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Infiltration / Exfiltration - cours 01 [ ft. Ouvert à tous ]

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Mar 2 Avr - 17:59
Trotsky
Trotsky
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Mardi, semaine 5

Encore une journée à marquer d’un pierre blanche. Force était de constater qu’il accumulait les incidents. Il était professeur, traînait une migraine à se taper la tête contre les murs et les deux verres de Whisky avalées au cours des heures précédentes et l’avaient pas soulagé. Trotsky sifflait tout en marchant. Il se dirigeait vers la salle de cours d’un pas décidé. On lui avait dit de s’y rendre et comme un bon petit professeur il s’exécutait. Il n’était pas très pédagogue mais l’idée de donner un peu de son expérience et de ses connaissances à des jeunes étaient plaisant. Trotsky chantonnait dans sa barbe, les écouteurs dans ses oreilles :  J’suis pas chasseur mais j’lui mettrais bien une cartouche.

Il avait un grand sourire. La musique de moldus était vraiment son petit plaisir. Ahhh les musiques françaises, y avait rien de mieux. Ca avait un côté amusant surtout avec ce Sébastien Patrick. Un grand artiste d’après, Trotsky. Il balançait sa tête de droite à gauche, tout en posant la main sur la poignée de porte. Il entra. Selon son expérience, ces mômes là étaient les pires de tous. Ils étaient d’une insolence exemplaire et complètement cons. Des petits malins, des petits plaisantins qui se pensaient tout permis, des petits mioches qui ne s’ignoraient pas et qui savaient pertinemment ce qu’ils font et comment manipuler leur monde. Il avait déjà analysé la bête en écoutant les autres professeurs ou simplement en imaginant c que des petits jeunes pouvaient penser en étant “l’élite” de la nation. Il préféra tout de même ne pas s’ancrer dans cette idée et se faire son propre avis.
Il siffla tout en se dirigeant vers l’autre bout de la pièce, ignorant totalement leurs regards. Intrigués ? Peut-être.

Et on fait tourner les serviettes. Tutuutuuu. Comme des petites girouettes.


Trotsky se fichait royalement de ce qu’ils pouvaient bien penser. Soudain il se tut, flairant qu’il valait mieux éviter de rentrer dans leur jeu de petits perturbateurs. Derrière la façade austère, Trotsky se tourna vers eux, haussant un sourcil.

Vous attendez quoi ? Il désigna le couloir qui était complètement noir. Aucune lumière. Allez-y ! Agitant la main en l’air, il tripota de l’autre, ses écouteurs et siffla, s’appuyant en arrière, les deux mains sur le bureau, regardant les yeux qui se posaient sur lui, la curiosité de l’exercice. Ils lui prêtaient probablement des intentions fausses. Qu’importe ! Il n’allait pas leur expliquer le but de l’exercice, en mission ils n’auront rien. Pas un seul élément. Il regarda ses ongles quelques instants avant de relever les yeux, pinçant les lèvres. Il retira les écouteurs de ses oreilles et posa le tout sur le bureau. Trotsky prit le temps de prendre son paquet de cigarette en chantonnant. Il marqua une pause et releva la tête vers les étudiants :

Au fait… Attention aux mannequins si vous ne voulez pas vous retrouver immobilisé.

(c) DΛNDELION
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Mar 2 Avr - 23:26
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Un cours qui n’allait pas vraiment de pair avec le physique d’Ambre. Il était grand, pas vraiment discret puisqu’il dépassait beaucoup de ses camarades d’une tête. Il avait vaguement entendu parler du professeur Trotsky sans prêter attention aux jugements. Mais il était force de constater que chaque professeur était aussi taré que le précédent.
Ambre s’était faufilé sac au dos dans les couloirs avant d’arriver dans la salle, vide.
Il jeta un oeil à son horaire et ne put s’empêcher de penser que les gens ne manquaient pas de culot à dire que les africains étaient toujours en retard. Ambre s’assied comme à son habitude sur le banc du fond à droite, laissant la chaise libre à côté de lui au cas où Odessa, partenaire de cours à présent, viendrait s’assoir s’il le désirait.
Finalement, la salle de cours se remplissait assez vite mais il n’y avait toujours aucune trace du professeur. Etait-il du genre à soigner ses entrées ?
Apparemment, oui.
Lorsqu’il passa à côté de lui, Ambre eut du mal à retenir une grimace : il puait l’alcool et la cigarette. Il chantait. En français. Le marocain était ravi de ne pas comprendre cette langue car aux vu des réactions des élèves Français, ça devait être… inattendu.
Soudain, il se tourna vers yeux. Il attendait qu’ils s’activent.
Ambre se pencha vers Odessa , murmurant : “Je suis pas sûr d’avoir envie d’y aller.” Faut dire qu’après les cours précédent, Ambre se montrait bien plus prudent que d’habitude.
Trotsky avait l’air aussi fou que les autres et Ambre préféra laisser la place aux plus téméraires.
Ambre attendit, croisant les bras sagement sur son bureau. Il roula des yeux lorsqu’il le vit chipoter à son paquet de cigarettes. Il n’envisageait sérieusement pas de fumer en cours ?!
C’était un rustre. Un homme qui manquait sérieusement de classe et très irrespectueux.
Ils devaient donc faire attention aux mannequins.
Ambre se pencha pour voir le couloir qui était plongé dans le noir. Hors de question qu’il entre en premier là-dedans.
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Mer 3 Avr - 2:09
Vidame
Vidame
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En toute sincérité, Vic, si y'a bien un cours dont tu attendais beaucoup, c'était bien celui-là. C'était pour ce genre de choses que tu étais né, avait été entraîné, formé. Ce n'était pas un simple cours en direction duquel tu allais, habillé d'un survêtement noir constellé de pointillés gris. C'était une épreuve, un défi. Quelque soit la menace, elle sera toujours pire en entraînement. Plus habitué aux exercices de ton moldu de père, tu trépignes d'impatience de découvrir les saloperies que tu vas devoir croiser. Tu n'as pas d'yeux pour une fille, un joint ou de l'alcool qui pourrait couler dans tes veines. L'adrénaline de l'appréhension et du plaisir anticipé te submerge déjà. L'arrivée du professeur te fait sourire. Il a l'air d'un dur. D'un mec avec de la bouteille. Qui se prend pas la tête car il sait ce qu'il vaut et ce qu'il aime. Du mec qu'a pas besoin de faux semblants pour poser ses couilles sur la table comme ce fils de pute de Malcolm. Tu grimaces encore au souvenir de ce bras cassé. Puis tu le chasses de la tête. Tu vas presser Trotsky Vic. Le presser comme un citron, en extraire toute la connaissance, la moindre combine, chaque tips te permettant de rester en vie. Et quand tu en auras bu tout le jus... Tu lui payeras une bière.

