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Club Goûter : Ultimate Battle

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Ven 5 Juil - 23:42
Minsk
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Débarquement américain dans le périmètre sacré de sa cuisine. Ok, il n'y a pas que des étoiles, il y en a même que deux, puis il y a des gens bien comme Read et ses attaques éclair-vert et le Camarade Odessa à qui elle adresse un grand sourire. "T'es venu !" Elle n'a pas l'habitude qu'on obéisse à ses demandes puis avec Varsovie qui avait été kidnappée entre temps... Ah oui Varso. Et merde, Varso. Le regard s'assombrit d'un chouïa, elle prend l'ukrainien à part pour lui expliquer la situation en deux-deux : Brynhild qui était bien partie pour suivre la légende, Vicaire, Belgrade qui se l'était jouée Mia Wallace, Mendeleïev qui avait foiré, Meryt-Neith qui se l'était jouée précoce pour laisser Sherry cramer et elle qui s'est reconvertie en infirmière et que ça commence à faire suer. Parce qu'elle veut bien le faire à la limite, que si y a le docteur sexy qui va avec et, entre le vieux dans le coma, le borgne que la mort de son frère ne rend pas jouasse et l'overdosée... Bref. "Allons nous battre." Désertons le mouroir.

Mais avant... Dire au-revoir à Vidame. Elle s'accroupit à côté de lui, se dit qu'elle est pas trop sûre de trouver ça sexy les mecs couverts de sang - tout guerrier que cela fasse - puis l'oeil crevé... Ouais, pirate quoi. Elle l'embrasse quand même. Pour la chance. ils avaient survécu à une explosion comme ça après tout. Coup d’œil à Esfir qui meurt toujours dans son coin. "Alors, jalouse ?" qu'elle demande, bien contente que pour une fois l'autre camée ne ferait rien pour les séparer, pas comme à la soirées des Castel. Slave se redresse et prend la porte, espérant bien que l'insacrifiable suive derrière. Ce serait dommage sinon. Parce que c'est l'heure de ranger momentanément les chocogrenouilles pour sortir les chachka et faire la danse du sabre debout sur un cheval lancé au galop. Avant d'égorger les ennemis pour que leur sang pur abreuve les pelissacs et autres bestioles sataniques.

Pas de courses  dans les couloirs, direction : le destin. Et bien sûr, il y a un obstacle alors même qu'elle croit apercevoir une chevelure blonde familière au loin. Tsss. C'est une Castel qui lui fait face et qui a l'air vachement sûre d'elle et super reloue. Minsk en déduit qu'elle doit être la dénommée KSB parce que c'est dans ce genre de soirée qu'on se fait le plus chier. La Castel grogne, baguette dégainée et Minsk fait sa tête de fille innocente, lève les mains. Elle est couverte de sang et de poussières d'explosion, les vêtements dans le même état, ça étonne pas trop de la voir faire reddition. Alors KSB baisse un poil sa garde, fatiguée elle aussi de la bataille, fait signe aux deux cocos de la suivre sagement. Minsk pousse même le vice à lui offrir une chocogrenouille en guise de bonne foi. Cardinal en vue, baisser les yeux pour pas qu'il n'y lise de trop la haine. Brynhild à ses côtés, katana à la ceinture. "Varso ? Pourquoi t'es en kimono ?" qu'elle demande un peu naïvement, levant le regard trente secondes, suffisant pour se rendre compte qu'un truc ne va pas. Ok.

Un. Se rapprocher d'Odessa, lui chopper le bras.
Deux. Regarder KSB jeter le paquet de chocogrenouille par-terre, gober la friandise sans la mâcher.
Trois. Siffloter l'Internationale, faire un doigt à Cardinal.

Explosion de KSB. Pluie de sang.

Premier transplanage, Isaak et elle.
Deuxième transplanage, Brynhild en supplément.
Troisième transplanage, de nouveau Isaak et elle.

Ils sont à dix mètres de Varsovie, loin de la cour centrale. Minsk a veillé à transplaner sur la plus grande distance possible pour que le foutu piaf ne puisse pas se ramener. Puis maintenant, elle toise la blonde, constate les blessures et le sourire moqueur se dessine sur ses lèvres. "C'est quoi qu't'as pas compris exactement dans tu t'éloignes ou tu te mets à couvert ?" Les consignes sont basiques pourtant. Bien que dans le fond, Lyuba aurait aimé que Brynhild les respectent encore moins. Pas de pitié pour les traîtres, tout kamikazes qu'ils soient.
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Ven 5 Juil - 23:55
Minsk
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Dé BBN:

Arrivée:
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Ven 5 Juil - 23:55
Vivianne
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#1 'Dé 100' : 57

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#2 'Dé 100' : 2
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Dim 7 Juil - 20:48
Odessa
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C'est vraiment dommage que cette rune de communication ne leur permettait pas d'envoyer des messages dépassant une certaine longueur. Limité à moins de 280 caractères, même Twitter était plus permissif. Parce qu'au final, on dit presque toujours que c'est mieux quand c'est court mais... Dans le cas présent, il aurait quand même préféré avoir un résumé de la situation.

Parce que c'est pas vraiment tous les jours qu'on traverse discrètement un champ de bataille pour rejoindre sa sœur slave jouant à l'infirmière dans les cuisines. "Bah euh ouais, je te l'avais dit, t'as pas reçu le message ?" répondit-il en se laissant entrainer légèrement à l'écart. Coup d'oeil rapide de la cuisine pendant qu'elle lui explique. Papa Ours est tombé, la numéro 1 délire complétement et le français est dans un état déplorable. Le genre de tableau qui fait rêver. Le genre de situation où on se dit qu'on allait vraiment la gagner cette foutue guerre. On rajoute à ça tous les plans foireux et les sacrifices par amour et on est bons.

Alors, quand Maitre Jedi lui propose d'aller se battre, il se sent un peu con. Bah ouais, est-ce qu'ils avaient vraiment le choix ? Il avait déjà refusé la fuite, lorsqu'ils étaient encore bien au chaud dans le dortoirs des ricains. Il allait quand même pas l'envisager maintenant, pas alors que la petite Bryn était encore sur le terrain, à la merci des mangemorts. S'ils partaient, ils partaient tous ensemble. Pendant qu'elle va rouler ce qui sera peut-être la dernière pelle de sa vie - ou la dernière de celle de Vidame - il négocie sa sortie seul. Parce que la demoiselle, elle est bien gentille à vouloir sauver leur pote mais elle a pas pensé que lui, il avait son tourtereau à gérer aussi. Et que s'il mourrait dans cette entreprise insensée, il risquait bien de se faire ramener à la vie pour se refaire tuer. Histoire d'apprendre sa leçon.  Et s'il revient vivant... Dieu seul sait combien de temps il allait devoir s'excuser de l'avoir abandonné de la sorte. Oh oui, il allait devoir y mettre tout son cœur.

Et au final, les voilà vaillants à arpenter les couloirs. Et à tomber sur des mangemorts. Fallait bien rajouter un peu de piment dans leur vie. Après tout, c'était vachement moins classe à raconter aux enfants plus tard. Enfin, aux enfants de l'Amour parce que lui, il ne risquait pas d'en avoir. Peut-être à ceux de Varso, s'ils la retrouvaient vivante. Il suit le mouvement, laisse sa baguette dans sa poche et lève les mains en l'air, tout en prenant son air de petit chiot malmené par la vie. Et comme personne ne les prenait au sérieux, on les emmène à leur but sans les malmener. En temps normal, il s'en serait un peu offusqué. Fallait vraiment arrêter de prendre les gens pour des cons, c'était pas le bon plan. La preuve, on avait pris Cardinal pour un petit truc innocent et le voilà en train de tous les dégommer les uns après les autres.

