Semaine 8, lundi, partout dans le bâtiment central.
Nul ne sait comment, pourquoi, et surtout qui : les tracts ont paru soudain tomber du ciel par vagues, se déplaçant dans les couloirs comme des nuées d’oiseaux puis atterissant, comme par hasard, dans les mains des élèves.
Actant le fait que les enseignants mettent en péril à outrance les étudiants, Actant le fait que certains enseignants sont responsables du décès, meurtre ou de blessures graves sur un ou plusieurs étudiants, Actant le fait que l'Astronef fonctionne sur le clivage, pratiquant un classement inutile et distinguant les différentes délégations, différenciant les étudiants de par leurs origines dans un processus de ségrégation, Actant le fait que des jeux de pouvoirs s'installent de fait au sein des délégations et entre elles, Actant le fait que l'Astronef manque à sa mission première, à savoir la formation d'agents d'élite au service de la résistance contre le Seigneur des Ténèbres, Actant le fait que le projet Astronef est un échec, et qu'en l'absence d'actions mises en place pour le redresser, la Résistance devra se résoudre à son fiasco, Actant le fait que Vivianne, la Directrice, est introuvable et ne semble pas vouloir intervenir à hauteur du pouvoir et des prérogatives qui lui sont conférées, Le seul espoir de réussite du projet est de revoir en profondeur son fonctionnement et ses principes. Aucun sorcier n'a la légitimité d'y remédier seul, il est donc souhaitable que le groupe se fasse entendre et que les étudiants, soutenus par le corps enseignant qui se sent investi dans cette mission, prennent ce qui leur revient de droit : la structure destinée à les former. Etudiants, professeurs, le temps est bientôt venu de se lever pour un futur plus sain. Prenez enfin votre destin en main.
Explications
Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez répondre à la suite de ce sujet, qu’importe où vous vous trouvez dans le bâtiment central, en réaction à ces tracts. Vous pouvez simplement prendre en considération ce petit évènement dans vos rps se déroulant après le lundi de la semaine 8. Il est même possible que vous ayez manqué les tracts, mais le bouche à oreille fera rapidement passer l’information, et certains en garderont peut-être un exemplaire en poche...
Mer 24 Avr - 17:26
Cardinal
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Sleep don't visit, so I choke on sun and the days blur into one, and the backs of my eyes hum with things I've never done. Sheets are swaying from an old clothesline, Like a row of captured ghosts over old dead grass, Was never much but we made the most. Welcome home. (@rf // beerus)
destiny.
Une expression populaire dit de ne jamais reprocher à une personne la manière dont elle répond aux problèmes, mais Cardinal avait toute une façon de réagir.
Dans les couloirs du bâtiment central, il est en route pour son prochain cours. Pour la première fois, il suivrait les leçons réservées aux trente premiers, dans des locaux où il n’aurait jamais cru pouvoir mettre le pied à son arrivée, et cela se perçoit dans sa démarche hésitante. Désorienté, il passe ses mains sur son front, ne tentant même pas de se demander ce qui arriverait, s’il ne devait pas se présenter aux cours. Si les professeurs de ces matières avaient tous le même esprit de sympathie que Stravinsky, alors il ne serait plus un cardinal, mais bien un poulet à la broche.
Il ne peut penser plus, des tracts tombent du ciel, à la manière de flocons de neiges, à l’exception de leur plus grande taille, de leur absence de similitude, et de leur propension à voler dans les couloirs. Non, en fait, ils ne ressemblaient pas à des flocons, mais plus à des o i s e a u x. ♡ Sautant dans les airs, Cardinal en attrape un, afin de lire ce qui y était inscrit. Beaucoup de mots auraient pu être simplifiés et apparemment, celui qui l’avait écrit ne savait pas qu’une phrase commençait par un sujet, mais ce qu’il fallait retenir, c’était qu’il fallait faire la révolution. C’était de bien belles idées, mais en attendant, il était en retard à ses cours.