Le prof t'as désigné le couloir. Ambre se penche, tu te lèves, d'un pas décidé. Tu refuses que quiconque ne te grille la place, ne te gâches les surprises et les pièges. Ta baguette jailli de ta manche, ton bras reste le long de ton corps. Tu t'approches de l'obscurité et au bord de cette dernière, tu te retournes vers la classe pour lancer un clin d’œil à la jolie Minsk. Tu recules d'un pas. Tu souris de toute tes dents :

" Et au pire, on crève. " 

Tu recules d'un second pas, d'un troisième pour disparaître progressivement, pour donner un côté dramatique à ta sortie. Puis tu te jettes sur le côté dans l'obscurité d'un roulé boulé contrôlé et plutôt silencieux. T'es pas le plus sportif de la classe pour rien. Tu amortis ta chute, tu te mets accroupi et stoppe ta respiration. Dans l'idée, tu mets de la neige dans ta bouche. Au détail près que tu n'as pas de neige sous la main. Tu es dans le noir total alors tu gardes tiens ta baguette à deux mains, comme s'il s'agissait de ton fidèle beretta. Tu t'es dit que t'allais éviter de sortir un flingue moldu en plein cours. Après, quand le chat n'est pas là, les souris se tirent dessus. Mission ? On va partir de l'idée que ce doit être une récupération d'otage. C'est toujours une bonne base. Tu avances à pas de chat, précautionneusement sur la gauche du couloir, près à agir au moindre mouvement suspect. Avancer à l'aveugle, tu connais non ? " Si l'amour rend aveugle, j'vais t'faire l'amour dans l'noir. "
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Mer 3 Avr - 19:27
Alcyone
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Infiltration. Exfiltration. Trotsky. Trop de mots qui font naître une pâle curiosité, rien qui vaille l'intérêt des enseignements des américains. Au moins ce n'est pas Meryt. Vague de soulagement, même un slave alcoolique vaut mieux que celle-ci. Au moins le cours est autorisé. Normalement. Installé à l'un des premiers rangs Narcisse se balance paresseux sur sa chaise, toujours la même dégaine insolente. Toujours le même ennui vissé aux lèvres qui s'étirent matoises. Bolchevik rentre. Sourcils se haussent, nez se fronce. Sa dégaine ferait de l'ombre à Poudlard, ses goûts à Beauxbâtons. Risette se fait suffisante. Cet homme-là pense leur apprendre quoi que ce soit. Il doute déjà des élèves sélectionnés par Mendeleiev. Alors les tuteurs.

Consigne est énoncée, hasardeuse comme ça semble être une habitude en Sibérie. Personne ne bouge. Pas étonnant avec les guet-apens qui attendent toujours au tournant. Chaque leçon est une simulation du Tartare, de traîtrise, d'humiliation parfois. Chaque leçon risque de prendre la vie d'un étudiant. Pas son problème. Et puis Vicaire s'élance. Rien d'étonnant, soldat bien formé et zélé il suit toutes les consignes sans ciller. Sans protester. Même les plus stupides ou les plus foireuses. Surprenant, en revanche, il n'a pas jeté son t-shirt sur une représentante de la gente féminine avant de partir en kamikaze. Ilvermorny se lève en soupirant. Rose extraite depuis la veste, il rejoint la porte à grands pas. Prête un peu d'aide au camarade d'infortune sans pour autant s'exposer. Il reste derrière le mur, ne pointe que l'extrémité du morceau de bois vers l'obscurité en chuchotant. « Revelio. » Il aurait bien allumé soleil sur le couloir, s'il n'avait supposé qu'il faut agir discret. Ce devrait suffire à exposer les pièges qui attendent de se jeter sur l'imprudent. Derrière moi j'ai de vrais vrais frères, chantera-t-il sans doute en l'entendant.
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Jeu 4 Avr - 16:20
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Infiltration / Exfiltration - #01
“If any of you are injured, take a seat in this fine classroom.” Dee opens up the nearest door and peeks in. It’s a classroom with a life-sized skeleton hanging on a stand. “Bones will keep you company while you wait for the doctor.”

Semaine 5, mardi matin

Le cours n’avait pas commencé, et Pollux trouvait déjà le prof extrêmement bizarre. Surtout parce qu’il était entré en chantant en français des paroles que, bien malgré lui, l’américain avait compris. Son regard s’était fait blasé, mais il n’avait rien dit, se contentant d’attendre que quelque chose se passe. Il avait fini par comprendre, de toute manière, qu’il valait mieux ne rien dire aux profs pour garder un peu plus longtemps sa tête sur ses épaules. Mais quand même… Il était bizarre. « Vous attendez quoi ? Allez-y ! » Le brun cilla. Et il ne fut pas le seul. Son regard imita celui des autres pour glisser vers le couloir plongé dans le noir. Ah. L’exercice était donc… De traverser un couloir. Mais ils étaient sur l’Archipel, aussi attendait-il des mines, des explosifs, des trucs joyeux pour pimenter un peu tout ça. « Au fait… Attention aux mannequins si vous ne voulez pas vous retrouver immobilisé. » Oui, des mannequins ensorcelés, ça passait, aussi. Quelle école de barges. Pourquoi il avait signé, déjà ?

Le premier à se précipiter fut un français - Vicaire, si sa mémoire était bonne. « Et au pire, on crève. » L’américain retint un rire nerveux. Si le français voulait tant crever, il ne l’arrêterait absolument pas. Il n’était pas du genre à courir face au danger, plutôt à l’analyser calmement pour trouver une solution diplomatique. M’enfin, pour le coup, la diplomatie ne marcherait pas, aussi se leva-t-il souplement en réfléchissant à ce qui les attendait là-dedans, en plus des mannequins, bien entendu. Sa baguette glissa de sa manche pour tomber obligeamment entre les doigts de sa main gauche. Peut-être qu’un Revelio pourrait… « Revelio. » L’américain lança un regard entendu vers Alcyone, à côté de qui il s’était placé. J’allais le faire, pouvait-il lire dans sa posture. Deux précautions valant mieux qu’une, il tendit le bout de sa baguette vers le couloir obscur.

Revelio, lança-t-il sans la moindre parole. Devant eux, dans le noir, Vicaire continuait sa progression sans bruit. Il ne semblait pas avoir déclenché d’alarme ou rencontré le moindre mannequin, ce qui était déjà pas mal. Bizarrement, il n’était pas trop chaud à le suivre dans le couloir. Il était trop grand pour ces conneries, plus taillées pour l’intimidation massive plus que pour la discrète infiltration. Puis… Qui avait dit que le couloir était le seul moyen d’entrer ? Tranquillement, son regard se promena autour de lui, sur les murs, sur le sol, pour trouver une entrée secondaire, une entrée secrète. Parce qu’on ne va pas se mentir, il y a toujours une entrée secrète.

N’est-ce pas ?
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Jeu 4 Avr - 19:44
Guinness
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SECURISATION

INFILTRATION / EXFILTRATION
Cours 01

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Derrière la porte de la salle d’entraînement, des pas précipités se font de plus en plus entendre, remontant l’aile nord pour s’arrêter devant la porte. Quelques secondes plus tard, Guinness la pousse et entre dans la pièce, tentant aussi bien que mal de contenir son souffle haletant après sa course. Guinness. En retard. Cela ne lui ressemble pas. En même temps, rien ne lui ressemble plus. Ses cheveux sont emmêlés. Son teint, il y a quelques semaines clair, est désormais d’un gris maladif. Ses yeux sont soulignés de cernes. Guinness s’est hissée au 8ème rang de l’Astronef, mais à quel prix ? Déjà deux cours qu’elle a manqué la semaine dernière, et elle n’a attrapé celui-là que de justesse. A quoi passe-t-elle son temps ?

Tout en se dirigeant vers les tables, le regard de Guinness étudie la salle. Trostky contre son bureau. Alcyone, Pollux et Ambre, devant un tunnel d’un noir d’encre… Guinness se fige. Le cours porte visiblement sur ce tunnel. Sans dire un mot (un de ses aspects au moins qu’elle n’a pas perdu), Guinness s’assoit à une table, et observe ses camarades. Le dernier cours d’Infiltration l’a-t-il marquée au point de ne plus se risquer à prendre des initiatives ? Ou peut-être ne se sent-elle pas suffisamment alerte pour pouvoir réagir en cas d’imprévu ?

