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[SUJET 1] La Chute

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Lun 4 Mar - 14:19
Vivianne
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Vivianne
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La Chute
Les élèves recrutés pour la mission de sécurisation ont reçu des instructions claires : se rendre dans le bâtiment principal et, à 22H22 précises, toucher la boule de cristal tenue par la statue de Vivianne qui trône au milieu de la cour centrale. Pour cette occasion, les quatre élèves assignés (Sirius, Moineau, Guinness, Kiev) ne sont pas tenus de se conformer au couvre-feu. La plupart se doute qu'il s'agit d'un portoloin caché (sans certitude, cependant). De ce fait, chacun est arrivé avec plus ou moins d'avance, de façon à ne surtout pas rater l'heure de rendez-vous. Car un portoloin, ils le savent, ne fonctionne qu'à une heure spécifique. 

Sur place, c'est le désert. La cour intérieure paraît être un tout autre lieu, sans l'agitation du midi. La nuit est noire (pas comme sur la photo), et en vue de l'heure, personne ne viendra les déranger. Petit à petit, les quatre missionnaires arrivent un à un. Mais leur professeur attitré, Shakespeare, n'a toujours pas daigné les honorer de sa présence.

Les précisions

Comment vont se jouer les tours ? Postez dans l'ordre que vous voulez. Le premier tour déterminera le futur ordre de tour. Entre chaque tour, Vivianne postera pour vous donner des indications supplémentaires.

Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à les poser directement à la suite de ce sujet ! On répondra le plus rapidement possible.
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Lun 4 Mar - 15:30
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La Chute Sirius, Moineau, Guinness, Kiev....

Passant le pas-de-porte du chalet servant de dortoir à sa délégation, le jeune rouquin portant le creux de sa main assez prêt du visage, ouvrit d'un geste assuré le couvercle d'une montre à gousset et scruta avec attention l'heure pointée par les aiguilles. Affichant clairement 21h40, de par la luminescence internet de l'appareil magique et de son réglage qui l'est tout autant, le jeune sorcier rangea prudemment son bien, dans le creux de sa poche, puis s'engouffra dans la noirceur de la nuit d'un pas assuré.

Suivant un chemin balisé menant au bâtiment central, le rouquin, cachait sous un long manteau marron, dont les mains trainaient au fond de ses poches, avant vers sa destination. Plongé dans ses pensées, mais plus précisément sur son souvenir de la lettre, qui lui avait été adressé il y a déjà une semaine, le jeune sorcier avait longuement réfléchi sur cette dernière. Étrange était pour lui, la durée entre la prise d'information de ce qui est au final, était ni plus, ni moins, qu'une mission, ainsi que de sa mise en place réel, qui était au final, d'une semaine. Y-avait-il réel danger ? Bonne question.

C'est ainsi que, perplexe et plein de question, le numéro deux arrivé à destination quelques minutes plus tard. L'endroit étant sombre, il balaya tout même du regard les environs, mais aucune lumière en perspective et aucun mouvement en vue, du moins sur le moment, il ne tarda pas à s'approcher prudemment de la statue et vint à s'asseoir à son pied. Prenant sa baguette en main, il attendit ainsi, prêt à lancer au passage, un sortilège d'Allumage de baguette à la moindre présence suspect ou amical, s'il en est, affin de signaler sa présence, afin d'éviter quelques frayeur, mal avisés.


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Lun 4 Mar - 17:42
Guinness
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SECURISATION

SECURISATION DU PERIMETRE
Part 1 : la chute



Vingt-deux heures. Guinness sort de son dortoir, passant un blouson sur ses épaules. Aux exclamations de ses camarades surprises la voir enfreindre le couvre-feu de manière si flagrante, elle ne répond que par un haussement d’épaules, les laissant à leurs hypothèses. Le mot « mission » est déjà en train d’être relié au nom de Vivianne.