"Oh mon dieu Minsk, tu peux pas deman-" Il n'a même pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se rapproche et sifflote l'hymne. Bon, les retrouvailles seront pour plus tard. Il se tient sage, prêt. Il a pas vraiment envie de finir désartibuler.

Une. Deux. Trois. Et les voilà face à face. Mais toutefois à distance. En regardant Brynhild, il comprit ce qui tracasse Lyuba. Elle est différente. Et ce n'est pas forcément une bonne chose. Mais c'était sûrement une idée. Au fond, elle était sûrement encore la-même. Ca changeait forcément quelqu'un, une opération kamikaze. Surtout quand on la ratait. L'Amour est une fois de plus aimable et ses yeux se lèvent vers le ciel. C'est pas possible ça. Elle allait pas recommencer les adieux à la slave quand même.

Alors, il se décide pour un coup de coude, histoire d'essayer d'éviter que ça dérape. Sauf qu'il gère rien du tout et qu'il tape bien plus fort que prévu. Aie, si ça partait en bagarre, c'est sur sa tronche que ça allait taper. "Putain, merde, je suis vraiment désolé Lyuba, je voulais pas"

Puis, avec un peu de contenance, il se retourne vers l'autre slave. "Je suis heureux de te voir, Brynhild. Je regrette que cela ne s'est pas passé aussi bien que tu le voulais mais... On est là maintenant. A trois, on va vaincre."

Isaak tente un truc:
 
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Dim 7 Juil - 20:48
Vivianne
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Mer 10 Juil - 5:23
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
Ils ont transplané un peu plus loin, dans un autre couloir de l’Astronef. Maintenant, ils vont attendre. Brynhild le sait, les rebelles doivent venir à eux s’ils veulent remporter la partie. Elle n’a aucun doute de l’issue du combat, mais elle espère quand même certaines choses. « Je veux Mendeleïev et Minsk. » Et ce n’était pas pour leur faire des câlins. Yasha sourit quand il la voit passer sa main sur le katana à sa ceinture. Il acquiesce, et Brynhild sait qu’il fera ce qu’elle lui demande. Mais ils n’ont même pas besoin d’aller les chercher. Minsk apparaît à l’autre bout du couloir, mais ce n’est plus Mendeleïev qui est avec elle. C’est Odessa. Oh non, pas Odessa… Tant mieux, le Club Goûter se réunit pour la bataille finale. Mais quelque chose ne tourne pas rond, parce qu’ils avancent derrière l’une des dernières Castelobruxo encore en vie. Ils ont l’air trop innocents. Odessa, passe encore, mais la voix presque douce de Minsk n’indique rien de bon. Elle l’appelle Varso, et ça ne la fait même pas sourire. Au contraire, elle lève les yeux au ciel. Les gens naïfs, c’est fatigant. Varsovie était vraiment fatigante. Je suis sûre qu’ils veulent t’aider. Varsovie est toujours fatigante.

Et la Castelobruxo mange une chocogrenouille. Brynhild attrape le bras de Yasha et le tire en arrière dès la première note de l’Internationale. Quelques secondes à près, il n’y a plus de Castelobruxo, juste du sang un peu partout dans le couloir. Elle lâche l’asiatique pour s’essuyer le visage, et un instant plus tard elle sent qu’on lui attrape le bras. S’en suit la désagréable sensation du transplanage puis l’air de l’extérieur. Le soleil commence à se lever. Minsk et Odessa sont à une dizaine de mètres d’elle, eux aussi couverts de sang sud-américain. Et puis la brune prend la parole. Brynhild sent la rage monter en elle. La russe est sérieuse, à la prendre de haut comme ça ? A-t-elle la moindre idée de ce qu’elle vient de traverser ? Oh, elle va lui laisser voir un peu. Varsovie savait bien communiquer comme ça avec Minsk grâce à la légilimencie, autant s’en servir.

Cardinal la traîne au sol par les cheveux. Endoloris. Varsovie se tord au sol. Est-ce que je suis toujours quelqu’un de bon ? Est-ce que tu m’aimes toujours ? Elle se relève. Je suis ta faiblesse. Elle attrape la chemise noire. Je préfère mourir que de vivre dans un monde où quelqu’un comme toi existe. La bombe explose et elle vole. Tu seras plus en sécurité dans l’autre monde que dans celui-ci. La lame déchire la peau. Comme ça, tu auras toujours une partie de moi pour t’accompagner dans ce long voyage. La lame traverse le cœur. Je suis vraiment désolé. Tout est noir. Au revoir, Varsovie.

C’est gratuit, Brynhild veut juste que Minsk se rende compte que Varsovie est morte. En grande partie grâce à sa bombe. « Il y a une erreur dans le script, c’est Adieu, Varsovie. Pas au revoir. » Odessa ne comprend sûrement rien, mais la Norvégienne s’en fiche. Il ne comprend pas grand chose de toute façon, comme il l’avait montré quelques heures plus tôt avec Pollux. Où était l’Américain, d’ailleurs ? Oh, après tout, elle s’en fiche. Yasha s’en occuperait. Et puis Odessa donne un coup de coude à Minsk, apparemment fort vu la douleur de la brune. Mais cette douleur est si faible comparée à la haine dans le cœur de Brynhild, alors elle la sent à peine. Au contraire, elle ricane même. « Lyuba. » Elle rigole encore plus. Ses petits trous de mémoire pré-mortem lui amènent au moins un peu d’amusement. Mais prononcer le prénom de Minsk, ça fait remonter d’autres choses. Le prénom d’Odessa, ses bras qui l’entourent pour la protéger, la promesse d’un petit-déjeuner entre slaves. Aaaah, Isaak est trop doux, trop gentil. Elle a beau être en kimono face à lui, à le foudroyer du regard, qu’il croit quand même que rien n’a changé et qu’ils pouvaient vaincre ensemble.

« Tu n'y peux rien. On aurait tous pu se faire avoir également. C'est l'Astronef, on a dû faire confiance sur base de pseudonymes et de non-dits. T'es pas obligée de faire cela seule. Et tu étais où, Isaak, quand j’avais besoin de toi ? Quand la bombe a explosé ? Quand je hurlais pour que tout s’arrête ? Quand on m’a gravé des ailes sur le dos pour que je puisse m’envoler ? » Lyuba a eu la scène, mais pas l’ukrainien. Alors elle se tourne, laisse voir les cicatrices en forme d’aigle sur son dos. Yasha a essayé de la libérer, mais elle a préféré revenir. Ils se l’étaient promis. Si tu m’attends, moi aussi je t’attendrais. « Qu’est-ce que tu veux vaincre, Isaak ? Tout est déjà fini. Vous n’y pouvez rien, Yasha est trop fort pour vous. Pour tout le monde. » Le soleil allait se lever, et tout serait différent. Elle sait ce qu’elle doit faire maintenant. Elle doit prouver à Yasha que Varsovie est morte. Elle doit être digne de lui. Tu ne peux pas les tuer. Tu en es incapable. Cette voix doit se taire. Elle n’est pas obligée d’aller jusqu’à leur mort. Non, elle veut simplement leur montrer qui est la plus forte. Mais elle ne perd pas de vue le contrat. Elle veut que les choses se règlent entre slaves, mais si elle est en danger, ce ne serait plus du tout elle. Et elle ne veut pas perdre le contrôle maintenant.