Ne sachant pas trop comment répondre au destinateur, et un peu trop fidèle à lui-même, Cardinal jette un sort pour réunir les tracts et former une immense vague. Sautant sur le sommet, il fait du surf dans les couloirs. Dans sa tête, il est le nouveau Hiro avec ses propres micro-robots, sauf que lui, ce n’était pas des robots, mais du papier. Simplicité volontaire. ♡ Prévenant tous ses camarades sur son passage, le jeune homme hurle : « Je suis en retard ! Tout le monde, laissez passer, je suis en retard ! » Riant, il tend les bras en croix, appréciant le vent qui le porte, l’air qui vient taquiner sa frange : « Wouhou ! »
Direction la prochaine leçon.
Il ravalerait probablement sa joie, dans deux ou trois jours.
Elle était juste avec Zaniah, en route pour leur prochain cours. C’était la première journée où Varsovie assistait à des cours dits supérieurs, réservés au top trente. Top trente. La slave n’en revenait toujours pas, d’avoir remonté de manière aussi fulgurante le classement. Les choses semblaient s’accélérer, un peu trop vite à son goût. Il y avait l’ordre de mission reçu le matin, et puis maintenant ces tracts qui volaient partout dans le couloir. Elle en saisit un au vol, parcourt rapidement les lignes. C’était difficile de ne pas être d’accord avec ce qui était dit. Mais pour autant, ce n’était qu’une sorte de malaise que ressentait Varsovie. Comme Zaniah le soulignait, c’était un appel à la révolte. Et ça, ce serait encore un nouveau moyen de les diviser. Ceux qui seraient pour reprendre les rennes de l’Astronef, ceux qui ne voulaient pas s’impliquer de cette manière. Si seulement Vivianne réapparaissait. Peut-être que cela calmerait les choses, ou peut-être pas. C’était nécessaire qu’elle revienne. Et pour certains, c’était même vital.
Elle se contenta d’hocher la tête pour répondre à Zaniah, quand une vague de tracts déferla le long du couloir. C’était Cardinal qui la surmontait, criant à ceux présents qu’il était en retard. Varsovie esquissa un sourire, la candeur de son oiseau préféré était rafraîchissante. Une fois la vague calmée, elle prit également la direction de sa salle de cours avec Zaniah. L’américaine évoque la confiance de la personne ayant écrit ces mots, ou la possibilité d’un anéantissement de l’Astronef. « Ouais. Encore une tentative pour nous opposer les uns aux autres, sous couvert d’une union de tous. Mais c’est bien écrit, leur truc. Ça donnerait presque envie d’y croire… » Elle réfléchit. Est-ce qu’ils devaient rester sans rien faire ? Laisser les choses se passer et ne pas être acteur de leur destin ? Mais est-ce qu’elle croyait à ce que propose ce tract ? Non. Parce qu’une révolte au sein de l’Astronef, ce ne serait pas une bonne idée. Il y aurait encore des blessés ou peut-être même pire. « C’est qu’un papier. Mais en fait, c’est plutôt une étincelle, un truc qui va attiser la colère chez ceux qui ont été déçus. Ça va juste attiser le feu. » Et elle ne croyait pas si bien dire.
Ven 26 Avr - 21:59
Armagnac
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Il les entend avant de les voir. Comme le froissement des pages d’un livre. En bien plus nombreux. Les feuilles tombent par dizaines alors qu’Armagnac se dirige vers ses cours. Il se fige, perplexe. Autour de lui, les élèves échangent des regards curieux, peut-être même un peu inquiets de savoir ce qui va encore leur tomber dessus. Armagnac cueille une feuille au vol, d’un geste vif. Les mots lui tirent un levé de sourcil irrité. Il chiffonne la feuille dans son poing. Les paroles sont belles. C’est du populisme, de la manipulation bête et crasse, c’est jouer avec les sentiments plutôt que d’appeler à la discussion. Et comme chaque discours populiste, cet appel à la révolution se base sur la vérité. L’Astronef semble être déperdition. Leur beau projet n’a plus de cap. Mais quel est l’intérêt faire pleuvoir des prospectus sur les élèves. Que pouvaient-ils faire ? Rien. À part continuer à faire confiance aux profs pour les former. Il faudrait sans doute que quelqu’un se présente en nouveau leader si Vivianne ne revenait pas. Peut-être même faudrait-il trouver une nouvelle manière de fonctionner. Cesser de diviser les délégations, trouver des points qui rassemblent plutôt que ceux qui divisent. Pour accomplir tout cela, il faudra se montrer au plein jour, pas se cacher derrière de belles paroles. Armagnac fourre le bout de papier chiffonné dans sa poche. Il suit Cardinal et sa vague, regrettant un peu de ne pas pouvoir se laisser aller à la joie aussi facilement que celui qu’il surnomme, en lui-même, le gamin.
