Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

toward the sun (alcyone)

 :: L'Astronef :: Stade de quidditch Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sam 9 Mar - 3:15
Skopje
Skopje
Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
toward the sun (alcyone) 8d193c47647f70bcceabbcc39eece8a9
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

b(r)aise moi

Arrête. C’est un cri dans la tête, une demande de toute la conscience que l’autre tente d’écouter, que l’autre tente d’appliquer, mais il est bien obligé de voir que ça ne marche pas, que la tête ne fait que se tourner petit à petit. Arrête. L’ordre se répète, plus grand plus fort alors que le blond pénètre presque dans son champ de vision. Les iris le demandent, mais elles se dérobent alors qu’elles le frôlent, s’éloignent pour ne voir que les nuages et le jeu qui prend place dans le ciel. Ce n’était pas le moment, ce n’était pas l’instant pour se laisser distraire par l’hybride alors même qu’il lui rentre dans le crâne. Trop souvent qu’il se dit. Mais il ne peut rien faire, absolument rien, si ce n’est arrêté de respirer. Cinq minutes. Donné extirpée, c’est le temps qu’il peut tenir, le temps où il arrive à garder l’air de ses poumons sans rien lâché ,le temps où il peut s'empêcher de vivre, de sentir. Il y pense un instant au souvenir, à l’azur et aux écailles, si belles et terribles. Le sang partout. Sn.. "Merde". Le mot est un soupire qu’il glisse à haute voix avant de s’envoler plus haut. Il faut seulement qu’il pense à s'entraîner, qu’il arrête de rêvasser, son équipe avait un match à gagner. Il espère que ça lui occupera les sens, le corps, l’esprit. C’est sûrement pour ça qu’il y arrive si bien Skopje quand on y pense, à s’investir, à s’épuiser pour tout et pour rien, dans les cours ou les activités, et mêmes avec les gens. Il faut presque toujours qu’il fasse quelque chose. Un truc qui ne demande pas trop de magie tout de même parce que sinon il se montre beaucoup moins fort, beaucoup moins intéressé aussi. Il secoue la tête. “Magie”, est-ce qu’il sait vraiment ce que ça veut dire ? Le regard s’accroche au blond alors qu’il n’est qu’une figure au milieu du ciel. Il saurait pourtant le reconnaître parmi toutes les autres étoiles. Rien qu’à sa façon de bouger, rien qu’à sa façon de voler. Skopje est doué pour ce genre de chose. C’est de famille qu’on dit. Comme pour lui. Son talent, il doit l’avoir hérité de quelqu’un, de quelque chose. En tout cas, lui semble savoir ce que “Magie” veut dire. Il jurait qu’elle lui brûle les veines, s'élançant sans difficulté jusqu’à sa branche en bois de rose.
Le Slave évite un cognard de justesse. Il roule dans les airs pour se remettre dans la trajectoire de la balle. Ses bras s’agitent dans un éclair frappant l’objet qui voulait s’attaquer à un membre de son équipe. Ça vient s’écraser dans le dos d’un joueur. T’as frappé trop fort qu’il se dit alors qu’il le voit dégringoler. Il se propulse déjà à sa poursuite, une main sur le manche l’autre à l’assaut de sa poche, mais il se souvient et laisse faire les autres. C’est d’un léger salut lointain et d’un désolé qu’il murmure du bout des lèvres qu’il fait ses excuses à son camarade. L'entraîneur souffle quelques minutes plus tard dans son sifflet intimant à tous de descendre. Skopje le fait presque à regret. Il sent l’autre arriver avant même de le voir pourtant, il attend que le ricain lui lance une tape dans le dos pour répondre,  dire le nom qui tremblerait presque sur sa langue. “Alcyone” La bouche se mue dans un sourire qui vient trop aisément sur ses lèvres. “Je crois avoir vu que t’as fait un très bon entraînement de ton côté” l’azur des yeux s’échouent sur les terres d’ombre du regard de Skopje. Un deuxième frisson lui parcourt l'échine, le premier étant survenu au premier contact. Les yeux s’en vont ailleurs, encore vers le ciel. Peut-être qu’il devrait s’envoler, là maintenant, s'enfuir pendant qu'il est encore temps. 10 secondes. Il se surprend à compter, à ne plus respirer. Quand allait il s'habituer ?



Revenir en haut Aller en bas
Sam 9 Mar - 20:54
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
toward the sun (alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Ilvermorny, passe ! C'est la phrase qu'il entend le plus depuis les hauteurs. Malgré le jeu qui se veut coopératif il peine à partager. La gloire, l'adrénaline, le Souaffle. Les victoires sont toujours les siennes, les défaites reposent sur des erreurs qu'il laisse échapper. Il n'est pas le meilleur sur un balai, il le prétend juste si fort que la plupart finissent par adhérer. Parce qu'il est le plus brillant dans les cieux. Que sa chevelure rayonne comme une couronne offerte par les dieux, que ses gestes se veulent si assurés qu'on croirait presque que c'est là qu'il est né. La partie se déroule sans accroc, au rythme des suppliques, grognements et parfois insultes de son équipe : les délégations sont distillées dans chaque camp, et ses partenaires étrangers n'apprécient guère l'excès d'individualisme américain. On se plaint mais le laisse mener, pourtant, puisqu'on est convaincu qu'il va marquer.