« Bon, il est presque six heures du matin. Ça vous dit un petit-déjeuner ? On n’a toujours pas fini notre brioche. » Smile, smile, smile. Elle sort la brioche de son sac et la découpe grossièrement en tranches à l’aide du katana. « Ça va pas exploser, je vous rassure. Je suis pas assez tarée pour inventer des choses comme ça. » Non, c’est juste qu’elle tient ses promesses, petit-déjeuner slave compris. Ce serait peut-être la dernière chose agréable que les deux slaves mangeraient, après tout. Elle étale une couche de confiture bien généreuse avant d’agitera sa baguette. Elle ne sait pas trop si elle veut être gentille ou pas, les tartines ne volent pas vraiment droit. Et sur la fin, un petit coup de baguette et elles s’écrasent sur les slaves. Côté confiture, évidemment. Brynhild fait une petite moue de dégoût. Elle n’aime pas gâcher la nourriture.  « Alors Lyuba, comment va ton mec ? » Un petit rictus malsain décore ses lèvres. Elle se souvient de Vicaire qui tombe face à un éclat de lumière verte. « Et le tien, Isaak ? Vous auriez vraiment dû l’écouter. Fuir était la meilleure solution. Vous allez regretter d’avoir joué aux héros. » Et sur ce, elle croque dans sa tartine. La confiture est bien meilleure que dans ses souvenirs.


DÉ FILM:

DÉ BRIOCHE:
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Mer 10 Juil - 5:23
Vivianne
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'Dé 100' : 29, 71
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Jeu 11 Juil - 23:11
Minsk
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Depuis quand Varsovie prend mal les petites remarques à la Minsk ? Elle n'est pas censée être l'élément mignon de l'Astronef maintenant que Cardinal a gagné celui du plus gros bâtard de l'histoire ? Elle le sent de là ,l'énervement de la blonde, même pas besoin d'empathie pour ça, puis elle se prend double attaque. Une mentale, une physique.
C
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N
S
P
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R
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La vérité, c'est qu'elle en a vu exploser des bombes et des gens. Alors ça ne lui fait pas grand chose. Même quand c'est Varsovie. Elle trouve juste cela dommage que Cardinal n'y soit pas passé. Elle faillit le dire. Elle faillit ricaner. Elle arrive par elle ne sait pas quel miracle à prendre un air de circonstance puis le coup d'Isaak lui offre une porte de sortie finalement. Mais merde, ça fait super mal quand même, pile dans le plexus, elle en pleure presque. Une nuit passée à faire des fuck à la mort pour qu'un de ses meilleurs potes de l'astro tente de la tuer aussi nullement. Karma is a bitch. Elle n'écoute que d'une oreille ses excuses, préférant grommeler dans sa barbe des jurons entrecoupés de "aïe", ne daignant lancer à Brynhild qu'un regard franchement froid. Adieu Varsovie ? Soit. Mais elle sera vengée et plutôt deux fois qu'une. Quant à Brynhild la traîtresse... Qui ose en plus de ça de nouveau rire de son prénom... Goulag. Exécution après jugement expéditif. Supplice de la goutte d'eau après le simulacre d'aigle de sang. A deux doigts de le proposer au camarade mais celui-ci entame les petits discours, plus qu'à attendre que ça tombe à plat.

Et la blonde geint. Elle aurait voulu qu'on lui tienne la main pendant la bataille. Qui les voit déjà perdant. Encore à moitié pliée en deux à cause du coup, Lyuba esquisse un rictus moqueur, elle se marre même franchement mais juste dans sa tête pour l'instant. Ahlala, la petite Brynhild qui ne connaît encore moins la guerre que ce que Minsk le pensait, qui doit croire au fond qu'on pouvait faire appel à un ami, aux spectateurs, à un joker quelconque quand ça tourne mal. Pa-thé-ti-que. Si elle ne réplique pas, c'est juste pour ne pas s'abaisser à insulter la pleurnicheuse puis parce qu'elle ne s'immisce pas dans les conversations. Elle préfère se redresser plutôt, souffle de nouveau normal, se demandant vaguement si ça le fait de demander une cigarette à Isaak en dédommagement. Peut-être pas maintenant.

Sourcils se froncent quand Brynhild en vient à évoquer leur promesse. Sauf qu'elle n'est pas dans le deal, c'est Varsovie qui est invitée pas son double maléfique. Et Lyuba n'a pas confiance en la nourriture du double maléfique ni dans le double maléfique tout court. Elle la regarde d'un air franchement suspicieux, ne relève pas l'allusion aux explosifs, tique en voyant foncer vers Odessa et elle les bouts de brioche couverts de confiture mais trop tard pour éviter celui qui lui est destiné. Bim, dans l’œil ! Yes ! Putain, quelle plaie ! Confiture essuyée d'un geste rageur, avec la manche déjà couverte de sang et dde poussière, rien de tel pour que la pupille brûle encore plus. Sauf qu'elle n'a pas le temps de s’appesantir sur ça : Brynhild enchaîne les questions désobligeantes. Ose mentionner Alex alors qu'elle avait été la première à se précipiter vers les jumeaux. Minsk sourit, mine innocente. "Lequel ?" Dans sa tête, elle l'a déjà tuée trois fois. "On a pas joué les héros." Et jamais de la vie ils auraient du écouter un ricain. Main se passe dans les cheveux un peu nerveusement. Elle ne comprend pas trop le pourquoi du comment de la situation. Brynhild avec Cardinal, soit. Mais Brynhild contre eux ? Ils ne lui ont rien fait, ils sont dans le même camp, dans le bon, dans celui qui vengent les parents. Alors elle se dit qu'elle n'a plus qu'à poser la question, baguette serrée entre ses doigts, prête à essuyer une attaque à tout instant. Voix s'élève, ton neutre, regard un peu froid. "A quoi tu joues au juste ? T'veux nous faire quoi ? J'te rappelle que dans l'histoire, c'est pas nous les méchants." Enfin, sur l'Astronef du moins. Parce qu'en Russie, elle en a fait des trucs dégueulasses mais c'est parce que contrairement à Brynhild, la guerre, elle sait ce que c'est.


Dédé ciné:

Dédé Matrix:
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Jeu 11 Juil - 23:11
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#1 'Dé 100' : 3

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#2 'Dé 100' : 75
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Mar 16 Juil - 6:48
Odessa
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Les paroles sont cinglantes, tranchantes. S'il n'avait pas pris l'habitude depuis tout petit d'entendre des reproches sur le moindre de ses gestes, il aurait sans doute craqué. Il se serait sans doute mis à pleurer. Pleurer des larmes énormes, à la hauteur de son chagrin. Parce que même s'il se force de tout son être à demeurer impassible, à laisser la rancune le traverser et non l'inonder,  il ne peut nier que cela fait mal, de voir l'enveloppe charnelle de la douce Varsovie lui cracher du venin. Une vraie vipère, cette Brynhild.

