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[S7-MERCREDI] burn the witch !

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Ven 12 Avr - 19:56
Vivianne
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Vivianne
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BURN THE WITCH
Semaine 7, mercredi, interruption exceptionnelle des cours

Sur l'estrade de la cour centrale, c'est Jeanne d'Arc qu'on retrouve, plus sévère et effrayante que jamais. A ses côtés, Nobunaga et Che Guevara, avec une horde de croups à ses pieds. Les élèves sont rassemblés devant elle. Il n'y a pas un seul bruit, pas un murmure, juste l'ombre d'un regard mauvais en direction de la foule, de Cléopâtre plus précisément. Jeanne en oublierait presque qu'elle a elle-même recruté un élément à risque... Marie-Antoinette, a priori toujours entrain de croupir dans les geôles de l'Astronef. Elle reporte finalement son attention au loin, sur un point indistinct de la masse grouillante, et lance un sonorus.

« Je ne vais pas passer par quatre chemins : votre enseignante, Meryt-Neith, a disparu de la circulation en début de semaine. »  

Pas un mot sur Anhinga, qu'on a pas revue depuis la veille. Pas non plus de mot sur Vivianne et sa présence nébulaire. Pas non plus d'hommages aux morts précédentes. Il n'y a que la disparition de Meryt qui semble compter.

« Et par disparu, on entend évadé. Sachez que Meryt-Neith est une criminelle notoire et dangereuse. Lundi soir, elle a grièvement blessé une élève, ce qui lui a valu un renvoi immédiat de l'Astronef et, par voie de fait, un retour en prison. Malheureusement, avant qu'on ait pu la transférer, elle a... Ça l'énerve de l'avouer. Glissé entre les mailles du filet. »

Les deux gardes qui étaient à sa porte ont terminé en sale état et sont tous deux présentement à l'infirmerie. Jeanne le savait. Elle aurait dû s'en charger personnellement... Des incapables.

« Je mènerai personnellement les recherches. En attendant qu'on la retrouve, le couvre-feu est abaissé à 21H. Tous les dortoirs seront fouillés, matin et soir. Et vous serez également recontrôlés par les legilimens du personnel. Prenez note que n'importe quel enseignant a l'autorisation de tirer à vue et qu'il vous est donc naturellement demandé d'obtempérer. Tout récalcitrant sera envoyé en isolement. »

Meryt-Neith est sur l'île. Parmi eux... Et Jeanne d'Arc la retrouvera. Une nouvelle direction semble se dessiner dans les entrailles perdues de l'Astronef.

« Et au cas où ça n'aurait pas été assez clair, je me répète : Meryt-Neith est dangereuse. C'est une métamorphomage douée et retors. Elle peut être votre voisin, votre ami, votre camarade, votre frère... N'importe qui. Aussi, si vous remarquez un comportement étrange, n'en référez qu'au corps enseignant... Ou à moi-même. »

Car un enseignant peut également être dans le coup, ou Meryt peut avoir pris les traits de l'un d'eux. Là, les chuchotements commencent. Une foule de questions fait frémir la foule. Vivianne les a-t-elle réellement abandonnés ? Jeanne d'Arc reprend-t-elle sa place ? Meryt-Neith risque-t-elle de blesser quelqu'un ? Où est passée Anhinga ? Quel avenir pour l'Astronef ?

Jeanne d'Arc (PNJ)

Jeanne d'Arc est la directrice de la délégation Beauxbâtons. Contrairement à ses airs mondains, c'est une guerrière féroce et sanguinaire. On lui prête des batailles ingagnables et des exploits militaires à en faire pâlir le plus décoré des vétérans. Elle maîtrise la magie dite du duelliste, une vieille arcane qu'on retrouve en Europe, plus spécifiquement en France, et dans les régions bavaroises. Il s'agit de faire d'un objet une extension du corps (on utilise une arme, dans la majorité des cas), une extension de son âme. Cette magie usitée était originellement destinée au duel magique, le vrai, celui qu'on pratiquait au fleuret dans les cours royales. Il a par la suite servi à la guerre. Si la maîtrise de cette magie demeure relativement simple avec une seule extension, certains sorciers sont capables d'en maîtriser plusieurs simultanément, ce qui les rend particulièrement redoutables. On dit de Jeanne d'Arc qu'elle peut manipuler plus de cent armes à la fois. Surtout, elle est la première à avoir réussi à lier une arme à feu, jugée longtemps trop moldue, sans suffisamment d'essence magique pour y avoir recours par la magie du duelliste.  

Explications

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Ven 12 Avr - 20:28
Malcolm X
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Cour centrale, Mercredi. Il a pas envie d'être là, vraiment, cette mise en scène ne lui plaît pas. Jeanne d'Arc monte sur l'estrade, accompagnée de Che, et le couperet tombe. Silencieux au milieu de la foule suffocante, Malcolm X se crispe. Il connaît MN, mieux que la plupart des personnes de l'Astronef. Ils se ressemblent l'un et l'autre, et mieux que quiconque, l'américain est capable de comprendre sa situation. Le couperet tombe et sa colère jailli, inexplicable, implacable. L'homme s'avance de quelques pas, le visage dur, les yeux fichés sur la française.
« Alors, c'est comme ça ? Vivianne n'est pas là, et deux Directrices de délégations prennent sa place, et jettent l'opprobre sur une collègue ? Vous pensez vraiment qu'on va rester là, bras croisés, à vous contempler ? Meryth-Neith est une criminelle, c'est vrai. Je le suis aussi, à un moindre degré. Mais je ne peux accepter qu'on la condamne pour un acte sans plus de preuves, sans plus de détails, sans procès. De plus, nous ne sommes pas au service du MACUSA, de sa justice ou de n'importe quelle autre justice d'ailleurs ! Pour quelle raison devrions nous la forcer à se plier à son sort ?Je m'y refuse. Je vais chercher Meryth, dans le seul but de mettre les choses au clair. Si j'estime qu'elle doit pouvoir nous fausser compagnie, je l'aiderai. Je n'ai de compte à recevoir de personne ici, en dehors de Vivianne. Je ne reconnais sûrement pas l'autorité de deux Directrices de Délégation sans légitimité autre que leur petite position et la largeur de leur égo. »
Il esquisse une révérence, et tourne les talons. « Vos règles, mettez vous les bien profond au cul. »
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Ven 12 Avr - 20:47
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Interruption des cours. Ielets soupire, range ses affaires et suit le gros de la foule. Must be Tuesday. Sauf qu'elle a vérifié ce matin et l'on était mercredi. Cette école est plus riche en événements qu'en enseignements. Certes, savoir s'adapter était primordial sur un champ de bataille et il était bon de se rappeler qu'on était en guerre mais là, c'était trop. Trop. Trop d'émotions, trop de morts, trop de rappels, trop de missions, trop de choses. Ca devenait lassant. Et la nouvelle, venant sur un terrain trop sollicité n'eut pas la réaction attendue, du moins pas du côté de la jeune slave. Un autre professeur suspecté, d'autres disparitions. Elle avait entendu la rumeur sur l'absence d'Anhinga. Et sur l'agression de Minsk. Bien. Donc on y voyait plus clair et si le corps enseignant était composé de criminels ayant eu à choisir entre l'enseignement et la prison, cela expliquait bien des choses dont le manque flagrant de pédagogie de certains.

Vraiment, étaient-ils si en sécurité que cela par ici ? Mendeleiev pouvait très bien avoir trompé Novgorod. Il avait besoin d'un combat. D'action. De se dire qu'il était efficace. Elle était plus en retrait, plus réfléchie. Elle l'avait toujours été. Enfin. Les morts étaient morts. L'important était pour eux de rester en vie. Ses barrières mentales bien closes, elle ne dit rien, ne montra aucune inquiétude, presque invisible avec ses vêtements sombres, ses cheveux noués en un chignon rapide et son indifférence. Si elle était une professeur en vadrouille, risquant la mort ou l'emprisonnement, qu'aurait-elle fait ? Prit l'apparence d'un animal de la forêt probablement. Personne ne ferait attention à un animal avec tant d'humain à inspecter. Ou bien un professeur. Voire le professeur même qui faisait son discours car qui se méfierait de celui qui prévient du danger ? Elle sentait la paranoïa monter dans les rangs de ses camarades. Nouveau soupir.  De toute façon seul comptait son frère et aucun métamorphomage pouvait avec succès se faire passer pour lui. Ils se connaissaient trop pour cela. Elle baissa les paupières. Réfléchir. Le couvre-feu ne serait pas efficace,elle voyait déjà la moitié des élèves le rompre. Quant aux recherches...il n'était pas précisé si les « élèves » seraient inquiété ou non. Après tout ils n'étaient plus des enfants, quoi qu'en disent les plus jeunes d'entre eux.

Monseigneur, Cobra, Sherryl Anhinga et maintenant Minsk. La guerre était là. Ils semblaient tous le découvrir. « Must be Wenesday », murmura-t-elle aux seules oreilles de son frère tandis que le professeur de politique se levait à son tour pour protester à voix haute. De la discension dans les rangs professoraux, voilà qui était intelligent. Ils n'avaient visiblement rien prévu en groupe ou l'homme n'aurait pas été surpris mais ses paroles faisaient sens. Ils n'avaient en effet qu'un seul son de cloche. Lui aussi pouvait être le professeur recherché. Elle haussa les épaules, attrapa discrètement sa baguette, se mit dos au mur et attendit, presque plus intéressée par les réactions diverses qu'abattue par la catastrophe annoncée.
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Ven 12 Avr - 20:59
Vivianne
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Semaine 7, mercredi, interruption exceptionnelle des cours

Sans même un regard en direction du professeur, Jeanne d'Arc ignore royalement son intervention et adresse un mot à l'oreille son collègue masculin, le directeur Nobunaga. Tout de suite après qu'elle ait fini de parler, la blonde transplane on ne sait où.