De fait, il marque. Sa silhouette fend les airs avec aisance, l'adversaire s'écarte presque pour le laisser passer, les Cognards semblent refuser de le viser. Jupiter lui-même en a décidé.

Jusqu'à un craquement sonore dans les airs, suivi par un flot d'insultes de la part de l'un de ses Poursuiveurs. Lequel, bonne question. Il ne remarque ni les noms ni les traits, ce ne sont que des second-rôles, des figurants dans son numéro grandiose. C'est dans la direction opposée qu'il se tourne, à la recherche de celui qui tente si bassement de saper son équipe. Les lèvres s'étirent en un sourire railleur lorsque l'azur retrouve l'un des Batteurs adverse, promptement identifié. Garçon de l'Est impressionnable, qui couvre ses nombreuses lacunes par une affabilité exacerbée.

Il l'a si souvent surpris à l'observer à la dérobée que c'en devient une habitude. Dans les couloirs et les salles de classe où l'un seul des deux sait briller. Et surtout, sur le terrain. Où Narcisse l'a enfin vu se démarquer. Le sport est ce qui rallie les hommes de la façon la plus simple et honnête et c'est là qu'il l'a approché, lui offrant, un temps, de jouir de sa lumière. Les prémices d'une camaraderie hésitante se tissent avec facilité, encouragés par le délice qu'a le Roi Soleil à émerveiller.

Lorsque le sifflet tonne la fin de l'entraînement il ne tarde pas à retrouver la terre ferme, échangeant les banalités d'usage avec ses coéquipiers. Pas mal, bien mené, ça va, rien de cassé ? Je peux t'arranger. Bon capitaine faussement impliqué. Reçoit les éloges avec un geste de la tête qui ne s'encombre pas à feindre l'humilité. Son esprit est déjà reparti dans l'eden, à des lieues au-dessus de la plèbe.

Et puis il y a le slave, trop enjoué pour la froideur qu'on veut leur prêter, qui attire l'océan ondoyant. Il le rejoint à grands pas, défaisant déjà ses gants pour le gratifier d'une accolade familière dans le dos qu'il prolonge à peine trop, l'invitant à lui faire face. « Alcyone. » Le sourire s'étire avec plaisir en miroir, lui offrant un specimen chaleureux, sinon charmeur. Tu es spécial, c'est ce qu'il paraît dire. Il en use et abuse, de celui-là. Avec une touche de sincérité dans ce cas, puisque rien ne le ravit tant que ces louanges silencieuses qu'il lit dans les prunelles sombres.

« Je crois avoir vu que t’as fait un très bon entraînement de ton côté. » Le rire est retenu d'un rien. Ce sont à la place les sourcils qui se lèvent un peu, la tête qui penche de côté. La mine qui se fait un brin narquoise. Il a cru voir ? Tu n'as pas raté une miette, plutôt, répliquerait-il finement s'il n'y avait pas cette facilité à effrayer qui accompagne sa divine ascendance. Avec Skopje, en tous cas. Il y a aussi tout ce qu'il ne dit pas, la fuite des pupilles, le trouble qu'il reconnaît pour l'avoir si bien étudié au fil des ans. Il a appris à le cacher, le provoquer ou le mimer au besoin. Celui qui réveille le palpitant tant son étalage repose du féérique.

Alors Alcyone abandonne l'attitude moqueuse aussi vite qu'il l'a adoptée, se contentant de la chaleur du bon copain attendri et protecteur. Pas d’œillade provocatrice pour cette fois-ci. « Et toi, alors. C'est une tactique de l'Est, ça, briguer le forfait en mettant mon équipe hors-jeu ? » Personne n'irait objecter qu'il ne s'agit, sur le papier, pas de son équipe. La plaisanterie se veut légère et bon enfant, comme pour annoncer à demi-mot que, oui, il l'a remarqué. « Sacré coup de batte, ceci dit. » Compliment qui n'appelle que l'échange à se prolonger, les iris à venir se languir à leur tour.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 10 Mar - 2:40
Skopje
Skopje
Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
toward the sun (alcyone) 8d193c47647f70bcceabbcc39eece8a9
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