Sam 27 Avr - 18:30
Altaïr
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Semaine 8, Lundi
Respiration calme, Altaïr rejoignait son cours suivant dans lequel il retrouverait Zaniah sans aucun doute. Léger sourire au coin des lèvres que quiconque n’ayant jamais eut vent de son existence ne verrait pas, Altaïr était de bonne humeur après avoir quitté Grave. Les deux garçons s’encourageaient l’un et l’autre et le jeune français s’était mit en tête d’améliorer les capacités physiques de l’aigle un peu gringalet. Enfin les premiers résultats se voyaient, néanmoins l’atout principal d’Altaïr restait ses yeux et non ses bras.
Proche de sa salle de classe, l’américain fut surpris de voir une nuée de tract tombé du ciel. Se demandant bien ce que cela, par tous les mages, pouvait encore être, il s’attendait au pire. Après tout, les événements prenaient une tournure peu appréciable et Altaïr s’attendait à voir un couloir prendre feu à tout moment. Il n’était pas au bout de ses peines. Mais pour l’heure actuelle, c’est simplement un tract qu’il attrapait et lisait. L’aigle retenait un rictus mi-amusé, mi-agacé. Il ne fallut pas longtemps pour qu’un mouvement révolutionnaire voit le jour afin de prendre le contrôle de l’île à l’aide d’une mascarade prétextant l’entraide. A croire que l’île, à défaut de suivre son projet initial, devenait une représentation caricaturale du monde sorcier. Il ne comptait pas s’abaisser au moindre mouvement rebelle, s’il devait suivre quelqu’un, ça n’allait surement pas être la première grosse tête dissimulée derrière des tracts. Les seuls à qui l’aigle accordait sa loyauté n’étaient autre que ses compagnons de délégations. Pliant le morceau de papier qu’il fourrait dans l’une de ses poches, l’aigle apercevait sa camarade de délégations en compagnie de Varsovie, une russe que l’américain voyait d’un bon œil. Toutefois, il préférait rester seul plutôt que de faire irruption dans leur conversation. Tous parlaient de la même chose et il n’avait pas envie d’en débattre. Pas encore, pour l’instant, il préférait observer et attendre.
Dim 28 Avr - 11:03
Odessa
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Il allait où ? Il ne savait pas. En cours ? Mais quel cours ? Il ne savait plus. A quand remontait sa dernière vraie nuit de sommeil ? Jamais ? Il y a deux semaines ? Pourquoi s'était-il dit que c'était une bonne idée de se lever ce matin ? Il était pas en état. Il ne l'était jamais. Mais il n'avait pas le choix. Il devait apprendre. Mais quoi ? Tant de choses. Toutes les choses. La situation l'exigeait.
Minsk était avec lui. Il était rarement seul. Plus jamais seul. Toujours fourré avec un rouge ou une étoile. Minsk était avec lui et ça ne le motivait pas plus que cela. Ils étaient pas du matin, communiquant plus par grognements qu'autre chose. C'étaient leurs lits qu'ils voulaient, pas des livres. Et se ramasser des feuilles volantes sur le coin du visage quand ils pénétraient dans le bâtiment central, c'était pas vraiment à leur goût. Dur dur comme réveil matin.
Il en attrapa un, machinalement, par curiosité. Ses yeux parcoururent le document plusieurs fois, sans y croire. Un tract qui appelait à la révolution, sur l'Astronef ? Vraiment ? Et la personne responsable de cela n'avait pas pensé à le contacter ? Les tracts, ça pouvait le connaître pourtant. Mais sa prose n'aurait certainement pas eu la vigueur fougueuse de l'auteur actuel.