« Le dossier de Meryt-Neith est rendu accessible à tous les élèves qui le souhaiteraient. Nous n'avons rien à cacher, simplement votre sécurité à cœur. Soyez sûrs que toutes les précautions prises le sont pour votre intérêt. Quant à vous, je vous prie de baisser d'un temps, Malcolm X, nous ne sommes pas chez les sauvages. Est-ce que vous voyez Vivianne quelque part ? Est-ce qu'elle a fait quelque chose pour Corail, pour Sherry, ou pour Anhinga ? Est-ce qu'elle a fait quelque chose pour Monseigneur, même ? Et dites-moi, Malcolm X. Où est-elle, Vivianne, maintenant ? Hein ? Dites-le moi. Ça fait presque trois semaines qu'on ne voit que son ombre dans les couloirs. Si elle ne croit plus en son projet, nous oui : il faut bien que quelqu'un se dévoue pour que le navire ne fonce pas dans la rocaille. Car pendant qu'elle joue les absentes, qui est-ce qui progresse ? Le Seigneur des Ténèbres, oui. Voldemort. Nul besoin de taire son nom, tous ici savent. Quant à Meryt-Neith, son attaque de lundi a laissé une élève quasiment morte. Vous voulez toujours la protéger ? Allez donc demander à votre chère directrice de quoi il en retourne : le MACUSA sait mieux que quiconque qui est Meryt-Neith et quels sont ses méfaits. »  

Jeanne d'Arc (PNJ)

Jeanne d'Arc est la directrice de la délégation Beauxbâtons. Contrairement à ses airs mondains, c'est une guerrière féroce et sanguinaire. On lui prête des batailles ingagnables et des exploits militaires à en faire pâlir le plus décoré des vétérans. Elle maîtrise la magie dite du duelliste, une vieille arcane qu'on retrouve en Europe, plus spécifiquement en France, et dans les régions bavaroises. Il s'agit de faire d'un objet une extension du corps (on utilise une arme, dans la majorité des cas), une extension de son âme. Cette magie usitée était originellement destinée au duel magique, le vrai, celui qu'on pratiquait au fleuret dans les cours royales. Il a par la suite servi à la guerre. Si la maîtrise de cette magie demeure relativement simple avec une seule extension, certains sorciers sont capables d'en maîtriser plusieurs simultanément, ce qui les rend particulièrement redoutables. On dit de Jeanne d'Arc qu'elle peut manipuler plus de cent armes à la fois. Surtout, elle est la première à avoir réussi à lier une arme à feu, jugée longtemps trop moldue, sans suffisamment d'essence magique pour y avoir recours par la magie du duelliste.  

Nobunaga dit Le Bouddha (PNJ)

On ne sait pas grand chose sur lui, juste qu'il a la rigueur et présumément l'honneur d'un samouraï. Il a plutôt bonne réputation auprès des élèves, et enseigne legilimancie et la rune. D'ailleurs, ses recrues serrent les rangs autour de lui, et ne semble à priori pas prêtes à aller à l'encontre de ce qu'il dit. Sans doute un signe de respect... Ou de peur. La disparition de Vivianne le laisse visiblement inquiet : il n'a pas signé pour tenir un navire fantôme. Il s'est naturellement rallié à Jeanne d'Arc, qu'il apprécie et estime. On prétend qu'ils auraient mené des batailles ensemble... Ou l'un contre l'autre. Les rumeurs ne coïncident pas toutes.

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Ven 12 Avr - 21:06
Malcolm X
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Malcolm X fait volte face à l'intervention de Nobunaga quand ce dernier s'en prend à lui et à Vivianne. La colère déforme son visage, et sa voix se fait aussi forte que le Directeur de délégation. « Vous l'avez laissé tomber, Vivianne ! Elle a porté le projet, elle a endossé la responsabilité de ce qu'il se passe ici, et vous avez manqué à votre devoir ! Nous avons tous manqué à notre devoir envers nos propres étudiants ! Parlez moi de Monseigneur ! Comment espérer qu'une sorcière résolve la crise et le meurtre à elle seule quand cinquante personnes ne suffisent pas ? Parlez moi de Corail ! Où est la responsabilité de la Directrice quand une de ses enseignantes fait une crise de folie ? Je poserai plus la question à Jeanne, non ? L'Astronef ne fonctionne pas parce que vous ne voulez pas qu'il fonctionne ! Parce que vous ne croyez pas en nos étudiants, parce que vous ne croyez pas en ce collectif qui prend naissance ! Épargnez moi donc vos petites leçons de morale. A défaut de preuves palpables et d'un procès dans le calme, avec impartialité, je vous emmerde et je ne rentrerai pas dans votre jeu. »
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Ven 12 Avr - 21:49
Ljubljana
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Mercredi. Les jours de la semaine ont tendance à se mélanger, se brouiller jusqu'à tous se ressembler, c'est pas rare qu'elle lève le nez et consulte un calendrier simplement pour se rendre compte que c'est déjà samedi. Mais ce n'est pas un mercredi comme un autre, et la voilà qui redresse sa sacoche sur son épaule et suit le flot d'élèves et professeurs vers la cour centrale, leçon de sortilèges interrompue par la présence de trois directeurs de délégations sur l'estrade de la cour centrale. La blondeur de Jeanne d'Arc, flanquée de Nobunaga et Che Guevara, la pousse à se demander où est Mendeleïev d'un seul coup. Elle jette un oeil autour d'elle, repère Ielets dans la foule avant qu'un mouvement n'obscurcisse son regard, et voilà son attention qui s'échappe le temps d'une minute, captée par un fil qui dépasse de l'ourlet de son haut, avant d'être brutalement ramenée à la réalité par les mots de Jeanne d'Arc.

Meryt-Neith, une traîtresse disparue de la circulation, nouveau couvre-feu qui ne sera sans doute jamais respecté, nouvelles règles, nouvelles exigences, et la violente impression de n'être que chair à canon facile à remplacer. Ca lui laisse un goût amer dans la bouche, à Ljubljana, et une moue désagréable sur le visage, pourtant elle se tait. Elle n'est pas assez idiote, ou naïve, pour se laisser aller à crier révolte contre un personnage comme Jeanne d'Arc. Elle est connue, la Française, duelliste implacable. Elle l'impressionne. Lui fait peur, aussi. Pas quelqu'un qu'on souhaite avoir comme ennemi. Elle préfère s'interroger sur l'éternelle absence de Vivianne, dont on aurait pourtant bien besoin en ces temps troubles. Si seulement...

Son train de pensée s'interrompt encore, cette fois perturbé par la voix d'un enseignant. Malcolm X a décidé de lâcher tout haut ce que certains pensent sans doute tout bas, s'indigne envers la nouvelle triade, leur dit clairement d'aller se faire foutre et elle se trouve surprise, Jana, admirative aussi, et vaguement inquiète. Tête brûlée, son cerveau susurre, tête brûlée qui risque de finir détachée de ses épaules. Ca ne l'empêche pas vraiment d'approuver, au confins de son esprit. Elle n'a aucun doute qu'un legilimens doué pourra s'insinuer au travers de son occlumancie et trouver l'information. Elle se rend compte qu'elle s'en fiche un peu. « C'est quand même super louche cette histoire, » la blonde murmure, plus pour elle-même que pour son voisin. « Pourquoi disparaître d'un coup, maintenant... Surtout après tout ce qui s'est passé... » La logique ne suit pas.
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Ven 12 Avr - 22:41
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Burn the witch
A cart rolled through the town And people all around Gathered for the burning of the witch They grit their teeth in anger They raise their arms in fear The burning stake was ready for that bitch Singing "Burn her! Burn her! Burn her to the ground!" Singing "Burn her sins! Burn her pride! Burn her till she dies!"

Semaine 7, mercredi

La colère grondait avec force. Trop de morts, Anhinga disparue, et maintenant, maintenant, on leur apprenait que l’une de leurs profs était une putain de criminelle et qu’elle s’était fait la malle. Fouilles, légilimancie, couvre-feu. Quand on ne les prenait pas pour de la chair à canon, on les prenait pour des gamins de douze ans. L’américain tentait de garder son calme. Taper un esclandre ne servirait à rien du tout, sinon à lui attirer des ennuis. Il en taperait un, mais dans le dortoir de sa délégation. Les astres étaient habitués, maintenant. Depuis jeudi, il était très en colère. Il dormait mieux, cependant, mais la colère bouillait dans ses veines comme de la lave en fusion. On n’échappe pas à sa nature.

Mais d’un coup, il y en eut un pour s’élever. Malcolm X, le professeur de politiques à l’enseignement controversé. Il avait envoyé Sherry à l’hôpital, et quelque part, Pollux le tenait pour l’un des trop nombreux responsables de la mort de l’anglais, un de ceux qui l’avaient regardé couler sans rien dire. Et même si son ami s'était relevé d'entre les morts, la rancune de l'américain restait vive. C'était cependant le seul qui, pour le moment, osait l’ouvrir pour remettre les choses en place. Ce n’était pas une action coordonnée des professeurs ; seulement de ceux qui semblaient se considérer comme l’élite, à tel point qu’ils ne mettaient pas les autres dans la confidence. « Je n'ai de compte à recevoir de personne ici, en dehors de Vivianne. Je ne reconnais sûrement pas l'autorité de deux Directrices de Délégation sans légitimité autre que leur petite position et la largeur de leur égo. Vos règles, mettez vous les bien profond au cul. » L’américain esquissa un demi-sourire. Pas longtemps.

C’est Nobunaga qui reprend la parole, d’un ton qui hérisse l’américain déjà bien agacé. « Est-ce que vous voyez Vivianne quelque part ? Est-ce qu'elle a fait quelque chose pour Corail, pour Sherry, ou pour Anhinga ? » Et vous, alors, faillit hurler l’américain, Vous avez fait quelque chose pour eux tous ? Il serre les poings, mais son professeur référent vole à nouveau la parole, tremblant d’une rage contenue. « L'Astronef ne fonctionne pas parce que vous ne voulez pas qu'il fonctionne ! Parce que vous ne croyez pas en nos étudiants, parce que vous ne croyez pas en ce collectif qui prend naissance ! » Doucement, il inspire. Expire. Il sent confusément Ambre - à moins que ce ne soit Odessa ? - qui essaie de le calmer pour qu’il ne vrille pas. Trop tard.

« C’est bien joli de faire retomber la faute sur Vivianne, finit-il par dire d’un ton narquois, mais vous, vous faisiez quoi, mis à part attendre ses ordres pendant que vos étudiants se font tuer ? »

Il tentait de rester calme, de ne pas laisser surgir la flamme de révolte qui grondait depuis un moment. Depuis jeudi. Non. Depuis Monseigneur. Ce qui avait été un incident isolé, vite étouffé, se transformait en incendie que les profs n’arrivaient pas à éteindre.

« Si vous voulez qu’on respecte votre putsch, commencez donc par nous respecter un minimum, gronda-t-il avec une pointe de colère. On manque de crever quasiment à chaque cours, on se fait assassiner quand on est tout seul, bref, pour reprendre quelqu’un, on tombe comme des mouches, et on devrait accepter ça sans rien dire ? Il tint le silence quelques secondes, le temps de reprendre son calme. Si ça continue comme ça, vous allez vous retrouver avec une révolte sur les bras. »
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Ven 12 Avr - 23:05
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Semaine 7, mercredi, interruption exceptionnelle des cours

« Vous devriez repenser vos mots, jeune homme. Que fait-on maintenant, justement ? Nous agissons. Et que faites-vous ? Vous nous blâmez pour ça. Quoiqu'on fasse ou qu'on ne fasse pas, quelqu'un sera toujours déçu. Pourquoi croyez-vous que nous instaurons un couvre-feu ? Que nous effectuons des contrôles ? Nous cherchons les coupables. Nous trouverons les coupables. Car ils sont parmi nous. On ne vous respecte pas ? Vous êtes libre de vous révolter, de prendre la tête de l'Astronef, si vous pensez que vous ferez un meilleur travail que nous. Vous êtes même libre de partir. Ça vaut pour vous tous ici. Que tous ceux qui souhaitent partir viennent me voir, je me chargerai personnellement de les renvoyer chez eux. Vous, Pollux, êtes libre de laisser tomber l'Astronef et de retourner de la rue sordide d'où on vous a sorti. Vous, les américains, de toute façon, vous n'avez rien à craindre, de l'autre côté de l'océan, dans votre grande nation, n'est-ce pas ? »

Mais les européens ? Vers quelle terre retourner ? Les nations limitrophes, vers quelle force se tourner ? Sale clebard lui pend aux lèvres. Les nerfs sont échaudés. Le calme du maître de Mahoutokoro s'effrite légèrement. Jeanne d'Arc transplane à nouveau sur l'estrade. A ses côtés, dans un fauteuil roulant, Minsk est recouverte de bandages, de bleus et de blessures plus ou moins visibles.