Le silence l’accueille lorsqu’elle ferme la porte derrière elle. La nuit noire est apaisante, pourtant, Guinness sent la tension parcourir ses veines, tous ses sens en alerte. Elle prend une grande bouffée d’air nocturne, enfile un bonnet sur ses cheveux tressés et s’avance d’un pas silencieux vers l’enceinte principale, les mains dans les poches, le visage neutre.

Alors qu’elle arrive aux abords de la cour intérieure, elle discerne une silhouette. Quelques secondes de réflexion, puis elle reconnaît n°2. Délégation américaine. Sirius, comme la lettre de Viviane l’avait indiqué. Guinness s’avance dans son champ de vision, et s’arrête à quelques mètres de lui. Elle le contemple quelques instants, puis se détourne, et s’allume une cigarette d’un coup de baguette avant de replonger ses mains dans ses poches, sans un mot. Elle attend en silence.

Quand l'heure approche, elle lâche son mégot au sol, et le fait disparaître d'un coup de baguette magique. Elle et ses co-équipiers s'approchent de la statue comme un seul homme, et, en un geste synchronisé, posent la main sur la sphère que celle-ci tient dans ses mains.

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Mar 5 Mar - 21:20
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Le manteau de la nuit s'étend au dessus de l'Astronef et ses compagnes de chambres, déjà rentrées avant le couvre-feu expriment une légère surprise d'observer Kiev changer ses habitudes. Suivant chaque soirs un rituel bien à elle, elles comprennent que quelque chose se trame mais ne la questionnent pas. Peut-être par respect de l'intimité, peut-être par indifférence ou même le simple fait de se douter qu'elle ne leur dira rien, Kiev referme le grand coffre au pied de son lit et le verrouille après y avoir glissé son carnet. Celui dont elle ne se sépare pratiquement jamais ne sera pas son compagnon cette nuit. Habillée d'une combinaison noire aux renforcements de cuir sur certains reliefs de sa silhouette, elle s'attache les cheveux en une haute queue de cheval tressée et profite de son don afin de dompter sa chevelure comme il le faut. Elle est prête en avance et sort du dortoir sans un regard pour ses compagnes de chambre.
Une fois dehors, son menton se lève et elle profite de l'air frais pour se ressourcer le temps d'un instant. La brune attrape un balais, tape du pied à terre et quitte le chalet de la délégation Durmstrang en passant sous les lanternes illuminant son chemin, dans un rythme moyen malgré l'expression de ses phalanges anxieuses sur le manche du balais. Lorsqu'elle arrive, l'objet est caché derrière un buisson pour le retour, ses mains se resserrent en poings et elle avance, le cœur légèrement tambourinant d'appréhension et d'excitation au sein du bâtiment principal. En arrivant, elle remarque que deux étudiants sont déjà là et à chacun, un regard et un hochement de tête poli est adressé. Elle se tient droite, de biais à la statue et toute aussi silencieuse que ses compères.

Lorsque l'heure arrive et que votre dernière camarade est arrivée, vous vous approchez de la statue et comme prévu, vous touchez la sphère qu'elle possède entre ses mains à 22h22 précise.
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Jeu 7 Mar - 9:31
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La chute.
Mission 1
Elle a peur d'être en retard Moineau. Elle va aussi vite qu'elle peut. Deux ou trois truc à régler avec des camarades de sa délégation. Des imprévus, des question qui reste en suspend et qui la frustre. Elle jette un coup d’œil à sa montre. Si elle peut continuer à ce rythme, elle sera à l'heure. Elle a nouée ses cheveux en une petite queue de cheval d'où s'échappe quelques mèches rendu rebelle par la longueur pas assez prononcer. Sa tenue est simple. Un jean sombre, un sweat-shirt noir, à son coup on entrevoit une petite chaîne, au bout de cette dernière, collée à sa peau, une minuscule flasque de métal contenant quelques gouttes d'une potion translucide. Rien de bien complexe, du confort, du pratique, de la discrétion. Sa baguette est cachée dans sa manche, à portée de main. L'oiseau attrape un des balais à l'entrée du baraquement. Le balais ça n'a jamais été sa spécialité, mais bon... c'est toujours plus rapide que les pieds et moins fatiguant.

