lèvres. Il suffit de suivre l'amulette. Et c'est ce qu'elle fait. Elle se fie à l'amulette. A Joachim. Question de logistique, elle descend de son pégase tandis que son neveu continue en balai. Un clin d’œil rapide lui est adressé alors qu'elle rejoint les échauffourées. Sherry. Ce sale traître. C'est lui, qu'elle veut. Elle transplane à sa suite en direction de Yue, et assène un violent coup de tibia à l'anglais pour débarrasser l'asiatique. Ça sera lui, et elle.

« Je dois t'avouer que je n'aime pas trop la façon dont tu te joues de mon neveu, Richard. Adresse-t-elle d'un sourire lisse. »

Elle est là, droite, et fière. D'un mouvement fluide, elle ouvre une sacoche, et cinq créatures en sortent. Parmi eux, le Pélican laisse enfin sortir Belgrade de sa prison.

« Personne ne passe, les enfants. Quant à toi, je te conseille de faire ton travail, Esfir. Ou tu risques de le regretter. »

Pas un regard dans leur direction, toute son attention est à Sherry. Uniquement Sherry.

résumé : Elle sort cinq monstruosités de son sac dont le pélican qui avait avalé Belgrade. Ils font barrière pour que personne ne dérange son 1v1 avec Sherry.

dés :
(prise en compte du lancer de Yue.)
1-30 : Sherry est envoyé violemment paître loin de Yue d'un coup de pied/bouclier. Elle appelle des créatures pour se dresser entre eux et les autres, personne ne viendra les déranger. 1v1 bb.
31 - 99 : Sherry est envoyé violemment paître loin de Yue d'un coup de pied/bouclier.
99 - 100 : Le sort pour rectifier la myopie intéresse aussi Che, MR.

Tout est allé si vite. L'humiliation face à Che Guevara, puis le noir complet. Le temps passait de manière étrange dans ce néant qui l'entourait, et elle aurait presque pu s'y faire ; l'enfermement était un état familier pour Belgrade. Le calme avait pourtant fini par être détruit, déchiré, par une douleur comme elle n'en avait jamais connu. Douleur reconnue, pourtant, dont elle avait deviné la nature. Dans l'instant qui suivit, l'inconscience l'avait frappé. Combien de temps ? Quelques secondes, quelques minutes, plus ? À son réveil, Belgrade avait découvert la marque qui trônait à présent sur son poignet. Un simple cercle noir, lancinant rappel qu'elle n'avait pas su le défendre, le garder en vie. Tout son être n'était à présent plus conscient que de cette réalité. Son corps entier était agité de tremblements incontrôlables et la colère grandissait à mesure qu'elle était frappée par sa mort. Elle avait lu quelque part, quelque chose à ce sujet, dans le livre de son père... Toujours piégée, elle avait tenté de lutter contre la haine qui montait peu à peu, une rage qui ne lui appartenait pas tout à fait.

En vain. La couleur de ses yeux avait changé, tournant au noir, et elle avait cessé de trembler comme une feuille. Ses pensées s'étaient apaisées, remplacées par une unique idée : détruire. Venger. Libérer ce qui était resté tapi et annihiler ceux qui avaient osé lui faire du mal. Encore.

Quand elle retrouve enfin l'air libre, et entend l'ordre de Che Guevara, Esfir acquiesce en silence. De sa poche, elle extirpe un bocal, l'ouvre et y plonge les doigts. Puis elle commence à dessiner à même la terre, dans un calme scolaire, des formes méconnaissables. Des runes, et d'autres symboles qui ne semblent pas avoir une signification particulière. Le tout forme un large cercle. Elle se recule d'un pas, range le bocal au fond de sa poche et lève sa baguette.

« Accio anguis. »

Le serpent le plus proche est attiré vers elle, et sans plus de cérémonie, elle lui jette un sortilège de mort. La bête tombe inerte à ses pieds. Ses lèvres s'agitent, presque en silence, incantations murmurées en latin. Dans les ombres s'agite soudain une forme, comme sortie du néant. Une dizaine de pattes immenses l'entourent, et autant d'yeux trônent sur son corps couvert d'épines. L'araignée n'est ni une acromentule, ni la plus ordinaire des créatures ; quelque chose semble couler sur ses pattes, un liquide rouge luisant faiblement. Au contact du sol, le liquide laisse échapper quelques volutes de fumée dans un grésillement morbide.

« Vous allez payer pour ce que vous avez fait, gronde la voix d'Esfir. »

Sa baguette se lève à nouveau, menaçante, vers les résistants qui tenteraient d'approcher Sherry et Che. Pour atteindre Valentina, il faudra lui passer sur le corps, et sur celui de sa nouvelle amie arachnéenne.

Discrètes, des larmes roulent sur ses joues sans raison apparente, jurant avec l'impassibilité de ses traits et la frénésie dans son regard.

Détruire.

Lancer de dés:

Tous les personnages présents appartenant à la résistance sont saisis d'une horreur indescriptible en la présence de l'araignée. À eux de juger de quelle manière ils réagissent mais ils ont tous un malus de 20 sur leur prochain jet. (hurlements, mise en PLS, vomissements, ahurissement, effet "désespoir" façon détraqueur, etc, vous choisissez)

Résumé : Belgrade est libérée du sac de Che, et s'interpose entre Sherry, Che et les autres. Son comportement n'est pas normal, elle semble prise de folie. Elle invoque une araignée géante qui provoque la terreur de tous les résistants présents.