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Jeu 4 Avr - 22:44
Duchesse
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◈ COURS D'INFILTRATION & EXFILTRATION ;
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Une fois n'est pas coutume, Duchesse est à l'heure. Elle passe la porte de la salle avec sérénité et va prendre place dans un coin au fond de la salle. Elle a beau être dans une bonne semaine, elle n'est pas d'humeur ultra sociable, la pimprenelle. Mais au moins, le cours lui semble valoir le coup, pour une fois. Assise à sa table, elle les regarde tous arriver les uns après les autres. Un léger signe de tête de reconnaissance envers certains, un indéniable je m'en foutisme pour d'autres. Elle attend la demoiselle que le cours ne commence enfin.
L'entrée de Trotsky est fracassante, il sent fort l'alcool, et la musique qu'il fredonne lui fait froncer le nez et les sourcils à la pimprenelle. Putain... Piètre représentation de son pays. Mais elle ne dit rien. Et dans la minute qui suit, il leur ordonne d'entrer dans le sombre corridor qu'il désigne d'une main. Elle lève un sourcil intriguée. Se penche pour mieux observer l'intérieur. On y voit rien là-dedans.. Un avertissement résonne. La voix de Trotsky énonce clairement : mannequins = danger.
C'est Vicaire qui s'élance le premier, impatient de se retrouver face au danger. Pas étonnant. Il semble avoir des choses à prouver. Ambre reste à sa place, sans bouger. Alcyone le suit, plus prudent, et Pollux le rejoint. Guinness entre, en retard. Elle a l'air fatiguée. Soupirant, Duchesse estime qu'il est temps de rejoindre ses camarades vers ce couloir qui sent le piège à plein nez. Elle se poste aux côtés de Pollux et Alcyone. Rien à faire, elle n'y voit pas plus loin qu'à un mètre devant elle. Elle serait bien tentée de lancer un petit lumos, mais on ne sait jamais. Elle lève un regard interrogateur vers eux, ils ne semblent pas avoir détecté quoique ce soit. ❝ aller, on y va... ❞ Avec un haussement d'épaule, Duchesse s'avance dans le couloir sombre.  
La voici plongée dans le noir le plus total. Elle ne saurait même pas dire s'il y a quelque chose à trois centimètres de ses pieds, ou de quelle couleur sont ses chaussures. respire, duchesse, respire. qu'elle se murmure en boucle. Elle n'aime pas particulièrement l'obscurité la demoiselle, mais s'ils n'avancent pas, ils ne trouveront rien. et qu'a dit Vicaire déjà? ah oui. Et au pire, on crève.



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Ven 5 Avr - 18:04
Odessa
Odessa
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Le slave commençait à espérer qu'il existait une carte de fidélité au sein de l'Astronef. Car, plus le temps passait, plus il assistait au cours. Comme quoi certains grands savants moldus avaient raison : l'être humain allait naturellement de lui-même chercher le savoir. Ou plutôt, les quelques brides que parvenaient à leur enseigner les professeurs avant que le cours ne leur échappe et finissent en guérilla. Au bout de dix cours, une bonne gueule de bois offerte. Ou quelque chose dans ce genre.

Il repéra Ambre et fila s'installer à ses côtés. C'était sans doute l'une des raisons qui le poussait à aller en cours. Il y rencontrait des gens qu'il n'aurait pas forcément aborder en dehors. Il se trouvait des compagnons d'infortune qui partageaient son désarroi face à ce qu'on tentait de leur faire passer pour des cours. Il discutait avec des gens qui nuançait ses propos, lui apportait matière à réfléchir. Coup d'oeil vers le professeur et le slave adressa un sourire compatissant à son ami. Le Russe était... Quelque chose.Sans doute très particulier aux yeux des autres délégations. Il avait l'âme slave. Rien de bon ne les attendait, en soi. Trotsky se révélerait aussi déjanté que les autres.

L'enseignant dévoila un couloir sombre et... Rien. Rien de plus. A eux de se démerder. Il voit certains de ses camarades s'approcher et observer. Lancer quelques sorts. Foncer dans le tas, avec la grâce et les réflexes requis. Odessa resta visé à sa chaise, la tête dans les mains. C'était leur premier cours. Certains n'avaient jamais envisagé de devenir soldat, dans leurs anciennes vies. Avaient-ils vraiment accès au dossier ? Personne ne souhaitait un jour en tenir compte ? Il avait bien envie de prendre ses affaires et de s'en aller mais le cours de Rune lui revenait en mémoire. S'il ne risquait pas une malédiction, il risquait quand même quelque chose avec Trotsky. Du moins, le pensait-il.

Il prit la parole, espérant obtenir un petit plus d'informations, pour les fous déjà embourbés dans le couloir.

"Habituellement, on a pas un minimum étudié le terrain avant une infiltration ? Genre quelques jours, des rondes de surveillance, pour avoir un minimum une idée de ce à quoi s'attendre ? Pas forcément tous les pièges mais au moins quelques uns ? Là, on a rien. A part des mannequins."

Toutefois, il se doutait qu'il obtiendrait peu d'informations. C'était comme un caillou jeté dans une mare. Cela ne servait à rien. Il répondit à Ambre, dans un timbre si bas que seul ce dernier l'entendit "C'est mort, j'y fous pas un pied perso. Tu crois qu'il me prêterait une clope en attendant ?" Quitte à attendre, autant le faire de façon agréable... 
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Ven 5 Avr - 21:51
Cardinal
Cardinal
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Tu as compris. Que penserais-tu d'une chansonnette ? Lorsque vous craignez soudain de faire fausse route, Sifflez vite vite ! Sifflez vite vite ! Quand le mal l'emporte et que le coeur est en déroute, Sifflez vite vite ! Sifflez vite vite ! Mais dans le cas où ça ne suffirait pas, Criez donc à tue-tête. Quoi..? Jiminy Cricket ! Oui ! (@pinnochio // beerus)
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infiltration.

Le jeune homme se demandait ce qu’il fichait dans cette classe. Tout le monde le savait, il ne pouvait pas rester discret et il ne valait rien en infiltration. Cependant, il devait assister aux cours et son rang au classement ne lui permettrait pas vraiment de justifier une absence. Il sait cependant que cela ne veut rien dire, tout le monde le lui a dit de nombreuses fois. Le professeur arrive en chantonnant, Cardinal comprend sa langue, mais ne dit rien, se contentant de jeter un regard sur le couloir sombre qu’il leur montre de la main. La seule information qui leur avait été donnée était de faire attention aux mannequins. Le jeune homme hausse les sourcils. En mission, ils n’auraient rien, mais ils auraient fait une reconnaissance préalable du terrain avant de s’aventurer dans des terres inconnues. Il se demandait qui serait le premier imbécile à foncer dans le couloir, et obtient rapidement sa réponse, quand Vicaire prend le rôle du téméraire.

Les étoiles se disputent entre elles et jettent le même sort. L’oiseau les regarde sans broncher, surtout quand Pollux commence à chercher des entrées secondaires. Odessa prend la parole et demande s’il ne faut pas étudier préalablement le terrain avant une infiltration. « Habituellement, c’est une bonne idée. » soutient Cardinal. Ce sont les premiers mots qu’il prononce depuis le début du cours, mais il ne pouvait plus se taire. Se levant, il se tourne vers Alcyone et Pollux.

