Les poumons en feu, les jambes dans le même état, elle agrippe la main de Varsovie trop fort pour ne pas lui écraser les doigts. Minsk court plus vite qu'elle - normal, elle s'y entraîne tous les matins - alors peut-être bien qu'elle la traîne un peu, qu'elle fait office de chien de traîneau mais faut dire qu'elle s'en fiche tant qu'aucune des deux ne trébuchent. Minsk, elle ne veut pas être celle pour laquelle on rebrousse chemin et elle préférait que la blonde s'abstienne de l'être également.
Elle a mal, elle a du sang qui lui dégouline sur le visage. Elle s'essuie du revers de la main qu'elle évite de regarder ensuite. Inutile de se mettre les dégâts sous le nez : le déni est la clef de la survie immédiate. Elle préfère se concentrer sur sa course, sur ce qui se passe aux alentours. Elle n'a pas tracé droit vers le dortoir, elle est passée par là où il y avait le plus d'ombre pour se fondre dans la nuit. Elle a écouté aux alentours, à l’affût du moindre craquement de branche, sens en alerte, de la moindre miette de pensée qui lui parviendrait qui soit ni la sienne, ni celle de Varsovie. Et ce, tout en continuant ses foulées, important les foulées, faut les garder régulières malgré les muscles qui tiraillent et qui gueulent que ce serait sympa d'y aller plus doux au réveil.
Et le dortoir des américains, enfin. Slave fonce presque dans le mur, pour ne pas ralentir avant l'heure. Fin du sprint, elle a encore la main serrée dans celle de Varsovie, elle reprend son souffle comme elle peut. Peut-être bien qu'elles auraient mieux fait de transplaner mais c'était risqué juste après l'explosion, valait mieux tenter d'exploser le record du monde à la course à pied. Quelques secondes à attendre que le groupe se reforme. Le regard se pose sur les deux américains. Question muette : et maintenant ?
Ven 31 Mai - 0:26
Brynhild
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Elles sont sorties. Varsovie n’a pas tout suivi, elle a juste vu les gens se rassembler autour de Mendeleïev. C’est ironique, quand on sait que les slaves ont fait l’objet de tant de doutes depuis le début de l’Astronef. Y a quand même Zaniah et Pollux dans le lot, et la slave est contente de voir qu’ils n’ont pas l’air trop amochés. Mais ça lui plaît pas trop ce grand groupe. Y a trop de monde, trop de blessés, trop de visages pas assez connus. Quand Pollux ramène Guinness, elle a vachement mal à l’œil. Ouais, la blessure de la rousse est pas belle à voir.
Et le regard de la slave est attiré par un chien qui semble agoniser pas très loin d’eux. Putain, non. Pas Boadicée, pas sa mentor. Varsovie aimerait pouvoir aller l’aider, mais l’adrénaline retombe déjà et la douleur ne cesse de croître. Puis y a déjà quelqu’un auprès d’elle, et Mary Read pas loin. Et les américains qui parlent. Trop. Elle les aime hein, mais là ils n’ont pas le temps de se poser et de discuter. Ils sont pas à l’abri d’une seconde explosion, et l'air est corrosif. Ça commence à piquer dans la gorge. Cela dit, se replier dans le dortoir est une bonne idée. Le temps de se soigner et d’établir un plan.
Regard aux slaves. Mendeleïev acquiesce, alors ils vont bouger. Une demi-seconde plus tard, Varsovie est debout, entraînée par une Minsk surentraînée à la fuite. Elle va vite, trop vite pour la blonde. Ça fait mal de courir, mais finalement un peu moins que quand y avait tout le monde dans la serre. C’est la brune qui décide de l’itinéraire, Varsovie se contente de pas trop traîner et de regarder où elle met les pieds. Puis y a son sac qui cogne sur son épaule, juste là où un truc l’a heurtée. Elle s’accroche à la main de Minsk comme s’il n’y avait plus que ça. Parce qu’il n’y a plus que ça.