B(R)AISE MOI

Il n’aime pas quand il le touche. Vraiment pas. Pourquoi tu mens ? Il frisonne. Son corps l’agace, la carcasse n’est même pas foutue de fonctionner comme on le souhaite, de taire l’étrange. Le cerveau n’est pas mieux placé dans le classement et le cœur est un organe cassé depuis bien trop longtemps. Alcyone les dérange tous d’un simple geste, d’une simple présence, les trois il détraque. L’étoile, d’une risette qui ne fait pourtant que répondre à la sienne, elle fout tout en vrac. De toute façon, elle sent, brûle, brille trop fort. C’est dur de résister, de rien admirer. Le brun fait tout de même mine de ce rien, le tremblement du regard et de sa lèvre supérieure est tout ce qui lui échappe. Mais a tape fort. Trop fort. e n c o r e. Les pensées fusent nombreuses alors qu’il penche sa tête le blondinet, mais il les retient toutes du bout des doigts qui se mettent donc aussi à s’agiter. Pas étonnant qu’il se retrouve en apnée. Il se met même à tenir son balai à deux mains pour se calmer, du moins mimer le calme, arrêter les secousses qui n’en veulent qu’à lui. L’autre parle, il se détend, légèrement, respire enfin. Il l’a remarqué donc, lui, Skopje, au moins quelques secondes. Il agrandit plus grand la fente qui séparait ses lèvres. Lui-même n’aurait pas cru cela possible mais il faut croire qu’avec Alcyone l’impossible ne l’est plus vraiment. “Merci ”, c’est tout ce qu’il trouve à répondre, pourtant le garçon aime bien discutailler, aurait beaucoup de chose à dire, mais les mots semblent le fuir. L’effet poussière d’étoiles sans nul de doute. Il lui dresse les poils de l’épiderme, assèche sa gorge qu’il racle. “J’espère bien réussir à faire le même coup lors de la compétition d’ailleurs, tu devrais faire gaffe...” Un clin d’oeil surgit. Autre symptôme dérangeant. Les mots s'agglutinent sans qu’il ne les réfléchisse, des gestes se font d’eux-mêmes, pantin désarticulé dont il faudrait couper les fils qu’il se dit. Il ne sait en réalité même pas pourquoi il s’est mis sur la liste. Peut-être bien, parce qu’il y sera lui ? Il grogne intérieurement, s’en veut d’avoir inscrit son nom alors qu’il n’a pas le niveau. Ses lèvres  maintenant se pincent, une l'appréhension soudaine vient de naître dans son estomac. C’était peut-être le moment pour faire sa demande quoi qu’il n’en sait trop rien, à peur de mal s’y prendre. “D’ailleurs...tu voudrais bien m’aider à pas me ridiculiser ?” Il vient gratter le derrière de sa tête, le garçon demande clairement un cours particulier même s’il est hésitant sur sa façon de formuler le tout. Il pourrait comprendre que Alcyone ne veuille pas perdre son temps avec quelqu’un de son espèce. Mais là est l’un des seuls espoirs de progression, les autres n’étant souhaitables pour personne. Skopje suivait, pour ne pas dire scrutait, tous les prestiges de celui qui lui faisait face, rien d’étonnant qu’il puisse voir en lui une sorte de mentor. à moins que ça ne soit bien moins, à moins que ça ne soit bien plus. Lui-même ne sait pas, ce n’est pas la peine de lui demander. Il est juste gêné, n’ose plus vraiment le regarder. E N C O R E .  



Revenir en haut Aller en bas
Mar 12 Mar - 0:06
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
toward the sun (alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

« J’espère bien réussir à faire le même coup lors de la compétition d’ailleurs, tu devrais faire gaffe... » Le rire tonne, sincère. On pourrait l'entendre à l'autre bout du terrain, qui résonne. Quelque chose dans sa chaleur répond à l’œillade - osée, surprenante -, la défie sans prononcer un mot. Essaye, qu'elle voudrait presque le tenter. Il aimerait voir ça. Ça tiendrait du genre de culot qu'il apprécie. Évidemment le garçon serait remis à sa place par la bannière étoilée, mais en dedans Alcyone serait ravi de le voir s'affirmer de la sorte. Il a quelque chose d'attachant et d'amusant, outre son évidente incapacité à l'excellence. Trop loin des sommets, il ne peut qu'en rêver. Le contempler avec l'espoir qui déborde de ses jolies prunelles.

L'attitude du garçon change subtilement. La gène, habilement repoussée, a pris le dessus bien avant qu'il n'ouvre la bouche. « D’ailleurs...tu voudrais bien m’aider à pas me ridiculiser ? » Pas un battement de cil en retour. Le sourire du divin s'éteint, aussi vite qu'une bougie soufflée par le vent. Ses bras se croisent sur sa poitrine comme il toise son vis à vis d'un océan limpide vide de toute émotion. Il va jusqu'à mordiller le bout de sa lèvre inférieure, ses traits s'animant pour offrir une moue embêtée, au bord de l'hésitation. Lance ensuite un regard par-dessus son épaule, vers les camarades qui achèvent de quitter le terrain, vers les vestiaires qu'il avait prévu de retrouver.