Mais il est là. Il lui fait face. Le poids de trop de morts sur les épaules mais la tête toujours haute, toujours fière. Aussi déterminé qu'il pouvait l'être. Interdiction de fléchir. Crouler, c'était mourir. Il avait promis de ne pas mourir. Et jamais il ne brisait ses promesses. Parce que certes, il n'avait pas été là pour l'attentat suicide mais il est là, maintenant. Là pour ramener la douce au bercail. Là pour l'embarquer sur le coude et aller rejoindre la Mère Patrie. Récupérer ce qui était leurs, de droit. La voix se veut langoureuse, d'un timbre habituel. Un timbre à la Isaak, où le regret perce pour ceux qui savent le reconnaître. Il n'avait pas la prestance des meilleurs jours, de ceux où la comédie était innée. Quand on le connaissait sur le bout des doigts, on savait qu'il s'en voulait. Qu'il regrettait."J'étais sur le champ de bataille, à chercher des solutions pour assurer la survie des miens. Mais nous ne sommes que des Hommes, Brynhild. Et les Hommes, ça faillit également."

Oui, les êtres humains sont faibles et sujets aux erreurs. Qu'aurait-il dû faire, quand elle leur avait parlé de son projet ? Accompagner Minsk et lui mettre la raclée de sa vie ? Parce que le poids des poings aurait pu lui remettre les idées en place ? Lui faire réaliser qu'ils tenaient réellement à elle ? Leurs présences le prouvent encore. Ils sont là, prêts à braver la mort, les yeux dans les yeux, parce qu'ils l'aiment. Yasha. Yasha n'était qu'un homme parmi tant d'autres. Légèrement plus psychopathes que la moyenne, il voulait bien l'admettre. Mais la pensée ne peut franchir ses lèvres. Parce qu'elle ne l'écouterait pas. Parce que cela l'énerverait d'autant plus.

Et si tout était fini, ainsi soit-il. Mais rien ne serait fini tant qu'il n'aurait pas expié son dernier souffle. Tant que la flamme de la Résistance continuait à brûler dans leurs cœurs. Tant qu'il y aurait des âmes pour se révolter contre les injustices. Contre la cruauté. Mais encore une fois, il préfère se taire. L'innocence, c'était le rayon de Varsovie. Ce n'était pas pareil, sans elle. Même si elle ne devait pas être loin. Recluse dans ce corps presque étranger. Il se damnerait pour la sauver. Isaak, le sacrifiable, croit encore en un espoir pour la Résistance. Pour l'Innocence. Pour l'Amour et la Paix.

Six heures sonne et la brioche sort. Elle avait gardé la brioche. Faible signe de présence slave. Seulement, cette brioche a un goût amer. Et ce n'est pas la confiture, qu'il n'a même pas le temps de goûter, avant qu'elle ne s'écrase contre son t-shirt. Lui qui avait pu s'en sortir sans trop se salir jusqu'à présent... A croire que personne, sur cette foutue île, n'avait de respect. Entre sa veste qu'on pique parce que les élèves finissent à moitié dénudés dans des incendies, cette même veste qu'on crame pendant que l'autre faisait son discours moralisateur plein de promesses vaines et maintenant, son t-shirt. Sans parler de l'ensemble de son matériel de peinture, parti en fumée, retrouvé en cendres. Et puis elle parle de Vicaire, Vidame et de Pollux. Et c'est la goutte qui fait déborder le vase.

L'aubépine sort d'un geste sûr, soudain et se braque sur la frêle slave. "Recurvite" tonne-t-il. Le sort n'a pas la force espérée, mais il n'est pas raté. Aucune bulle à l'horizon mais il ne doute pas de la présence du parfum désagréable du savon dans la bouche. "On t'a jamais appris à te laver la bouche quand on a dit des choses sales, avant de parler de gens biens ? Mendeleïev a vraiment raté ton éducation, sale gosse." Des gens sont morts, ou à moitié. Des gens étaient mutilés, s'étaient sacrifiés. D'autres suivraient, si la chance n'était pas avec eux. Et elle, Elle, était là, avec son sourire démoniaque, à bouffer cette satanée brioche. "Mais il va très bien, je te remercie. Il t'envoie certainement ses amitiés, surtout pour l'approuver de la sorte." ajoute-t-il tout en semblant s'épousseter, comme pour feindre l'indifférence suite à la colère. La voix de Lyuba s'élève, d'une parfaite neutralité et l'aide à décolérer. Ou du moins, le croyait-il, avant que les mots ne s'échappent, hors de contrôle. "Laisse, c'est sa crise d'ado. Tu sais bien comment on est, dans ces cas-là. Plus que stupide. A croire va savoir quelle promesse proférée sans conviction." 








Réaction:

Et le petit sort tout gentil ?:
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Mar 16 Juil - 6:48
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#1 'Dé 100' : 63

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#2 'Dé 100' : 70
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Lun 22 Juil - 4:31
Cardinal
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Il se souvient des paroles de sa mère, de ses camarades, selon lesquelles il était destiné à faire de grandes choses. En Italie, le cardinal n’est pas un oiseau, mais une figure religieuse. Elle est ambivalente, elle choisit le pape, mais l’assiste en même temps. Ce n'est pas juste en Italie. Dans toutes les sociétés du monde, le point de repère a toujours été le point Cardinal. Fort de ses paroles, il reprend le contrôle, c’est à son tour d’entrer en scène.

Jetant l’arme du crime au sol, il passe sa main derrière son oreille, s’arrêtant un instant, avant de marcher en direction de l’extérieur, loin de l’odeur des cendres et des cadavres. Lui se trouve dans un bon état, au sommet de sa forme et de sa puissance magique, il est encore prêt à combattre, mais il n’est pas venu croiser le fer avec ses ennemis. Non, il est surtout venu chercher sa camarade qui lui avait été arrachée, sans le moindre respect.

Capturer les gens au détour des couloirs, c’est sa marque de fabrique.  

Il se faufile dans les ombres, pendant un moment, il demeure dans le silence, se contentant de regarder le spectacle se livrant devant lui. Lyuba rappelle que dans l’histoire, ce ne sont pas eux les méchants, mais c’est quand Isaak prend trop la confiance que le nouveau lieutenant sort de sa cachette.

« Bryn. » l’appelle Yasha. Son russe est impeccable, mais la maitrise est plus académique que celles de ses camarades, ce qui est normal, en sachant qu’il lui vient de son père. « Je pensais t’avoir perdue, je suis heureux que tu n’aies rien. » Passant les mains sur les hanches de sa promise, il l’attire à lui, pour l’embrasser, avec la langue, seulement pour offenser. Oh, le monde pourrait brûler, la terre pourrait s’effondrer, mais il ne ferait jamais de mal à Brynhild. Elle était une partie de son cœur, de son corps, de sa vie, de son âme. Comme elle l’aurait si bien dit, dans une vie antérieure, elle était sa faiblesse, la seule manière de le faire tomber. Pourtant, il a un sale goût en bouche, qui viendrait presque gâcher le moment, s’il ne savait pas que le meilleur était encore à venir.  Passant sa main sur ses lèvres, il regarde son index, un moment.