« Je ne sais pas ce que vous faites, mais ça ne sert à rien de jeter deux fois le même sort. Nous sommes plusieurs dans la pièce et nous avons chacun nos forces et nos faiblesses. Il faudrait que nous mettions nos talents à contribution, et que nous collaborions. Des infiltrations réussies se font en équipe. Si l’un de nous se fait repérer, notre mission toute entière a échoué. Bref, ça ne sert à rien de chercher de nouvelles entrées si nous ne sommes même pas capable de protéger les nôtres. » Il ne leur accorde pas plus d’attention, décidant de se diriger vers la prochaine qui voulait partir. « Duchesse ! » l’appelle Cardinal.

Passant devant le bureau de Trotsky, il prend son paquet de cigarettes, sans lui demander la permission, et se dirige vers Duchesse. Il dépose une cigarette dans la main de celle-ci, sortant sa baguette pour jeter un sortilège protéiforme (le même que celui qu’Hermione avait utilisé, sur les pièces de l’Armée de Dumbledore) et fait de même, pour les siennes.

« Cela nous servira à communiquer. » lui explique Cardinal. « Il te suffira de colorer le filtre. Les nôtres prendront la même couleur et nous serons en mesure de t’apporter de l’aide. » Ils conviennent d’un code.

Citation :
Bleu si Duchesse rejoint Vicaire.  
Vert si Duchesse trouve quelque chose.
Orange si Duchesse croise des ennemis.
Rouge si Duchesse a besoin d’assistance.

C'est basique, mais cela permettrait d'avoir une idée de ce qui se passait dans le couloir. Duchesse part à l’aventure. Après l’avoir regardée, s'éloigner dans la noirceur, Cardinal retire une clope du paquet et la tend à Odessa. « Et on fait tourner les cigarettes ~ » chantonne-t-il, sur le même air que le professeur, au début de la leçon, retrouvant son sourire. Il fait sa distribution, donnant une cigarette à tout le monde, pour que chacun soit en mesure de connaître l'évolution de Duchesse.

Sans rajouter mot, l'oiseau s’assoit sur une chaise et en place une sur le coin de son oreille. L’élite de la nation, lui avait-on raconté. Elle avait peut-être raison, cela faisait vraiment longtemps qu’il n’avait pas vécu comme ça. ♡  

 
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Lun 8 Avr - 16:09
Brynhild
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
« … et puis il s’est posé sur une branche et c’est là qu’il a chantonné Kalinka, mais sans les pa- » Varsovie est stoppée net dans son élan par l’arrivée du professeur Trotsky. Tant pis, Minsk devra attendre la fin de leur cours pour connaître la fin de son rêve de la nuit passée, récit évidemment de la plus haute importance. Enfin, ça c’est si elles sortent vivantes de la classe. Parce que maintenant, il faut se méfier de la moindre heure de cours qui peut s’avérer fatale. Et puis c’est pas que Trotsky fait peur à la blonde, mais elle se méfie toujours d’un slave qui préfère le whisky à la vodka. Y a certaines traditions qu’on peut pas renier, tout simplement.

Et donc leur mission de l’heure à venir serait ce tunnel obscur. Vicaire, avec sa classe naturelle et son survêtement à pois, se précipite théâtralement à l’entrée du tunnel et disparaît dans l’ombre. Alcyone et Pollux s’approchent plus prudemment, cherchant à récupérer des informations avec un sortilège de révélation. La slave est curieuse, elle aussi veut voir ce couloir. Pour l’exfiltration et l’infiltration, c’est surtout de l’instinct. Et le sien est bon, alors elle veut se confronter à l’obscurité qui lui fait face. Elle entend derrière elle Odessa, qui essaie de glaner quelques informations de plus auprès de Trotsky. Mais bon, pas sûr que le russe leur lâche quoique ce soit, de toute façon. Et puis elle reconnaît la voix de Cardinal aussi, et son cœur fait un petit bond dans sa poitrine en même temps que ses lèvres s’étirent sans qu’elle puisse les contrôler. Elle détache son regard du couloir pour fixer l’oiseau, qui remet à sa place les deux américains. Son côté communiste apprécie ce moment, même si elle a un peu peur que le prodigieux Alcyone et son camarade Pollux s’en prennent à Cardinal… Mais l’idée qu’il propose ensuite est si brillante que cela rassure Varsovie quant à une potentielle riposte des Américains. « C’est une très bonne idée Cardinal ! » lui dit-elle en lui adressant son plus beau sourire. A son tour, elle se saisit d’une cigarette industrielle. Ah, encore un truc de capitaliste ! ne peut-elle s’empêcher de penser. Où est le plaisir si on peut pas rouler avant de fumer ? Varsovie ne fume pas de cigarettes, mais son habileté à les rouler épaterait même Sherry.

Après avoir glissé la cigarette enchantée dans la poche de poitrine de sa veste, Varsovie prend la suite de Duchesse dans le couloir, non sans lui avoir adressé un regard entendu et déterminé. Après à peine quelques pas, il n’y a plus aucun signe de la salle de classe derrière elles. Plus de bruits, plus de lumière. La française semble très légèrement hésitante, probablement à cause de l’obscurité qui semble les étouffer. Mais la blonde s’y sent bien. Le noir ne l’a jamais effrayée, au contraire. Elle se souvient des caches-caches dans le noir. Des journées où elle ne voyait pas le soleil. Des tunnels d’évacuation. Et ce couloir ne semble pas si différent, au fond. Mais même s’il l’est, de toute façon ce n’est qu’un cours. Ça peut pas être pire que dehors. Alors Varsovie avance dans l’ombre, un pas après l’autre. Les sons semblent amoindris, et elle n’entend rien à part les battements de son cœur et les frottements de ses vêtements ainsi que de ceux de Duchesse.

Et son pied droit qui frôle quelque chose. Elle se baisse pour toucher. Tissu synthétique assez extensible. Odeur de tabac. Elles ont retrouvé Vicaire. Varsovie plaque son index sur la bouche du français, persuadée que ce serait le genre à sortir une connerie graveleuse qui les ferait repérer par on ne sait trop quoi. Dans une mission d’infiltration, la discrétion est évidemment indispensable. Elle tapote l’épaule de Duchesse pour attirer son attention et guide sa main jusqu’à la tête de Vicaire, pour lui faire comprendre que le peloton de tête est maintenant formé. Elle laisse à la française le privilège de changer la couleur du filtre de la cigarette, mais surtout parce qu’elle n’est pas entièrement sûre du sortilège à utiliser pour le faire. La cigarette dans sa poche devient très chaude, presque brûlante, signe que la couleur a changé et que le message est transmis. Varsovie reprend l’exploration du couloir. Ils ont déjà fait plusieurs mètres et nul doute qu’un mannequin ou un piège va faire son apparition sous peu.


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Lun 8 Avr - 23:54
Trotsky
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Infiltration / Exfiltration - cours 01 [ ft. Ouvert à tous ] Glcw



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Ils avaient tous une tronche de six pieds de longs. A part un peut-être qui semblait plus enclin au cours, Trotsky voyait bien qu’ils s’attendaient au pire. Et pour sûr… vu ce qu’il avait entendu en laissant ses oreilles trainer, un cours dans cette école et on pouvait vous faire perdre un membre ou pire encore, la mort. D’après Trotsky il y avait pire que la mort mais là n’était pas le sujet. Il s’adossa donc au bureau, observant ces ouailles. C’était tous des gamins, perdus dans leur adolescence brisée par la guerre. Des mioches en somme. Tous les yeux étaient braqués.