La cours finit par se dessiner au loin. Un nouveau coup d’œil rapide à la montre, il ne faudrait pas tomber. Elle a encore le temps. Enfin... limite, mais encore. La demoiselle fait accélérer le balais. Enfin elle se pose devant ses camarades. Le balais est rangée et elle s'incline. Le respect à la japonaise qui ne la quitte pas : « - Bonsoir. Je suis désolée de vous avoir fait attendre. ». Son regard parcours l'assemblée. Elle reconnaît l'américain, le n°2 de l'Astronef. Une petite brune de Durmstrang avec qui elle a déjà échangé quelques sourires. Moineau se surprend à être ravie de la voir... et une petite rousse qui écrase un mégot et dont elle ne connaît pas grand chose. « - Je suis Moineau. Ravie de vous rencontrer. » Politesse aussi sincère que rituel.

Un nouveau coup d’œil à sa montre, il va être l'heure. Sa main s'approche de la sphère en même temps que ses camarades et touche la sphère lisse. Certainement un portoloin.
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plop:
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Jeu 7 Mar - 18:15
Vivianne
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La Chute
[Portoloin débloqué] Dès qu'ils touchent le portoloin, les élèves sont envoyés sur une plateforme de cristal qui surplombe le vide. Plus bas, on peut apercevoir la terre et la mer. Le vent souffle des trombes d'air salées. Et il paraît risqué de s'approcher du bord dans de pareilles circonstances (peut-être est-ce le bord de l'Astronef ? C'est la théorie la plus probable.). Toujours pas de Shakespeare à l'horizon, mais quelqu'un est bel et bien la pour vous accueillir. La reine Marie Antoinette, comme on se plaît à l'appeler en cours. Lunettes de soleil sur le nez (alors qu'il fait nuit noire), bouteille à la main, et capuche sur la tête, elle sourit grand (sourit dangereusement). Elle a la gueule un peu amochée, la démarche un peu boitillante aussi. Comme on ne l'a pas spécialement vue ces derniers jours, on suppose qu'elle était en bas. Pour du repérage. Pour du combat. Pour les protéger. Pour se branler. Qui sait.

« Salut les morveux. Avant tout, prenez cinq secondes pour apprécier la vue, parce que ça sera peut-être l'une des dernières choses que vous verrez. Ensuite... Et bien, ensuite, on se retrouve en bas pour en discuter, hein. »

Comme le silence s'installe et que personne ne réagit -peut-être dans l'attente d'un second portoloin, ou d'un transplanage avancé qui passerait les barrières de l'Astronef-, Marie Antoinette s'exaspère.

« C'est le moment où vous sautez. Et arrêtez de me regarder comme si j'étais la Vierge Marie, c'est pas moi qui commande... Mais vous inquiétez pas, va. Le pourcentage d'accidents est quasi-nul. Ah, eh ! Une dernière chose. N'essayez pas d'utiliser la magie durant la chute, le champ de force de l'Astronef vous réduirez en cendres. Protocole de sécurité, tout ça. Encore une fois, pas de ma faute. J'suis que le pauvre messager. Si vous voulez dire merci à quelqu'un adressez vous à votre chère directrice. Alors ? Merci qui ? Merci Vivi ! Et Stravinsky aussi. Cette vieille parano. »

Peut-être qu'elle blague. Ou peut-être pas. En tous les cas, elle, ne saute pas.

Les précisions


Marie Antoinette dite la Reine Marie Antoinette (PNJ)

Comme son pseudonyme le suggère, c'est une française. Une beauxbâtons. Malheureusement, elle n'a rien de la grâce et du standing qu'on attribue normalement à sa délégation. Marie Antoinette n'a aucune manière, tourne à l'alcool et au tabac. C'est la pire démagogue de tout l'Astronef, et probablement une pédagogue pire encore (on aime rigoler en disant qu'elles concourent pour le titre de pire prof, avec Meryt-Neith). Les rumeurs lui attribuent toutefois la maîtrise de l'espace temps. Mais comme on a encore jamais vu la couleur de son potentiel, ou qu'elle n'a même jamais tenu un cours pratique eh bien... Ça n'est que ça : une rumeur. D'ailleurs, elle ne semble pas avoir de baguette, mais sa magie répond très bien à sa bouteille de bière.
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Jeu 7 Mar - 21:23
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La Chute Sirius, Moineau, Guinness, Kiev....