Et elles arrivent, les premières. Varsovie se laisse tomber au sol, prend de grandes respirations. Elle aurait dû se mettre à la course avec son amie plutôt que de faire des grasses mat. Et en plus de la fuite, elle a la tête qui tourne. Y a trop de sang sur ses vêtements – non, ce sont ceux de Zaniah – à ce rythme-là, ils ne vont jamais pouvoir se battre. Elle regarde Minsk, qui n’est pas en meilleur état. Et ils sont où les autres ? Les quelques secondes d’attente sont interminables. Puis y a Odessa qui arrive, Mendeleïev n’est pas loin. Puis ils attendent les deux seuls américains en qui elle a presque confiance. Toutes ses certitudes ont volé en éclat avec les serres. Mais elle plonge la main dans son sac, sent ses fidèles potions sous ses doigts. Y a deux grandes fioles de potion de régénération sanguine. Ça devrait suffire pour eux six. Ça soignerait pas leurs blessures, mais au moins ça arrêterait ce foutu mal de tête.« On rentre. On se soigne. On avise. » Trouver un plan, oui. Il faut juste se focaliser sur ce qu'il se passe. Sans penser au reste. Mais c'est plus fort qu'elle, ses doigts viennent appuyer sous sa clavicule. Deux pressions. J'ai besoin d'aide. Elle est vraiment trop naïve. Elle y croit encore.
Ven 31 Mai - 10:55
Malcolm X
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Quand tu penses avoir touché le fond, sors une pelle et commence à creuser. C'était un peu ce qu'il se passait depuis plusieurs semaines sur l'Astronef, c'était un peu le sens de la vie de l'afro-américain en ce moment. Il n'avait pas supporté l'horreur. Son être s'était retourné, il avait vrillé. Comment supporter que des étudiants meurent par dizaines sans pouvoir y faire quoi que ce soit, comment se taire devant la complaisance de ses collègues, sensés le épauler ? Il était parti en exil, là bas dans sa petite cabane à l'orée de la forêt, il avait refusé de cautionner. Il avait espéré, naïvement, que les choses s'arrangent, que les étudiants prennent les armes pour défendre leurs droits, que Vivianne, en qui il avait tant cru, ne revienne pas, laissant un cycle se finir pour en faire naître un plus sain. Il avait appris son retour, mais avait refusé de se présenter. Il ne cautionnait plus. Il devait trouver une solution, mais les choses se compliquaient de jours en jours. Et puis, on était venu le chercher. Un fugitif, à ce qu'il paraît. Un traître. Malcolm X n'était peut-être pas le sorcier le plus doué de l'Astronef, mais il avait fuit plus que de raison au cours de sa vie et il n'était clairement pas une cible facile pour les sbires de la pseudo Directrice. L'homme se mouvait avec aisance partout, jouait de la fumée et du réel avec une facilité déconcertante. Il savait qu'il ne pouvait pas partir. Il savait aussi que le régime politique arrivait à sa fin, qu'il assistait aux derniers soubresauts haineux. Gagner du temps, c'était encore le mieux à faire. Disparaître entre les froids murs du centre, se muer dans l'ombre, observer et attendre.
Ils étaient là. Les Mangemorts, les forces de Voldemort. La situation était désespérée, il vit l'Astronef tomber en quelques minutes. Une explosion dans les serres. Les étudiants et professeurs y avaient été confinés. Finalement, c'était donc un groupe de traîtres qui les faisait tomber. En temps normal, il serait entré dans une colère noire et aurait perdu ses moyens. La nouvelle l'aurait déchiré avec une violence inégalée. Plus maintenant. On était déjà dans le pire du pire depuis plusieurs jours, et apprendre qu'ils étaient infiltrés n'était pas une fraîche nouvelle. La beauté de la sélection à l'entrée, du joli travail. Il n'aurait pas pensé les affronter si tôt, cependant. « Malcolm, un petit groupe de résistants se dirige vers votre dortoir. Ils ont l'air en sale état. Il y a Mendeleïev avec eux. » L'enseignant inspira profondément, les poings serrés à s'en briser les os. Il redressa la tête, adressa un sourire tendu à la silhouette qui dépassait du mur. « Merci Corail, tu peux être fier de toi. Essaye de venir m'alerter si ils arrivent en masse. J'vais aller dérouiller un peu du traître. » Le fantôme passa de l'autre côté, MX s'élança vers le dortoir des Ilvermorny. Il croisa un Mangemort sur le chemin, qui ne s'attendait pas à voir quelqu'un sauter dans un mur et disparaître. Tant mieux. Il arriva devant le dortoir des américains juste après le groupe que le jeune Uagadou lui avait signalé. Minsk, Odessa, Varsovie, Mendeleïev, quelques autres. Ils devaient plus être très nombreux après ça, de toutes façons. Il savaient tous qu'ils ne passeraient pas la nuit. Le souffle court, Malcolm X leur adressa un signe de la tête, les mains bien en évidence pour leur signaler que non, il n'avait pas l'intention de s'en prendre à eux. « L'entrée est par là. » Il se dirigea laborieusement vers un coin du mur, à quelques dizaines de pas de la porte, et y plongea son bras. La rune qu'avaient tracés Pollux et Zaniah s'illumina légèrement, le mur se détendit autour de lui. Il traversa, puis, replongeant ses mains dans le mur, les écarta pour bien signaler les limites du passage invisible. Il espérait qu'ils ne traînent pas trop.