Aucune émotion ne transparaissait sur le visage du barbu. Ses traits restaient désespérément neutres. Il nota mentalement l’incroyable rougeur de certain visage et les regards complices ou non entre les étudiants. Ils ne savaient pas ce qui les attendaient et la classe se divisa en deux catégories : les têtes brûlés et les plus réfléchis. D’après Trotsky il n’y avait pas de bonnes solutions mais une multitudes. Tant que le boulot était fait… Les mains dans les poches de son pantalon, le professeur observait, l’expression neutre et son regard bleu avait l’éclat froid d’une lame affûtée. Il écoutait attentivement le moindre mot, micro mouvements, ou expression qu’ils utilisaient. Il préférait les laisser dans le silence tandis qu’un étudiant estimait qu’il lui fallait plus amples informations. Trotsky inspira profondément. Il ne répondit pas immédiatement. Dans un premier temps, il se contenta de le dévisager. Il finit par hausser les épaule d’un air entendu.

Démerdez-vous avec c’que j’vous donne. Le timbre implacable de Trotsky sembla couper l’air tel un katana affûté, pendant que ses prunelles s’assombrissaient. On pouvait noter l’éclat froid agressif dans ses prunelles et ses paupières se plissèrent instantanément. Il était prêt à fondre sur sa proie au moindre écart de comportement. Il étira, soudainement, un sourire en coin en penchant la tête sur le côté avant de détourner le regard vers un étudiant un peu plus réfléchi que les autres. Le sourcil de Trotsky se haussa. Le gamin se dirigea ensuite d’une démarche saccadée vers le bureau, mais à peine eut-il le temps d’en effleurer la bordure que Trotsky fut saisi d’un vertige. Ses clopes. Il allait lui prendre ses clopes !! Il le laissa tout de même faire. Il pivota dans sa direction sans sourire. Il tourna légèrement le corps de façon à l’affronter ouvertement, le jaugeant d’un regard noir de colère, indubitablement effrayant. Ses clopes, merde !! A quoi bon faire cours s’il ne pouvait pas fumer en paix ? Il lui jeta régulièrement des petits coups d’œil rapides, pendant qu’une fille s’avançait silencieusement vers le couloir.

Eh bien ? Dit-il en essayant de ne pas rire devant leur mine déconfite. Il attendit de ne plus l’apercevoir et une fois sûr, il inspira profondément, demeurant une éternité prostré dos au bureau de bois. Il détacha lentement ses doigts du meuble, appuyant sa paume sur la surface lisse. Ses phalanges se plièrent tandis que ses ongles griffaient la paroi. Sa tête légèrement inclinée il aspira la une bouffée de sa clope. Il tourna la tête vers le plus grand des types. Un mec baraqué et métis. Il avait un nom de caillou mais impossible de se rappeler de laquelle. Toi... Avec le nom de résine. Pourquoi t’y vas pas ? Leurs regards s’accrochèrent mutuellement et ce, durant d’interminables secondes, comme si le temps avait jugé préférable de s'arrêter. Il plissa légèrement les yeux, soufflant la fumée par le nez. Je t’ai posé une question, insista Trotsky d’un ton anormalement dur. Il désigna celui qui avait touché ses clopes, de l’index. Et toi touches plus à mes affaires mais c’était une bonne idée. Chapeau. Il se contenta d’un grognement neutre pour mettre fin à la conversation.

Il se demandait bien comment ils pouvaient s’en sortir à l’intérieur. Il n’avait pas fait trop dangereux mais les mannequins bougeaient à certains temps. Difficile pour les gamins déjà à l’intérieur de rester immobile. Toujours être en mouvement. Qui a dit que ce cours allait être simple ? Il regarda tour à tour, les étudiants encore dans la pièce avec lui.

Vous restez sur la touche tandis que les autres se bougent le cul ? Il aspira une bouffée de sa clope. C’est aussi une solution, hm. Mais c’est ce qu’on appelle “les planqués”.

HRP a écrit:
1 à 10 : Vous tombez sur une impasse. Faites demi-tour.
11 à 35 : Vous tombez sur un mannequin et vous êtes immobilisé. Appelez un(e) ami(e).
36 à 57 : Vous tombez sur un mannequin et vous échappez de justesse à l’immobilisation. Bravo.
58 à 70 : Jump scare d’un clown, d’une araignée comme à la fête foraine (sorte de peluche pas belle). C’est ensorcelé. Démerdez vous :)
71 à 80 : Vous déclenchez une musique des années 80 (type 99 luft ballons, Bonnie Tayler) à fond et vous attirez les mannequins vers vous.
81 à 85 : Vous marchez sur quelque chose de gluant qui semble bouger sous vous mais impossible à définir.
86 à 90 : Vous trouvez un sac qui pèse une tonne, impossible ni à ouvrir, ni à trainer. A l'intérieur quelque chose grogne et semble dangereux.
91 à 98 : Vous êtes piégé dans une fausse toile d'araignée magique.

Si vous avez besoin de la moindre description ou si vous avez une question hésitez pas :)

(c) DΛNDELION
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Mar 9 Avr - 16:12
Guinness
Guinness
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SECURISATION

INFILTRATION / EXFILTRATION
Cours 01

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le Slave demande plus d’informations, précisant que dans toute situation habituelle, ils auraient plus d’information. Guinness, d’expérience, l’appuie en acquiesçant. Même Mahoukotoro surenchérit. Guinness ouvre la bouche, s’apprêtant à en faire de même, mais le ton de Trotsky est sans appel.

« Démerdez-vous avec c’que j’vous donne. »

Guinness hausse des sourcils, baisse les yeux. Ne bouge pas d’un pouce. Elle ne semble pas avoir l’intention de se lever. Lorsque Mahoukotoro prend l’initiative et distribue les cigarettes de Trotsky, Guinness le remercie d’un faible sourire crispé, rien de plus. Elle observe le tabac, et hausse de nouveaux des sourcils dédaigneux face au choix de l’enseignant. Cheap. C’est au tour de Durmstrang de s’aventurer dans l’inconnu. Guinness pince ses lèvres  devant tant d’imprudence. Elle souffle par ses narines, un soupir d’exaspération difficilement contenu, mais parvient à ne rien dire. Ce genre de comportement ne lui ressemble pas. Est-ce la fatigue, ou un privilège réservé à Trostky.

« Vous restez sur la touche tandis que les autres se bougent le cul ? » leur lance Trotsky. Guinness hausse les épaules, ne lui accordant pas plus qu’un regard. Elle sait qu’il ne s’agit pas d’une véritable question. « C’est aussi une solution, hm. Mais c’est ce qu’on appelle “les planqués”. »

Elle soupire, secoue le visage. Elle semble avoir conscience qu’il s’agit d’une provocation. Mais elle n’y tient plus. La fatigue qui se lit sur son visage a sans doute du écourter sa patience.

« Y aller à neuf pour infiltrer un couloir, ne serait-ce pas prendre le risque inutile d’augmenter les chances d’être repérés ? Ils sont déjà trois là-dedans… »

Pour ceux qui connaissent un tant soit peu Guinness, il n’est pas compliqué de comprendre d’où vient sa très inhabituelle insolence. Elle était elle-même sur le terrain, en mission, deux-semaines auparavant. Elle et Sirius étaient seuls avec deux enseignants, et en sont revenus. Sans douce est-ce là d’où lui vient ce sentiment d’effectif disproportionné.