Lorsque l'azur vient retrouver la chaleur incongrue arrachée aux pays glacés, le coin des lèvres, avec une lenteur mesurée pour piquer, s'étire en un début de sourire amusé. Qui vient chasser la réserve jusque-là affichée. C'est tout ce qu'il lui offre avant de passer à côté de lui, traçant quelques pas vers le centre de l'aire de jeux. Le frôle de l'épaule au passage, juste parce que. « C'est sur la partie des duels que tu vas pêcher. » Il ne s'arrête qu'au milieu du terrain qu'il commence à arpenter avec dynamisme, prenant garde à rester à portée de voix. Plie un bras dans son dos, puis vient s'en saisir avec le deuxième dans le sens opposé, commençant une série d'étirements basiques mais nécessaires.

« Même sans la puissance, tu peux t'en sortir en étant assez rapide. Et avec la bonne attitude. » L'air de rien, en faisant mine d'être dérangé par la demande qui a eu le bon sens de le flatter, il a rassemblé ses minces souvenirs sur ses capacités. Sur les épreuves inscrites au tournoi, et les lacunes les plus évidentes de l'étranger. Pas le Quidditch, ça va sans dire. Mais le reste, eh bien, le reste risque d'être douloureux pour sa fierté s'il compte vraiment se frotter à la cime du classement. Il en est si loin, le pauvre garçon, qu'il ne risque rien à lui dispenser quelques conseils élémentaires. C'est même assez courageux de sa part de tenter.

Il s'interrompt subitement dans sa série, daignant enfin lui couler un regard aussi encourageant que possible. « Donc. Je suis en face de toi, déjà en garde. Qu'est-ce que tu fais ? » Un peu de théorie pour identifier la véritable origine du problème, avant de peut-être l'initier au savoir des plus grands : le jeté de poudre aux yeux. Il n'a rien à perdre, hormis quelques heures qu'il pourrait occuper de manière bien plus constructive qu'un tutorat improvisé. Mais son image ne saurait souffrir d'être vu se soucier des plus humbles, et qui sait. Il pourrait le surprendre, avec autre chose que sa - semble-t-il - candide passion pour le suprême.
Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Mar - 0:55
Skopje
Skopje
Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
toward the sun (alcyone) 8d193c47647f70bcceabbcc39eece8a9
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

B(R)AISE MOI

Bouche s’en veut d’avoir causé, bouche s’en veut d’avoir demandé. Elle regrette les mots et le culot dont il venait de faire preuve. L’ego doit être en pièces, taillés en petits morceaux qu’il ne fait qu’émietter, toujours plus. Skopje commet le crime déjà bien tout seul, mais il semblerait que l’astre décide d’en croquer quelques morceaux aussi, de la fierté du jeune homme. L’étoile ne dit rien, l’étoile meurt même. C’est bien là même tout le problème, elle perd subitement son éclat, perd ce sourire qui dérange d’ordinaire tant le garçon aux désirs faibles. Ici, son absence torture étrangement. Ce que tu ressens, c’est déjà étrange Skopje. Le Slave s’étonne de la soudaine attitude du demi-vélane, de ces bras qui se replient sur son torse. L’allure est froide glaciale. Le cœur s’arrête. Il va dire non. Tu le déranges, Il doit avoir trop honte de toi. Il remarque le regard lancé aux coéquipiers en conclut donc qu’il n’est pas assez. Déception mêlée à plus sombre voudraient rugir, les lèvres voudraient se muer, mais le voilà qui scintille. Il darde de nouveau le garçon de quelques rayons. Légers, puis brûlants, dérangeants de nouveau. L’étonnement se saisit des traits du brun. L’autre joue semble s’amuser sans pudeur, ne semble pas vouloir expliquer ses changements d’humeur. Le coeur de Skopje s’anime à nouveau. Vite. L’autre s’approche, le frôle. Horrible supplice que de l’avoir à porter. Troisième frisson. Le slave tient les comptes. Puis il crache un soleil sur le garçon.
Etait-ce un oui déguisé ? Le cours, venait-il de commencer ? Skopje ne saurait réellement pas le dire mais un franc sourire vient se placer sur ses lippes. Mine heureuse au possible, la poitrine s'enhardit plus encore. Les yeux se plissent tout de même en appelant à la rigueur, à la concentration. C’est l’attitude d’un élève ravie. Rien d’étonnant à ce qu’il mime les mouvements s’en se poser de questions sur leurs réels valeurs, délaissant son équipement de quidditch. Tout ce que savait Skopje, c’est qu’il ne devait pas décevoir le blond de la moindre manière, devait écraser tous doutes qui viendrait l'assaillir. Rapide. Il enregistre, incruste les mots dans sa tête, ils font écho à d’autres choses qu’il connaissait déjà. L’épine qu’il enfonce en parlant de puissance, il s’en moque. Il le sait que sa magie à des problèmes. Il hoche donc la tête pour toute réponse, s’arrête de sautiller quand il le fait également. Vient ensuite la question. Qu’est-ce qu’il fait ?

rapide.
le mot ressurgit de lui-même dans sa tête répondant aux mots énoncés plus tôt. Un autre combat s'immisce dans les pensées. Il en garde encore l’oeil pétillant. Tu n’y arriveras pas. Il ne perd pas son temps à se poser la question. La baguette est dégainée dans un mouvement vif.