Étant tous réuni avant l'heure précisé par l'annonce, aucune ne rechigna à poser sa main sur la boule de cristal. Ayant sur le moment une amusante pensé en lien avec cette dernière, le côté moldu de Sirius le rattrapa, venant ainsi à imaginer qu'il y en avait peut être sept autre dissimuler dans le coin, rêvant d'avoir peut être la chance d'exhausser un quelconque vœu.

Ne pouvant ainsi que spéculer sur la question, le jeune rouquin accompagner de ses drôles de dames vint à atterrir dans un lieu coup le souffle. Frapper autant par le vide et les embruns marins, le jeune sorcier scruta avec questionnement son environnement, ne tardant guère à tomber sur une pochtronne dans tout sa splendeur. D'entre toutes les excentrique de cette ''école'', le groupe venait de tomber sur ni plus ni moins que Marie Antoinette.

Venant ainsi à porter l'oreille aux étranges explication et à la demande de cette dernière, Sirius, quelque peu retissant à cette idée de sauté regarda quelque instant ses comparses, puis s'approcha du bord. Tournant le regard vers la prof championne des alcoolique, il lui glissa quelques mots : Si je me rate, je reviendrais vous hanter et même Bill Murray ne pourra m'arrêter. Lâcha-t-il en se laissant tomber en arrière et chutant le premier dans le vide, voir peut être étant même le seul à sauter le pas.

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Jeu 7 Mar - 22:47
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La Chute
D'un doigt, Marie Antoinette baisse ses lunettes de soleil pour observer l'élève, que dit-elle, le fou qui prétend vouloir sauter, pas persuadée à 100% qu'il finira par effectivement sauter. Sirius. Numéro deux. Un bon élément. Un bon soldat. Mais putain. Quel mouton.

« Mais putain, t'es débile ou quoi ?! C'était une blague ! »

Elle lève sa bouteille vers l'élève, et magiquement, la chute est arrêtée. Sirius flotte dans l'air, une, deux, trois secondes. Et puis, un sourire mauvais dévoile les canines.

« Boah, finalement, j'ai bien envie de voir ta face écrasée sur le sol. Bye le rouquin ! Dis bonjour à tes aïeux. Un chouette homme, ton grand-père. »

Marie Antoinette lui adresse un signe de main, et reprend sa bouteille pour elle. Le sort se rompt. Et la chute reprend.  

Les précisions


Marie Antoinette dite la Reine Marie Antoinette (PNJ)

Comme son pseudonyme le suggère, c'est une française. Une beauxbâtons. Malheureusement, elle n'a rien de la grâce et du standing qu'on attribue normalement à sa délégation. Marie Antoinette n'a aucune manière, tourne à l'alcool et au tabac. C'est la pire démagogue de tout l'Astronef, et probablement une pédagogue pire encore (on aime rigoler en disant qu'elles concourent pour le titre de pire prof, avec Meryt-Neith). Les rumeurs lui attribuent toutefois la maîtrise de l'espace temps. Mais comme on a encore jamais vu la couleur de son potentiel, ou qu'elle n'a même jamais tenu un cours pratique eh bien... Ça n'est que ça : une rumeur. D'ailleurs, elle ne semble pas avoir de baguette, mais sa magie répond très bien à sa bouteille de bière.
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Ven 8 Mar - 12:19
Guinness
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SECURISATION DU PERIMETRE
Part 1 : la chute



Alors que la tourmente des airs et le grondement lointain des flots les accueille, un sourire extatique apparaît sur les lèvres de Guinness. Peut-être le premier depuis son arrivée à l’Astronef. Elle regarde tout autour d’elle, ses jambes solidement ancrées dans le sol pour résister aux assauts des rafales, elle semble dans son élément.