« Vous voulez savoir pourquoi ? Voila pourquoi on doit la retrouver. »

Si les mots restent d'une tonalité plutôt neutre, tout son corps exsude la colère. Qu'on lui foute des bâtons dans les roues pour retrouver une femme qui a cassé la gueule d'une enfant, ça lui échappe prodigieusement.

« Meryt-Neith est une égoïste et une manipulatrice, tout ce qui l'intéresse, c'est elle ! Voila ce qu'elle était prête à faire pour s'enfuir ! Et pourquoi ? Pour elle ! Pour sa putain de gueule ! Maintenant, si vous voulez continuer à la défendre, défendez-la, cachez-la, en attendant, je serai à sa recherche ! Et qu'elle se cache bien, car je ne serai pas aussi tendre que Vivianne avec Marie-Antoinette ! Elle n'aurait jamais dû quitter le fond de son trou pour commencer, et je me ferai un plaisir de lui faire regretter d'avoir vu la lumière du soleil ! »

Constance exulte. La rage vient par vagues. Elle est, mine de rien, très impliquée dans la vie des élèves, et plus que quiconque, elle a envie de voir l'Astronef prospérer pour reprendre l'Europe. Ce n'est pas le pays de Malcolm X, qui est dominé par Voldemort, c'est le sien. C'est l'Europe. Et elle ne peut pas laisser des anarchistes tels que Meryt-Neith gâcher le seul espoir qu'ils ont. C'est hors de question. Avant que la française n'ait le temps de reprendre la parole, Che Guevara s'avance à son tour. Elle a ce sourire policé aux lèvres qui doit, en cet instant précis, agacer à peu près tout le monde.

« Calmez-vous. Tous. Tu as raison, Constance, Meryt-Neith doit être appréhendée. Et tu as raison, Malcolm X, elle doit aussi être jugée. Tout le monde est d'accord avec ça. Le regard pique la française. Sachez que nous n'essayons pas de remplacer Vivianne. Pas de manière définitive. Mais qui voulez-vous suivre, alors, si ce ne sont pas vos directeurs, ceux que Vivianne elle-même a choisi ? Méditez sur tout ce qui vous a été dit. Mais rappelez-vous de Minsk, et rappelez-vous de qui nous sommes, de qui vous êtes. Nous sommes dans le même camp. Mais j'ai bien peur que Constance ait raison sur ce point : Meryt-Neith ne joue que pour son propre camp. Et si c'est l'avis de Vivianne, qui vous intéresse... Le dossier de Meryt contient une note. Une note qui spécifie au corps enseignant d'être prudent avec elle, et de rapporter tout comportement suspect à Vivianne. Pourquoi, pensez-vous ? Je n'invente rien. Tout est dans le dossier. Comme l'a spécifié Nobunaga, il est accessible à n'importe qui qui demanderait à le voir. Plus que jamais, on a besoin des uns des autres. Alors réfléchissez à vos allégeances. Peut-être vous rendrez-vous compte que ce sont les mêmes. »

Jeanne d'Arc (PNJ)

Jeanne d'Arc est la directrice de la délégation Beauxbâtons. Contrairement à ses airs mondains, c'est une guerrière féroce et sanguinaire. On lui prête des batailles ingagnables et des exploits militaires à en faire pâlir le plus décoré des vétérans. Elle maîtrise la magie dite du duelliste, une vieille arcane qu'on retrouve en Europe, plus spécifiquement en France, et dans les régions bavaroises. Il s'agit de faire d'un objet une extension du corps (on utilise une arme, dans la majorité des cas), une extension de son âme. Cette magie usitée était originellement destinée au duel magique, le vrai, celui qu'on pratiquait au fleuret dans les cours royales. Il a par la suite servi à la guerre. Si la maîtrise de cette magie demeure relativement simple avec une seule extension, certains sorciers sont capables d'en maîtriser plusieurs simultanément, ce qui les rend particulièrement redoutables. On dit de Jeanne d'Arc qu'elle peut manipuler plus de cent armes à la fois. Surtout, elle est la première à avoir réussi à lier une arme à feu, jugée longtemps trop moldue, sans suffisamment d'essence magique pour y avoir recours par la magie du duelliste.  

Nobunaga dit Le Bouddha (PNJ)

On ne sait pas grand chose sur lui, juste qu'il a la rigueur et présumément l'honneur d'un samouraï. Il a plutôt bonne réputation auprès des élèves, et enseigne legilimancie et la rune. D'ailleurs, ses recrues serrent les rangs autour de lui, et ne semble à priori pas prêtes à aller à l'encontre de ce qu'il dit. Sans doute un signe de respect... Ou de peur. La disparition de Vivianne le laisse visiblement inquiet : il n'a pas signé pour tenir un navire fantôme. Il s'est naturellement rallié à Jeanne d'Arc, qu'il apprécie et estime. On prétend qu'ils auraient mené des batailles ensemble... Ou l'un contre l'autre. Les rumeurs ne coïncident pas toutes.

Explications

Il n’y a plus de tour de jeu, vous êtes invités à poster autant de fois que vous le désirez ou à ne laisser qu’une rapide participation.
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Ven 12 Avr - 23:29
Alcyone
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C'est l'absence de la reine sur l'estrade qui le décide. Il écoute, placide, depuis le début, bras croisés. Pas un muscle n'a bougé depuis que Jeanne d'Arc a pris la parole. Aucun sourcil ne s'est haussé, ciel plus que tranquille. Nombre d'images ont défilé sans que le numéro un n'en montre quoi que ce soit. Le regard n'a fait que glisser d'un directeur à l'autre, puis sur X lorsque l'orage a pointé. Il tempête, contre l'accusation, contre la prise de pouvoir de certaines délégations. « Well. Espérez qu'elle n'a pas pu voler de baguette. » C'est tout ce qu'il lâche, fort et froid, lorsque la française reparaît, répète qu'elle traquera la fugitive.

Azur sur les trois silhouettes, toujours. Scrute les visages, celui de la sud américaine spécifiquement. La mâchoire se crispe de plus en plus avec son discours. « Et pourtant nous avons répondu à l'appel de Vivianne, exactement comme vous. C'est vous trois, spécifiquement, qu'elle a désignés pour prendre le relais ? Che Guevara, qui a manqué plusieurs semaines de la vie de l'Astronef ? Alors elle vous a prévenus de son absence ? Vous en a donné les raisons, que vous avez oublié de nous révéler ? Les directeurs de délégation, vous dites. Il ne me semble pas voir Cléopâtre sur cette estrade. Ni Boadicea, Luther King et Mendeleiev. Pourquoi ne sont-ils pas à vos côtés ? » Il parle fort et se déplace vers le professeur de sa délégation, les yeux rivés sur les trois figures. Ton calme, maîtrisé, accusation à peine voilée.
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Ven 12 Avr - 23:56
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L'attaque contre les Américains est faite pour blesser, tranche comme une lame de rasoir et verse du sel dans des blessures déjà béantes. Elle est tentée de se frayer un chemin parmi ses camarades pour trouver Pollux, mais Jeanne d'Arc revient, et avec elle la silhouette contusionnée de Minsk, cantonnée à un fauteuil roulant. La vue de la brune fait bouillir son sang, élan de solidarité slave violent, mais elle réussit à garder une poigne solide sur des émotions qui menacent de la faire rugir. Elle se surprend à ouvrir la bouche, pour une fois, mais Alcyone lui coupe la chique et reprend les mots qu'elle s'apprêtait à balancer. Et en effet — pourquoi seulement trois des sept directeurs de délégation ? L'anguille sous roche se transforme lentement mais sûrement en baleine sous gravillon, et son esprit habituellement si adepte de logique peine à trouver une explication raisonnable.

Finalement, elle se décide, finit par prendre la parole à son tour. Sa voix tremble un peu, sans doute. De colère ou de peur, elle-même ne sait pas. « Tous les directeurs, d'accord. Personnellement ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi nous n'avons pas tout le corps enseignant, dans son intégralité, sur l'estrade. » Elle joue un peu des coudes pour se faire voir, lève la tête vers la triade. « Ca me paraît quand même une question de sécurité majeure. Tous les tuteurs devraient être au courant, et pourtant... D'après ce que je peux saisir de la réaction de Malcolm X, ce n'est pas le cas. » Elle peut saisir la logique derrière ça. Cependant... « Vous dites que Meryt-Neith est une métamorphomage. Je doute que ce don permette de masquer ses pensées à un legilimens puissant. Alors pourquoi ne pas avoir déjà soumis tout le monde à ce traitement ? Personne ne devrait avoir quelque chose à redire là-dessus. »
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Sam 13 Avr - 0:01
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Revoluce.

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Louche . Novgorod tique. Il a été attentif durant toute la conversation, les annonces. Il a jeté un œil en coin vers le prof de politique dont l'avis l'a plus qu’intéressé. Il l'a signalé à Ielets en lui tirant sur sa manche discrètement. La géopolitique du corps professoral et tutoral prend forme dans son esprit. Il n'est donc pas lié qu'il en a l'air, cela explique beaucoup de chose . Nouveau tirement de manche auprès de sa soeur . Celui ci veut dire qu'il écoute, qu'il trace sa toile. Cette disparition est étrange, trop étrange pour que cela soit parfaitement normal .Il va falloir chercher , en plus de tout le reste, se renseigner. Les secrets . Ici les secrets valent de l'or. Mais il va falloir les trouver pour savoir à qui s'allier vraiment. Ils ont un chance que les autres n'ont pas. Ils sont deux et se connaissent par cœur. Jamais Novgorod ne trahira Ielets. Jamais Ielets ne trahira Novgorod. Ils sont donc plus fort que tous réunis et surtout ils ont vite compris qu'ils peuvent devenir une menace.  Trop de mort dans un lieu censé être sécurisé. Rien de net . C'est un putsch, l'amerloque a raison. Il va falloir prendre parti. Ce n'est pas le moment de sonder autour d'eux, ils y a trop de monde, trop de personnalité. Nouvel pression sur la main de sa soeur . Active ton oclumens, on ne sait jamais. Lui partitionne son esprit , envoie ce qu'il a envoyé à l'examinateur et qui semble avoir si bien marché . Il continue, il ne parle pas , pas besoin. Au pire, Ielets parle pour deux .  Des informations fusent . Pollux. Rue sordide. Pris en note, gardé, pour plus tard, on ne sait jamais . Ca marche bien avec la française, croire qu'on sait quelque chose. C'est le pouvoir. Minsk apparait , Minsk est blessé. Nouveau process .  Il manque trop de monde.  Alors ...