Spoiler:

Monsieur s’éclipse.
Il tombe surtout le ventre à terre d’un peu plus haut qu’il ne le devrait. L’échec le fait fulminer. Tu le savais. Oui, il aurait dû le deviner qu’il ne pouvait qu'échouer. “Putain de merde” sa magie l'énervait de plus en plus et il venait de se ridiculiser devant la figure adorée. Honte s'empare de ses joues, elles se font écarlate. C’est un teint de rose qui tranche avec le vert de la pelouse. Skopje reste sur le sol, refuse tout bonnement de se lever. Il enfouit son visage sur ses bras comme s’il avait besoin de souffler. Que dirait Meryt-Neith. Elle pleurerait sûrement de rire. “Tu devrais partir” Skopje, il prend seulement conscience que c'était une mauvaise idée. "S'il te plaît" qu'il annonce. Faudrait pas qu'il reste. Faut juste que ça cesse.
 



Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Mar - 0:55
Vivianne
Admin
Vivianne
Pseudo : Staff
Avatar : Famke Janssen
Crédits : ironshy
Messages : 735
Points : 1578
https://astronef.forumactif.com
Le membre 'Skopje' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé 100' : 61
Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Mar - 20:22
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
toward the sun (alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Le ciel dégagé guette le garçon du coin des yeux. Il note l'attitude ravie de l'Icare qui ne s'est pas encore brûlé contre l'astre solaire. L'élève studieux qui mime les gestes avec sérieux. Il s'éclaire en retour. C'est simple, comme en satisfaire l'un fait sourire l'autre. La paire pourrait fonctionner. Tant que la fierté est caressée. L'importance se gonfle, un peu plus si elle le peut, du minois qui boit ses mots à grandes lampées. Comme s'il n'avait jamais goûté à un discours plus édifiant.

Et l'apprenti disparaît. Il ne reste que ses affaires de sport, en tas sur la pelouse, pour prouver qu'il a bien été là. Que l'égo exacerbé n'a pas tout fabulé. Plus silencieux qu'à l'accoutumée, il n'a laissé aucun mot que l'écho puisse promener. Les sourcils se froncent, les nuages s'amassent dans l'azur jusque là pétillant. Il tourne sur lui-même, le royal Sorcier, il cherche l'admirateur que le vent lui a dérobé. Une pointe d'inquiétude qui perce l'écran.

Il le retrouve rapidement, affalé sur le tapis herbeux, il a vite fait de le détailler pour s'assurer qu'il n'est pas blessé. How ? Il a transplanné, tout simplement. Why ? S'il n'avait voulu que lui échapper, il se serait enfui plus vite à pieds. Apparemment. Non, la technique était ciblée, visait l'apparition soudaine dans son dos. L'imitation d'un affrontement récent, où l'arrogance s'est frottée pour le meilleur - autant que le pire - à une moqueuse figure de l'autorité. Roulant sur les pavés avec délice. Les lippes s'étirent en un sourire ébahi, tant au souvenir qu'au culot de la prestation actuelle. Durmstrang était donc du spectacle. Ça n'a rien d'une surprise.

Sauf qu'il s'est planté. Thank you, Merlin. Il espère que l'ambre attentive n'a pas saisi le tranchant de la prise de pouvoir de l'assaillante, ce jour-là. Le frisson du lâcher-prise, le picotement lorsqu'il n'est plus maître de ses mouvements. La guerre est trop bien installée, aiguille glacée dans le sang et les mémoires, pour qu'il laisse un rouge détenir ce genre d'informations. Peu importe l'attendrissement. « Tu devrais partir. » Oh non, pauvre enfant. Voilà au contraire qu'il le rejoint à grandes enjambées. On pourrait croire qu'il le toise depuis les hauteurs lorsqu'il se plante devant lui, pourtant la dépression s'en est allée, le ciel est redevenu clément.

« S'il te plaît. » Il s'accroupit. « Skopje. » C'est plutôt Skop', sous la langue de l'américain qui peine à prononcer l'enchaînement complexe des consonnes slaves. Qui n'essaye pas plus que ça. Il laisse filer quelques instants avant de remuer, comme pour le prévenir qu'il s'apprête à le toucher du bout de ses doigts brûlants. Et de fait il avance la main gauche jusqu'au visage qui disparaît entre les bras protecteurs et les boucles d'onyx, l'appose avec précaution contre la peau rougie d'embarras. Force un peu pour l'obliger à dévoiler ses traits.