Spoiler:

Mendeleïev (PNJ)

Tout se passe trop vite. Les sortilèges fusent, tes compagnons abattent les cibles unes à une. Tu les couvres, c’est pas ton genre, d’habitude c’est toi qui tape en premier sur les Mangemorts. Mais ils se débrouillent et toi on dirait que tu t’économises pour le Piaf. Le voilà qui revient, mais sans ta petite protégée. Putain, il va payer s’il lui a fait quelque chose (mdr.). Et il lève une armée de serpents géants. Y a pas à dire, ils ont de l’imagination chez les asiatiques. Bah, après tout ça te changera des mangemorts occidentaux.

Puis vient Che Guevara sur un pégase. Et Belgrade. Qui. Sort. D’un. Pélican. Un putain de pélican. La leader des slaves dans toute sa splendeur. T’aurais pu en rire si la situation n’était pas si catastrophique et surtout si Esfir n’avait pas fait apparaître une espèce d’araignée géante. Putain, tu flippes pas facilement mais y a un truc terrifiant qui émane de cette créature. Tu regardes autour de toi, y a Read qui se plie en deux et Minsk qui tremble à côté. Un éclair vert fuse. Puis y a Minsk qui s’envole à côté de toi. Ton sang ne fait qu’un tour, ta baguette se soulève presque d’elle-même, tellement habituée à combattre. « Diffindo ! »

Lancer de dé +20 (araignée) -3 (runes):

Oui, y a pas à dire, t'es trop vieux pour ces conneries. T'as laissé ta paire de lunettes sur ta table de nuit ou quoi ? BOUM ça explose dans le mur derrière l'araignée, qui pourrait presque te regarder en se marrant. Tu fais genre il s'est rien passé et tu te tournes vers Minsk, qui ne semble avoir QU'UNE moindre égratignure. De la mauvaise herbe super résistante, celle-là.

Résumé a écrit:

Mendi est beaucoup énervé, mais il a rate son diffindo et touche le mur d'enceinte.

Esquive de l'araignée:

En cas de survie de l'araignée:

Sous les yeux indifférents d'Esfir, le combat entre Mary Read, Vidame et l'araignée fait rage. Elle entend les pensées vociférantes de sa nouvelle camarade infernale, pleines de hargne et du désir brûlant de détruire ces insectes, comme elle les appele. Chaque blessure l'affecte également mais Esfir est dotée d'une résistance à la douleur sans commune mesure. Quand son bras droit est soudain frappé d'une souffrance indescriptible, tombant inerte à son coté, elle ne grimace que brièvement. Elle baisse les yeux, alors qu'elle change sa baguette de main, et tombe nez à nez avec Minsk qui a atterri là. Son ancienne camarade pénètre dans son esprit avec une folle aisance, les barrières mentales d'Esfir réduites à néant par la folie qui l'anime. "Tu penses trop." Instant de flottement. Que veut-elle dire par là ? Le maelström dans sa tête lui paraît légitime, presque sensé. Ils l'ont cherché. Encore et encore, ils lui ont fait du mal, dès que l'occasion se présentait. Eux. Lui. Elle. Minsk, reine de la cabane. Après tout, ils ne l'ont jamais invité au club goûter. "Désolée pour ce que j'ai dit à la soirée d'samedi." Sourcils se froncent, souvenir est flou, désordonné. Elle était en colère samedi, et perdue, mais aujourd'hui tout ça n'a plus d'importance. A-t-elle jamais eut le choix ? Détruire, lui rappelle une petite voix, insistante. C'est tout ce qu'elle doit faire, son unique mission. Puis tout rentrerait dans l'ordre. "On a pas que du mépris pour toi."

« Foutaises ! »

Rage dans la voix, dans les yeux noirs. Les derniers mots de Minsk ne font que le confirmer : elle n'en a sûrement rien à foutre, tout ce qu'elle veut c'est calmer Esfir pour sauver son petit ami.

Poitrine se soulève frénétiquement. Le bras droit est lourd, tellement lourd, mais elle l'ignore obstinément. Coup d'oeil jeté à Yue Fei. Celle-ci semble se débrouiller de son coté.

La main gauche d'Esfir se lève et vise sa chère camarade, qui a rejoint en vitesse l'insupportable français. Il suffit d'un échange de pensées avec sa nouvelle créature pour que celle-ci s'avance en direction de Vidame.

« Impero. »

Lancer de dés 1 :

La créature se précipite jusqu'à Vidame. Elle entreprend alors de planter ses pattes, l'une après l'autre, dans le corps du français. L'acide ne l'atteint pas outre mesure.

Lancer de dés 2 :

Minsk revient immédiatement vers elle, comme tirée par une main invisible.

« Protèges-moi. »

La sorcière, sous l'emprise d'Esfir, peut encore lire dans ses yeux : les remords se mêlent à la satisfaction, la colère au chagrin et à la honte de se voir agir de la sorte. Surtout, la jalousie règne, dévorant son cœur tout entier. Elle qui a toujours prétendu n'avoir que faire de l'amitié et de toutes ces émotions dans lesquelles les autres se complaisaient. Jalousie pourtant omniprésente, surtout quand on ne lui avait offert que des promesses et des miettes d'affection, des os à ronger. Pour derrière, n'offrir que la défiance.

Pourtant, elle ne l'enverrait pas se battre contre ses amis et son prince charmant. Minsk s'interposerait, tout simplement, et servirait de véritable bouclier humain. Qui voudrait faire du mal à l'adorable, l'attachiante, Minsk ?