Il releva les yeux afin de croiser ceux de Minsk. Odessa avait le regard vif. Brillant. Révolution. Le sourire ne pouvait que s'étirer sur ses lèvres. Révolution. Appel du coeur. Il attrapa le bras de sa camarade et commença à chantonner le refrain d'un chant qu'ils connaissent bien, tous deux.
"C'est la lutte finale Groupons-nous, et demain, L'Internationale, Sera le genre humain. C'est la lutte finale Groupons-nous, et demain, L'Internationale, Sera le genre humain"
La main quitta le cœur et vint ranger le tract chiffonné dans sa poche. Au vu des réactions plus mesurées des autres étudiants, la révolution, la fin du classement, des luttes internes de pouvoir, la séparation des délégations, ce n'était pas pour demain. C'était sans doute pour jamais. Tant que ça ramenait au moins Vivianne, histoire de calmer un peu les jeux...
Il ne tarda pas, repartant en direction de ce fameux cours auquel il devait assister. Sourire aux lèvres, rire sur la langue. On s'amusait bien à l'Astronef.
Dim 28 Avr - 18:05
Minsk
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La mine un peu plus sombre qu'à l'ordinaire : typique de la Minsk qui n'a pas pu aller courir et qui se retrouve à devoir aller en cours. Trop d'assiduité ces derniers temps et l'excuse "à l'infirmerie à cause de MN" est arrivée au bout de sa date limite de consommation. Elle préférerait que tout soit comme avant : elle aurait séché avec Odessa pour se prendre un petit-déjeuner digne de ce nom puis ils auraient été profiter du soleil. Là, ils se contentent de marcher à côté, direction les cours. La tristesse. Ils ne se décrochent pas un mot : c'est pas utile de signaler à haute-voix que la journée sera aussi merdique que celle de la veille, que celle d'encore avant, etc.
D'ailleurs, elle est même nulle au point qu'on ne peut se rendre en cours sans se faire lapider par des feuilles de papiers. Minsk se saisit de celui qui lui tombe sur le visage d'un geste agacé avant de le lire en diagonale. Oooh, elle aime bien ce qu'elle lit. Œillade à l'ami, sourire - premier vrai depuis longtemps - quand le refrain s'élève, main qui vient se poser sur le cœur, air solennel, paroles en russe, bien sûr : c'est toujours mieux en VO. Et voilà qu'ils s'en retournent, les deux slaves, en route vers leur salle de classe, mais Minsk a déjà le visage nettement moins renfrogné. Une révolution, ce serait beau après tout. Utopiste, sans doute, mais beau quand même. Ça laisse Minsk rêveuse pour la journée.
Mer 1 Mai - 17:35
Mary Read
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Take charge of your destiny
Il y avait un léger vent ce jour là, qui secouait les cheveux d'argent du professeur. Il sortait de la bibliothèque, son regard soucieux allait ailleurs, sans réelle destination. La statue avait faim, et elle traversait la cour centrale (calme, clair, bulle) afin de trouver en cuisine quelque chose à manger. Il ne déjeunait pas avec les autres. Il petit déjeunait jamais, et le dîner n'était qu'une bricole avalé quelque part durant la nuit.
Puis, un feuille de papier vola à lui, et l'anglais leva la main, emprisonnant le mot dans son envolée. Tranquillement il regarda le tract, un oeil aux alentours lui permettant de constater que sa prise n'était pas solitaire.
Revendication, rébellion, remise en question. Read lut attentivement le papier, mais aucune expression ne parvint à son visage si particulier.
Il plia soigneusement la feuille et la rangea dans sa poche intérieure de veste. Puis il reprit sa route.
Il avait faim.
Jeu 2 Mai - 1:10
Capoeira
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Ben tiens, c'est nouveau ça. Y pleut des parchemins. J'lance un sort d'protection, on sait pas, des fois que. Après quelques s'condes ça a pas l'air d'brûler ou d'exploser, j'tends la main pour en ram'ner un. Ca dit quoi c'te connerie ?
Actant le - ouais OK c'est d'la merde. C'est un mot ça, actant ? En chinois ptet, mais pas en anglais.
J'attrape l'premier péon qui passe à portée et j'y fous l'machin sous l'nez.