Guinness sent la cigarette de Trotsky chauffer entre ses doigts. Le filtre a prit une couleur azurée, signe que Duchesse a rejoint Vicaire…

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Mer 10 Avr - 1:44
Vidame
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Ils en font un bruit derrière, c'est pas possible, ça te désespère même. Alors, forcément, y'a les quelques frères qui sont là, qui font de leur mieux. Mais au bruit de leurs voix, c'est des gonzesses qui viennent te rejoindre. Une française à l'accent, par contre, c'est une russe qui vient te toucher. A peine surpris, mais agacé, tu hésites à lui en mettre une. Mais t'es un vrai mec, tu ne frappes pas les femmes. Pis, il semblerait qu'elle veuille bien faire. Tu hoches la tête, te rappelant qu'ils ont aussi besoin d'entraînement. A l'autre bout du couloir, tu entends la voix de Biture, tu souris. Tu poses une main ferme sur la gorge de Varsovie. Rien de violent, juste pour lui faire signe de ne pas faire le moindre bruit. Et tu ôtes la soudaine image de BDSM qui te passe en tête. C'est pas le moment de penser à faire des galipettes sauvages. Accompagné d'équipiers, tu décides de transmettre les ordres. Dans un souffle tu glisses :

Toi, tu files à gauche. Reste bas. Beaux-bâtons, la droite, mais à pas doux, j'ai vu un truc.

Avoues le, tu as changé, tu n'es plus le même. Dans ta famille, on bosse en solo. Enfin.... on bosse pas en trio en tout cas. Tu fais deux pas en arrière. Tu inspires, mais tes repères sont floutés par la présence d'autant d'hormones féminines au mètre carré. Enfin surtout par le fait d'avoir été rejoins. Dans ta tête, c'était une épreuve pour toi seul. Ton sacre. Un autre bruit de pas, tu te retournes vers ce nouvel allié. Sauf que ta peau accroche, ton tissu semble attiré, ton corps ne répond plus. Quelque chose vient de t'attraper. Tu pestes dans un murmure plus haut que les autres, afin de te faire remarquer par tes deux compagnes du moment :

Merde ! Me suis fait choper par un truc...

Tu hésites. Tu sais pas si tu leurs dis de continuer sans toi, que tu les ralentirais, ou si tu as juste l'air con. A avoir voulu faire le bonhomme et te viander ainsi... Tu te promets qu'on ne t'y reprendra plus. Tu pries pour que Minsk ne soit jamais au courant...
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Mer 10 Avr - 1:44
Vivianne
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Le membre 'Vicaire' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Mer 10 Avr - 19:27
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Infiltration / Exfiltration - #01
“If any of you are injured, take a seat in this fine classroom.” Dee opens up the nearest door and peeks in. It’s a classroom with a life-sized skeleton hanging on a stand. “Bones will keep you company while you wait for the doctor.”

Semaine 5, mardi matin

Est-ce qu’il venait de se faire roast par Cardinal ? Oui, oui, carrément. L’étoile du Gémeaux échangea un regard surpris, mais amusé, avec son camarade astral, avant de tourner la tête vers le reste du groupe. L’oiseau venait de voler le paquet de cigarettes de leur professeur, qui en ouvrit de grands yeux choqués, le laissant faire, toutefois. Curieux, le brun s’approcha de Cardinal pour voir ce qu’il faisait. Il… Lançait un sortilège protéiforme sur les cigarettes. Damn. C’était brillant. Trop habitué à réfléchir et à agir en solitaire, il n’y avait même pas pensé. Mais c’était vrai, les autres étaient là. Il ne devait pas protéger que sa peau, il devait aussi protéger la leur. Sans rien dire, il récupéra trois des cigarettes protéiformes, soupirant doucement en se disant que quand même, quel gâchis, et plutôt que de retourner avec Alcyone, il embraya pour s’asseoir avec Ambre et Odessa, posant une cigarette face à chacun d’eux.

« C’est chaud, murmura-t-il, surtout pour Odessa, quel est l’intérêt de tenir une clope si on peut même pas la fumer ? »

Son ton était légèrement blagueur, mais mortellement sérieux. Cette clope, il avait une sérieuse envie de la griller, là, en plein cours. Il ne le ferait cependant pas, surtout pour ne pas gêner Ambre qui n’aimait pas l’odeur du tabac. Le prof, sérieusement, il s’en foutait, de toute façon Trotsky était déjà en train d’en griller une. Sauf que maintenant, il se dirigeait droit vers leur petit trio. « Toi... Avec le nom de résine. Pourquoi t’y vas pas ? » L’américain se tendit imperceptiblement. Ils ne se connaissaient pas vraiment, mais il considérait déjà Ambre comme un ami, aussi l’agression directe et assumée du prof le gênait énormément. « Je t’ai posé une question. » L’astre ne broncha pas. Ambre était assez grand pour se défendre seul et mener ses propres batailles. Le prof sembla cependant se désintéresser d’eux assez vite pour féliciter Cardinal, et, finalement, revenir à l’attaque en essayant de taper dans leur ego.

« Vous restez sur la touche tandis que les autres se bougent le cul ? C’est aussi une solution, hm. Mais c’est ce qu’on appelle “les planqués”. » L’américain ne daigna pas broncher. Les tacles dans l’ego, il maîtrisait ça très bien, et avait appris à faire abstraction du sien pour rester impassible en toutes circonstances. Ça ne marcha cependant pas très bien avec Guinness, qui avait l’air épuisée et irritable. Sa voix claqua avec insolence pour rappeler au prof qu’aller à neuf là-dedans serait stupide, déjà parce qu’ils risquaient de se marcher dessus, ensuite parce que ça augmentait leurs chances de se faire choper.

« En partant du principe qu’on pourrait théoriquement crever dans le couloir, je quitte pas cette pièce sans un plan concret, lâcha l’américain de son habituel ton monocorde. Si les trois qui sont sortis veulent mettre leur peau en jeu, c’est pas mon problème, mais perso, si je rentre là-dedans - il pointa le couloir du doigt - c’est seulement une fois sûr que j’en ressortirai en vie, et pas avant. »
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Jeu 11 Avr - 5:35
Alcyone
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Sourire s'étire en coin quand la quatrième étoile assure le sortilège. Toujours pas d'envie de rejoindre Vicaire. Les étudiants s'amassent et la tête couronnée s'écarte un peu plus loin, côté bureau de l'enseignant, dos contre le mur et bras croisés. Rose toujours en main, sait-on jamais. Océan impassible glisse sur la française qui s'élance, s'échauffe un peu amusé au discours de l'oiseau bariolé. Lorsque vient son tour il accepte la cigarette avec une moue discrète, grimace dégoût pour le bâtonnet empoisonné. Putain. De. Fumeurs. Et puis l'eau refroidit aussitôt, se pose presque banquise sur poupée Varsovie qui rejoint le clan des têtes brûlées. Espérons qu'elle ne finisse pas liquéfiée, frangine carbonisée de la pierre malicieuse.