Ven 31 Mai - 18:48
Guinness
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Guinness, maintenue en apesanteur par son sortilège, plane aux côtés de Cléopâtre alors que le petit groupe se faufile furtivement vers les dortoirs de la délégation d'Ilvermorny. L'enseignante est à l'affût du moindre bruit, s'arrête fréquemment pour tendre l'oreille, aux aguets. Elle n'utilise pas la moindre lumière et avance prudemment dans le noir. Elle arrive enfin à destination, quelques secondes après les jeunes russes, se fraye un passage dans l'entrée ouverte par... @Malcolm X.
Cléopâtre, une fois écartée pour ne pas bloquer le passage, contemple l'enseignant de son regard perçant, puis semble décider qu'elle lui fait confiance... ou qu'elle a d'autre priorité.
Elle s'approche un canapé où elle dépose délicatement Guinness d'un grâcieux geste de la main et d'un "Finite" à peine murmuré. Pendant que les autres discutent de la marche à suivre, elle observe la blessure de l'élève qui, miraculeusement, respirait encore. Mais l'inquiétude se lit sur le visage de Cléopâtre. Guinness a déjà réussi a survivre à sa blessure, malgré sa gravité et sa perte de sang. Mais retirer l'éclat de verre pourrait finir de l'achever. Après réflexion, Cléopâtre étend ses mains au-dessus d'elle, et dessine des boucles dans l'air en murmurant tout d'abord: "Evanesco." Plutôt que de le retirer, mieux vaut faire disparaître simplement l'éclat de verre sans y toucher, puis finir de guérir la blessure à l'aide du Vulnera Sanentur...
Lancer de dé pour Cléopatre:
0 à 10, le personnage meurt. De 11 à 50, il gardera des séquelles importantes, comme la perte d'un membre ou d'un sens. De 51 à 80, le personnage survit mais est inconscient durant au moins 1 heure. De 81 à 100, le personnage survit, est conscient et peut se déplacer avec de l'aide mais ne peut pas se battre pendant 1 heure.
L'essentiel du post: Cléopâtre arrive avec Minsk et Varsovie et guérit Guinness. Guinnes est HS pour le reste de la T1 et toute la T2.
Cléopâtre (PNJ)
Cléopâtre est la directrice de la délégation de Uagadou. Elle enseigne les rudiments de la magie sans baguette, ainsi que l'aide à la performance du rituel visant à devenir animagus. Des cours réservés à l'élite puisque seuls les 10 meilleurs élèves de l'Astronef ont le privilège d'y assister. Malgré cela, elle ne montre aucun mépris pour le bas du classement, considérant simplement qu'elle ne peut pas perdre de temps à former des individus qui ne sont pas prêts à recevoir son enseignement. Sa réputation la dit bienveillante, mais froide et austère. Il est rare de la voir rire, comme si le sérieux de sa mission empêchait le moindre instant de détente.
On l'aperçoit souvent en compagnie de Meryt-Neith, logique puisqu'elle l'a recrutée, mais certains murmurent qu'autre chose les lie. Une rumeur dont la véracité reste à prouver.
Ven 31 Mai - 18:48
Vivianne
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Ven 31 Mai - 21:25
Pollux
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Vivianne
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Ven 31 Mai - 21:50
Cardinal
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Comme un appel, il apparait dans un bruit de craquement.