C’est alors que son regard tombe sur Marie-Antoinette. Et son visage reprend sa fidèle expression sombre.

« N’étions-nous pas censés retrouver Shakespeare ? Où est-il ? » Décidément un jour de grande première ! On ne l’avait pas encore entendu enchaîner autant de mots à la suite.

Un doute plane après les mots stupéfiants de Marie-Antoinette. Le regard interloqué de Guinness rencontre celui de Sirius. Ni l’un ni l’autre n’ont du oublier les 20 points retiré cette même semaine  par Vivianne pour n’avoir rien fait d’autre qu’obéir à une enseignante incompétente. Pourtant Sirius tourne le dos au vide, et s’y laisse tomber sans l’ombre d’une hésitation. Sans réfléchir davantage, Guinness s’apprête à le suivre, mais est coupée net dans son élan.

Marie-Antoinette retient Sirius dans sa chute, contre-disant son ordre, puis décide de le laisser assumer les conséquences de ses actes. Sirius disparait dans la tourmente. Le regard paniqué de Guinness suit la chute de n°2, va-et-vient entre lui et Marie-Antoinette.

« F*** this s*** ! »

Elle s’élance en avant, et d’un plongeon digne d’une athlète, se jette gracieusement à la suite de Sirius.


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Ven 8 Mar - 14:10
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Ven 8 Mar - 18:16
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Lorsque ce qui semblerait être la dernière du groupe arrive, Kiev échange avec elle ce sourire amical, presque devenu habituel. Elle découvre son surnom et répond d'un hochement de tête poli à sa tirade afin de lui rendre l'impression. La sensation familière d'un portoloin l'englobe au moment où elle touche la sphère, il y a toujours cette appréhension en elle qui jaillit, celle de ne pas le toucher à temps, celle de le faire trop tôt ou trop tard. En l’occurrence, ils venaient tous de réussir la première marche à suivre car les quatre silhouettes arrivèrent intactes sur cette plateforme de verre. Le vide sous leurs pieds ne lui fait pas peur mais ne lui inspire pas pour autant confiance, son attention est très vite attirée sur leur professeur à l'air un peu.. négligé. La brune l'écoute attentivement et tente au même moment de se souvenir de ce qu'elle sait à son propos. Une histoire d'espace-temps, une rumeur à vrai dire, pas plus. La slave ne sait même plus quelle matière elle enseigne exactement et toise de ses noisettes cette bouteille que leur référent tient négligemment entre ses doigts. Alors qu'elle mesurait encore la teneur de ses propos, l'américain se jette en premier, sans réfléchir, sans questionner quoi ou qui que ce soit. Avaient-t'ils oublié le cours de Meryt-Neith et cette leçon durement apprise que même les professeurs étaient discutables ici ? Son spectacle semble être soudainement arrêté par la professeur qui se moque légèrement de lui avant de le laisser tomber. Ses mains se resserrent de frustration, ses ongles s’enfonçant dans sa chair au moment où Guiness leur décrit un magnifique saut de l'ange. Et de cette plateforme en verre, Kiev voit leurs corps tomber, chuter dans l'infini hauteur sans raison, alors même qu'on leur a dit de ne pas le faire. Elle est tiraillée entre la logique de ses camarades plutôt bien placés dans le classement et la candeur étrange de leur professeur qui s'adresse à présent à elles.
Et Kiev choisit de rester sage. Leur professeur leur ayant dit de ne pas sauter, elle ne le fait pas et croise les bras contre sa poitrine. Son instinct de survie et son raisonnement sont plus fort que ce qu'elle peut voir, elle se tourne vers Moineau et lui dit : « Je ne compte pas sauter. Mon instinct de survie est plus fort que ça, ce n'est pas pour une mission suicide que l'on nous a appelé. » son regard se termine sur la personne de leur professeur, elle rajoute. « Des rumeurs disent que vous maîtrisez l'espace-temps, vous allez vraiment les laisser s'écraser au sol ?  Peut-on faire quelque chose pour l'empêcher ?» Pas question qu'elle saute la slave, pas sans être sûre que c'était bien ce qu'on attendait d'elle. Si l'américain voulait se montrer en spectacle et suivre comme un toutou les dires moqueurs de leur professeur, grand bien lui fasse. Pour Guinness, elle aurait pu être parfaite comme athlète aux jeux olympiques catégorie saut de l'ange.
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Ven 8 Mar - 18:25
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La chute.
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Le portoloin les entraînent, tous ensemble. Le décors se brouille, se défait et se recompose. Devant eux se dressent la silhouette nonchalante de celle que l'on nomme Marie-Antoinette. Moineau grimace. Elle n'aime pas beaucoup la réputation de cette professeur... elle aurait préféré Shakespeare. Rapidement la française les mets au parfum. Il va falloir sauter. L'asiatique grimace. Elle n'a pas vraiment peur des hauteur... mais quand même. Prudente elle s'approche du rebord, jauge ce qu'elle peut observer. Son regard commence à revenir sur la professeur, cherchant à deviner si il s'agit d'une mauvaise blague... mais les choses s'enchaîne. Voilà le n°2 qui bondit dans le vide... Moineau crie. Marie-Antoinette  le rattrape : « - Mais putain ?! T'es débile ou quoi ? » Oui répond mentalement la jeune fille. Si le n°2 de l'Astronef fait aussi peu de cas de sa vie, c'était inquiétant pour les autres. La surprise ne s'arrête pas là, voilà la rousse qui bondit à sa suite. Moineau se tourne vers la dernière, soulagement quand elle la voit croiser les bras et répondre calmement à la prof. Enfin une qui réfléchit. L'oiseau sort sa baguette. La prof a put lancer un sort, elle pourrait le tenter aussi. Retenir les deux crétins. C'est peut être la couleur de cheveux qui les rends aussi téméraire ?