« Là, c'est le moment où tu dois rire. Profiter de la surprise pour attaquer. Le truc, c'est que tu te plantes que si tu le décides. Plus tu feras semblant que c'était calculé.. et plus on sera obligés d'y croire. » Astuce vérifiée. C'est presque une philosophie de vie, un mantra pour toujours garder la face. « Si tu te laisses démonter.. les lèvres se pincent. C'est là qu'on va t'écraser. » Le ton, tout chaleureux qu'il se veuille, s'impose aussi sérieux. La leçon n'est pas terminée, l'enseignant est appliqué. De quoi aurait-il l'air si on le prenait à rire d'un russe maladroit ?

La main se retire, l'azur brille un peu plus. « Meryt-Neith.. Haussement d'épaules qui ne trouvent pas de qualificatif plus approprié. Est une garce. Et sa technique de combat lui ressemble bien. Je saurais même pas l'employer, pour tout te dire. Rictus qui s'étire. Trop d'étudiants ont pu profiter de ses évidentes lacunes au corps-à-corps. Mais je peux t'aider à travailler quelques sortilèges qui font toujours de l'effet, demain. » Le temps à lui seul est un adversaire si le slave veut tenir aux affrontements qui s'annoncent pour le week-end.
Revenir en haut Aller en bas
Sam 16 Mar - 3:55
Skopje
Skopje
Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
toward the sun (alcyone) 8d193c47647f70bcceabbcc39eece8a9
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

B(R)AISE MOI

Il peut le sentir au-dessus de lui sans toutefois ne serait-ce qu’imaginer son état d’esprit, les émotions qui peuvent passer dans sa carcasse. Il lui a pourtant demandé de partir de la plus poliment des manières, il n’avait plus rien à faire ici. Astre aurait dû s’éclipser dans un trou noir, éteindre lumière et soleil, laisser morveux seul avec le coeur un peu lourd de tout. Il doit rire, on doit voir ses dents comme jamais que ce dit le jeune homme resté au sol pour ne plus décoller (pourtant les airs lui manquent), garçon serait tenté de se téléporter à nouveau, si Alcyone ne le fait pas ça serait bel et bien à lui de tenter l’expérience une nouvelle fois de toute façon. Au moindre son qui ferait mal, garçon promet de s’en aller tant pis s’il y laisse quelques os, la scène était trop affligeante pour qu’elle perdure trop longtemps dans les iris de quiconque. Il se trouve à ses pieds, peut-être que certains croient même qu’il prie la figure solaire, baise pour raisons inconnues les pieds de l’américain, l’enfant courberait l’échine devant la grâce prestigieuse. Mais non, plus à présent, dans l’horreur l’autre s'abaisse. Son nom est soufflé. Consonance orageuse. Depuis quand ton nom sonne tempête ? Peut-être bien parce qu’il l’écorche avec sa langue incapable mais des éclairs s'amassent sur la peau brûlent jusqu’au joues d'une simple mention. Brûlure. Ce n’est pas plaisant, jamais ne le sera. Il n’a pas le droit pourtant le Slave reste là. Il n’émet aucun mouvement de protestation, corps ne fait que se tendre, se raidir dans l’attente que la main qui explore le visage arrête son inquisition. Attendre, toujours attendre. Nez et et yeux se relèvent. Gamin ne respire plus. Poumons lanceraient flammes si on les laissait faire, coeur tambourine à en perdre le rythme, à en abîmer la poitrine. Tente-t il réellement de le réconforter, d’affaiblir l’échec de l'élève ? S’il s’éloignait garçon pourrait peut-être copier sa leçon. Il n’y a ici qu’une personne qui l’écrase quoi que Skopje fasse et c’est le blond, qu’importe la muraille, qu’importe l’arme, la pléiade sera toujours conquérante. Skopje le sait et le redoute, doit-il en rire comme l’autre le dit si bien ? Plus facile à dire qu’à faire qu’il souhaiterait énoncer. Il se lamente. Doigts le quittent, le soulagent. Esprit reprend contenance petit à petit. Venait-il réellement d’insulter la professeure sans sourciller, même dame qui avait mis son corps précieux à mal sous l’indignant intérêt du Slave. “ Tu ne t’en es pas trop mal sorti contre elle” garçon chatoie l’ego, doux besoin, comme s’il ne pouvait se permettre de manquer de respect à la divine présence. C’est un murmure qui s’affirme alors qu’il se redresse. Jambes s’allongent, les mains se posent en arrière comme pour soutenir le dos. Il éloigne le corps et respire plus fort. Goulées d’air lui brûlent la gorge.