"Il leur manque des pions pour se battre."



Lâché, comme ça. Sous entendus, nous somme de la chair à canon. D'une voix forte, le regard toujours accrocher au sol.


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Sam 13 Avr - 0:24
Odessa
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Les cours s’interrompent et le bordel commence. Comme c'est étonnant. Ce n'était absolument pas le genre de choses qui se déroulait toutes les secondes et demies depuis sept semaines sur cette foutue île.Pas du tout.Après tout, on n'était pas à 4 morts. Plus les quelques blessés journaliers. Tout le monde se sentait parfaitement en sécurité dans ce merveilleux havre de paix où ils apprenaient les choses nécessaires à la survie. Au rétablissement d'une société saine. Une société qui ne présenterait pas les défauts des précédentes.

Oh la bonne blague. Même plus besoin de payer pour se divertir, l'Astronef fournissait le gîte, le couvert et les vaudevilles.

Les paroles de la française s'arrêtent et le vacarme augmente. Couvre-feu. Fouilles systématiques. Legilimens. Pour qui les prenait-on ? Si on ne leur faisait même pas confiance, pourquoi les avoir choisis ? Mais au vu du choix du corps professoral, la question de la sélection se posait vraiment. Aucune n'était sain d'esprit. Certes, ils avaient vécus la guerre. Mais tout de même, choisir ses personnes, pour former l'espoir de demain ? Risible. La colère gronde autour de lui et résonne dans son sang. Calme-toi Odessa, il y a plus important.

La voix de Malcolm X tranche l'air. Lame de rasoir bien affutée. Mêmes les profs se révoltent. Odessa ricane. Tout foutait le camp. Sa vie. Leurs vies. Leurs espoirs. Leurs formateurs s'engueulent et le slave se rapproche de l'afro-américain. Lui glisser quelques mots. Peu de choses. Il profite du vacarme après la dernière prise de parole de celui-ci pour lui parler. Pas seul à seul, impossible dans cette situation.

"Je n'oublie pas, professeur, ce que vous m'avez dit durant le test d'admission. Ne vous en faites pas. La situation est entre de bonnes mains. Ne faites pas plus que nécessaire. Ne regrettez rien."

Il n'attend pas sa réponse et repart se reperdre dans la foule. Il ne doit pas intervenir. Il doit rester calme. Il a déjà assez de problèmes comme cela. La colère continue de vibrer. Comme un poison dans leurs veines. Comme de l’adrénaline dans son corps. Une drogue trop douce. Il s'était juré d'arrêter la drogue.

Et puis Nobunaga s'en prend à Pollux. Sur ses origines. Chassez le naturel, il revient au galop. Les pseudonymes ne servaient donc à rien, même ici. Gâche d'égalité entre eux ? Mon cul. Il pourrait aussi bien venir de la poubelle du coin, ça ne changeait rien. L'américain valait plus que certains d'entre eux. La rage monte, difficile à contenir. Les poings se serrent. Le sang gronde, réclame sa liberté. Réclame la justice.

Et puis on exhibe Minsk, comme une vache au salon de l'agriculture. Un monstre en foire. Censé attendrir leurs coeurs, déjà peinés par trop de morts. Trop de blessés. Il s'étonne du culot de l'estrade avant d'éclater de rire. D'un rire bien sonore, du fond du coeur. Ils avaient osés. On osait tout, sur l'Astronef.

"Ce n'est pas Minsk."

Il ne s'explique pas. Il laisse les autres cogiter. Qu'ils réfléchissent avant de prendre bêtement parti. Il en est sûr. Il en est certain. Aucune logique dans les faits présentés selon lui.

"Et accessoirement, pourquoi se faire chier à rendre trop de choses secrètes si c'est pour balancer du dossier quand les élèves vous énervent ? Pollux vient peut-être d'une rue sordide. Mais je pense qu'il a largement prouvé sa valeur. Plus que vous, ça, c'est certain" siffla-t-il.

Il reste planter là, sourire aux lèvres. Il veut voir la suite des évènements. C'était si drôle. Tellement drôle. Des points intéressants sont soulevés, par des gens d'horizon différents. Mon dieu, l'Astronef allait-il enfin être un bateau dont tous les rameurs allaient dans la même direction ?

 
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Sam 13 Avr - 0:44
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La foire se poursuit, accusation, réfutations, un ping-pong verbal aux accents plus ou moins passionnés en fonction des différents interlocuteurs. L'Estrade vs le Choeur, la nouvelle comédie humaine. Le ton monte et avec elle une légère tension du côté de la slave qui serre un peu plus fort les doigts de son bouclier de frère. Au rythme où vont les choses, un mouvement de foule n'est pas à exclure, surtout lorsque le corps étudiant trouve intelligent d'exhiber le pauvre Minsk muet et abîmé en momie moderne. Illusion ou réalité, difficile à dire de là où ils se trouvent. Plusieurs fois, Novgorod lui tire la manche. A chaque fois elle comprend, elle note, elle sait. Son occlumencie est enclenchée depuis longtemps. Depuis la première phrase de la première intervention. L'Amérique se révolte. Elle murmure une phrase de la comédie musicale Hamilton.

« Look, when Britain taxed our tea, we got frisky
Imagine what gon' happen when you try to tax our whisky »


La remarque de son jumeau y répond presque immédiatement et fait naître un fin sourire sur le visage de la jeune femme. Il est le seul à pouvoir la comprendre aussi complètement, à faire naître une ébauche d'amusement sur son visage blasé. En effet, ils manquent de pion mais si l'un d'entre eux traverse le plateau alors il peut prendre la place de son choix et la partie est gagnée. Et cela ils semblent l'oublier, que ce soit sur l'Estrade ou en dessous. Malgré les différences de déplacement et de taille chaque pièce est indispensable aux échecs. Chacune, selon son placement peut faire la différence entre victoire et défaite. Autant qu'une Reine, un pion peut prendre un Roi. Est-ce que la démonstration aurait été plus convaincante si la momie avait parlé ? Elle l'ignore. La foule n'a pas l'air d'avoir envie d'écouter. Son frère non plus dont la voix forte porte sans peine. Il y a des yeux braqués sur eux deux. Elle a reprit son air vaguement ennuyé par tout ça. Sa pâleur dissimulée sans peine sous la blancheur naturelle de sa peau de celte. Heureusement Odessa reprend et l'attention repart sous d'autres yeux. La roulette continue. Accusations, réfutations, justifications inutiles.

« Se justifier c'est avouer qu'il y a matière à discuter » articule très bas la jeune femme aux seules oreilles de son jumeau. « Ils n'auraient pas du jouer la transparence, c'est trop tard. Un ordre simple serait beaucoup mieux passé. Maintenant les pions se prennent pour des fous et montent au tour. On passe de l'ordre de bataille au chaos. Or c'est dans la cohue qu'il y a le plus de blessés. » Elle est clairement désapprobatrice pour les rares qui savent lire son visage. Qu'on les considère comme des pions ne l'étonne pas. Dans la guerre, ils ne sont clairement pas les cerveau. Elle inspire. Elle a peur mais il le faut. Elle ne peut pas ne pas se jeter dans la bataille.

« Silence. » sa voix ne porte pas vraiment et elle n'est pas sure d'être entendue malgré un sort amplificateur. Elle continue toutefois. « Ce n'est pas le moment de se demander qui a raison ou qui a tort, notre ennemi nous l'avons devant nous, c'est la division. C'est ainsi que le Mage Noir gagne ses guerres, il dresse le frère contre le frère. Nous ne sommes pas des délégations. Nous ne sommes pas des professeurs contre des élèves. Nous sommes l'Astronef et il serait temps que nous agissions comme tel. Retrouvons le Professeur Meryth-Neth parce que nous ne pouvons pas la laisser dans la nature. Garantissons lui une audition juste et devant un corps d'élèves et d'enseignants neutres qui sauront la juger. Protégeons nous les uns les autres,ne laissons plus des individus s'entre-tuer. Qu'une délégation protège Minsk, son témoignage nous sera précieux. Professeurs, nous sommes à votre service mais au lieu de nous surveiller et de nous parquer, utilisez-nous. Nous sommes une force de frappe. Nous sommes formés pour la guerre. Faites nous confiance, faites vous confiance. Viviane a créé ce groupe pour résister au plus grand mage que la terre ait porté, montrez nous que vous suivez ses conseils en utilisant ses ressources. Je propose des groupes mixtes, composés d'au moins deux personnes par délégation plus un professeur ou un directeur pour quadriller les secteurs. Une équipe de logistique attendant ici pour regrouper les informations, comprenant au moins un légilimens, des points réguliers. Une autre équipe dans l'infirmerie pour protéger Minsk et les autres blessés. Si le Professeur X veut bien supporter d'être à l'arrière, il pourrait, s'il la croise, convaincre notre fugitive de la sincérité de nos actions. »

Ainsi, s'il y avait traîtrise, ils le sauraient bien assez tôt. Si la Direction faisait disparaître la métamorphomage aussi. Et donner une chance à l'autre de s'exprimer permettait d'avoir toutes les versions ce qui était indispensable à l'élaboration d'une bonne stratégie.

« Mes amis, le temps n'est pas à la discussion. Si nous ne voulons pas d'autres tragédie, il faut agir. Il faut agir vite et il faut agir maintenant. »

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Sam 13 Avr - 5:23
Vivianne
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BURN THE WITCH
Semaine 7, mercredi, interruption exceptionnelle des cours

« Sur ces mots sages de Ielets, je ne vois pas pourquoi je resterais un instant de plus. Vous êtes aveugles et bornés. Le fait que certains d’entre vous soient capables de mettre en danger tous nos espoirs, et ce pour protéger une criminelle... J’ai honte pour vous. Elèves de Beauxbâtons, rejoignez-moi dans deux heures aux dortoirs. Les autres, je n’ai plus rien à vous dire. »

Un pli amer aux lèvres et le regard empli de déception, Jeanne d’Arc disparaît à nouveau.

Pendant qu’elle s’exprimait, deux silhouettes se sont approchées de l’estrade sans pour autant y monter. Cléopâtre et Mendeleïev. Ce dernier pose une main sur l’épaule de la directrice africaine, dans un geste d’encouragement. Peut-être tente-t-il de lui prêter un peu de sa force : Cléopâtre semble profondément abattue, comme si les évènements de ces dernières semaines avaient peu à peu aspiré toute son énergie vitale. D’un mouvement du poignet, elle lance à son tour un sortilège d’amplification.