« Il y a un fort goût de savon. » Les amandes se braquent vers Isaak. « À ta place, je ferai attention. » Joueur, il se mord la lèvre. « Pour le moment, votre amie n’est pas en danger, ce n’est qu’une plaisanterie, digne d’un sale gosse, mais s’il lui arrive quelque chose, il se pourrait fort que ce soit votre dernier sort. » Les derniers mots ne sortent pas, mais la menace est réelle. S’ils attaquent la jeune femme, même lui ne serait pas en mesure de la retenir. À partir de ce moment, aucune notion d’amitié ne la retiendrait. Pur, impur, elle ne serait guidée que par sa soif de carmin et elle ne s’arrêterait pas, elle ne s’arrêterait jamais, sauf si Yasha le lui ordonnait.

Tous ceux qui le pensaient trop puissant n’avaient encore rien vu. ♡

Cependant, il n’est pas venu faire étalage de ses capacités. Revenant sur les paroles de sa camarade, il ne prend même pas la peine de cacher son dégoût. « Vous dites que vous n’êtes pas les méchants, mais cette école, cet Astronef, cette guerre, tout cela, c’est de votre faute. » D’une certaine manière, il a raison, ce sont les batailles de l’Europe. L’Asie n’en fait pas partie. Seul continent protégé des ténèbres et des envahisseurs, il est le dernier point de lumière dans un monde devenu bien trop sombre. Pour préserver cette lueur, tous les moyens sont bons, même ceux non approuvés par la communauté internationale.

Depuis le début de cette aventure, les instances de l’Alliance asiatique avaient été en pourparlers avec Voldemort. Si ce dernier leur offrait la paix, ou ne serait-ce qu’un compromis acceptable, pour assurer leur sécurité, la délégation de Mahoutokoro se retournerait contre l’Astronef. Seulement quelques personnes avaient été dans la confidence, afin de préserver leur couverture, et réduites au silence. Un lotus les unissait, comme celui qui brillait sur la gorge de Yasha.

« Jouons à un jeu. » propose ce dernier. « Nous verrons qui sont les véritables méchants de l'histoire. » La guerre ne lui semble avoir fait aucun effet, si ce n’est que celui de lui faire perdre le peu de sanité qui lui restait. Même après les meurtres, il ne perd pas son sourire, s’il n’était plus jamais capable de revêtir le rôle du cardinal, cela importerait peu. Il avait fait tomber le vaisseau et il avait assuré ses arrières. Maintenant, il lui reste seulement à célébrer, en compagnie du club goûter qui, en ce moment, aurait mieux porté le nom de club dégoûté.

S’ils pouvaient se voir dans le miroir. ♡

Bref, pour l’occasion, le jeune homme a la meilleure bouteille de vodka, qu’il soit possible de trouver dans cet endroit de merde. L’ouvrant, il prend une gorgée, plus pour montrer à ses camarades qu’elle n’est pas empoisonnée, que pour son goût. Il n’aimait pas se faire associer aux slaves, même si, d’une certaine manière, il en est un peu un. « Je n’ai jamais. » Yasha ne leur expliquerait pas le principe. « Je n’ai jamais tué un ennemi. » commence-t-il. Il ne boit pas, il tend la bouteille, regardant chaque personne avec une lueur de défi dans le regard. Ils pensaient être les gentils de l’histoire, mais il se doutait bien que les mains des mangeurs de brioches étaient aussi sales que le sang qui coulait dans leurs veines.
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Ven 26 Juil - 23:49
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
Elle est habituée à lire dans les cœurs. Ce langage est universel, et ça avait toujours été un atout pour Varsovie. Mais cette nuit, son empathie est son point faible. Dans les serres, elle avait cru devenir folle à cause des douleurs des autres. Le mépris dans les yeux de Cardinal qui l’avait poussée à accepter son sort. La tristesse d’un des jumeaux lui avait fait baisser sa garde. La haine de Yasha l’avait contaminée jusqu’au cœur. Et enfin, les émotions des deux slaves en face d’elle. Lyuba qui fait l’innocente, alors qu’au fond elle est insensible. Et Isaak, à l’inverse, qui s’efforce de ne rien montrer mais qui regrette. Savoir tout ça l’empêche de réfléchir correctement. La petite voix parle en même temps, tente de se persuader que la solidarité du club goûter est toujours là, que rien n’a changé. Brynhild serre les poings, elle ne peut pas céder. Elle sait que tout dépend de cette confrontation-là. Elle doit montrer qu’elle est forte, que Yasha peut être fier d’elle.

« Tous les hommes ne faillissent pas. Il n’y a que les faibles qui échouent, Isaak. » Les faibles échouent jusqu’à devenir forts. Varsovie avait échoué, comme Yasha sûrement avant elle. Et maintenant, ils sont devenus forts. Mais les slaves en face d’elle le sont aussi, à leur manière. La norvégienne est loin de les sous-estimer, justement parce qu’elle les connaît. Mais elle n’a pas peur. Parce qu’elle est déjà morte. Parce qu’ils ne peuvent pas l’attaquer sans se mettre en danger. Parce que Yasha est quelque part, non loin d’elle. Elle le sait, parce que la rune derrière son oreille se réchauffe. Il arrive probablement juste à temps pour voir les tartines décoller et s’écraser sur les slaves.  

Elle ne répond pas à Lyuba concernant son mec – ses mecs. Elle s’en fiche un peu de savoir comment il va, ce n’est que de la provocation. Malheureusement, la brune ne se prend pas au jeu, elle conserve cette voix douce et fausse pour quiconque connaît Minsk. Étonnamment, c’est Isaak qui mord à l’hameçon. Mentionner Pollux et Vicaire a réveillé le petit agneau, qui pointe sa baguette en direction de la blonde. Quelques secondes plus tard, un sale goût de savon se répand dans sa bouche. Mais ce n’est rien comparé à la colère dans son cœur. Une seconde, elle croit qu’elle va perdre pied, mais ce n’est pas le moment. Ses yeux lancent des éclairs quand Isaak évoque Mendeleïev. Bien sûr que oui, Anatoli a raté son éducation. C’est entièrement de sa faute si elle en est là aujourd’hui, parce qu’il l’a empêchée de vivre pour seulement survivre. Elle aurait d’ailleurs aimé le trouver et lui sourire avant de lui faire comprendre qu’il l’a perdue. Tant pis, ce n’est que partie remise. A cet instant, il n’y a que les slaves en face d’elle qui comptent. Ces sales hypocrites. « C’est à cause de gens comme vous que les sorciers se mettent à détester les moldus. J’ai honte d’avoir cru un jour que des gens comme vous pouvaient venir en aide au monde sorcier. » crache-t-elle du bout des lèvres. Elle est en colère et à cet instant, elle les déteste. Parce qu’Isaak est dur, parce que Lyuba pose de bonnes questions. Parce que Varsovie hurle toujours plus fort dans sa tête.

A quoi elle joue ? Elle ne sait pas. Elle ne sait pas pourquoi elle fait ça. Parce qu’elle est morte, parce qu’elle est en colère, parce qu’elle ne veut plus être faible… Pour Yasha. C’est stupide de faire ça pour un garçon. Tu serais la première à me le dire. Qui est la faible dans l’histoire ? Au moins, je suis restée fidèle à mes convictions jusqu’au bout. Elle pense si fort que même Isaak aurait pu lire ses pensées en se concentrant. La vérité, c’est que Brynhild ne sait pas pourquoi elle fait ça, ni d’où sort toute cette haine qu’elle ressent en voyant ses deux meilleurs amis face à elle. Mais elle ne peut pas avouer ça, jamais. « Je joue. C’est tout. » Après tout, avait-on réellement besoin d’une justification pour jouer ? Mais elle perd pied, pendant quelques instants elle oublie pourquoi elle fait tout ça, pourquoi elle ne peut pas simplement prendre Odessa dans les bras et envoyer une vraie chocogrenouille à Minsk. Le temps d’une seconde, c’est Varsovie qui se tient face aux slaves.