"Eh. T'y panes un truc à c'bordel toi ?"
Sam 4 Mai - 9:38
Invité
Invité
Les mains croisées derrière le dos, Corbeau déambule dans les couloirs, le visage fermé, plongé dans ses réflexions. Il devrait se rendre en cours, mais il doit bien avouer qu'il n'a pas été très assidu ces derniers temps et que sa motivation a considérablement baissé. Lui, le bon élève, se transforme peu à peu en absent constant. Mais comment se concentrer sur les cours après t...
Bruissement de papiers. Ça le tire de ses pensées, assez brutalement. Il manque de sortir sa baguette d'un geste vif, sur ses gardes, mais ce ne sont que des... papiers, bah tiens justement. Il se donnerait des baffes. Où est donc passé son sang-froid à toute épreuve ? Passant une main fatigué sur son visage, s'apprête à en attraper un pour le lire quand...
"Eh. T'y panes un truc à c'bordel toi ?"
Une élève manque de lui moucher le nez avec l'un des tracts. Il n'a même pas vraiment le temps de voir son visage. Prudemment, il prend le papier et commence à lire, mot par mot, phrase par phrase. Une pâleur morbide prend place sur son visage. Ses poings se serrent, sa mâchoire se tend. Il a du mal à contrôler sa rage et sa déception. Ce n'est pas possible...
Il se souvient de l'étudiante face à lui. Il reconnaît une membre de Castelobruxo mais il n'a pas de son nom. Cependant, comme si son reste de politesse le poussait obligatoirement à lui répondre, il plante ses yeux noirs dans les siens et murmure d'une voix tendue :
- Cela signifie que certaines personnes ont décidé de s'approprier l'autorité de Vivianne. Et que l'Astronef est sur le point de sombrer dans le chaos le plus total.
Sans un mot de plus, il lui rend le tract. Il ne veut plus toucher à ça. De toute façon, il se souvient déjà bien trop des mots employés. Et le froid dans son dos ne partira pas de sitôt.
Sam 4 Mai - 20:46
Guinness
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woods
ARRIVEE DES TRACTS
Guinness se trouvait dans la cour centrale, une cigarette fumante dans sa main droite, une tasse de café dans sa main gauche. Elle aperçoit @Armagnac qui s’arrête et fixe le ciel. Elle suit son regard juste à temps pour voir les étranges origamis enchantés descendre des hauteurs. Elle n’a même pas à lâcher sa cigarette pour en attraper un. Elle ouvre sa paume, et l’un d’entre eux vient s’y poser et se déplie…
Ses yeux froids parcourent les lignes. Certains mots la font tressailler, signe qu’ils ont trouvé leur cible. Elle poursuit sa lecture, ferme les yeux quelques instants, comme refusant d’admettre la vérité de leurs propos. Lorsqu’elle les rouvre, son regard se pose sur Armagnac, le voit froisser le tract sans hésitation. Elle-même n’en fait pas autant. Figée, elle regarde autour d’elle, voit @Mary Read plier le sien et le ranger dans une poche. Tenant sa cigarette entre ses lèvres, Guinness fourre rapidement son tract dans la poche de sa veste.
Elle vide ses dernières gorgées de café et fait disparaître la tasse d’un coup de baguette informulé avant de presser le pas pour rejoindre Armagnac.
« Qu’est-ce que tu en penses ? » lui souffle-t-elle discrètement avec sa fidèle expression impassible.
Sam 4 Mai - 23:07
Armagnac
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Le bruit de pas rapide se rapproche. Armagnac croit reconnaître cette cadence. Il ralentit, se retourne. Guinness le rejoint, le visage impénétrable. « Qu’est-ce que tu en penses ? » Armagnac hausse des épaules. Il répond également d’une voix basse, le visage fermé. « J’en pense que fonder son discours sur la critique du système actuel tout en cachant son visage et sans proposer de réelle solution, c’est exactement le genre de méthode pratiquée par les mangemorts. » Il avait assez entendu les discours mangemorts durant sa vie pour savoir à quoi ressemblait de la manipulation. Il suffisait de changer quelques mots à cette lettre, pour le constater.