« Je vous en prie... Ecoutez Ielets. Les dissensions ne feront qu’empirer la situation. Surtout, laissez-moi vous exposer la vérité telle que je la connais. Meryt... Elle s’interrompt, le souffle court. Il ne sert plus de cacher son identité. Ils auront désormais tous accés à ces informations. Peut-être que si elle prête un véritable prénom à son visage, elle éveillera leur pitié. Hésitante, Cléopâtre glisse un regard confus sur les élèves. Elle veut que Meryt soit rattrapée... mais elle le craint autant qu’elle l’espère, en vérité. Je connais Adara depuis plus de vingt ans. Elle n’a pas un mauvais fond, mais elle n’est pas non plus telle qu’elle vous a paru. J’ai fait une erreur en pensant que l’Astronef la changerait, qu’elle saisirait cette occasion pour se rattraper. Je dois me rendre à l’évidence. Je vous ai tous mis en danger, et je regrette infiniment. Adara sera prête à tout pour retrouver sa liberté. J’aurais dû me douter qu’elle n’aurait rien d’autre en tête et prendrait tous nos efforts pour une vaste blague... Vous devez comprendre qu’elle n’hésitera pas à vous mettre en danger : vous, vos camarades, l’île toute entière, juste pour obtenir ce qu’elle désire. Elle n’aura que faire de vos négociations, et pire, sera prête à les utiliser pour vous tromper et vous manipuler. À ceux qui parlent de justice, sachez que justice a déjà été rendue et qu’elle a été jugée coupable. C’est la perpetuité qui lui était promise. Prenez un instant pour réaliser quel crime peut mener à une telle peine. » Un lourd soupire lui échappe. « Ne l’affrontez surtout pas seuls. Et si vous l’attrapez, je vous en prie... ne lui faites pas de mal. Nous ne sommes pas tous capables de guérir des blessures de cette guerre. Certains changent et finissent par oublier qui ils sont. Cela ne signifie pas qu’ils méritent moins notre pitié. »

Reculant légèrement, Cléopâtre chasse ses larmes d’un mouvement sec et laisse Mendeleïev s’avancer à son tour.

« J’ai pas grand chose à ajouter, sauf un conseil : prenez un peu de temps pour y réfléchir. Rendez-vous compte de ce que cela implique, d’avoir parmi nous une métamorphomage, de pas pouvoir nous fier à ceux qui nous entourent. Moi aussi, ça me fait bien chier. Moi aussi, je préférerais qu’on se serre les coudes. Il jette un regard appuyé aux quelques élèves de Durmstrang les plus proches. Mais ne jouez pas au con. Moi vivant, personne ne prendra la place de Vivianne, même pas cette blondasse de Jeanne d’Arc. Ca n’empêche qu’elle a raison. Si on ne réagit pas immédiatement, on sera dans la merde jusqu’au cou d’ici peu. Alors coopérez, et on pourra redresser la barre. Et si vous voulez faire les malins et trouver Meryt en premier pour papoter, allez-y si ça vous éclate, mais ne venez pas pleurer quand elle vous aura mis dans un sale état. »

Avec un haussement d’épaule, il s’éloigne avec Cléo, laissant à nouveau toute la lumière aux deux autres directeurs. Après tout, Mendeleïev n’a pas besoin d’une estrade pour se faire respecter.

Jeanne d'Arc (PNJ)

Jeanne d'Arc est la directrice de la délégation Beauxbâtons. Contrairement à ses airs mondains, c'est une guerrière féroce et sanguinaire. On lui prête des batailles ingagnables et des exploits militaires à en faire pâlir le plus décoré des vétérans. Elle maîtrise la magie dite du duelliste, une vieille arcane qu'on retrouve en Europe, plus spécifiquement en France, et dans les régions bavaroises. Il s'agit de faire d'un objet une extension du corps (on utilise une arme, dans la majorité des cas), une extension de son âme. Cette magie usitée était originellement destinée au duel magique, le vrai, celui qu'on pratiquait au fleuret dans les cours royales. Il a par la suite servi à la guerre. Si la maîtrise de cette magie demeure relativement simple avec une seule extension, certains sorciers sont capables d'en maîtriser plusieurs simultanément, ce qui les rend particulièrement redoutables. On dit de Jeanne d'Arc qu'elle peut manipuler plus de cent armes à la fois. Surtout, elle est la première à avoir réussi à lier une arme à feu, jugée longtemps trop moldue, sans suffisamment d'essence magique pour y avoir recours par la magie du duelliste.  

Mendeleïev (PNJ)

Le directeur de la délégation nordique est réputé pour son tempérament peu prévisible, occillant entre franche jovialité et sautes d’humeur magistrales. Homme distingué, mais qu’on connaît pour sa manière d’entrer en frénésie dès qu’il s’agit des mangemorts... cependant, au sein de l’Astronef, tous savent qu’il n’est pas un danger ; il est certainement l’un des plus proches alliés de Vivianne et l’un des premiers à avoir répondu à son appel.
Il faut bien admettre que Mendeleïev n’a pas la délégation la plus simple à gérer, ayant écopé des élèves les moins bien réputés. Il a d’ailleurs pris toutes les accusations récentes avec un étonnant calme, se contenant de grogner dès qu’on tentait de lui en parler. Ce n’est un secret pour personne : il tient à ses élèves et les protège férocement, envers et contre tout. Il voit en chacun d’entre eux un potentiel, et compte bien s’assurer que tous aient leur chance de faire leurs preuves.

Cléopâtre (PNJ)

Cléopâtre est la directrice de la délégation de Uagadou. Elle enseigne les rudiments de la magie sans baguette, ainsi que l'aide à la performance du rituel visant à devenir animagus. Des cours réservés à l'élite puisque seuls les 10 meilleurs élèves de l'Astronef ont le privilège d'y assister.
Malgré cela, elle ne montre aucun mépris pour le bas du classement, considérant simplement qu'elle ne peut pas perdre de temps à former des individus qui ne sont pas prêts à recevoir son enseignement. Sa réputation la dit bienveillante, mais froide et austère. Il est rare de la voir rire, comme si le sérieux de sa mission empêchait le moindre instant de détente.

On l'aperçoit souvent en compagnie de Meryt-Neith, logique puisqu'elle l'a recrutée, mais certains murmurent qu'autre chose les lie. Une rumeur dont la véracité reste à prouver.

Explications

Il n’y a plus de tour de jeu, vous êtes invités à poster autant de fois que vous le désirez ou à ne laisser qu’une rapide participation.
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Sam 13 Avr - 7:43
Cardinal
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We talked about making it. I'm sorry that you never made it and it pains me just to hear you have to say it. You knew the game and played it, it kills to know that you have been defeated. I see the wires pulling while you're breathing, you knew you had a reason. It killed you like diseases, I can hear it in your voice while you're speaking, you can't be treated. (@tn // beerus)
burn.

Cardinal est présent, mais cette fois-ci, il se tient la tête haute, les mains derrière le dos, le regard droit en direction de la cour centrale. Il conserve une position neutre, noble, un air de guerrier, une aura de samouraï. Son comportement changeait lorsqu’il se trouvait dans le champ visuel du directeur Nobunaga. Il demeurait fidèle à celui-ci, par respect aux coutumes asiatiques. Comme l’aurait dit sa camarade, avancer comme une seule communauté, c’était dans leur culture, dans leur identité.

Rien ni personne, pas même l'Astronef, ne pourrait leur retirer cela.


Les mots des autres, il ne s’en préoccupe pas autant que ceux de son supérieur. Celui-ci prend la parole, après s’être fait murmurer des paroles à l’oreille, annonçant que le dossier était rendu accessible et que leur sécurité était au centre des préoccupations, rappelant à certains professeurs les règles de la décence, et aux autres, que la grande manitou avait disparu de la circulation, mais qu’elle n’était pas la seule à croire au projet.

Nobunaga reprend Pollux, lui faisant miroiter le ridicule de la situation. Les professeurs agissaient et se faisaient blâmer pour cela, leur rappelant que l’on ne pouvait pas plaire à la majorité, mais qu’ils cherchaient les coupables. Tout le monde était libre de partir, mais les Occidentaux ne faisaient que réclamer les autres directeurs et un procès pour la fameuse criminelle.

Il a envie de partir, Cardinal, trouvant les interventions de plus en plus inutiles, mais jette un regard sombre à Odessa, ne supportant pas que l’on manque de respect envers son maître. Il ne détourne le regard que lorsque sa camarade prend la parole, rappelant tout le monde à l’ordre, souhaitant retrouver la professeure, demandant une audition juste pour elle et appelant à la division des tâches. Les autres directeurs prennent la parole, mais la position de Cardinal était clair.

« Pour ma part, j’écouterai les ordres de mon directeur. » annonce-t-il. « Il a su être présent, non seulement pour ma délégation, mais pour l’ensemble de l’institution, quand celle qui nous a présenté le projet Astronef a passé son temps à se cacher. Ma confiance totale va envers Nobunaga et envers toutes les décisions qui ont été discutées avec ses collègues. » Il parle de son maître, parce qu’il le connait davantage, mais il inclut le reste du corps professoral (sauf MN, bien évidemment. ~ ♡) Le navire devait continuer à avancer et peu importe s’il fallait jeter une personne ou deux pour qu’il ne parvienne à sa destination. Des sacrifices devaient être faits. Ils étaient le dernier espoir de l’humanité, ils ne pouvaient pas se permettre de tout sacrifier pour une cause vraisemblablement perdue, à en croire les mots de Cléopâtre.

« Les procès prennent du temps que nous n’avons pas et des ressources que nous ne pouvons pas vous permettre. Pendant que vous passerez votre temps à juger une professeure pour ces crimes, nous perdons du temps pour nous former et nous entraîner, des effectifs pour mener la guerre. Nous avons été investis d’une mission et nous ne devons pas la perdre de vue. » Presque sans émotion. « Le spectacle continue. » conclut Cardinal. Sur ces mots, il incline la tête en direction de son directeur, signe de respect. Des moments pour rire, il y en avait, et celui-ci n’en était pas un.