Mais Yasha s’approche, prononce son nom, passe ses bras autour de ses hanches. Brynhild a l’impression de pouvoir respirer à nouveau, comme si la présence de Yasha rendait les choses plus claires. Ou plus sombres, selon le point de vue. « Tu ne peux pas me perdre, Yasha. » Elle approche la main de son visage, laisse ses doigts se perdre dans les cheveux noirs et effleure la rune derrière l’oreille. Yasha l’embrasse, mais l’horrible goût de savon rend ce moment presque désagréable. Mais ce n’est pas grave, ils auront tout le temps pour ça plus tard. Alors elle le laisse parler, il est bien plus expérimenté qu’elle dans le registre des menaces et autres phrases insidieuses. Elle ne fait qu’acquiescer et sourire, guettant les réactions des slaves face à eux. Yasha leur parle en russe, qu’il maîtrise évidemment bien mieux que la blonde avec ses mélanges avec l’ukrainien. Et il le parle de manière beaucoup plus élégante que Lyuba et son accent de péquenaude.

Son sourire s’élargit encore plus lorsque Yasha sort la vodka. Brave garçon, il l’a écoutée quand elle lui a dit quelques heures plus tôt qu’elle préférait l’alcool slave au saké japonais. Si Brynhild pensait provoquer Lyuba et Isaak en mentionnant leurs petits-amis, elle ne peut qu’admirer Yasha qui leur propose de jouer à un Je n’ai jamais. A la première phrase, la norvégienne attrape la bouteille tendue par l’oiseau. C’est surtout pour que le goût de la vodka efface celui du savon, plus que par réelle participation au jeu. Elle ne sait pas trop si ça compte, d’avoir tué un Mangemort par légitime défense et sans vraiment le vouloir. Mais bon, l’important, c’est surtout la vodka. « Elle a un meilleur goût que celle de Stravinsky. » La blonde agite sa baguette et la fait voler vers les slaves. Ils ne peuvent pas mentir. Mais elle ne peut pas les forcer à boire, et elle les connaît suffisamment bien pour savoir qu’ils ne risqueront pas de toucher à une bouteille venant de leur ennemi. « Ils ne voudront pas jouer avec ta vodka, aussi bonne soit-elle. » dit-elle à Yasha.

Elle pousse un soupir avant de marmonner un « Accio joints ! » vers les deux compères slaves. A sa grande surprise, il n’y a qu’un seul joint qui s’échappe de la poche de Lyuba jusqu’à sa main. Elle esquisse une moue un peu déçue. « Je m’attendais à un peu plus de ta part, Lyuba. Tiens, tu peux le garder. On joue avec la vodka, vous avec ça. Comme ça vous êtes sûrs qu’on cherche pas à vous empoisonner. » Le joint vole dans l’autre sens et va se poser délicatement entre les doigts de la brune. « A mon tour. Je n’ai jamais frappé un ami. » Son sourire se transforme en rictus. Elle aurait pu trouver plus fun, pour qu’Isaak soit obligé de tirer aussi, mais elle se plie au jeu implicite de Yasha. Leur prouver qu’ils ne sont pas aussi innocents et gentils que ce qu’ils laissent croire.


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Ven 26 Juil - 23:49
Vivianne
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Mar 30 Juil - 22:49
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Peut-être que ce ne sont pas les soirées KSB mais les soirées SBK, elle doute d'un coup, elle n'arrive pas à déterminer ce qui sonne le plus mal. Faudrait qu'elle demande à... Alcyone ? Ouais, autant il gère la mode vestimentaire, autant sur la mode danse-fitness pour nanas désœuvrées et mecs qui veulent pécho en se la jouant collet-serré, elle l'imagine moins. Quoique. La morale de l'Astronef, ce n'est pas d'arrêter de juger les gens sur un pseudo et ce qu'ils veulent bien montrer d'eux ? Une jolie partie de menteur cette colonie pour l'élite, partie qui se la joue pouilleux massacreur sur la fin. Pfff. Ça commence à l'ennuyer un peu Lyuba, ces histoires d'hommes faillibles donc faibles donc qui échouent - démonstration made in Brynhild, mouvance petite meuf philosophique de facebook période post-thug, cqfd, applaudissez la penseuse - elle en baille presque, contemple d'un œil un peu éteint Odessa se faire éducateur. Ouais, crise d'ado, ça va bien comme explication. Brynhild - enfin non, pas Brynhild, Brynhild est morte en même temps que Varsovie, ne reste qu'un espèce de machin lobotomisée - doit être dans sa période ado rebelle fan de manga. D'où l'attrait pour le japon, du katana au copain psychopathe. Chiant. Regard appuyé au camarade, il peut pas saisir le message télépathique et lui passer une cigarette ? Zieuter la fumée sera toujours plus palpitant qu'écouter la blonde parler des gens comme eux.

Quoique ça, c'est drôle en fait. Lyuba croit presque halluciner puis elle éclate de rire. Un rire un peu nerveux, un peu méprisant. Les yeux se plantent franchement dans ceux de l'autre fantoche, elle ne se donne même pas la peine d'y lire. "Des gens comme nous ? Et qu'est-ce qu't'y connais en gens comme nous ? Depuis quand t''es plus d'la même espèce que nous ?" Et depuis quand tu crois qu'on veut sauver le monde ? Remarque, Isaak, peut-être qu'il veut le sauver. Parce qu'il est quand même vachement plus sympa que Lyuba qui regrette de ne pas avoir une Belgrade sous la main pour lancer un joli impero sur feu-Brynhild. Qu'elle se fasse un seppuku contrait et qu'elle arrête de jacter. Et de jouer aussi, ce n'est pas drôle comme jeu, la russe y préfère même le pouilleux.

Voilà que ça devient encore plus chiant et elle n'aurait jamais pensé que ce soit possible. L'oiseau se radine, joue les amoureux et Minsk s'agace. Elle a transplané loin exprès pour pas que le premier asiat venu se pointe comme une fleur. L'adrénaline du combat a laissé sa place à la fatigue dans la cuisine puis au comble du blasement à cet instant précis. Elle ne fait même pas mine d'être apeurée juste écœurée. Elle en a rien à foutre que les lippes de Varsovie aient goût de savon. Après, si Cardinal pouvait regarder son ami autrement... Remarque, le piaf doit se faire chier lui aussi, vu qu'il sort l'alcool, volonté de boire pour oublier ? Bah non, lui aussi veut jouer et Lyuba se demande un instant à quel moment ils sont passés de la guerre au jardin d'enfant. Puis quand ils arrêteraient de les prendre pour des guignols aussi. Ok, ni Isaak, ni elle, n'ont la gueule de guerriers badass mais ça finit par être vexant à la longue, qu'on les pense assez schlagues pour jouer à j'ai jamais alors qu'une heure tout au plus, ça balançait des éclairs verts sur des ennemis. Oh non, elle boirait pas, parce que d'ennemis, elle n'en a jamais tué qu'un seul. Même pas elle regarde le dénommé Yasha qui se la joue tout innocent. Soit-disant qu'il n'a pas tué d'adversaires, mais peut-être bien que c'est parce qu'il considère la moitié de la planète comme pas digne d'être nommés humains donc à pas compter dans les quotas.