Il reste un moment sans rien dire. Il aime le silence et ce vent qui souffle dans la bonne direction. Il ne comprenait pas pourquoi le troisième prince était resté si près. À un moment ou un autre il lui prendre sa couronne, se montera assez digne pour repartir avec son trophée mais gamin se devait d’être précautionneux, ne surtout pas faiblir parce qu’on distille l'ignoble chaleur. “Je serais là”, à ce prochain rendez-vous dont il ne veut déjà plus vraiment. Il redoute la nouvelle entrevue, redoute toutes les prochaines mais il a pourtant ponctuer sa réponse d'un franc sourire qu'il déteste. Sourire qu'il arracherait s'il pouvait, d'un coup de baguette ou pire.  Il ressentait encore la pression de sa paume sur son visage surpris même sa main droite à s’y déposer. La chair était encore chaude. “Est-ce que tu crois qu’un jour, je pourrais te battre ?” qu’il dit en se levant d’un bond, comme s’il sentait bien mieux, avait oublié le chaud et douleur qui lui grattait sous la peau. Ce n’était pas un défi, mais une vraie question dont le jeune exigeait une réponse honnête aussi blessante soit-elle. Il rira à sa moindre faiblesse, ne sera pas démonter ni écraser. C’est ce que ses yeux racontent fixant l’étoile à se brûler la rétine



Revenir en haut Aller en bas
Sam 16 Mar - 18:17
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
toward the sun (alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

La mer rayonne comme le garçon reprend un semblant de contenance. Frémit sous la grossière flatterie. Le mensonge est évident pourtant l'orgueil s'en saisit avec délice, savoure l'effort plus que le contenu. L'eau s'échauffe pour répondre au sourire, avec ce soleil qui perce à travers les profondeurs océanes. Qui s'éveille d'être ainsi sollicité, d'être si tendrement caressé. L'astre n'est point capricieux, il suffit de le demander pour qu'il se fende d'une apparition à travers le rideau aqueux, offre un peu de chaleur à ses sujets les plus loyaux. Il s'en nourrit même, de cette fervente adoration qui fait scintiller la lumière émergeant des flots.

« Est-ce que tu crois qu’un jour, je pourrais te battre ? » La question surprend, réflexion vient noyer un peu de l'astre immergé. L'esprit se met en branle, vite. Il ne faudrait pas avoir l'air d'hésiter. Il ne veut pas fracasser l'estime déjà meurtrie, la fierté morcelée qu'on lit dans les ambres chaleureuses, délicieuses. La réponse est évidente mais il la retient, il retient le rire qui aurait normalement pointé, balayé tous les espoirs de l'apprenti. Il comprend les doutes et l'envie qui le place en figure à dépasser. Il se donne tant de mal à l'incarner.

Alors d'un haussement d'épaules vague, il les balaye avec naturel. « Pourquoi pas ? » Il aimerait le voir s'élever, adorerait le regarder s'échiner à lui plaire. S'acharner à rejoindre les voûtes célestes qui lui seront à jamais refusées. L'envie est dénuée de moquerie, de plaisir à l'idée qu'il échoue bien au contraire. Il ne demande rien tant que la victoire pour le jeune slave, le façonner et l'affirmer. Jouer de cet argile jusqu'à faire émerger quelqu'un de plus fort, presque assuré.

Un instant il le scrute, l'onde se fait inquisitrice. Elle essaye de percer le mystère, s'interroge sur ce qui a pu le mutiler tant qu'il s'offre en paillasson à fouler par les têtes couronnées. Il l'a déjà vu rôder dans le sillage de l'étoile jumelle, agacer la possessivité. Le souverain n'est pas certain de vouloir partager ses roturiers. Et aussi vite elle se souvient qu'il s'en moque ou qu'il manque de temps pour s'en soucier. Que ses intérêts sur l'Astronef se doivent d'être ciblés.

« C'est ton manque de confiance qui t'empêche de progresser, rien de plus. » Le ton ferme ne saurait souffrir aucune objection, pourtant l'inflexion est empreinte de la douceur qu'il n'emploie d'habitude que pour jouer. Lorsqu'il veut toucher, s'insinuer pour ensuite se gausser.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 18 Mar - 16:07
Skopje
Skopje
Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
toward the sun (alcyone) 8d193c47647f70bcceabbcc39eece8a9