 
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Sam 13 Avr - 10:45
Malcolm X
Malcolm X
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Les pieds fichés dans le sol, Malcolm X affronte la tempête. Les esprits s'échauffent, se heurtent, les mots volent et les émotions se font lancinantes dans son esprit. Il n'avait pas prévu tout ça, et, pris au dépourvu, n'a absolument aucun contrôle sur le tremblement de ses membres, ses jambes qui tentent de flancher ni la crispation de son visage. Mais il tient, parce qu'il ne sait pas faire autre chose, qu'il ne peut pas faire autre chose. Il se force à rester, à faire face, se force à garder le silence, à ne pas sortir sa baguette pour aller casser quelques dents. Certains viennent se placer à ses côtés, présences rassurantes, espoir d'un nouveau jour après le naufrage, puis Ielets. La slave se lance dans un long discours fédérateur, leur rappelant leur rôle premier et l'inutilité des querelles internes. Sa voix arrive à lui comme un écho sous l'eau glacée, et il comprend. Il comprend que les étudiants de l'Astronef vont se ranger à cet avis, parce qu'il est de bon sens et qu'il invoque les beaux principes de l'humanité. Un rictus macabre se dessine sur son visage. Ses yeux se reportent sur la silhouette de Minsk, hagarde, dans son fauteuil. Son cœur rate quelques battements. Il sait que Meryth-Neith est peu être la responsable de ça, il connaît son passif, mais il ne veut pas y croire. Pas Minsk. Et il ne peut se défaire du goût amer qu'une bande de connards l’exhibe comme un trophée aux yeux de tous, une mise en garde sans appel : rangez-vous à notre position ou connaissez le même sort. Ainsi, ils en sont déjà aux tréfonds de ce que l'humanité peut offrir. La voilà donc, la belle résistance.
Le sorcier titube, suffoque. Il pose ses mains sur les genoux, cherche l'air désespérément. Cléopâtre la condamne aussi alors. Mendeleïev aussi. Bientôt Boa, bientôt King. Ses yeux se ferment. Soit. Le sort est cruel, et veut que sur l'Astronef, le Fumerolle se retrouve trop souvent confronté à un non-choix destructeur. Il ne reniera pas ses principes, n'en est pas capable. Il ne pardonnera pas, n'oubliera pas. Il ne peut pas se résoudre à leur tendre la main, pas maintenant, pas malgré Minsk. Il ne peut que faire cavalier seul, et endosser l'image et les conséquences que cela engendre. « Meryth-Neith est dangereuse oui. Elle a été condamnée à perpétuité, c'est également un fait. Il n'empêche qu'elle ne ferait aucun mal à aucun d'entre nous si on l'avait laissé partir quand il était temps, avant de se lancer dans une chasse malsaine, avant qu'une élève merveilleuse ne fasse les frais de votre manque de discernement. Traquez là, et vous ferez courir un risque aux étudiants. Vous ne la contrôlerez plus ni par la force, ni par les beaux discours. La seule option, c'est de la neutraliser. Je ne me retournerai pas contre elle, vous êtes bien assez nombreux et cons pour vous en charger par vous même. Si elle vient me trouver, oui, je l'aiderai à prendre le large.  » Il parvient à tourner les talons à nouveau, et s'engouffre à nouveau, avec lenteur vers la sortie. Sa voix s'élève à nouveau, puissante. « Quant à vous chers Directeurs, faites bien votre devoir. Je ne tolère pas votre mise en scène, je ne la pardonnerai pas. Gardez bien vos petits secrets. Allez bien vous faire foutre avec votre morale. Je ferai ce qui est nécessaire pour que l'Astronef marche vraiment, et je veux plus vous voir. » Il transplane dans un craquement sec.
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Sam 13 Avr - 11:47
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Tu renifles, lèvres pincées. C'est pitoyable. Absolument lamentable. Ces personnes qui s'autoproclament tuteurs, professeurs, grands maîtres, qui s'abaissent à réagir à leurs émotions. Colère, insultes gratuites, pathos inapproprié. C'est franchement misérable. Dans l'état actuel des choses non seulement vous ne représentez pas l'ombre d'une menace pour le seigneur des ténèbres, mais partis sur cette lancée, vous allez purement et simplement imploser en vol. Autant que chacun retour vers ses verts pâturages comme la directrice de Beauxbâtons initie le mouvement. Que chacun s'occupe de ses propres brebis. Vous seriez bien plus efficaces que vous ne l'êtes actuellement.

Ton regard sombre se pose sur Ielets avec un bref soupire de reconnaissance. Même si tu ne partages que partiellement son avis. Au moins quelqu'un qui réagit avec mesure et une logique pro-Astronef. C'est Cardinal qui continue et Malcom X ensuite. Tu secoues la tête, franchement agacée et stimulée par leur prise de parole, tu prends leur suite. “Je ne comprends franchement pas ce qu'on fout là. Si votre gonzesse là attaque des gens pour se casser, laissez la partir. On est pas un tribunal de grande instance et on a largement autre chose à foutre. Au pire on la bute et on en parle plus. Elle n’est pas censée être notre problème alors éliminons le problème. Un procès ? Cardinal a raison, on a pas le temps. Et ça me fait doucement rire, on dirait que vous avez plus de miséricorde envers elle qu'envers nous, vos élèves, dont vous risquez la peau dans les trois quarts des “cours” que vous nous prodiguez. Vous faites naître notre haine contre vous, contre elle, et même entre nous avec ces histoires à la con. C'est pas le top pour cohésion de groupe. Peu importe Vivianne, peu importe nos états d'âmes et nos petites personnes, peu importe Meryt-Neith et ses crimes réels ou présumés. On a signé pour une coalition suffisamment puissante pour vaincre Voldemort, c'est pas comme ça qu'on va y arriver.

Et par pitié ayez un minimum de décence et laissez Minsk tranquille, c'est pas une bête de foire.”
C'est fou ce que les humains peuvent être pénibles. Quand y a le feu, éteint le, fait pas un sommet de trois jours pour savoir s'il faut plutôt de l'eau, du sable, ou un extincteur.
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Sam 13 Avr - 12:35
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
C’était censé être un endroit où ils seraient en sécurité. En sécurité pour apprendre à se défendre à l’extérieur. A se défendre, à se battre et à gagner. C’était leur meilleure chance, c’était leur dernier espoir. C’était.

Parce que depuis lundi, tout avait changé. Si les morts de Monseigneur et de Corail, ainsi que la presque-mort de Sherry avaient commencé à fissurer l’image idéale que se faisait Varsovie de l’Astronef, l’agression de Minsk avait tout fait éclater. Parce que si elle n’avait jamais vraiment parlé aux premiers, Minsk c’était sa Minsk. Varsovie était restée à l’infirmerie auprès d’elle aussi longtemps qu’on le lui avait autorisé, mais comme tous les autres elle avait été obligée de se rendre dans la cour centrale. Toujours pas de trace de Vivianne. Seulement les directeurs de Beauxbâtons, de Castelobruxo et de Mahoutokuro. Elle écouta Jeanne d’Arc les informer de la disparition de Meryt-Neith. D’à quel point elle était dangereuse. Et puis aussi évoquer de nouvelles mesures pour les élèves. Élèves triés sur le volet, fouillés par un legilimens des dizaines de fois, mais quand même soupçonnés. Et à côté de ça, des professeurs violents voire même meurtriers. Et eux, est-ce qu’on les fouille ? Comment ils se sont retrouvés là ? Comment on en est arrivés là ? Varsovie était en colère. Varsovie était désemparée. Et Malcolm X qui souhaitait que Meryt-Neith s’explique. Sous-entendait l’aider à s’évader au besoin. Comment pouvait-il dire ça, alors qu’elle avait agressée Minsk ? Chaque seconde qui passait, elle perdait confiance en l’équipe censée les encadrer. Et voir aussi peu d’unité entre eux, c’était encore pire. Comment pouvaient-ils se laisser emporter face à leurs étudiants ?

Elle entend Jana murmurer à côté d’elle, à propos de la disparition de Vivianne. « Elle a peut-être perdu tout espoir. » lâche-t-elle dans un souffle. L’Astronef devait être son Eldorado, et se transformait en un véritable cauchemar. Ça devait être dur de voir ça, et encore plus de l’assumer. Mais si cela semblait être la solution la plus évidente, Varsovie gardait une petite, minuscule part d’espoir en elle. Que Vivianne ait un plan. Que Vivianne soit actuellement en train de faire quelque chose. Mais est-ce que Varsovie s’en persuadait elle-même, parce qu’elle ne voulait pas retourner de là d’où elle venait, de nul part ?

Pollux prit ensuite la parole, et Varsovie fut – pour une fois – entièrement d’accord avec lui. Elle aimait bien l’idée de la révolte, même si ce n’était pas la meilleure chose à faire. Ils étaient suffisamment nombreux et compétents pour faire quelque chose. Et puis Minsk est là, sur l’estrade. Obligée de se montrer, peut-être dans l’optique que ça va calmer les choses. Mais elle devrait plutôt être en train de se reposer, selon Varsovie. Mendeleïev prend ensuite la parole, tentant d’apaiser les esprits échaudés. Oui, si Vivianne n’est pas là, c’est évidemment lui qu’elle suivra. Mais elle continue de se demander pourquoi. Pourquoi avoir engagé Meryt-Neith alors qu’elle était dangereuse ?

Mais elle dit rien. Parce que tout le monde parle, tout le monde demande des explications, tout le monde s’insurge. Parce qu’elle n’a rien à dire, les autres pensent comme elle. Varsovie, c’est cette majorité silencieuse aujourd’hui. Pas silencieuse parce qu’elle n’a rien à dire. Mais silencieuse parce qu’elle ne veut rien dire. Elle ne veut pas entrer dans leur jeu.

Elle hoche la tête quand Jana questionne le fait de soumettre les professeurs à la légilimencie. Naïvement, Varsovie avait pensé que ça avait été le cas. Mais toutes ces choses ne se seraient pas passées si les choses avaient été ainsi faites. Elle écoute aussi Ielets, la secrète slave. Qui dit vrai, comme souvent. L’idée des groupes mixtes est bonne, surtout pour créer plus de cohésion entre les délégations. Pour qu’on ne puisse pas les monter les uns contre les autres. A nouveau, les directeurs de délégation prennent la parole. D’abord Cléopâtre, pour s’excuser, puis Mendeleïev, pour conclure. Plus besoin de rajouter quoi que soit. Il faut agir. Varsovie est prête à le faire, parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Aujourd’hui, elle ne sourit pas. Elle ne sourit plus.

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Sam 13 Avr - 15:38
Richie
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disappointment

i don't want to lose my head, i don't want to sell my soul. feel it taking over, feel the pressure creep in. i don't want to waste my time, i don't want to lose control.

Conneries résonnent au creux de tes oreilles, et t’y crois pas. Complot. Tu la connais Meryt. Elle est pas comme ça. Ton regard se pose sur Malcolm. Malcolm X, fallait pas oublier le X. Peut-être que tu finiras par l’apprécier finalement. T’es d’accord avec lui, avec ceux qui veulent pas accepter. Puis on ramène Minsk. Et tu vrilles. Tu te mets en mouvement alors que t’étais resté en arrière, immobile, que t’avais jusque là seulement jugé en silence sans savoir quelle position prendre. Mais tu peux plus rester là. Parce que c’est Minsk et que Minsk, on peut pas lui faire du mal.

« Poussez vous ! Bordel d’merde, poussez vous ! » Tu joues des coudes, tu faufiles ta maigre carrure entre les corps bloquant le passage jusqu’à l’estrade. Et Jeanne d’Arc s’est déjà tirée alors que tu grimpes maladroitement pour rejoindre ta reine. Reine de la cabane. T’écoutes même plus ce qu’on dit, trop inquiet, trop déçu, trop perdu. Lentement, mains tremblantes s’approchent du visage de la slave pour les déposer sur ses joues, pour s’assurer qu’elle ira bien. Sobriété te va si mal. Manque de sommeil n'aide en rien. Et y a plus seulement tes mains qui tremblent à présent. C’est léger, ça se voit au mouvement de ta mâchoire que tu tâches de maintenir serrée. Elle peut pas avoir fait ça, elle peut pas. Douceur insoupçonnée, léger baiser est déposé sur son front, comme si ça allait l’aider. « J’te promets que j’vais la retrouver. » Tu pourras rien faire face à elle, mais t’as besoin de réponses, t’as besoin de savoir, t’as besoin d’entendre Meryt avouer. Ta voix n’est plus qu’un murmure, regard déterminé est souligné par les cernes qui ont prit place sur ta face depuis ton retour à la vie. Un vrai cadavre ambulant. T’as changé. Beaucoup. En très peu de temps. T’encaisses mal tout ça. Et on vient juste de t’achever une nouvelle fois. Tu refuses d’accepter complètement pourtant. Sans un mot de plus, tu te détournes, sautant de l’estrade pour te frayer un chemin à travers la foule. Peut-être bien que le monde allait te voir te mettre au travail pour la première fois de ta vie.


CODAGE PAR AMATIS


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Sam 13 Avr - 17:09
Pollux
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Burn the witch
A cart rolled through the town And people all around Gathered for the burning of the witch They grit their teeth in anger They raise their arms in fear The burning stake was ready for that bitch Singing "Burn her! Burn her! Burn her to the ground!" Singing "Burn her sins! Burn her pride! Burn her till she dies!"

Semaine 7, mercredi

« Vous, Pollux, êtes libre de laisser tomber l'Astronef et de retourner de la rue sordide d'où on vous a sorti. » Une étincelle de haine s’alluma dans le regard du brun. Il avait osé. Quel intérêt d’avoir des dossiers confidentiels, de cacher leurs identités, si c’était pour que le premier connard avec un peu de pouvoir vienne et balance des trucs comme ça ? Il ne voulait pas balancer son nom, son prénom, et la couleur de son sang, tant qu’à y être ? « Vous, les américains, de toute façon, vous n'avez rien à craindre, de l'autre côté de l'océan, dans votre grande nation, n'est-ce pas ? » L’attaque était gratuite, et l’américain voyait rouge. Pas parce qu’on insultait sa nation - ça, il s’en foutait complètement - mais parce qu’on minimisait l’implication des Etats-Unis dans le projet. « Et pourtant nous avons répondu à l'appel de Vivianne, exactement comme vous. » Alcyone lui a volé la politesse, et il valait mieux. Pollux aurait pu buter le prof d’un simple regard tellement il avait la haine. Il allait le faire. Bordel, il allait carrément le faire.

Quelqu’un - Odessa - attrapa son bras avant qu’il ne bouge, l’enracinant sur place par la simple force de son contact. De sa présence. Savoir qu’il n’était pas le seul à trouver cette attaque indigne d’un prof lui fit un peu de bien. « Et accessoirement, pourquoi se faire chier à rendre trop de choses secrètes si c'est pour balancer du dossier quand les élèves vous énervent ? Pollux vient peut-être d'une rue sordide. Mais je pense qu'il a largement prouvé sa valeur. Plus que vous, ça, c'est certain. » Odessa l’avait défendu. La haine exacerbée de l’américain reflua sous la surprise, et finit par doucement disparaître. Personne ne l’avait jamais défendu. Il avait dû apprendre à se défendre tout seul, à disparaître. Mais sur l’Astronef, il était sorti de l’ombre. Numéro quatre, numéro trois cette semaine, il se tenait dans la lumière, derrière Alcyone et Belgrade, mais en lumière quand même.

« Très mature, de balancer les infos d’un dossier confidentiel, persifla-t-il d’une voix railleuse. Votre professionnalisme est à la hauteur de la sécurité de cet endroit. Au top niveau. »

Il n’a pas besoin d’en ajouter plus. Que les gens croient qu’il ait été sorti de la rue lui était bien égal. Pollux, lui, savait que sa valeur ne venait pas de l’endroit d’où il venait, mais de tout ce qu’il avait fait pour en arriver là où il se tenait actuellement. Dans un remerciement silencieux, sa main attrape celle du slave à ses côtés pour la presser doucement, sans rompre le contact. Autour de lui, les gens parlent. Cardinal, et Ielets. Mais quelque chose le chiffonne. Quelque chose le dérange. Mais quoi ? Finalement, il fait le lien, et doucement, son visage devient pâle. Blême. Il manquait quelqu’un dans leur trio. Sa main se crispa autour de celle d’Odessa, et il oublia tout. Ce connard de Nobunaga, le putsch des profs, Vivianne. Il ne put que se tourner vers le slave pour planter son regard glacial dans les prunelles de son camarade - à qui il était en train de broyer la main.

« Odessa ? Son ton était aussi crispé que sa main. Tendu par la peur. Meryt est une prof de Uagadou. Par pitié, tout mais pas ça. Tu as vu Ambre, toi, récemment ? »
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Sam 13 Avr - 18:04
Odessa
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Les discours fussent et le ramène à la dure réalité. Ses nerfs avaient craqué. La rage explosée. Il valait mieux croire que ce n'était pas Minsk que d'admettre ce qui se trouvait devant ses yeux. Il ne comprend pas. Ne comprend rien. Ce n'est pas tellement l'attaque du professeur qui l'étonne - même s'il aurait plus parier sur un autre que sur Meryt - mais la victime. Les Durmstrang ne sont-ils pas assez les victimes de l'Astronef comme cela ?

Le discours de Ielets est le plus censé. Il soupire. Les sentiments de révolte sont compréhensibles. Les évènement s'enchainent. Vite, bien trop vite. La guerre les rattrape. Quel naïf. Il doit s'éloigner. Participer. Être dans le feu de l'action. Retrouver certaines personnes. Il a besoin d'aide. Il a besoin de comprendre. Trop vite. Trop de choses. Trop fort.

La main de Pollux dans la sienne le raccroche à la terre ferme. Douceur inégalée. Odessa lui adresse un petit sourire, pleins d'excuses et de chagrin. Il écoute patiemment. Le déchirement continue. La mort. La Justice. La fuite. Trop d'options. Pas assez d'explications. Ce n'est pas la lecture d'un dossier qui l'aidera. Il ne comprend pas.

Les gens commencent à partir. Le travail commence. Mais il reste planté là, yeux dans le vague, la main de l'américain toujours dans la sienne. Il suit du regard Sherry. Il prend note pour plus tard. Il doit absolument lui parler. A lui et à tant d'autres.

Il a envie de se porter volontaire pour la surveillance de l'infirmerie. Il veut voir Minsk. Il veut lui parler. Mais il sent la tension soudaine dans les doigts de Pollux. Ambre. Pourquoi n'a-t-il pas remarqué qu'Ambre n'était pas présent ? Il est tiraillé. Ambre pourrait être en danger. Mais... Sa délégation... Trop de choses. Trop vite. Trop de décisions à prendre. Si seulement il pouvait se dédoubler. Remonter le temps et réaliser plusieurs choses en même temps.

"Pollux." Il ne quitte pas son regard. Il ne peut pas. Il a besoin que son camarade comprenne. Mais les mots ne suffiront pas à transmettre le message. Le regard du slave est chargé. Voilé. Trop de possibilités. Pas assez de temps. "Pars chercher Ambre. Je te promets que je te rejoins. On ne l'abandonnera pas. Je ne vous abandonnerais pas. Mais j'ai d'abord quelque chose à faire. Je t'expliquerais. Promis"

Il lâche la main, à contrecœur. Mais il n'a pas le choix. Il a besoin de quelques cartes de plus pour pouvoir les aider correctement. Il s'apprête à se retourner. A le laisser. Seul. Mais il voit la panique s'emparer de son ami et ne peut s'y résoudre.

"Ou viens avec moi, si tu le souhaites. Je te fais confiance sur ce qui va suivre. "
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Dim 14 Avr - 11:00
Minsk
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Elle a le soleil dans les yeux et la sale impression d'être utilisée. Là, sur son fauteuil, entourée de professeurs qui se la jouent presque concernés par le bien-être des élèves. Sauf que Minsk n'y croit plus. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche sans trop bouger la tête, pas de Vivianne en vue. Étonnant ? Absolument pas. Moins que les figures d'autorités des lieux qui s'engrainent entre eux et avec les élèves. Bien fait. A un moment, Minsk se demande si elle doit fondre en larmes, juste pour rajouter du pathos dans la scène, pour que ça vire vraiment au mélodrame. Mais non, ça ne servirait que trop aux dires de Jeanne d'Arc qui l'exhibe comme un argument, rien de plus. Et la brune se dit qu'elle préfère se faire casser la gueule mille fois par quelqu'un à qui elle avait fait confiance plutôt que de se retrouver une seconde de plus sur cette estrade. Immobilisée, au centre de l'attention et, pire, peut-être bien que les gens qui la regardent ont pitié quand ils ne sont pas occupés à se disputer. Putain, on s'en fiche non de savoir quoi faire de Meryt-Neith après sa capture alors qu'ils n'ont pas la moindre idée d'où la chercher... Heureusement qu'elle est défoncée.

