la gloire ou l'asile

L’étoile ne comprends rien et je comprends trop tard qu’il ne s’agit qu’en réalité d’un traître. Tuer Viviane n’était apparement pas son objectif. Il veut juste le nom de celui qui a fait exploser les dortoirs. Mais est-ce que je pourrais lui servir comme ça sur un plateau ? Pourrais-je me vendre moi-même, oh que non. Mais mentir, ça…
Sauf que je n’ai pas le temps. La bibliothèque s’ouvre d’un coup et voix tonitruante me fait sursauter et me fait quitter l'océan tourmenté des yeux.
Il est pas content le gros.
Sourire taquin se glisse sur mes lèvres. The show must go on, baby !
“Protégo ! “
Le sort est lancé et d’un haussement de sourcil, je les envoie valser plus loin. Comme si j’étais pas capable de lancer un tel sort. Ils savent pas à qui ils ont à faire.
Trop fier, je ne vois pas le serpent se glisser dans mon dos. Valentina m’a souvent dit qu’un jour cette fierté allait causer ma perte. Je l’aime beaucoup mais elle reste une femme, et les femmes, ça parle beaucoup trop.
Alcy, ce con, vient se glisser dans mon dos et je sens un lame s’infiltrer dans mon dos. Putain, le bâtard. Et à mon tour je ris. Je ris fort parce que cet imbécile à joué les mauvaises cartes. “Je ne m’attendais pas à ce que ça soit toi qui vienne derrière moi, Alcy...”. Coup d’épaules. J’ai de la chance qu’Alcy fasse plus ou moins mon poids. Je tente de me dégager mais il a plus de force que prévu et la lame s’enfonce dans un de mes reins. Je lâche un cri de douleur avant de sourire, reculant contre le mur derrière nous, l’écrasant de mon poids, l’âme s’enfonçant plus encore. “Tu sais que j’aime la douleur” Je sens son souffle dans mon oreille et j’viens poser mes lèvres sur ses joues pour réparer la plaie que j’avais faite. “Je le méritais.” Diversion faite, je lève la baguette en direction de l’autre Shak à la con qui cherche Tango comme un putain de Cerf en chaleur. C’est qu’il respire fort le gros là. Mais pas touche à Tango : “Avis Oppugno ! “ Geste fluide de la baguette en direction de l’africain. Les oiseaux foncent vers l’africain et viennent lui lécher la peau et déchirer ses vêtements. Alcy est toujours enfoncé en moi (LOLILOL) et je lâche : “T’as juste à me dire où est ce contrat, et je te donne le nom que tu attends.” Je me presse encore, je grimace, je sens le sang chaud couler dans le bas de mon dos, je laisse Tango s’occuper de Shak-ira-bien-qui-rira-le-dernier. Je veux toujours savoir où est ce putain de contrat de merde.

Les ptits dés sacré de la magie du fiel:

Corps contre corps, y’a la lame qui s’enfonce, et mes lèvres s’étirent en une grimace plaisante. Ca fait mal mais j’ai été entraîné pour supporter les douleurs et pour oublier la peur. Entrainement intensif, depuis la septième année de vie, ça vous faible oublier beaucoup de choses. Les sentiments ne fleurissent pas, on nous pousse à croire en des valeurs : la loyauté à la famille, l’élitisme, ce genre de chose. Y’a pas d’amour, que du respect. On n’apprends pas à aimer, on consomme juste du désir comme des chiens. Ils ont du se dire que plus on les entraine jeunes, moins on peut aimer. C’est faux. Il suffit d’une paire de yeux émeraudes pour se sentir pousser des ailes et déverrouiller son coeur. Ma verve s’emmêle, se fait chaude et invite Alcyone à la provocation. Il a mordu à l’hameçon, bien plus que ce que je ne pensais.
Je ne l’aime pas lui. Oh non. Putain d’hybride. Mais… Je bande presque lorsqu’il se frotte,enfonce un peu plus la lame. Ouais, putain. Et ça me dégoûte. Mon corps est réceptif, le désir est trop habitué à ça. Les stimulations sont agréables mais mon cerveau livre bataille. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas. Et pourtant, putain, c’est agréable. On oublie Tango et l’africain, y’a plus qu’une bulle là. Une bulle qui s’éloigne de la terre et qui nous emporte loin, son souffle saccadé est notre moteur. Et J’arrive même pas à penser à ma mère pour oublier que c’est Alcy derrière moi et pas mon bouclé aux yeux verts. Il faut arrêter ça, il faut arrêter ça.
Mais c’est si agréable. C’est comme manger une pomme juteuse sous l’ombre d’un arbre lors d’une chaude journée d’été. C’est frais, ça te fait oublier la merde dans laquelle on se trouve tous.Puis y’a une explosion. Je me reconnecte à la réalité. L’ombre de l’arbre et cette pomme sont tellement les bienvenus en cas de canicule. Sauf que cette putain de pomme est complètement pourrie. Et ce mec est taré. “Va te faire foutre, tu me dégoûtes” Comment pouvais-t-il faire ça à son meilleur pote ? Coup d’épaule. Tentative numéro deux. Il garde le verre dans sa main et moi je me détache de lui, m'éloignant de quelques mètres. Main droite compresse la plaie, la baguette se lève, pointée sur le lapin en rut : “IMPERO !”




Dé 1 : Echapation
1-5 : EC : En fait, c'est pas si mal que l'autre se frotte contre mon ptit cul, j'en rajoute une couche.
5-20 : Echec : C'est fou, Alcyone est vraiment confortable. On prolonge le corps à corps
21-90 : Réussite : J'me dégage, je touche pas un putain d'hybride, il dégoûte.
91-100 : RC : Je me dégage et en plus de ça, j'lui donne un ptit coup dans les parties. Olé !


Dé 2 : Sortilège préféré (Seulement si le dé 1 est réussi)
1-15 : Echec critique : Le sort se retourne contre moi. Malin singe que je suis.
16-25 : Echec : Je crois que ma baguette ne fonctionne plus. C'est ballot. Lalalala.
26-85 : Réussite  : Sortilège maîtrisé depuis, pfiouuuu je me rappelle plus vraiment. Alcyone peut s'en sortir si il esquive. (JE PRIE QUE NON PUTAIN)
86-100 : Réussite Critique : BINGO. Alcyone, jtm.

Alcy est maîtrisé, les cordes viennent s’enrouler autour de ses poignets. Il s’assied et boude comme un enfant. Pauvre petit. Il a seulement de la chance d’être le pote de Sherry. Les lumières vertes éblouissent la pièce et Tango assène le coup fatal : bye bye Shaka.
Sourire satisfait naît sur mon visage, avant de grimacer pour que mon corps reprenne sa forme d’origine. J’ai la tête qui tourne. Le sang coule dans mon dos. Putain. Faut que je me soigne.
Ceinture de combat cache 7 potions. Il n’en restera plus que 6. Si je ne me soigne pas, je n’atteindrais pas Sherry. Le temps sera perdu afin que la mort ne m’attrape. Je me pose sur le bureau en appui sur mes paumes. D’un coup de dents, je déverrouille la fiole et son bouchon en Liège, contenu est versé sur la plaie, ça brûle. Je grimace, je serre les dents et rage douloureuse s’échappe de mes cordes vocales. Cautérisation. Ca pue le cochon brûlé, larme perlent sur mes cils, je transpire. Torture terminée, je relève la tête, glisse une main dans mes cheveux : la situation est maîtrisée.

“Ta gueule Alcy, on t'as pas demandé ton avis”  Fierté me pousse à agiter la baguette pour lui coller la langue au palais. Il parle trop. Et moi, je suis beaucoup trop fier, aveugle. Le sort ne fonctionne pas. J’attrape ce putain de contrat et je le glisse dans ma poche. Ma langue glisse sur mes dents, je tente de calmer cette honte soudaine : “Bon je sais sur qui je vais évacuer ma frustration.” Je lance un clin d’oeil à Alcy et je me dirige dans la seconde pièce ou Viviane dort profondément. Sa respiration est faible. Claquement de doigts, thermos de café apparaît. On va s’amuser. D’un geste de la tête, j’invite Tango à me suivre.
Lentement je contourne Viviane. Elle semble si douce, si sereine, si .... détestable. “Alors ma ptite dame, on résiste à mon poison ? Tsssss. C’est dommage…. Vraiment dommage…” Yeux fous, sourire goguenard retrouvent leur place sur mon visage. Je lève le pied et j’attrape mon opinel cachée dans ma botte. Je jete un oeil à Alcyone et je l’agite devant ses yeux. Tu te rappelles ?
Hybride de merde. Hybride de merde chanceux.
Je me penche vers son oreille et je lui chuchote des mots doux à Viviane. Je lui murmure mes envies et mes projets pour l’Astronef. Ca va être bien. Oh oui ça va être bien. “Une dernière volonté ?” Un silence. Deux silence. “Bon, comme tu voudras, Vivi.” Rire s’échappe de ma gorge et d’un geste rapide et précis, je lui tranche la gorge. Je ne m'occupe pas de Tango, elle sait se qu’elle fait. Je porte le café à mes lèvres tandis que le sang carmin vient tacher le tapis. C’est fascinant, c’est hypnotisant. Et ce café est délicieux. Allez, encore une gorgée pour la route avant de le faire disparaître. Le poison sur l’opinel commence à ronger la peau de Viviane qui commence à se creuser et à approcher une jolie teinte violette à l’endroit de la coupure. Il faut encore patienter quelques secondes. Juste le temps de s’allumer une cigarette. Nicotine est allumée, et avec ma main gauche, tandis que clope est bien coincée entre mes lèvres, j’attrape les cheveux de la brune. Ma main est ferme et d’un geste, je tire. Le bruit est délicieux. C’est comme du papier-bulle. “Bonne nuit Madame.” Je lui dévoile ma parfaite dentition, et je sors de la pièce avec mon trophée, toujours maintenu par les cheveux, laissant une traînée de sang. J’attrape le manche de mon balai, celui que j’avais laissé à l’entrée. Je me tourne vers Alcy : “Tu ne m’en voudra pas de te laisser ici ? Avoir Loe et mon égo sur le même balais, ça fait peu de place tu sais. “ Je retourne dans le bibliothèque, j’ouvre la fenêtre avant de poser un regard sur les aiguilles de l’horloge. Parfait. Il est 4h25 (Fin du T3, Début T4).Je regarde là en bas. Le combat fait rage, merveilleux. Baguette est pointée vers le ciel : “MORSMORDE !” Seconde marque apparaît dans le ciel, plus lumineuse que jamais, plus scintillante que la première. Je fume quelques secondes avant de passer à la suite. A l’aide d’un sort, j’envoie Valser la tête de Viviane qui tombe pile dans le camp des Résistants. Oups. Quel dommage. Viviane est morte. “Viens Tango, on décolle. J’ai un petit pantalon en cuir en chaleur qui n’attend que moi.” Trop heureux de retrouver Richie, la latino vient s’agripper à mon dos et nous sortons du bureau de Viviane par la fenêtre. Mais avant de partir, j’ajoute à la Vélane : “Au fait Alcy, C’est moi qui ait fait exploser le petit bras de Skopje. Désolé.” J’hausse les épaules, faux sourire sur les lèvres. Pied tape contre le sol, allons sauver Richard de cette pute de Mery-Neith, clope au bec.





Lancé de dé 1 :

1-5 : Echec critique :  Okay, la prochaine fois, j'évite d'en faire trop.
6 -80 :  Réussite : Sourire satisfait.
81-86 : Echec : le sort va dire bonjour à Tango. Boh C'pas grave, c'est une femme.
87-100 :Réussite Critique : Faudra que quelqu'un lui lance un contre sort. On est tranquilles pendant un moment.