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

B(R)AISE MOI

Ne compte que la bouche, fixer les lèvres, qui ne bougent pas encore. Terrible attente, garçon se demande ce que plus grand pourrait bien dire à lui, brindille qui se voudrait moins chétive. Il pourrait le souffler d’un simple mot, d’une négation qui se ferait tempête chez le gamin. Arrivera-t-il vraiment à faire semblant, cracher soleil et rire si l’autre répond non ? Skopje se rassure en disant oui ou que si ce n’est pas le cas un coeur mourra à la place, s'arrêtera de battre dans une torpeur. Et tout redeviendra normal, n’est-ce pas Skopje ? Mais heureusement, l’étoile se montre prudente, scande une autre question pour répondre sans qu’on ne sache ce qu’il pense. Skopje se laisse faire dans une belle douceur, sourit face à la tacte dont l’astre fait preuve.
S’en suit une bravade que Skopje ne tente même pas de défier, océan trop intense où il refuse de tomber, il sait qu'à la moindre erreur il se fait avaler. Il ne se perdra pas entre deux vagues brûlantes, ce genre de chose ce n’était pas pour lui, ne devrait être pour personne d’ailleurs. C’est interdit qu’on lui rappelle. L’affront serait trop grand alors pourquoi feu monte comme pour hurler, comme pour brûler ? Parfum chatouille narine, soleil brille trop fort. Tu devrais t’en aller. Il n’était qu’une proie pour les rayons qui semblaient partir en chasse.
Tu ne sais rien de moi” que le garçon rappelle pour toute évidence, pour se défendre. Blond ne sait rien de ce qu’il fut, de ce qu’il a connu, rien de ses sentiments non plus pour le plus grand des biens. “Nous ne naissons pas tous sous de belles étoiles” que garçon continue. Il n’y a pas eu d’étoiles gardiennes sur son berceau, ni même de fées marraines pour lui accorder mille qualités. Skopje a appris à ne retenir que les défauts, ce qu’il fait mal et ce qu’il bâcle. Il était loin d’Alcyone et son éclat qu’il veut pourtant de tout coeur conquérir. à en perdre la tête. Désir aveugle qui ne l’entraînera peut-être quand dans une chute terrible mais garçon veut se battre. Affûter armes et baguette. Des pas sont faits dans l’herbe, on s’éloigne toujours plus de la source aride. Mains reprennent affaires délaissés. Peut-être est-il temps de se séparer ? Oui, coeur et sens en ont assez. “On se voit demain donc” qu’il glisse pour partir, qu’il glisse pour s’enfuir. Hors de question qu’il se retrouve seul avec l’autre garçon, Skopje sait qu’il devra trouver camarade pour l’accompagner. “Et merci pour tout…”. Ça sort de sa bouche bien sûr, parce qu’il ne peut pas partir sans remercier la figure étoilée. Mais il s’en va Skopje, laissant l’autre là, il est tenté de se retourner trop de fois, mais il ne le fera pas. Et puis merde. Skopje revient de l'oeil vers l'étoile, regarde à l'horizon. Admire le crépuscule ou l'aube de quelque chose. Braises se ravivent une dernière fois dans l'estomac.



Revenir en haut Aller en bas
Dim 24 Mar - 19:56
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
toward the sun (alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Les épaules ondulent, écartent la remarque, feignent légèreté et désintérêt. Envolent la bravade qu'il entend reproche, l'accusation qui les recouvre lourde de plomb. Juste et avérée, saigne un peu l'égocentrique qui n'a pas pris le temps de le questionner. Qui prend l'attention et vole les regards, qui ne rend rien de plus profond que des sourires charmants. Arrache tout ce qu'il peut au garçon mais n'offre que du superficiel. Peut-être qu'il aurait du. Qu'il devrait maintenant. Sourcils froncés marquent le doute. Veulent encore voir l'ambre scintiller, se prendre pour la lune à refléter sa lumière. Il se force finalement au silence, sait qu'un attrait trop marqué, trop personnel renverrait le russe dans les froides, les méfiantes toundras sibériennes. Hors d'atteinte du soleil paresseux. Qui ne dément pas plus la seconde allégation, analogie toute trouvée pour son ascendance. Préface au chef d’œuvre qu'il incarne, légende pour illustrer sa naissance.

L'onde se fait avide, le guette et l'entoure comme il s'éloigne. Ne lâche pas la silhouette qu'on arrache et le dos qu'on lui tourne, appelle déjà pour une dernière œillade. Craint l'invisible, craint l'obscurité. Terreur à l'idée de se faner. Les mots plus doux faussent un peu l'amer d'être délaissé, raccrochent ravissement aux lèvres déjà pincées. L'astre compte rapidement, trois secondes avant qu'il ne revienne graviter, trois secondes avant qu'il ne tourne la tête comme par magnétisme. Moins serait trop facile, plus trop agaçant. Trois battements, donc, et l'ambre revient caresser. Une main vient secouer la crinière dorée avec désinvolture, feint de ne l'avoir surveillé, le sourire brille, se peint sans s'enquérir d'un quelconque aval pour répondre.

Il attend un peu reprend les étirements où il les a laissés pour dispenser l'enseignement improvisé. Il attend un peu pour retrouver la lumière et les foules qui protègent et qui ravissent, il ne prend pas le risque de croiser Durmstrang encore ce soir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :