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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous]

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Mer 27 Mar - 10:46
Malcolm X
Malcolm X
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Le soleil se levait sur l'Astronef, illuminant de ses rayons encore timides le parc dans la rosée du matin. L'air était encore frais, mais revigorant, et en se rendant vers le point de rendez-vous, sous un grand chêne, Malcolm X sentait la bonne humeur l'envahir. Il avait fait passer le mot bien sûr, que son premier cours ne se ferait pas dans une lugubre salle de cours, mais au grand air. Il était loin le temps où ces jeunes espoirs devaient assister à de longs cours théoriques, enfermés. Pas besoin de prendre de sac, pas de notes. Il fonctionnait comme ça Malcolm X. Pour autant, c'était bien là son premier cours sur l'Astronef, et il ne savait trop à quoi s'attendre. Tout irait probablement bien.
L'ombre du chêne se dessinait, imprécise, sur l'herbe verte. Il s'installa sur une racine qui sortait du sol, et attendit paisiblement, les yeux mi-clos, que la bande d'énergumènes émerge des méandres du sommeil et l'y rejoignent. Il fallait espérer qu'ils parviennent à mobiliser une partie de leurs capacités intellectuelles, sans quoi ces deux heures seraient longues et douloureuses. Pour eux. Finalement, les premiers signes de présence se manifestèrent, et avec un sourire rassurant et un geste de la main, Malcolm X les invita à prendre place devant lui. Point de siège ou de coussin en soie, juste l'herbe fraîche et la terre humide, il espérait qu'ils ne lui en tiendraient pas rigueur. Puis finalement, à huit heures tapantes, le sorcier s'étira et prit la parole.
« Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous avez bien dormi, que vous êtes bien reposés parce que vous allez en avoir besoin. » Petit sourire narquois au coin des lèves, il parcourt l'assemblée du regard un instant. « On va couper court pour les présentations hein, j'ai lu vos dossiers et il y en a que je connais un peu plus, à mon grand regret. Quant à moi, c'est Malcolm X, et n'oubliez pas de prononcer mon nom en entier, marque de respect. » Son sourire s'étira un peu plus encore, et il tapa sèchement dans ses mains. « On va commencer par une question simple, histoire de se chauffer un peu, vous pouvez faire un tour de prise de parole, à votre convenance. La grande question est : pourquoi est-ce que je me fais chier à me lever et à vous faire lever ce matin pour parler de politique ? En quoi, avoir des notions en politique, ça peut être un tant soit peu utile pour vous, qui êtes destinés à aller au front ? »
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Mer 27 Mar - 12:46
Alcyone
Alcyone
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] 85ec87b5a877505c580245088536252a

Po li tique. Ça fait lever aux aurores, en avance, sauter le petit déjeuner pour mieux se préparer. Ça sort la chemise impeccable et la crinière artistiquement coiffée, la mine ravie et l'esprit qui fourmille déjà. Comme à la maison. Elle est à l'heure l'étoile, parmi les premiers arrivés, ravie de trouver le grand air, le soleil qui pointe maladroit. Il l'encourage de sa présence. Comme à la maison. Juste le chant des oiseaux qui remplace les remous de l'océan. Les sourcils se froncent à peine en voyant le professeur assis si simplement, ses jardins sont d'ordinaire aménagés, parfaitement apprêtés par une force invisible, les employés qui font opérer la magie au couvert de la nuit. Jeune prince reste debout bien droit, n'ira pas ployer le genou ou tâcher l'habit devant le sorcier New-Yorkais. Le toise un brin supérieur, écoute pourtant avec attention. Répond bien vite à la question, tête penchée de côté, sourire étincelant qui s'empare des rares rayons du matin. « Parce qu'il y a des leaders parmi nous. » Pas besoin de citer qui que ce soit, on sait très bien qui est pointé du doigt. U. S. A.

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Mer 27 Mar - 13:11
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politique
cours
Politique… Un  cours qui pouvait sembler étrange dans le programme de l'Astronef et encore plus sa mise en place. Lorsque le mot lui était parvenu que la leçon se passerait en extérieur la curiosité de Moineau s'en était trouvé accrue. Cette matinée commençait paisiblement, dans le soleil. Tranquillement, elle était sortie du bâtiment principale. Une simple robe d'un jaune pastel des plus doux et un gilet de laine bleu pour ne pas avoir froid. Incapable de se départir de ses vieilles habitude, la demoiselle avait quand même prit un petit sac dans lesquels se tenait son éternel carnet et quelques stylos. Promis, jurée, elle ne les sortirait pas durant la leçon de Malcolm X. Un léger sourire au lèvre, la jeune femme rejoignit le groupe et prêta l'oreille au premier mot du professeur. Il semblait posséder une certaine forme d'humour qui n'était pas déplaisante et comme, beaucoup, désirait commencé par un tour de table. « - On va commencer par une question simple, histoire de se chauffer un peu, vous pouvez faire un tour de prise de parole, à votre convenance. La grande question est : pourquoi est-ce que je me fais chier à me lever et à vous faire lever ce matin pour parler de politique ? En quoi, avoir des notions en politique, ça peut être un tant soit peu utile pour vous, qui êtes destinés à aller au front ?  »  La question était de plus intéressante et Moineau était plutôt satisfaite d'avoir chercher à y répondre de son côté avant le cours… néanmoins cela n'empêcha pas Alcyone d'être plus rapide qu'elle et de s'exprimer : « - Parce qu'il y a des leaders parmi nous.   » Haussement de sourcils de l'asiatique. Encore faudrait-il déterminer de ce qu'est un leader... songe-t-elle, mais la pique ne quitte pas ses lèvres. Elle n'est pas une frondeuse Moineau. Sa voix paisible prend la suite de l'américain. « - Pour plusieurs raison, tout d'abord le terrain nous amènera parfois à devoir nous infiltrer dans des société, connaître la politique locale d'un endroit pourra nous aider à nous repérer. Ensuite car il ne s'agit pas uniquement de se battre, mais de préparer l'avenir. Le monde vit un choc terrible à cause de Voldemort et des Mangemort, il nécessitera forcément d'être reconstruit. On ne peut pas se jeter la tête la première dans une bataille sans avoir une idée de ce que l'on fera une fois cette dernière mené. Certes, on pourrait arguer que nous n'avons aucune idée de si nous vaincront… mais à quoi bon se battre si on ne vise pas la victoire? Et donc, ce qui vient après cette victoire. »


☾ anesidora
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Mer 27 Mar - 16:07
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Ambre s’éveille sur le monde. Chaque journée est un pas de plus vers la fin de cette mascarade, cette école qui formate une élite discutable. Il ne sait pas ce qu’il fout là, il ne l’a jamais compris mais il sait qu’il ne peut pas partir. Il est enchaîné à cet endroit comme un pendu à sa corde. Ouais, parce qu’il se sent un peu comme sur un échafaud. Coincé, sans aucun échappatoire. Mais Ambre n’est pas du genre à abandonner quand il a un genou à terre. Il se lève et gratte une barre sur un bout de parchemin caché sous son oreiller. Une barre, un jour en moins.

Le soleil est éclatant. Ambre ferme ses paupière pour savourer les rayons de soleil matinaux. La météo s’annonçait délicieuse, pouvait-il espérer la même chose de la journée ? Pourtant, elle commençait bien avec le cours de politique qu’Ambre attendait avec une certaine impatience. Il s’approche de son pas lent, sa carrure laissant au sol une ombre gigantesque. Le rendez-vous est surprenant, dehors, assis devant le tronc d’un arbre imposant, un chêne le professeur attend ses élèves. Un bref sourire naît sur le visage du métis qui s’assied au premier rang, chose rare pour un qui préférait rester coincé dans le fond d’une classe. Mais cette atmosphère il ne la connaît que trop bien, ça lui rappelle le bled. Sa terre lointaine et ces vieux sages qui contaient des histoires aux enfants sous un arbre pour éviter de se faire mordre par le soleil. Ambre se sent bien. Apaisé, il se sent un peu comme à la maison. C’est agréable.  

Ambre écoute et se tait comme à son habitude. Il ne prend la parole que si on la lui demande, pas si on l’invite gentiment. Il économise sa salive. Pas comme Alcyone qui, reste debout. Ambre tourne sa tête. Il l’agace. Profondément. Ambre à vraiment un soucis avec le manque de respect et ce garçon semble tout faire pour tenter de se faire remarquer. Comme s’il avait souffert d’un manque d’attention ou avait été rabaissé toute sa vie. Après tout, il est peut-être juste con mais ça Ambre en doute sincèrement. Ambre se tourne vers lui, croise le regard de l’américain et lui fait signe de s'asseoir avec son index, son regard passant de sa silhouette au sol. Au moins, il aura essayé, mais gâcher sa voix pour lui, hors de question. Ambre tourne son regard vers un petit oisillon à l’allure fragile et douce. Il ne peut s’empêcher de penser que sa réponse est bien plus intelligente et moins arrogante que le blond. Mais sa notion de victoire le laisse perplexe. Gagner la guerre signifie-t-il pour eux de réduire à néant l'ennemi ? Pour Ambre, la victoire résidait dans le fait de protéger les siens et éviter que leurs âmes aillent rejoindre celles de leurs ancêtres. Ambre prend une profonde inspiration et lève la main, brise ce silence qui lui est trop souvent reproché :

La politique unifie et désuni, c’est souvent la cause des conflits, rarement la conséquence. Elle est inévitable, c’est le propre de l’Homme de s’organiser. La politique c’est la respiration des peuples, sans elle, il n’y aurait pas d’unité mais mal construite, elle peut diviser. C’est un concept complexe qui peut régler bien des problèmes de manière pacifique si on en comprend les rouages. Il n’est pas nécessaire de tuer pour mettre fin à une guerre, seul le dialogue et la connaissance peuvent suffire mais réfléchir et comprendre prend beaucoup plus de temps que de lancer un sort mais l’Homme est trop impatient et arrogant.
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Mer 27 Mar - 23:37
Richie
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] Tenor
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prout.

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Se lever tôt, ça t’emmerdait. Mais au bout de presque un mois, t’as appris à subir. Se lever tôt pour de la politique ça t’emmerde encore plus. Alors aujourd’hui t’as piqué un kilt et t’as hésité à récupérer un coussin pour être sûr de pouvoir pioncer confortablement. Puis t’as commencé à penser à de la bouffe et t’as oublié. C’est con. Puis t’façon, le cours se passe dehors. Tu trouveras bien un moyen de finir ta nuit. Alors quand tu te pointes, parmi les derniers, tu cherches le ou la camarade idéal.e pour passer le cours dans les meilleures conditions possibles. Et ça tombe sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. T’hésites pas plus, familier du sol, c’est ton meilleur ami, tu t’installes lourdement aux côtés de la slave, compagne parfaite quand il s’agit de faire de sécher, de picoler et de se défoncer. Et t’es sûr que c’est relativement safe de la déranger. Nickel. « Ça te dérange si j’finis ma nuit ici ? » Tu chuchotes quand tu la salues, posant la tête sur son épaule alors que tu relèves un peu les yeux vers elle, sourire en coin sur les lippes.

Et le cours commence, t’écoutes vaguement, t’as aucune idée de quoi répondre et tu t’en fiches un peu. Tu lèves les yeux au ciel à la remarque du petit Prince, grognant doucement. T’es encore un tout petit peu attentif et Pioupiou et Ambre sont gravement sérieux. Peut-être qu’ils ont raison aussi. T’as sorti de quoi rouler un petit joint ; on t’a jamais vu être bien sage en cours de toute manière. Et tu restes fidèle à toi même alors que ta voix s’élève, enrouée, encore endormie. « Vous allez loin, eh… » Tu renifles et jettes un regard mesquin vers Alcyone avant de continuer. « Vous êtes sûrs que c’pas pour éduquer les connards parmi nous ? » Tu glousses à ton propre commentaire, retournant bien vite à ton atelier roulage.   