Cardinal ne doit pas se trouver ici, il doit être ailleurs, pas en face des dortoirs américains. Rébellion trop prévisible, guerrier trop assoiffé, des coupures maculent son visage, mais les amandes sont déterminées, pleines de dédain et de haine. Dans sa conquête, il ne se trouve pas seul. Une de ses alliées se tient derrière lui, prête à le soutenir en cas de besoin. Il est trop important pour être blessé, même si son visage le laisse bien entendre, des combats, il en a livrés, rien ne le ferait reculer.
Il ne se trouve pas loin des dortoirs, suffisamment proche pour constater que Minsk est toujours vivante. À la manière de Sherry, c’est une mauvaise herbe, impossible à se débarrasser, mais peu importe. Comme un enfant le fait avec un pissenlit, il compte bien la déraciner, la tuer, lui arracher la tête. Le Roi et la Reine de la Cabane, vraiment la pire racaille, et son Seigneur savait pourtant que sur cette île, il ne restait plus que la vermine.
Mentalement, il prend note des personnes présentes et des blessures, certains sont blessés gravement, de l'aide est nécessaire, ce qui arrache un sourire au jeune homme. Connaissant Varsovie, il sait ce qu’elle proposera, la même chose qu’il lui a dit, le dimanche matin. Pour le moment, nous panserons nos blessures et nous prendrons soin des nôtres. Il n’aime pas la voir blessée, mais il se trouve ici pour elle, si ce n'est pas à cause d'elle.
Durmstrang. Ilvermorny. Cardinal a déclaré la guerre à Luther King, mais il ne porte pas plus Malcolm X dans son cœur. À son arrivée, il roule les yeux, mais il ne peut que se mordre les joues en l’observant ouvrir la porte du dortoir d’Ilvermorny. Quel imbécile. Même Capoeira aurait compris qu’enfermer des gens dans un espace réduit, en ce moment, était la chose la plus idiote à faire. Soit. Malcolm X faciliterait les choses. Il ne voulait pas être un traître. Il allait être le pire de tous.
Tout le monde s’engouffre dans le dortoir d’Ilvermorny. Cardinal ne compte pas entrer. Il n’est pas suicidaire et il a autre chose à faire. Claquant sa langue, dans un russe troublant, coulant parfaitement contre sa langue : « Vous êtes morts. »
Ven 31 Mai - 21:50
Vivianne
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Adrénaline trompant les sens alertes, le pas se fait rapide, respiration saccadé par l'effort demander malgré le corps qui supplie l'armistice. Tenace étoile jouant de la persuasion primaire afin de s'affranchir des barrières traîtres. Si la silhouette se fait abile, suivant l'esquisse de la ruse emprunté par les slaves plus en avant, l'esprit lui, s'active. Pensées par millier se superposant les unes aux autres afin d'engager la tactique la plus sage une fois le point stratégique gagné. Mesure du danger, de la menace ainsi que des risques à venir qui résonne en un écho dissonant. Situation aux issues critique, l'espoir scintille pourtant en une lueur insaisissable - faible espoir que de parvenir à retourner la situation en leur faveur, se rendre n'était pour autant envisageable.
Le dortoir gagné, les esprits s'activent, portes ouvertes par leur professeur, frère qui duplique la clé du lieu solennel. Regard trahissant l'amertume éprouvé vis à vis du geste. Si jamais un mangemort est parmi nous... Pensée qui ne trouve son achèvement. Discussion qui ne serait trouver place lors de l'instant présent, c'est à contre cœur que l'américaine laisse la scène se dérouler. Demeure lui semblant inconnu par la tournure que prennent les choses, masque d'indifférence dominant les traits de la constellation; fulminante. Vengeance amer guidant les pensées, désir de voir le sang couler qui éloigne l'abandon.
Etoile fraternel qui joue de ses runes afin d'englober les individus présent pour apposer un cercle de soin, efficace. Douleur qui, lentement s'estompe, bien que masqué par l'adrénaline trompeuse, aisance retrouver par les plaies perdant de leur ampleur. Courrant runique dont l'infante tire profit, afin d'ajouter sa pierre à l'édifice. Symboles dessinés en une assurance déroutante, tandis que les lèvres se mouent en language ancien. Dessins scintillants quelques instants, avant d'affecter chacun de ceux présent. Désormais, tous pourront exploiter leur plein potentiel magique ainsi que physique. Maigre récompense au vu de la situation.
" Compris." Simple réponse offerte au frère, tandis que la runiste s'active en profitant de nouveau du cercle demeurent. Minutes nécessaire afin d'étudier de nouveau les runes enchevetrés, afin de piègé les anciennes sans pour autant annihiler celles toujours présentes. Réflexion mêlés aux doigts qui s'agitent, simple symbole unique ajouter aux précédents afin de rendre l'accès impossible aux anciens détenteurs de la rune clé. Temps précieux perdu peut être, mais qui peut être serait utile en un temps futur.
Enfin, oiseau obscur apparaissant à l'extérieur du dortoir. Visage autrefois amical suscitant désormais une haine sans nom, extrême nécessaire afin de palier à toute empathie, tout remords. Opalines se portant un instant sur Varsovie. Inquiétude. Regard glacial se reportant sur l'ami qui n'est plus leur offrant une promesse de mort certaine. Runes dessinés par ce dernier auxquels l'infante demeure particulièrement attentive. Malédiction. Situation semblable au premier cours de runes délivrés sur l'île. Limite de l'interdit dont l'astre de joue, prudemment. " Que personne ne franchisse plus la porte." Parole sonnant la menace. Secondes s'écoulant avant que l'infante ne s'active vaillement afin de tenter de défaire les arcanes, obscures. Erreur pourtant réalisé à un moment où à un autre, puisqu'à la final rien ne se passe, si ce n'est l'impression que ses paumes sont léchées par quelques flammes ardentes, douleur. '' Putain. '' Échapper en un français puritain. Réussite trop belle pour être renouveler. " Si un autre runiste veut s'y atteler... '' Opalines s'attardant sur le frère, la sœur, l'enseignante. Pas de recules vaillant, tentative de saisir les possibilités des instants futures.
RÉSUMÉ : Zaniah arrive au dortoir après Minsk et Varsovie. Elle dote tous ceux présent de runes boostant leur capacité magique et physique. Elle rend useless les anciennes runes clés pour le dortoir et piègé, ajout de rune sur la clé pour la changer donc. Tentative de lever les runes de Cardi, but échec critique.
Dès magiques :
0 - 15 : Réussite critique. Tous ceux présent au sein du dortoir se retrouve augmentant leurs capacités magiques et physiques, sur l'instant même. 16 - 55 : Réussite. Chacune des personnes présentes dans l'enceinte du dortoir peut exploiter l'intégralité de son potentiel magique et physique. Au bout de quelques secondes ou minutes, pour les plus éloignés. 56 - 80 : Échec modéré. Une des deux runes fait effet seulement, selon l'individu. (À vous de choisir pour votre personnage : boost magique ou physique) 81 - 90 : Échec. Rien ne se passe. 91 - 100 : Échec critique. Rien ne se passe, et zaniah à utilisé une importante quantité de magique pour rien, capacité magique diminué pour les prochaines minutes.
Lancer de la morkitu:
1 - 15 : Réussite critique. Ciao bonsoir les runes. 16 - 60 : Réussite. Les runes sont affaiblies, au prochain runiste de jouer. 61 - 90 : Échec. Rien ne se passe 91 - 100 : Échec critique. Erreur dans l'incantation, les mains des Zaniah la brûlent comme si elles avaient prit feu. Oups.
Ven 31 Mai - 23:56
Vivianne
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#1 'Dé 100' : 31
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Sam 1 Juin - 0:32
Dymphna Blavatsky
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L'obscurité fait place à des tâches de lumière vive. Ce n'est pas la première fois que la professeure vit cela, mais la dernière fois remonte à si longtemps. Elle ouvre ses yeux azurs, péniblement, et la prise de conscience la replonge dans le chaos. Elle se souvient des derniers instants, de l'explosion, de la douleur. Elle a reprit forme humaine au cours des dernières secondes, elle peut le sentir à ses membres endoloris. A sa jambe tout particulièrement. Mais elle est en vie. Comment était-ce possible ? Quel était l'ange sournois qui veillait sur elle. "Dymphna, tu vas bien ?" l'ange, a priori, était une reine, qui la fixait d'un air préoccupé. Son prénom la ramène un peu plus à la réalité. Les vieilles amitiés ont la vie dure au MACUSA. Un regard rapide autour d'elle. "J'irais mieux avec un verre de vodka" crache-t-elle difficilement. L'effort lui provoque une violente quinte de toux. Une bouteille même, si possible. L'engourdissement laisse peu à peu place à la rage, une rage violente qui s'empare de son esprit au fur et à mesure que les souvenirs se remettent en place. Une sensation familière qui lui serre la mâchoire. Elle prend une profonde inspiration pour se calmer, mais une nouvelle quinte de toux la met à bout de souffle. Bon sang.
Le chant d'un oiseau de malheur résonne à l'extérieur tandis qu'un astre s'attèle à la tâche. Vous êtes morts. Du russe. Sa langue maternelle. Les souvenirs de bras qui la berce. Souvenir de mort qui lui arrache la première personne à qui elle tenait. A nouveau, les brumes s'emparent de son esprit. Un rire dément franchit ses lèvres. Ouais. Elle était morte. Elle le savait. Elle était foutue. Finalement, elle allait pouvoir quitter ce monde de merde. Mais ce n'était certainement pas un adolescent en manque de sensation qui allait avoir le plaisir de la tuer. Ca non. "Laisse." Lâche-t-elle à l'attention de Zaniah. Le ton était ferme, froid. Adieu l'aimable professeure. "La priorité n'est pas de sortir. La priorité c'est de ne laisser personne rentrer." Toujours gisante, Boadicée se redresse. La tête ne lui tourne plus. Dans son esprit, le sang qui a coulé réclame une vengeance. L'oiseau mourra. Ils mourront tous. Même si elle devait y passer dans le processus. Mais d'abord, il fallait soigner les plaies. Se remettre sur pied afin de mieux combattre. En parlant de pied ... cela faisait un moment qu'elle n'avait plus senti sa jambe. Mais qu'importe au fond. Son regard se pose sur le corps demeurant inanimé d'une élève de Uagadou avant de se porter sur la reine des étoiles, qui comprend. Elle lui apporte le soutien dont elle a besoin pour aller jusqu'à la jeune fille. Boadicée s'empare de sa baguette, et trace une rune familière.
rune de soin:
1-2 : échec critique, Boad empire la situation. Sorry Onyx. 3-15 : échec, rien ne se passe. 16-80 : réussite, rune de base, les blessures d'Onyx se résorbent petit à petit. Cela prendra du temps, mais elle guérira. 81-100 : réussite parfaite, Onyx est au top de sa forme. Enfin, presque. Mais compte tenu de la situation, on peut dire qu'elle va bien.
Sam 1 Juin - 0:32
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Sam 1 Juin - 19:07
Pollux
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Sam 1 Juin - 19:07
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'Dé 100' : 9
Dim 2 Juin - 11:53
Minsk
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Elles sont suivies de près par Cléopâtre qui trimbale Guinness la future pirate. Pollux arrive, blessée dans les bras, fait mumuse avec les runes pendant que Malcolm X - oh, elle l'a presque oublié celui-là - sorti de sa bouderie, ouvre la voie. Minsk suit, main encore dans celle de Varsovie, aucune envie de la lâcher, sa sœur à la chevelure dorée. Et voilà que le piaf se ramène, on ne le voit pas - ils sont déjà à l'intérieur de leur camp - on l'entend juste et ça glace un peu le sang. "Oh Varso, même lui parle mieux russe que toi ♡" Et heureusement que lui n'a pas de jumeau, ce serait tellement la merde sinon. Rire un peu nerveux. Faut qu'elle arrête l'humour douteux, puis c'est pas sympa de se moquer des accents des autres, surtout quand l'autre en question est son amie en pls pour raison de cœur brisé. Délicatesse et tact : Minsk en deux adjectifs.
Zaniah fait encore dans les ordres utiles ah bon, faut pas sortir dans l'immédiat, sérieux ?, les blessés sont soignés ça runise partout et Minsk se sent un peu inutile. Après, clair que vu sa connaissance en runes (elle en maîtrise vite fait quatre dont une à dessiner sur les tasses à café pour que le liquide reste à la bonne température).