Pour la première fois depuis les retrouvailles, Brynhild sort quelque chose d'intelligent. Clair qu'ils vont pas boire. Mais vu que c'est pour faire un truc con derrière, ça ne compte pas. Clair qu'ils ne vont pas fumer non plus. Le regard de Minsk se fait franchement méprisant, tête haute, dos droit, ne réagissant même pas à la réflexion sur le nombre de joints dans ses poches. Elle avait oublié qu'elle en avait pris à Sherry à un moment x, avant qu'il soit balancé en taule. Si elle s'en était souvenue, elle n'aurait pas gratté de clopes et elle trouve ça un peu débile que Brynhild pense qu'un simple bédo puisse l'attaquer, surtout partagé. Elle le tient du bout des doigts maintenant qu'il est revenu à elle et que Varsovie aboie. "J'aurais su, j'aurais frappé plus fort..." Comme ça Mendeleïev aurait réagi, aurait privé Minsk de goûter et aurait dispensé la petite Varsovie de guerre. "Les véritables méchants, c'est pas ceux qui font dans l'dézinguage systématique de gamins pas assez bien nés et ceux qui les soutiennent ? Ça m'paraissaient évident. Hein Brynhild ? T'sais, les gens comme nous." La catégorie à laquelle Lyuba ne signale jamais son appartenance parce qu'elle en a trop vu mourir, des gens qui voulaient assumer fièrement. Soupir, haussement d'épaules, le joint est rangé de nouveau dans sa poche. Les doigts effleurent ce qui s'y trouvent d'autre. Sourire quand ils accrochent un objet à la forme que trop familière. Elle l'entre-ouvre sans le sortir avant de le balancer en direction des deux namoureux en criant "Réflexe !". Internationale sifflotée vite fait, mouvement de recul, elle bute sur son ami, main qui trébuche dans sa poche qui s'alourdit un poil. C'est un artiste Isaak, doit être bien meilleur qu'elle à la peinture à doigts.

Rien n'explose, ça fait juste un bond avant de rester sur le sol, en bon petit batracien chocolaté.
Rien n'explose, pour l'instant. Parce qu'elle leur laisse pas le temps de capter que c'est une chocogrenouille lambda pour attaquer.

BOUM ?:

Elle a visé la vodka, bien sûr, refusant que des faux russes se pavanent en la brandissant. Leur je n'ai jamais à la con, ils peuvent bien se le mettre dans le cul. "Puis honnêtement, contrairement à d'autres, j'ai jamais prétendu être gentille...." Smile, smile, smile.
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Mar 30 Juil - 22:49
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Mar 6 Aoû - 1:13
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Des gens comme vous. Merde, c'était déjà l'heure du beau monologue sur leur vie pourrie de nés-moldus qui n'avaient rien demandé à personne ? Minsk n'avait pas l'air d'y mettre le cœur. Elle devait en avoir marre. C'était le genre de phrase qui devait arriver plus tôt dans une tragédie, pour que les comédiens ne s'essoufflent pas et puissent jouer leur mélodrame. Odessa hésitait. Devait-il le faire ? Après tout, il ne pouvait manquer de jouer les malheureux. L'occasion était trop rare. 

'' Des gens comme nous ? T'es sur que c'est pas plutôt à cause de la mentalité des gens comme eux '' dit-il en pointant Cardinal, '' coincés au 13ème que la société actuelle est de la merde ? Franchement, accuser les opprimés... Il faut qu'on te rappelle c'est quoi, passer sa vie en cavale ? Apprendre à craindre pour ta peau, apprendre à mentir pour la préserver dès tes premiers pas ? Tout ça parce que quelques blaireaux ont décidé d'avoir peur plutôt que de pousser de réelles recherches sur pourquoi des gens comme nous se retrouvent condamnés à devoir évoluer dans un monde qui les détestent ? '' 

Peut-être qu'il devrait arrêter de parler. Peut-être qu'il n'aurait même jamais dû parler. Peut-être qu'ils auraient dû attraper ce qu'ils pensaient être Varsovie et s'enfuir loin, comme ils l'avaient plus ou moins fait. Peut-être qu'une fois qu'ils auraient réalisé que celle qu'ils avaient connue était morte, ils auraient pu fuir, aller rejoindre d'autres survivants si le cœur y était encore et fuir. Fuir loin de cette ile de malheur qui avait brisé son cœur plusieurs fois en une nombre de semaine bien moindre. Peut-être qu'il n'aurait jamais dû y foutre les pieds. Ouais, il aurait dû rester cantonner à l'atelier partagé avec Art et crevé paisiblement, un pinceau entre les doigts, avant que les mangemorts ne les retrouvent.

Sauf qu'Isaac, il avait quand même un léger grain. Et que quand il recevait des missives auto-destructrices qui lui demandaient de venir à sauver le monde, il y courrait. Il y volait. Avec gaieté de cœur, en plus. Quel abruti. Maintenant, il était obligé de regarder le piaf et la zombie se rouler des pelles goût dragée savon de Marseille. En plus, on avait l'audace de le regarder de travers alors qu'il les avait aidé. Qui avait envie de rouler des patins à quelqu'un qui pue de la gueule ? Elle devait pas sentir très frais, la petite Bryn.

En plus, ça osait bafouer la vodka. Sacrilège. Et la beuh aussi mais ça, il avait promis de plus y toucher de toute manière. Parce que c'était un putain de rabat-joie vite refroidi, le petit. Mais la vodka quoi. On touchait pas impunément aux valeurs du Pays. Même si c'était pas vraiment le sien. Mais en même temps, un peu. Bon dieu Isaak, est-ce vraiment le moment de débattre sur la question de l'identité ukrainienne ? Remarque, ça serait mieux que leur jeu à la con. Il n'était même pas certain de comprendre la règle. Il devait boire quand ? S'il a tué ou s'il a pas tué ? Et fumer quand ? S'il a frappé ou s'il a pas frappé ? En plus, jouer à un jeu moldu en plein milieu d'une guerre cherchant à les éradiquer. Comble de l'ironie. 

'' Sinon, on peut aussi s'asseoir en cercle, se prendre par la main, chanter Kumbaya et lâcher tout ce qu'on a sur le cœur pour repartir sur des bases saines. '' ironisa-t-il.

Visiblement, il n'était pas le seul qui commençait à être fatigué d'être en maternelle. Minsk s'enervait et ça, ça sentait mauvais. Ça allait péter des flammes et il n'était pas certain que quelqu'un d'autre que la capitale Biélorusse sorte indemne des feux de l'Enfer. Si Dieu voulait son âme, c'était peut-être le moment. 

L'Internationale retentit et il n'avait même pas le temps de s'indigner qu'elle ne l'ait pas prévenu. Lui aussi voulait entonner certains chants avant de crever. On pouvait passer aux chansons paillardes après ?

Ses doigts prirent la direction de sa poche dès que le poids tomba dedans. Qu'est ce que ça pouvait bien être ? Le dernier testament de Lyuba ? De quelqu'un d'autre ? Ou... Un pot de peinture. Rouge. Mais qui se baladait avec des putains de pots de peinture sur cet île ? Les siens avaient cramés. Et il l'aurait reconnu, si c'était son pot de vermeil à lui, rien qu'à lui. Il reculait tout en devisageant ce pot. Mais qu'est ce qu'elle voulait qu'il en foute ? 