Elle lâche une phrase dans sa langue natale. Pestant contre les imbéciles qui agissent sans prendre en compte ou consulter le reste de l'équipe. « - Qu'est-ce qui nous prouve que nous pouvons vous faire confiance ? Nous devions partir avec le professeur Shakespeare. Pas avec vous. » La demoiselle croise les doigts. Pourvu que les deux suicidaire ait une option de dernière minutes. A côté de la slave, elle dévisage la professeure. Attendant qu'elle réponde à leur deux questions. Qu'elle agisse... Sans quoi il faudra bien prendre une décision pour repêcher les deux impulsifs bondissants.
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Ven 8 Mar - 19:18
Vivianne
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Marie Antoinette roule des yeux. Les dernières sont plus sages et moins téméraires que les deux rouquins. Grand bien leur fasse. Parfois, on gagne en étant l'un, et parfois l'autre.

« La réponse est oui. Pour tout. Quant à votre confiance... Eh bien, disons que mis à part me torcher avec, j'en ferai pas grand chose. »

Elle claque des doigts et fait apparaître une nouvelle bouteille de bière (pleine, celle-ci), puis approche dangereusement Kiev.

« T'es beaucoup trop mignonne pour être à Durmstrang, toi. Tiens, prends ça. »

Elle lui tend sa (vieille) bouteille de bière vide. De sa main désormais libre, elle trouve la force de décapsuler la nouvelle, et entame deux bonnes gorgées bien amères. Elle retire ensuite sa paire de lunettes de soleil et dévoile son magnifique coquard.  

« Tiens, ça, c'est pour toi. Annonce-t-elle en déposant les lunettes sur la tête de Moineau. Ca devrait vous ramener d'ici... »

Encore une fois, elle regarde une montre invisible, mais elle est interrompue par les deux silhouettes qui disparaissent pour se téléporter dans le bâtiment général, à l'endroit même où ils avaient emprunté le premier portoloin.