Trotsky déblatère pendant ce temps, campe ses positions quant à la pénombre dans laquelle il compte garder ses effectifs. S'en prend au géant, puis globalement à tous ceux qui ont pris plus d'une minute pour aviser la situation avant de foncer. Si planqués se veut l'insulte pour vivants, il la porte volontiers. Guinness réplique sur le surnombre et Pollux enchaîne avec un raisonnement plus brillant encore. Typiquement américain grogneraient ceux qui reprochent aux astres de toujours tarder à prendre parti. Ne s'impliquer qu'une fois toutes les issues étudiées. Azur glisse sur la cigarette pour en vérifier la couleur du filtre, avant de tiquer. Odeur de fumée. Personne pourtant n'est si mauvais genre pour oser l'allumer.. Bleu inquisiteur rencontre celui du professeur. He's kidding. « C'est à dire qu'en général on établit le plan avant de foncer. Il ajoute avec un soupir à la tirade de son ami. Par contre. A défaut de nous expliquer ce qu'on est censés chercher vous pourriez au moins ouvrir une putain de fenêtre. Langue claque agacée, presque furieuse. Monsieur. » Vulgaire s'il le faut, mais pas trop.
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Ven 12 Avr - 21:43
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Ambre avait passé une bonne matinée au cours d’explosifs. Ca lui avait fait du bien ce genre de cours et surtout avec une professeur compétente. Ca changeait.
Trotsky semblait lui aussi avoir ses démons. Et une manière très à lui de donner cours. Il braillait tel un goret qu’on étrangle. C’était comme si il parlait une autre langue. Ambre ne comprenait rien. Il était agacé et inquiet : Sherry n’était toujours pas là. L’anglais n’était pas venu le matin en cours, et cet après midi non plus. Où était-il ? Ambre avait un mauvais pressentiment.
Et l’autre lui cassait réellement les couilles. C’était pas du tout le moment de le faire chier. Et pourtant.

Le nom de Résine?” Ambre était offusqué. Le respect était mort avec les deux autres étudiants faut croire. Ambre se retint de lever les yeux au ciel, resta impassible comme à son habitude. Mais il se sentait bouillir. Le cours de ce matin lui avait donné chaud et, comme à chaque fois qu’il faisait joujou avec le feu, il était plus sanguin, plus à fleur de peau comme si l’éponge qu’il était habituellement était aussi dure que de la pierre.
Il avait posé une question. Ambre ferma les yeux. Il devait partir. Le professeur semblait se ficher de lui et il profita qu’il était entrain de féliciter Cardinal , qui avait eu une brillante idée d’ailleurs, pour tenter de filer à l’anglaise.
Mais la porte de sortie était fermée. La main d’Ambre serra la main autour de la poignée. Le métal de celle-ci semblait se teinter d’une autre couleur. Sans se retourner il lâcha, avec une certaine froideur qui ne lui ressemblait pas :

Professeur, Ouvrez-la porte. Maintenant.”

Ambre serra les dents. Ce manque de respect, ça lui retournait l’estomac. Il était énervé, il en avait plus que marre de ces professeurs à la con. Vraiment.
Et ce cours-ci et cette manière plus que discutable de leur adresser la parole était la goutte de trop.
Ambre se retourna, vers Trotsky, sans lâcher la poignée comme-ci celle-ci le gardait connecté à la réalité :

Professeur ! LA PORTE.
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Dim 14 Avr - 22:08
Minsk
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Esgourdes grandes ouvertes pour ne pas rater une miette du rêve de Varsovie, yeux qui regardent au ciel quand elle aborde le sujet "oiseau qui sifflote Kalinka". Merde, Minsk a la ritournelle dans la tête maintenant ! Mais plutôt Kalinka que la chanson que chantonne Trotsky en rentrant dans la salle, pas vrai ?  Au moins, Kalinka, c'est russe et ça a des paroles - certes un peu merdique - tout à fait honorables. Pas comme son chant français d'hérétique là. Et voilà qu'il s'allume une clope maintenant, il est détente ce prof, hein. Il croit que la pédagogie, c'est fumer tranquillement en ouvrant la porte d'un couloir sombre et en balançant un avertissement à la con ? Bah non mon gars, personne va y aller dans ton foutu couloir ! Sauf Vicaire bien sûr, mais c'est parce que Vicaire est un peu con. Peut-être même qu'il croit qu'il impressionne Minsk à jouer au suicidaire. Au clin d’œil du français, elle répond un sourire narquois avant que ce dernier ne disparaisse d'une pirouette dans le noir. Mais quel crâneur quoi. Elle ricane, reporte son attention sur les deux américains qui analysent le corridor, s'étonne de voir une française - à croire que français rime avec téméraire - vouloir s'engouffrer à la suite de Vicaire. C'est là qu'intervient Cardinal, sauveur de la situation au moins selon Varsovie. Minsk se marre dans son coin avant de daigner prendre une cigarette, naguère propriété de Trotsky. Elle se tâte à suivre son amie dans le couloir noir sauf qu'i y a son autre ami là, Odessa qu'il s'appelle, qui a l'air bien partant pour buller dans la pièce maintenant que Trotsky lui a annoncé un peu sèchement qu'il n'aurait aucune information supplémentaire. Et puis ça s'insurge, ça cause plans et fait que foncer tête bassiée n'est pas raisonnable. Minsk, elle se fiche bien de tout ça, puis se faire traiter de planquée ne lui fait ni chaud ni froid. Elle a juste un peu la flemme alors elle vient se caler auprès d'Odessa et de son ricain, faisant tournoyer la cigarette entre ses doigts. Marrant quand même cette histoire de changement de couleur.
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Lun 15 Avr - 2:01
Cardinal
Cardinal
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Tu as compris. Que penserais-tu d'une chansonnette ? Lorsque vous craignez soudain de faire fausse route, Sifflez vite vite ! Sifflez vite vite ! Quand le mal l'emporte et que le coeur est en déroute, Sifflez vite vite ! Sifflez vite vite ! Mais dans le cas où ça ne suffirait pas, Criez donc à tue-tête. Quoi..? Jiminy Cricket ! Oui ! (@pinnochio // beerus)
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infiltration.

Cardinal fait tourner la cigarette entre ses mains et réfléchit à un plan. Il est rare de le voir aussi concentré en cours, mais il le prend bien au sérieux. Le cours d’infiltration, il le considère comme la première occasion de bien faire et de démontrer pourquoi il avait sa place ici. Si le compliment de Varsovie le fait sourire, il baisse le regard pour ne pas le montrer, se mordant la lèvre. Ce n’est pas le moment de se laisser aller.

Varsovie prend la suite de Duchesse. Cardinal baisse un regard sur le filtre. Il est devenu bleu deux fois, ce qui signifie que les deux jeunes femmes avaient rejoint Vicaire. Les rouages tournent dans son cerveau, le professeur le félicite, mais le jeune homme ne s’en soucie pas. La première partie du couloir ne devait donc pas contenir énormément d’obstacles, ce qui signifie que le pire serait à venir. Des renforts n’allaient pas tarder à être demandés, et il devait avoir un coup d’avance. Le grognement neutre du professeur met fin à la conversation, mais celui-ci ne tarde pas à renchérir, leur demandant pourquoi ils restaient sur la touche, les traitant de planqué. Tirer parti de son environnement, c’était la meilleure chose à faire en contexte d’infiltration. Guinness dit la première chose intelligente du cours, comme quoi il était inutile d’être plusieurs dans le couloir. Cardinal hoche la tête, lui souriant, comprenant maintenant pourquoi la rousse trouvait sa place parmi les dix premiers.

Alcyone et Pollux font les fragiles, disant ne pas vouloir quitter la pièce sans un plan concret, ne voulant pas mettre leur vie en jeu sans la certitude de sortir vivants du couloir. Cardinal n’est vraiment pas impressionné. Si c’est à cela que ressemble le haut du classement, il devrait annuler son opération.