Le soulagement se lit sur ses traits lorsque Pollux fait sauter les runes de l'autre connard. Elle n'est pas claustrophobe mais elle préfère largement quand il y a moyen de sortir tranquille. Bon, ils peuvent comploter maintenant. Vite fait, bien fait puis baston. Ah bah non, on annonce à l'oreillette qu'il y a l'instant romantique pré-tuerie des fils d'action. Oh les cons. Minsk juge un peu, Minsk juge carrément quand l'américain s'en va avec Odessa. Ça pue trop le désespoir et la volonté de ne pas mourir sans avoir rien dit pour qu'elle trouve ça mignon. Tsss, bon autant commencer sans eux.
Dim 2 Juin - 13:42
Dymphna Blavatsky
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A peine l'alcool réclamé qu'une bouteille lui est aimablement tendue par un astre bouclé. Bénie soit l'espèce canine. Son regard en dit long en matière de remerciements, puis elle porte le breuvage à ses lèvres, descendant deux longues gorgées comme s'il s'agissait d'un jus de pamplemousse. Après tout, rien ne servait à présent de cacher son attrait pour l'alcool. "Et bénis soient les Etats-Unis" grommelle-t-elle en refermant la bouteille mais en la laissant à portée. Bon, certes, les américains n'étaient pas aussi bien lotis que les anglais ou les russes en matière d'alcool, mais en l'occurence, c'était bien les étoiles qui leur fournissaient un toit et de l'alcool. Alors pour une fois, qu'on les bénisse.
Dim 2 Juin - 13:42
Vivianne
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Dim 2 Juin - 17:48
Guinness
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Cléopâtre observe avec des yeux fascinés le cercle de rune lancé par l’américain. Ses coupures se referment, les blessures d’Onyx et Guinnness semblent, elles aussi, se résorber quelques peu. Quelques mots dans une langue que Cléopâtre ne comprend pas gronde derrière la porte. A l’ordre de Zaniah, celle-ci acquiesce et reporte son attention sur les blessés, guettant leur réveil. Boadicea ouvre ses yeux, se redresse. Elle trace une rune sur son élève. Cléopâtre, le visage sombre, les laisse faire. Elle a conscience qu’a ce jeu de runistes, elle n’a pas sa place. Le mieux qu’elle puisse faire est d’attendre que la situation exige son aide. Pollux, s’attirant le regard encore plus admiratif de Cléopâtre, semble mettre fin au problème de la quarantaine, avant de s’éloigner, entraînant Odessa avec lui. C’est alors de Minsk mentionne les Portoloins. L’esprit de Cléopâtre tique. La slave, elle, semble parler d’un portoloin leur permettant de revenir au dortoir. Elle semble vouloir se jeter dans la gueule du loup. Cléopâtre prend enfin la parole.
« Est-ce bien judicieux de retourner au combat ? N’avons-nous pas eu suffisamment de perte ? » demande-t-elle. Sa voix n’est pas hésitante ni craintive. Au contraire, son regard est féroce. Son ton décisif. « Si nous perdons encore, c’est la fin de la Resistance. L’Astronef est perdue. Viviane est morte. Nous devons sauver ce qui peut l’être et trouver un moyen de fuir l’Astronef. »
L'essentiel du post: Cléopâtre reste aux côtés d'@Onyx et propose de trouver un moyen de fuir plutôt que de combattre.
Cléopâtre (PNJ)
Cléopâtre est la directrice de la délégation de Uagadou. Elle enseigne les rudiments de la magie sans baguette, ainsi que l'aide à la performance du rituel visant à devenir animagus. Des cours réservés à l'élite puisque seuls les 10 meilleurs élèves de l'Astronef ont le privilège d'y assister. Malgré cela, elle ne montre aucun mépris pour le bas du classement, considérant simplement qu'elle ne peut pas perdre de temps à former des individus qui ne sont pas prêts à recevoir son enseignement. Sa réputation la dit bienveillante, mais froide et austère. Il est rare de la voir rire, comme si le sérieux de sa mission empêchait le moindre instant de détente.
On l'aperçoit souvent en compagnie de Meryt-Neith, logique puisqu'elle l'a recrutée, mais certains murmurent qu'autre chose les lie. Une rumeur dont la véracité reste à prouver.