« ... Ah bah maintenant. »

Marie-Antoinette, toujours du haut de la plateforme, hausse des épaules et saute à son tour. Elle laisse un sillon lumineux derrière elle, descend même plus vite que la moyenne. C'est un plongeon plutôt sympa à faire, c'est même elle qui en a créé la route. Elle baisse la tête vers le bas pour rejoindre plus rapidement les deux élèves qui ont sauté. Et, une fois à leur hauteur, agite sa bouteille de bière pour les ramener dans le sentier magique. Sur la route. Comme une ado attardée, elle envoie des thumbs up à Sirius et un clin d’œil très équivoque (extrêmement aguicheur) à Guinness.

« Attention à l'atterrissage, les mômes. Crie-t-elle à travers l'air fendu. »


Les précisions


Marie Antoinette dite la Reine Marie Antoinette (PNJ)

Comme son pseudonyme le suggère, c'est une française. Une beauxbâtons. Malheureusement, elle n'a rien de la grâce et du standing qu'on attribue normalement à sa délégation. Marie Antoinette n'a aucune manière, tourne à l'alcool et au tabac. C'est la pire démagogue de tout l'Astronef, et probablement une pédagogue pire encore (on aime rigoler en disant qu'elles concourent pour le titre de pire prof, avec Meryt-Neith). Les rumeurs lui attribuent toutefois la maîtrise de l'espace temps. Mais comme on a encore jamais vu la couleur de son potentiel, ou qu'elle n'a même jamais tenu un cours pratique eh bien... Ça n'est que ça : une rumeur. D'ailleurs, elle ne semble pas avoir de baguette, mais sa magie répond très bien à sa bouteille de bière.