Alors il se decida à l'ouvrir. La consistante était des plus bizarres. Pas de la peinture donc. Et cette odeur, mon dieu. Une odeur ferreuse comme... Comme dans '' Putain Minsk mais qu'est ce que tu fous avec ça ?'' Savait-elle seulement ce que c'était ? Comment savait-elle que cela pourrait lui servir ? Enfin, qu'il savait exactement à quoi ça servait et qu'il en était capable ? Personne ne le savait, ici. Sauf si elle-même... Non, elle ne le lui aurait pas donné sinon. 

Il trempa ses doigts dans la substance et respira un grand coup. S'il degenerait, il savait au moins qu'une personne ici le tuerait, sans y penser à deux fois. Il se remémorait les tracés maintes fois vus dans les grimoires de la Bibliothèque de Durmstrang et appris avec dévotion. 

Il n'était plus aussi bon qu'avant. C'était sûrement comme le vélo, ça ne s'oubliait pas complètement mais il fallait pratiquer. Heureusement que sa maîtrise de la peinture comblait ses lacunes. Les traits étaient suffisamment propres pour invoquer des sortes de serpents de taille raisonnables, plus grand que les normaux mais pas gargantuesques. Dommage. 

'' Simple mesure de protection. Je ne suis pas non plus très fan des menaces contre nos intégrités physiques. '' 

Ode, ta mémoire et ton doigté sont bons ?:
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Mar 6 Aoû - 1:13
Vivianne
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Jeu 29 Aoû - 5:58
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Yasha a beaucoup de défauts. Il blesse. Il tue. Par contre, il ne ment pas. Il dit simplement les choses en adoptant un autre ton que celui qu’il devrait normalement employer. « Je vais te tuer. 🙈 » ne semble pas véritablement dangereux. Ni même menaçant, le nouveau mot préféré d’Isaak, mais ce sera pour la fin de cette réponse. ♡

Cependant, il faut l’accorder, il arrive à Yasha de dire les choses sans véritablement en placer le contexte, et c’est seulement, après deux mois, qu’il est possible de comprendre la portée de ses paroles. Les derniers seront les premiers (x).  La préparation de son chant de guerre, le club équestre (x). Che Guerre-est-là (x). Sa confiance totale envers Nobunaga et ses idéologies anti-Vivianne, un peu trop marquées pour que ce soit naturel. (x) . La vie quotidienne est un théâtre. (x) La mission où il a laissé de l’avance aux Mangemorts (x). Et il ne parlerait pas de sa nouvelle faculté à pleurer sur commande. Il en chialerait presque. Certains diront que tout aurait été facile à remarquer, si un peu plus d’attention avait été portée aux actes et aux paroles. À ceux-là, il leur fait un gros doigt d’honneur.

Il ne boit pas, parce qu’il a raison. Il n’a jamais tué un ennemi. Il a seulement tué des personnes auxquels il tenait. La première, la pierre qui avait fait briller son cœur, pendant des semaines, qui lui avait presque fait croire au bonheur, mais des ordres sont des ordres. La deuxième, celle qui avait suivi son cœur en oubliant d’écouter son intuition. La troisième, Joachim, celui qui avait été son meilleur ami, mais des ordres sont des ordres et ce n’est pas comme si c’était réellement lui qui l’avait tué. En soit, ça ne le dérange pas, ça ne le dérange plus d’avoir les mains sales. Lorsqu’il en aurait terminé, il quitterait ce magnifique terrain de jeu pour se rendre en Russie et tuer Emilija, la fille de cette abrutie d'Esfir, qui n’avait pas su tenir sa promesse. Il n’en est plus à ça près. Yasha a tué des comatiques, des mourants, des amoureux, il n’aurait absolument aucune honte à tuer un enfant, même si c’était le sien. Oh. Emi aurait pourtant donné tant d’indices au duo stupide, s’ils avaient pris le temps de voir, mais ils ne constateraient les conséquences que dans une situation de vie ou de mort.

Bryn prend la bouteille, mais l’avertit, leurs camarades ne voudraient pas jouer le jeu avec eux. En soit, ça ne le dérangeait pas. Il a eu suffisamment de temps pour le plaisir. Ses chants avaient diverti, ses imitations avaient amusé la galerie, et il en avait profité pour se moquer de chaque personne qui avait fait les frais de son talent. Isaak ironise, et le jeune homme retrouve instantanément les traits de Cardinal. « Je préfère Disney. ♡» Pourtant, le jeu n’est pas parfait, comme si quelque chose s’était réellement brisé.

À croire que la guerre ne l'avait pas épargné.

Lyuba n’est pas contente de le voir, à l’image de son odeur corporelle, ça se sent plus que ça ne se voit, mais ce n’est rien de bien nouveau. Bien évidemment, elle refuse de boire. Ce n’est pas la moitié de la planète qui n’est pas digne d’être humaine, c’est seulement les personnes réunies sur ce vaisseau. Yasha n’était pas supposé être l’ultime adversaire, bien au contraire, il avait fallu lui rappeler d’accomplir son devoir de trop nombreuses fois. Isaak continue, élabore sur ses mentalités. Yasha ne prend pas la peine de répondre, ne souhaitant pas discuter avec des gens qui parle aussi mal le russe. Tout ce qu’il veut, c’est la pérennité du monde magique, un endroit où les siens soient libres de s’exprimer, sans se faire enfermer ou craindre une nouvelle chasse aux sorcières. Il peut comprendre l’importance du statut du sang, mais pour lui, il ne fait pas tout, et avoir sa propre opinion sur la question le rend étonnamment serein. Pas comme les discours de ses camarades qui sont une véritable épreuve pour sa patience. S’il les tuait, il aurait le silence. Avant d’arriver à cette solution drastique, le jeune homme joue la carte de la prévention.  

« Ça ne sert à rien. » finit-il par dire. « Elle ne vous écoutera pas. » Il aurait du considérer le meurtre. il jette un regard au ciel pour avoir une estimation de l’heure, mais ce moment lui coûte. Il entend encore la chanson, la bouteille explose, sous le coup de la chaleur, le jeune homme la lâche. Des bouts de verre ont déchiré sa chemise, passant la main sur la hanche, non sans jeter un regard assassin à Lyuba, il jette un regard à ses doigts, brûlés, recouverts de sang. Soit, elle n’avait jamais réellement prétendu être gentille, mais si elle continuait, il deviendrait méchant, très très très méchant.

Isaak trace des dessins que Yasha connait trop bien. Il invoque des serpents, ce qui lui rappelle vaguement son attaque sur le bâtiment central. Apparemment, son camarade n’est pas fan des menaces contre leurs intégrités physiques. Pourtant, par ce petit tour, il vient de les mettre lui-même à exécution. Il pourrait le féliciter. Il ne fait que soupirer. L'infanticide devrait attendre. « Je t’avais dit de faire attention. » C’est plus proche de la déception que d’un air moqueur. « Qui vit par l’épée périra par l’épée. »

Le jeune homme essuie son sang sur sa hanche, mais en ce moment, ce n’est pas lui, la plus grande menace.

Ses anciens amis venaient de creuser leur propre tombe.
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