« Je pense que vous n’avez pas compris que c’est nous qui devons établir le plan. » leur rappelle Cardinal. « C’est un cours. C’est une occasion de se pratiquer avant de se trouver dans un véritable contexte d’infiltration. Sur le terrain, personne ne réfléchira à votre place. » Ambre demande au professeur d’ouvrir la porte, et tout cela commence à virer trop dramatique pour l’oiseau, pourtant le premier à en mettre beaucoup dans ses imitations.

La cigarette brûle dans sa main, quand la regarde, le filtre est devenu rouge. Le jeune homme comprend qu’il ne fallait plus perdre de temps, de l’assistance était demandée. « Avis. » Des oiseaux sortent de sa baguette. « Silencio. » Les oiseaux ne font plus de bruit. « Oppugno. » Cardinal les envoie dans le couloir, pour assister Vicaire. S’il y avait des liens, leurs becs leur permettraient de les couper. S’il faisait face à un mannequin, il ne pourrait pas supporter l’attaque d’une horde d’oiseaux. Cela leur permettrait de gagner du temps, en attendant d’élaborer une stratégie, et pour l’efficacité de son attaque, il comptait sur l’effet de surprise.

Se tournant vers Guinness, il délaisse les autres. « Il faut faire quelque chose. » Il la regarde, sérieux, il sait qu’elle a été en mission et qu’elle se trouve parmi les meilleurs. « Le couloir n’est pas si grand, mais nous ne connaissons pas les menaces. Il est fort possible que le professeur l’ait modifié, pour nous compliquer la tâche. » Il continue de penser. « Les mannequins doivent probablement réagir comme des humains, ce qui veut dire qu’ils ont la même sensibilité que nous, si elle n’est pas meilleure. » Ils repéreraient les étudiants par le biais de leurs cinq sens. « Peut-être que nous pouvons les leurrer. » théorise Cardinal. La première chose qu’il fallait, c’était une stratégie et par la suite, s’il devait aller lui-même dans le couloir, il le ferait.  

 
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Lun 15 Avr - 16:03
Guinness
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INFILTRATION / EXFILTRATION
Cours 01

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La plupart de ses camarades expriment le même refus de se jeter à l’aveugle dans le piège de Trostky. Ambre, quant à lui, se dirige carrément vers la porte de sortie. Le regard dédaigneux de Guinness ne se relève que pour lui, se gorge de compassion. Un lion en cage. Une odeur de brûlé gagne la pièce. Les yeux perçants de Guinness en trouve la source et ses sourcils se froncent soudain de stupéfaction horrifiée.

Il y a soudain un silence. Guinness reporte son attention sur le cours et remarque que Cardinal la regarde avec insistance. Elle semble réaliser avec gêne qu’il venait de lui adresser la parole, et qu’elle n’avait pas écouté. Heureusement, celui-ci poursuit sa réflexion à haute voix.
« Le souci est que nous n’avons pas d’objectif clair. » explique-t-elle. « Même pour une simple infiltration, il doit y avoir une priorité. Qu’est-ce qui définit le succès de l’exercice ? Quel est le but ? » Son regard se porte sur la cigarette colorée. Elle aussi l’a sentie chauffer dans sa main. Elle a viré au rouge. D’un signe de tête, elle fait signe à Cardinal qu’elle vient de trouver le but de leur exercice : Secourir leurs camarades.

Guinness se lève, son regard tourné vers le tunnel. Son esprit analytique se met en marche.
« Il nous faut désamorcer les pièges avant que nous soyons dessus… Un leurre est une bonne idée. Je pense que si un Patronus traverse le tunnel, peut-être bien que les mannequins le suivraient comme appât. » Les yeux de Guinness retombent sur Cardinal, puis dévisagent chacun des élèves présents dans la salle d’entraînement. « Notre trop grand nombre est aussi un avantage. Le plus il y aura de patronus, le plus de mannequins les suivront loin de Vicaire, Duchesse et Varsovie... Tout le monde sait produire un patronus corporel ? » Ses yeux tombent de nouveau sur Ambre.

Guinness s’approche doucement de lui, posant une main aussi légère qu’un oiseau sur son bras. La même peur est lisible dans ses yeux que lors de leur première rencontre. La peur de s’en prendre une phénoménale. « Même la plus petite aide peut servir. » dit-elle simplement, laissant sa demande implicite.

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Lun 15 Avr - 22:56
Minsk
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Elle arrête de jouer quelques instants avec sa clope à la couleur changeante pour écouter les paroles de Cardinal. Certes, il faut peut-être passer en mode ON, histoire de ne pas avoir à ramasser Varsovie, le kéké en chef et la française à la petite cuillère. Elle hoche la tête, faire diversion, c'est bien comme plan, pas original mais bien. Guinness répond à l'oiseau, Minsk fronce les sourcils. Elle n'a pas l'air en grande forme la rouquine, puis son plan lui semble un peu bancal. "L'problème, c'est que si les mannequins sont câblés pour réagir comme des humains, ils se laisseront pas avoir par des patronus, nan ?" Parce que les jolis animaux fantomatiques, ça ne se fait suivre que par les gosses de cinq ans et les zombis teubé des séries télé. Question de capacité à savoir produire un patronus éludée. Minsk se relève, allume la cigarette, regarde du côté du couloir. "A la limite, on attire tous les mannequins à l'entrée du couloir, en y foutant le feu ou quoi. Et on piège l'entrée au préalable avec des sorts à retardements, ou des runes... Comme Stravinsky à son premier cours." Premier et seul cours de runes auquel Minsk a été convié, hein, faut pas que les imbéciles s'instruisent.
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Mar 16 Avr - 3:39
Alcyone
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Infiltration / Exfiltration - cours 01 [ ft. Ouvert à tous ] 85ec87b5a877505c580245088536252a

L'oiseau criard n'en a pas terminé, c'est sa journée. Il faut faire quelque chose, il faut participer. Lui remarque plutôt Hercule devant la porte résolument close. Moue pointe un bref instant. Il n'aime pas l'idée d'être enfermé. C'est Guinness ensuite qui propose, et l'océan déjà agité tressaille lorsqu'elle expose son plan. Simpliste, pourrait fonctionner si les mannequins ont été calibrés en état d'ébriété - peu de doutes en avisant Trotsky. L'idée tourne un bref instant, doute s'invite panique. Azur cherche Pollux, supplique silence sur le faciès qui pâlit brièvement. Il comprendra, il trouvera. Avant que l'ami n'ait l'occasion de montrer s'il a effectivement saisi c'est Minsk qui réplique. Il préfère mille fois son idée. Sauf que. Astre tourne la tête vers la communiste, lâche d'une voix si peu assurée. « Sauf que si on attire les mannequins qu'ils n'ont pas encore fait réagir en passant devant.. Il lève un peu les mains, venant frapper ses paumes l'une contre l'autre. Ils devront littéralement leur passer dessus. Quitte à balancer des Patronus ou foutre le feu.. Autant allumer la lumière, hein, ils verront où ils mettent les pieds. » Battement de paupières ahuri. Pour un peu on le prendrait pour Sherry. Ils, car pour rien au monde il n'y mettra un pied à son tour. L'idée de se jeter dans un couloir sans savoir ce qu'y chercher continue de toute façon de lui échapper. L'idée du couloir plongé dans le noir le terrifie. Doigts tapotent sur la cigarette enchantée, un peu rapide, un peu fébrile.
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