Explications : Seuls ceux qui ont sauté continuent. Pas besoin de poster à la suite (sauf pour Kiev et Moineau, si vous voulez exprimer quelque chose Arrow), retrouvez-vous directement dans le sujet 2.
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Sam 9 Mar - 15:19
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Un soulagement l'emplit lorsqu'elle observe Moineau réagir tout comme elle avec raison et sagesse. D'un bref mouvement de tête, elle lui fait part de son accord et union avec ses dires et se tourne vers leur professeur en attente d'une réponse. Marie-Antoinette brille comme à son habitude de suffisance et de je-m'en-foutisme et lorsqu'elle s'approche dangereusement de Kiev, celle-ci se raidit, prête à tout venant de cette femme. Ses sourcils se froncent quelque peu tandis qu'elle accueille d'un geste hésitant mais forcé, la bouteille vide de la française. La brune observe le coquard et cette paire de lunettes de soleil qu'elle tend à Moineau mais reste muette devant le spectacle particulier prenant place sous ses yeux. A peine termine t'elle sa phrase que Kiev comprend au même moment leur retour au bâtiment et que leurs corps disparaissent. La bière vide n'apparait plus dans sa main. Elle est un peu déboussolée par le voyage mais est satisfaite de ne plus être malmenée par le vent puissant de la plate-forme. Elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour les deux autres mais se doute que Marie-Antoinette a du aller les repêcher. « Je crois qu'on a loupé une mission suicide. » confie t'elle à Moineau sans expression particulière. Peu vraiment conquise par l'acte qu'ils devaient faire et l'humour de cette référente qui n'était pas prévu au programme, elle ne considère pas vraiment ce départ comme un échec et glisse derrière son oreille l'une de ses mèches rebelles avant de s'avancer vers Moineau et de lui tendre sa main. « Kiev, enchantée. » un simple sourire agréable en sa direction, elle se sent isolée dans ce grand bâtiment avec elle, le couvre-feu ayant déjà été dépassé. « On verra demain s'il sont encore en vie... » lui dit-elle d'une légère grimace.
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Sam 9 Mar - 20:44
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La chute.
Mission 1
Un regard complice, ou compréhensif au moins. Décidément, Moineau à de plus en plus l'impression qu'elle et la slave ont des points communs. Marie-Antoinette, elle, ne semble guère prendre ombrage de leur méfiance. Elle offre sa bouteille vide à la brunette de Durmstrang et finit par affubler Moineau de ses lunettes, révélant un inquiétant coquard. Les demoiselles n'ont guère le temps de commenter l'action, voilà que les objets les ramènent à leur point de départ. Bon, pour la mission c'est raté. Tant pis. De retour devant la statue, l'expression de l'asiatique se ferme. Elle n'aime pas les imprévus, elle n'aime pas, non plus, ce sentiment d'avoir abandonner leur équipe. L'humour de sa camarade est à peine relevé. La frustration est assez grande. C'est quoi ces méthodes qui n'ont pas de sens. « - Kiev, enchantée. » Cette fois-ci l'oiseau réagit, répondant au sourire de sa camarade. Ses épaules se relâche un peu, son visage ce détend : « - J'espère que ça ira pour eux... Je n'aime pas l'idée qu'ils soient seuls avec elle. Pour autant que je saches, elle ne nous a donné aucune preuve de confiance et nous n'avons reçu aucune indication qui supposait qu'il y aurait quelqu'un d'autre que Shakespeare. » Un soupire lui échappe. « - Je suppose que je m'inquiète pour rien mais... enfin... tu as raison, nous verrons demain. »  Finalement il ne reste plus qu'à repartir, chacune de leur côté. « - On pourra prendre un thé ensemble, Kiev ? Si tu veux ? Un jour? » finit par tenter la demoiselle, une main dans les cheveux, embarrassée... Peut être est-elle un peu trop cavalière ?
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Lun 11 Mar - 17:34
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Kiev ressent bien que Moineau est dérangée d'avoir été conviée à quitter la mission et si elle-même n'exprime pas son agacement, c'est simplement par le fait qu'elle a trop longtemps été habituée à refouler ses sentiments, positifs comme négatifs. Maîtriser son don n'a pas été d'un chemin particulièrement facile et celui-ci exprimant parfois mieux ce qu'elle ressent que ses lèvres elles-mêmes, elle se devait et se doit toujours d'être d'un total contrôle. La frustration se ressent dans l'atmosphère tandis que Kiev relève le regard en direction de la statue de la directrice sans imaginer un seul instant que d'ici quelques jours, un corps y sera sacrifié. « - J'espère que ça ira pour eux... Je n'aime pas l'idée qu'ils soient seuls avec elle. Pour autant que je saches, elle ne nous a donné aucune preuve de confiance et nous n'avons reçu aucune indication qui supposait qu'il y aurait quelqu'un d'autre que Shakespeare. » Kiev acquiesce en silence sans ne pouvoir ajouter quoi que ce soit d'autre qui ne soit plus vrai que les propos de la brune. « - Je suppose que je m'inquiète pour rien mais... enfin... tu as raison, nous verrons demain. » Elle a ce sourire quelque peu désolé, terne sur les lippes alors que le temps de rejoindre les dortoirs arrive. « - On pourra prendre un thé ensemble, Kiev ? Si tu veux ? Un jour? » Kiev est d'abord étonnée, elle ne réagit pas tout de suite, relevant ses iris brunes sur l'étudiante, ses lèvres finissent par former un doux sourire. « Oui pourquoi pas, ça me ferait plaisir. » La gêne présente de son côté réside dans l'unique fait qu'il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'avoir ce genre de conversation, ce genre de proposition. Peut-être l'opportunité d'un début d'amitié, un sentiment étrange lui emplissant la poitrine, comme un retour à la normale malgré ce temps de guerre et de lutte. Elle finit par lui lâcher un « Bonne nuit Moineau » avant de lui adresser un geste de tête poli et de s'en aller récupérer son balai. Tapant du pied sur le sol, elle décolle et part en direction des dortoirs de sa délégation, sans vraiment savoir ce qu'elle a pu rater ce soir comme objectif de mission, sans non plus la culpabilité de rentrer.

sortie.
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