Elle est loin Minsk, peut-être qu'elle a tellement chouiner pour plus d'antidouleurs qu'elle s'est retrouvée avec une dose de cheval, que maintenant, il y a plus de morphine que de sang dans ses veines. Elle a gagné de la défonce cautionnée, c'est beau hein ? Victoire ? Non. Parce qu'elle est clouée à un putain de fauteuil duquel elle ne peut rien faire sauf ressasser. Ouep, ainsi immobilisée, Odessa a raison, elle n'est pas Minsk. Elle est le joli bibelot un peu cassé qu'on expose sans lui accorder une once de personnalité. Bientôt, ils vont parler d'elle au passé, la foutre dans la trinité des morts maintenant que Sherry s'en était sauvé. Et le pire, c'est qu'elle ne peut même pas aller courir pour se vider la tête. Elle n'a même pas la force de lever le bras pour faire un doigt à Ielets. Non, elle ne veut pas être la fille qu'on protège cloîtrer dans son infirmerie, elle veut être la fille qu'on laisse tranquille. Elle ne veut avoir que Varsovie en surveillante parce que ça n'impliquerait uniquement que de se gaver de sucreries, de jouer aux cartes et de réfléchir à leur prochaine potion. Elle perd un peu le fil de ce qui se passe, trop occupée à essayer de savoir quand l'heure tournerait suffisamment pour que le soleil arrête de lui brûler les rétines et si elle est en état de transplaner pour s'échapper. Ce qui la tire de ses réflexions, c'est Sherry le ressuscité avec ses belles promesses et son bisou magique qui repart bien trop vite. Minsk a envie de lui hurler de laisser tomber sa traque, que ça n'en vaut pas le coup, qu'il ferait mieux de l'aider à s'échapper d'ici, des gens et des regards. Sauf que c'est trop tard, la maigre silhouette a déjà disparu alors elle n'a plus qu'à attendre que ça passe, coincée dans son fauteuil, à se rassurer en se disant qu'au moins Meryt-Neith ne l'a pas tuée.
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Lun 15 Avr - 13:48
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Dans un coin, un chien. Sous une épaisse fourrure dorée, Boadicée observe, écoute, analyse. On accuse la criminelle, on la défense, on parle de justice et de sentence. L'animal ne parvient à retenir des grognements de désapprobation. Puis, on expose Minsk, et la professeur se retient de prendre forme humaine, de bondir au milieu de la foule et de crier qu'il en est assez. Elle regarde Jeanne d'Arc et ses grands airs ; elle ne l'aime pas. Où est Vivianne ? Boadicée s'en moque. Ce qu'elle veut savoir, c'est quel est le vrai, quel est le faux. Des noms reviennent sans cesse. Corail. Monseigneur. Sherry. Anhinga. Evidemment qu'il y a des morts. Evidemment qu'il y a des disparus. C'est une putain de guerre qui est en train de se jouer. Puis, comme tiré d'un chapeau, le nom d'Ambre est évoqué. Que lui reste-t-il, à ce garçon, à présent ? Elle. Elle, elle est toujours là. Elle, elle le soutiendra. Tout comme elle soutiendra chaque élève présent sur cette île. Soudain, l'animal sort de sa cachette et sa silhouette se transforme pour devenir la professeur que l'on connait si bien. "Cela suffit" déclare-t-elle. Jamais on ne la vit si sombre, si sérieuse. "Pour une brûlée, tu parles trop du bûché, Jeanne d'Arc" crache-t-elle en se dirigeant vers l'estrade d'un pas rapide et décidé. Elle se tourne ensuite vers l'assemblée encore présente bien qu'échauffée. Doucement, une main se pose sur l'épaule de Minsk "Est-ce qu'une personne de sa délégation peut venir chercher Minsk et la ramener à l'infirmerie ? Elle n'aurait jamais dû être amenée ici." Elle était la première victime, et aurait dû être la première priorité, mais elle ne l'était pas. Elle avait la sordide impression de n'être entourée que d'opportunistes, prêts à tout pour faire valoir leur voix sur celle des autres. Alors, elle se tourna à nouveau vers ses collègues directeur "Partez à la recherche de Meryt si vous le souhaitez, ramenez-la si vous le pouvez, et elle sera jugée en bonne et due forme. Mais sans Vivianne, aucun d'entre vous n'a à prendre le pouvoir." Quid des étudiants, dans ce cas ? Eux aussi avaient à se remettre en question, c'était certain. Tout le monde le devait, Boadicée la première. Néanmoins, elle reprit d'une voix plus forte "Meryt est une voleuse égoïste, certes. Mais elle n'a jamais montré de signe d'allégeance au Lord. On ne peut donc pas l'accuser du meurtre de Monseigneur sans preuve. Corail a été tué par Marie-Antoinette, l'affaire a été close. Sherry est mort d'une overdose puis revenu à la vie. Quant à Anhinga, pourquoi supposer le pire ? Peut-être a-t-elle été inspirée par Beryl ? Peut-être a-t-elle décidé qu'elle en avait juste marre de nos conneries et de notre incapacité à gérer cette île ?" Boadicée s'inclut dans le discours. Son expérience et son parcours l'a propulsée à la place qu'elle tenait aujourd'hui, mais elle ne s'en sentait pas digne, loin de là. Elle avait parfois même du mal à se sentir adulte. Tout ce qu'elle parvenait à faire, c'était prendre soin des élèves encore en vie, encore présents. Elle haïssait ce qui était en train de se passer. Elle haïssait ces mots plein de bon sens qui sortaient de sa bouche. Ils sonnaient faux à ses propres oreilles. A nouveau, son regard se posa sur les étudiants et sur les profs qui n'étaient pas sur l'estrade "Vous êtes des adultes, tous autant que vous êtes. Certains semblent même plus matures que vos professeurs" son regard s'arrête un instant au niveau de Ielets, avant de reprendre "Alors certes, les personnes face à vous ne sont pas tous des modèles. Vous êtes censés pouvoir nous faire confiance, comptez sur nous, mais ce n'est pas le cas. Et cela ne devrait pas vous arrêter pour autant : vous n'êtes plus des enfants ! Vous êtes des rebelles ! Votre seule existence est valable de peine de mort en Europe." Rappel dur mais nécessaire. Le corps de Boadicée se crispe. Elle aimerait les préserver de ces réalités, mais elle n'est pas là pour ça. "Avant de compter sur nous pour vous protéger, apprenez à compter les uns sur les autres. Tâchez de faire la part des choses. Réfléchissez aux personnes auxquelles vous pouvez réellement faire confiance. Et puis surtout, apprenez à vous démerder seul." Et maintenant ? Qu'adviendrait-il de l'Astronef ? Grand mystère, mais aux yeux de Boadicée, ce n'était réellement pas la question la plus urgente. La question la plus urgente était de protéger les vivants "Et maintenant, est-ce qu'on n'a vraiment rien de mieux à faire que de se disputer ? J'ai cru comprendre qu'il y avait une métamorphmage passablement dangereuse dans les parages. Commençons par la retrouver, puis on discutera de ce qui lui arrivera. Je sais pas, c'est quoi vos priorités ?"
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Lun 15 Avr - 14:36
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Elle aimerait partir. Prendre Minsk et s’en aller loin de cette estrade, loin de cette atmosphère lourde et négative. Mais elle est comme paralysée, comme si une part d’elle voulait quand même écouter ce qui se disait. Ou peut-être que c’est parce que Boadicea est arrivée avec superbe, prenant le devant de l’estrade. Mais Varsovie ne l’a jamais vue comme ça. Froide, sérieuse, presque méprisante. Envers tout le monde d’ailleurs, parce qu’à l’inverse de Jeanne d’Arc, elle n’a pas la prétention de se croire supérieure à tout le monde.

Quand la directrice de la délégation anglaise demande à quelqu’un de venir chercher Minsk, la blonde n’hésite pas une seconde. Elle monte sur l’estrade et s’approche de son amie, qui a l’air étrangement absent. Où était passée cette petite lueur de folie qui ne quittait d’ordinaire jamais son regard ? Probablement les potions antidouleurs. « Merci pour elle… » souffle Varsovie à l’intention de Boadicea. Puis elle attrape les poignées du fauteuil de Minsk et le dirige vers l’arrière de l’estrade, là où une rampe descend en pente douce jusqu’au sol. Malgré elle, la blonde écoute quand même ce que dit la runiste. C’est la première à évoquer Anhinga, dont la disparition avait échappé à Varsovie. Encore une personne de moins. Puis elle appuie là où ça fait mal, probablement pour beaucoup des étudiants. Ils sont tous adultes, responsables de leurs actes, personne n’est là pour les protéger sauf eux-mêmes. L’Astronef n’est pas une île paradisiaque où ils sont à l’abri de tout. C’est l’inverse, comme si tous les maux du monde étaient consignés ici.

Varsovie accélère le pas, pressée de ramener Minsk à l’infirmerie où elle pourra se reposer. La dernière chose qu’elle entend, c’est le « Je sais pas, c'est quoi vos priorités ? » de Boadicea. Elle poussa un soupir. « Moi ma priorité du moment, c’est de te trouver du chocolat. Et si t’es sage, je ramènerai aussi un peu de vodka. » chuchote-t-elle à l'oreille de son amie. Minsk et le chocolat, c’est comme elle avec ses pâtes de fruits. Ça n’efface rien mais ça remplit le corps d’énergie et le cœur de douceur. « Et dès que tu seras remise sur pied, on fabriquera la plus explosive des potions pour faire péter ce putain de fauteuil. » Elle marque une pause à cause de quelque chose coincé dans l’une des roues. Après avoir retiré un caillou d’un rouage, elle attrape la main de Minsk en faisant attention de ne pas lui faire mal. « Ça va aller. » En fait, elle n’en sait rien. Peut-être que ça irait, peut-être pas. Mais Varsovie allait suivre le conseil de Boadicea : compter les uns sur les autres. Et Minsk pourra toujours compter sur elle, peu importe ce qui se passera autour d’elles.
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Lun 15 Avr - 15:12
Skopje
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méduse


Parc d'ophidiens. Les langues sifflent par dizaine, Skopje avait en réalité arrêté d’écouter les sifflements à partir du moment ou Jeanne D’arc avait terminé les premières phrases de son discours. Disparue. Elle avait disparu, glissée pour reprendre terme, dans les ombres ou bien ailleurs, qui pourrait réellement savoir. Elle était douée Madame, tout le monde ici ne pouvait que le reconnaître, même lui alors qu’elle ne fait pulser que haine dans les veines. Elle pourrait venir en pleine lumière que personne ne le remarquerait, elle pourrait être camarade à côté, qu’on le saurait que quand il nous aura planté. Meryt-Neith était pire qu’un danger, elle était ici reine des subterfuges. Danseuse mirage qui saurait faire miroiter douceur et peut-être même soleil. Rage ricane dans les veines. Phalanges blanchissent. Trop de voix proposent de la laisser fuir, de faire procès amiable à celle qu’il a appris à voir comme étant une vermine. Il a percé l’illusion Skopje. Elle est pire que tout, il ne veut plus la voir debout. Gamin ne comprend pas les gens qui s’inquiètent de la sphère de pouvoir, de l’absence de Viviane, de cette trinité qui se mettrait soi-disant en place. Ici ne sont pas les questions, ne l’était pas pour l’instant. Il ne comprend pas, la cascade d’interrogations, il lui faut sa tête, juste sa tête. La chasse est pour lui ouverte. C’est tout ce qu’il comptait, tout ce qu’il y avait à retenir de ses phrases qui se perdent pour rien dire. Ljubljana, Ielets et d’autres. Pensées brouillées, tout le monde l’énerve. Puis il y a Minsk, pauvre preuve affichée devant toute l’assemblée, est-ce qu’elle avait posé comme lui sa confiance en la mauvaise personne,chez la reine des couleuvres. Au moins elle s’en tire en meilleur état que Lui ne l’aurait jamais été, mais sang ne fait que s’envenimer. Sa tête, sa tête, sa tête. Colère se terre que quand père patrie prend parole. désolé vous m’aurez peut-être sauvé de rien. Gamin comptait bien aller papoter avec la figure détestée, mettre sa vie sous le joug de ses morsures. Tant pis s’il crève, vengeance en exergue. Activité aurait bien mieux menée en groupe, ça il le concède, mais au vu des mots, il ne sait pas s’il peut se reposer sur son duo. Il trouvera quelqu’un d’autre. Il aurait voulu intimer à Ljubljana prudence mais elle est trop loin à présent. Puis il voit des gens comme Sherry, Odessa et Pollux se mettre en mouvement. Il n’y a pas de temps à perdre, puis Minsk est sous bonne garde à présent. Lui, il se doit d’être le premier à la retrouver comme suggère Boadicea, se doit le premier à faire bien pire en vérité, se faire Persée même si c'est sa propre tête qui risque de tomber. Skopje s'évapore.



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