Actant le fait que les enseignants nés-moldus mettent en péril à outrance les étudiants sangs-purs, Actant le fait que certains enseignants nés-moldus et les résistants sont responsables du vol de magie, du décès, meurtre ou de blessures graves sur un ou plusieurs étudiants sangs-purs,
Faites suivre ces paroles d’une cascade de banalités où tout le monde ne pourra qu’acquiescer ;
Actant que la société sorcière a longuement été attaquée par le monde moldu, Actant que les sangs-purs, de par les taxes payées au Ministère, financent la scolarisation de nés-moldu dont les parents étaient ceux qui brûlaient les sorciers sur les buchers, Actant que le Ministère n’agit pas sur ces problématiques et ne semble pas vouloir intervenir à hauteur du pouvoir et des prérogatives qui lui sont conférées,
Faites suivre le tout par une impression d’unifier tout le monde en un groupe soudé qui se bat contre la mal décrit précédemment. Faites semblant de proposer une solution alors que votre discours est vide et qu’à la fin, personne ne sait ce qu’il doit faire, à part être d’accord avec vous.
Le seul espoir de réussite du projet pour la société sorcière est de revoir en profondeur son fonctionnement et ses principes. Aucun sorcier n'a la légitimité d'y remédier seul, il est donc souhaitable que le groupe se fasse entendre et que les étudiants sangs-purs, soutenus par le corps enseignant les mangemorts qui se sentent investi dans cette mission, prennent ce qui leur revient de droit : la structure destinée à les former un monde sorcier purgé des nés-moldus. Sangs-purs,sangs-mêlés, Etudiants, professeurs, le temps est bientôt venu de se lever pour un futur plus sain. Prenez enfin votre destin en main.
Armagnac en aurait ri si ça ne lui donnait pas autant la nausée. Il coule un regard sur le côté, vers Guinness. « Et toi ? » Il l’aime bien, Guinness. Mais c’est jamais simple de savoir ce qui se passe derrière ces yeux impassibles.
Dim 5 Mai - 1:06
Capoeira
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Oh. Pas des bonnes nouvelles on dirait, à voir comment y d'vient tout blanc. Ca s'confirme quand y traduit.
"Ah."
Ton vagu'ment emmerdé. J'reprends l'pap'lard, comme si la traduction s'était écrite au passage. Mais non, ça dit toujours "actant blablabla". J'dissipe ma protection, j'rangaine ma baguette.
"Un genre d'coup d'Etat alors ? D'guerre civile ? Ca dit quequ'chose sur les moyens d'fout' le bordel, à part faire pleuvoir du papier ?"
Non parce qu'un tract ça a jamais buté personne hein, qu'on soit bien clairs. A part ptet si on l'fait bouffer aux gens... hm. A tenter au prochain cours de torture, tiens. Mais normalement l'papier ça tue pas. C'est les gens qui les lisent qui s'étripent. Mais on sait pas, ptet qu'y a aut'chose de prévu, genre "étripez-la" ou "d'mandez-lui gentiment, on sait pas ça pourrait marcher". Quant à savoir qui a bien pu avoir c'te riche idée... franch'ment, est-ce que j'en ai quelque chose à foutre ?
Dim 5 Mai - 18:27
Guinness
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woods
ARRIVEE DES TRACTS
Aux mots d’Armagnac, Guinness pâlit sensiblement. Elle ressort le tract de sa poche, le relit tout en marchant dans ses pas. Sa mâchoire se serrant prouve qu’elle a compris ses propos. Elle remet le papier dans sa poche, le froissant sans cérémonie. Elle ne répond pas tout de suite lorsqu’il lui retourne la question. Elle regarde droit devant elle, mais ses yeux se perdent dans le vide.
« Je pense que tu as raison. » dit-elle d’une voix frêle. Elle finit par le saisir par le bras et à le tirer derrière un des piliers séparant la cour du couloir, un tant soit peu à l’abri des regards.
Note: Puisqu'il s'agit d'un event, plusieurs personnes peuvent lire le "hide", vous pouvez dire que vous les avez entendus chuchoter en RP si vous souhaitez en tenir compte.