SECURISATION
BRAINSTORMING event
Tandis que les plans s’échafaudent et que les discussions vont bon train, discrètement, Guinness finit par sortir de l’inconscience. Son visage se crispe et une expression rauque se prend dans sa gorge alors que son cerveau semble enregistrer une à une les diverses douleurs de son corps. Ses membres se contractent, mais ne bougent pas. Elle ouvre les yeux. Fixe le plafond. Fronce les sourcils. Elle semble prendre conscience de ne plus être dans les serres. Elle se redresse en position assise, regarde autour d’elle, constate la présence de Boadicée et d’autres élèves, mais ne semble pas réellement les voir. Son teint est d’un blanc fantôme. Elle lève une main fébrile devant son œil gauche, puis le droit, serre les dents. Elle pousse un soupir tremblant, mais semble parvenir à se contenir. Elle déglutit, puis demande d’un voix rauque. « Que s’est-il passé ? » Son regard est dur, comme déjà prêt à entendre le nom des vitctimes.
L'essentiel du post: Guinness se réveille pour la première fois depuis l'explosion des serres, constate la perte de son oeil gauche et tente de comprendre les évènements.
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Dim 2 Juin - 23:59
Pollux
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Vivianne
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Lun 3 Juin - 9:09
Dymphna Blavatsky
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La fuite ... Savaient-ils seulement ce que cela signifiait ? Probablement pas. Difficilement, et profitant du boost physique, Boadicée prit appui sur sa jambe valide pour aller s'installer sur une chaise, tentant de retrouver un semblant de dignité. Elle avait fui par le passé. Oh, elle n'avait pas fui les mangemorts, ça non. Elle avait fui Ste Mangouste. Et pourtant, la nourriture y était meilleure qu'à Azkaban. Elle s'était, par ailleurs, toujours demandé comment parvenait la nourriture aux détenus ? Y avait-il une entreprise qui leur fournissait les repas ? Ou y avait-ils des détraqueurs qui avaient développé une passion pour la cuisine ? Après tout, à passer tout son temps entre ces murs, à tenter de briser l'esprit qui gens qui résidaient dans ce charmant bed&breakfast, on devait sans doute finir par s'ennuyer et donc développer tout un tas de passion plus ou moins en accord avec notre nature profonde. Toujours était-il que Boadicée avait dû fuir l'Angleterre, et qu'elle n'avait pas pu y remettre les pieds des années durant. Cela lui avait brisé le coeur. Elle avait vu le monde, certes. Elle avait connu un semblant d'idylle amoureuse qui l'avait conduite en France, oui. Elle s'était même découvert une vocation pour l'enseignement en devenant professeure à Beauxbâtons. Mais l'Angleterre lui avait toujours horriblement manqué. Aujourd'hui, elle le savait peut-être mieux que personne : fuir ne faisait que reporter les problèmes. "Je ne risque pas de fuir bien loin" fit-elle remarquer avant de porter la bouteille de whisky une nouvelle fois à ses lèvres pour une gorgée plus raisonnable cette fois "Et puis, j'ai fui trop longtemps à mon goût. Peu importe où vous irez, peu importe à quel point vous vous organisez, ils finiront toujours par vous retrouver. Et quand ils vous retrouveront, ils vous blesseront, vous massacrerons, et vous devrez fuir à nouveau." Elle tourna son regard bleu vers les personnes présentes dans la salle, y compris vers les derniers arrivés. Ils avaient peur. Tout le monde avait peur, et c'était bien normal. Quoiqu'elle avait fait taire la peur des années plus tôt, et qu'en cet instant précis, elle s'en sentait déserté ... Pourquoi craindre l'inévitable après tout ? Un soupir douloureux franchit ses lèvres. La plupart des personnes dans la pièce était à peine adulte. Elle-même avait toujours eu du mal à se voir comme une personne ayant acquis expérience et maturité. Les jours où son animagus prenait la forme d'un chiot lui paraissaient encore tellement proches. Hélas, la douleur dans sa poitrine lui faisait prendre conscience à quel point ils étaient loin. "Je me battrai" déclara-t-elle enfin en haussant les épaules et en déposant la bouteille loin d'elle "mais je n'ai plus rien à perdre étant donné que ... well ... je suis déjà quasiment morte. Alors autant faire un maximum de dégâts avant de partir."
Lun 3 Juin - 9:09
Vivianne
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