CODAGE PAR AMATIS
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Jeu 28 Mar - 15:03
Minsk
Minsk
Avatar : astrid bergès-frisbey
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] Tumblr_inline_nqe3ruBx4O1rub9ai_250
Assise en tailleur, pomme à la main, on la confondrait presque avec une statue tant elle ne bouge pas d'un iota. Pas qu'elle dorme assise - l'heure n'est pas celle de la sieste, huit heure du matin c'est loin d'être tôt - elle est juste plongée dans l'observation des fourmis qui rapatrient un bout de pomme laissé tombé par Minsk vers leur fourmilière. La brune a plus souvent eu les fesses dans la neige que dans l'herbe alors a des lacunes en phasage sur insectes. Elle ne se remet en mouvement uniquement lorsqu'une ombre s'interpose entre le soleil et les fourmis. Une ombre nommée Sherry. Elle relève la tête, mord dans la pomme, esquisse un sourire. "T'inquiète, y a pas de soucis !" Après, elle ne se choisirait pas personnellement comme oreiller : c'est osseux une Minsk. La voix de Malcolm X s'élève, la slave n'écoute pas trop, à croire que ce n'est pas son truc la politique, qu'elle n'y connaît pas grand chose. Elle préfère continuer sa pomme plutôt que d'écouter le blondinet d'amerloque, elle préfère observer ce que fait Sherry-le-quasi-endormi. Waw. Il manque pas de culot quand même. Oreille qui se fait un poil plus attentive aux dires de Moineau et d'Ambre. Mais rien à faire, y a trop de mots puis les fourmis continuent leur activité sous l’œil de Minsk qui n'élève la voix que pour murmurer dans l'oreille de Sherry après son intervention pertinente. "Mais nan, faut pas les éduquer les connards, faut les envoyer dire bonjour au cercle polaire."
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Jeu 28 Mar - 17:36
Vidame
Vidame
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Posé t'es sous Jàck dans ton plumard... Malheureusement c'est juste une bouteille avec laquelle tu as fini ta soirée, t'as déjà vérifié si personne ne portait ce doux nom dans la délégation anglaise. C'est le soleil qui t'as réveillé il y'a quelques secondes, et tu grognes déjà, tentant de rassembler les souvenirs de la veille. Heureusement Vi, t'es plutôt du genre studieux, enfin t'as au moins affiché ton emploi du temps. Politique avec Malcolm. Ouais, alors dans l'idée t'avais compris que c'était des noms de célébrités les profs, autant tu ne vois pas le rapport avec le grand frère de Doui. A moins que, vu la quantité de memes qui sortent sur ce personnage, il ne soit devenu connu. Ou que le personnage de série soit inspiré d'une histoire vraie. Bon, quoi qu'il en soit, t'as politique. Tu hésites un instant. Dans le miroir de tes espoirs, tu t'imaginerais bien rester sous la couette. Mais à force de sécher, tu vas te faire virer non ? Allez, fais un peu de présence, ça fera plaisir aux profs. La toilette de chat, le dentifrice et le déo suffiront pour ce matin, t'es à la bourre et tu n'as pas vomi, t'es pratiquement propre. Dehors il fait beau mais pas chaud, heureusement que t'as ta doudoune sans manche. En dessous, la classe l'oblige, un polo Lacoste vert. T'hésites quelques secondes de façon visible, puis tu remplis ton petit thermos de bourbon, au cas où ce soit encore plus chiant que prévu, même si ce faisant, tu en renverses sur tes doigts. Tu râles, tu pestes, comme d'habitude, puis tu lèches tes appendices humides avant de fourrer le contenant dans ta pochette banane, à côté de ta baguette. Au moins tu sais toujours où elle est.

A peine sorti, t'allumes une clope et te rends compte que t'es vraiment à la bourre. Tu commence à trottiner jusqu'à apercevoir le tas de formes entrain de se rassembler autour de l'arbre. T'accélère, cigarette au bec et tu rejoins le groupe à temps pour entendre la fin de la phrase de l'enseignant. En quoi ça peut nous être utile d'aller en politique ?... Tu manques de te viander en ralentissant et tu décides d'arrêter t'a course pas loin de Sherry, ayant reconnu le délicat art qu'il est entrain de dévoiler. Bon élève, tu décides de répondre quand même :

" Dans l'idée c'est un peu comme faire de la grammaire ou la philosophie m'sieur. Pour être sûr qu'on garde l'esprit affûté et qu'on en a dans le ciboulot, histoire de nous départager pour les missions. Mais dans les faits, au contact, ça vaudra pas tripette. "

Un rubiks'kub ce cours en fait. Tu appuies ton geste en propulsant ta cigarette entamée sur la gauche d'une pichenette, dans un geste que tu espères particulièrement badass. Ouais badass, c'est le meilleur mot que tu as trouvé. Puis tu prends place et tu t'accroupis, ne voulant pas salir ton fut avant d'ouvrir ton thermos devant le rouleur de joint avec un clin d'oeil et une phrase murmurée :


"Partant pour du troc ? "
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Jeu 28 Mar - 19:40
Malcolm X
Malcolm X
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Il ne s'était pas préparé à un tel élan de conneries. Ne jamais sous-estimer, c'était pourtant un de ses grands principes, mais là... Le premier à répondre fut une étoile égarée, Alcyone, le visage sûr, ancré avec droiture et fermeté dans le sol humide. Malcolm X ne put retenir un éclat de rire, qui sonna quelques instants dans l'air frais avant qu'il ne retrouve sa contenance. C'était donc ça, l'élite américaine que King avait dégoté ? Premier du classement, ni plus, ni moins. De quoi être fiers, pour sûr. Moineau sauva les apparences, à son soulagement, suivie d'Ambre, un Uagadou qui semblait lui aussi avoir du potentiel. Fort heureusement, il avait ce dont il avait besoin avec eux, mais il attendit patiemment que quelques autres se dévouent... Et ne fut pas déçu quand le drogué de service, Sherry, prit la parole pour annoncer une réflexion de haut vol. Intervention très pertinente elle aussi d'un frenchie en retard. Ses yeux se portèrent un instant sur le groupe qui était en train de se former autour de cette figure. Donc, ils avaient pas encore compris qui il était. Tant pis. Un nouveau grand sourire se dessina sur ses lèvres, et il leva la main pour demander le silence.
« Bien, comme l'ont souligné Moineau et Ambre, vous ne pourrez échapper à la politique puisque vous êtes déjà dedans. On pourrait le définir simplement comme une manière de s'organiser dans un groupe ou une société. Avec des leaders... » regard appuyé vers Alcyone, toujours debout, et Sherry, appliqué dans son roulage de joint « … et d'autres, qui les alimentent ou tracent des chemins différents. Le but de mon cours n'est cependant pas de vous apprendre à mener, n'en déplaise à Brandon, mais à vous rendre capables de comprendre comment cela marche pour comprendre la société mise en place par Voldemort, et être plus à même à la combattre. Vicaire, j'espère ne pas insulter ton intelligence en soulignant qu'on ne tue pas des idées en lançant des sorts, mais tu as raison : si ce cours avait pour vocation de départager les étudiants avec un cerveau capable, et ceux qu'on ne peut former que pour la seconde catégorie, nous savons tous les deux dans quel groupe tu serais. »
L'enseignant inclina légèrement la tête en direction du Beauxbâtons comme pour le saluer avant de se lever. « Bon, on va pouvoir commencer le cours. J'avais pas totalement prévu ça, mais je pense que je vais aussi tâcher de vous inculquer quelques valeurs qui semblent manquer à certains : la fraternité, et l'humilité. J'ai peur que ce soit déjà foutu pour le respect. Tout le monde se lève, donc, et le premier que je vois tenter de s'éclipser, je l'envoie à l'infirmerie. » Sa voix avait perdu son ton enjoué, pour se muer en fermeté. Il lança un regard au groupe formé autour du rosebeef et sortit nonchalamment sa baguette. Un instant plus tard, le thermos et le joint filaient vers lui. Malcolm X rangea le joint et garda le thermos de sa main libre. « Debout, j'ai dis. » L'instant d'après, Sherry se retrouvait suspendu par la cheville, et un choc annonça qu'il avait retrouvé le chemin du sol.
L'américain attendit que le groupe se rassemble, et les guida un peu plus loin, vers les étables. Là, il ouvrit les portes et fit entrer tout le monde, dans l'odeur saisissante de crottin et autres déjections animales. La porte se referma derrière lui dans un claquement. « Aujourd'hui, on va parler des moldus et des nés-moldus. Comme parler ne nous empêche pas de faire autre chose, et que, visiblement, vous avez besoin d'être occupés, on va nettoyer les étables tous ensemble. Sans magie. Pour l'humilité ça. » D'un geste de la tête, il désigna une pile de seaux d'eau, éponges, balais moldus. « Allez, au travail. M'obligez pas à vous malmener. » Toujours contre la porte, prêt à intervenir si une forte tête tentait de forcer le passage, il continua d'annoncer le programme. « Monseigneur, j'suis sûr que ça vous parle. Vous savez, cette brillante Née-Moldue qui s'est faite assassiner ? Ouais, j'prends pas mes sujets de cours au hasard. Donc on pense un coup à Monseigneur, et à tous les Nés-Moldus qui subissent le même sort dans le monde. Et les Moldus aussi. Je veux qu'on se mette dans la tête des Mangemorts, maintenant. Pourquoi ils font ça ? Qu'est ce qui les dégoûte, mais surtout, qu'est ce qui les dérange et leur fait peur chez eux ? Chez nous ? »
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Jeu 28 Mar - 20:18
Odessa
Odessa
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Le monde appartenait à ceux qui se levaient tôt. Et Odessa ne faisait pas parti de ses grands vainqueurs de la vie. C'était sans doute pour cela que l'on pu l'entendre maugréer des dortoirs aux terrains proche des écuries. Le monde ne pouvait pas être une possession terrestre et, si on voulait son avis, il faudrait vraiment arrêter d'obliger les gens de se lever avant 9h minimum.

De plus, le cours ne lui inspirait pas grand chose. A part une foire d’empoigne. Comme à peu près tous les cours. Alors, ce n'était certainement pas un sujet aussi houleux qui allait rapprocher les différents membres de la future résistance, bien qu'ils allaient tous se battre pour une idéologie à tendance politique commune. Il ne prit pas la parole, se contentant d'écouter. Il ne partagerait pas ses idées. Les autres n'avaient qu'à se contenter de savoir qu'il était là pour aider à vaincre le péril mangemort. Il se contenta de serrer la mâchoire à certaines réactions, de noter dans un coin de sa tête les réflexions intéressantes.

Il suivit le groupe, en silence. L'activité proposé était loin de lui plaire mais il n'allait pas rechigner. Il avait l'habitude. Le pauvre enfant des campagnes ukrainiennes n'allait certainement pas avoir peur d'un peu de crottin et de beaucoup d'huiles de coudes. Alors, il fut dans les premiers à attraper une brosse, un seau et à se mettre à l'ouvrage, en écoutant d'une oreille attentive le reste du cours.

"Chez nous". Odessa se stoppa net. Il n'aurait jamais pensé que ce prof - américain de surcroit - se positionnerait ouvertement comme né-moldu. Comme lui. Il le pensait aussi prétentieux et imbu de lui même que le reste de la délégation. Il l'était certainement, mais ces quelques mots le rendait plus humain. Plus proche du slave. Alors, il quitta son mutisme pour enfin oser prendre la parole.

" Il y a certainement plusieurs manières de voir les choses, mais personnellement, j'en vois deux principales. Premièrement, la société sang-pure est sur le déclin, dû à une trop forte consanguinité et à une autarcie complète. Alors, on cherche le meilleur moyen de se sentir forts. La société, depuis l’avènement de la propriété, c'est juste une histoire d'oppresseurs et d'opprimés. Deuxième option : ces dernières années, les moldus ont connu des avancées technologiques impressionnantes. La société magique ? Elle reste semblable depuis des siècles. ils ont pris peur de voir des gens que l'on pensait inférieur réussir à s'en sortir mieux qu'eux, sans magie. S'ils sont capables de tout cela, les moldus, ne serait-ils pas également capables de le détruire également ? Les né-moldu sont alors vu comme des colons, prêts à les massacrer."

Après son monologue confus, le slave retourna à la dure besogne qui les attendait.
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Jeu 28 Mar - 21:17
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Le sourire d’Ambre se dessine timidement face aux propos du professeur qui avait réussi l’exploit d’obtenir l’attention de l’africain par ses méthodes peu orthodoxes. Malgré qu’il trouvait cela fort prétentieux de la part du professeur de réduire Alcyone par un prénom dont la tonalité de voix le rendait insignifiant, Ambre était plutôt en accord avec lui. Personne ne pouvait être parfait, et le professeur avait montré assez de qualités en peu de temps pour que le jeune métis puisse s’y intéresser. Ambre nota dans un coin de sa tête que l’aura du professeur était assez puissante pour qu’il réfléchisse à deux fois avant de parler, Ambre s'était assez longtemps fait ridiculiser dans sa jeunesse pour remettre le couvert une fois adulte.

Ambre ne quittait pas le professeur des yeux et il trouva certaines similitudes avec certains profils qu’il avait déjà rencontrés dans les récits et les histoires de son vieux philosophe de père. Ambre l’observa user de son autorité sur le pauvre Sherry qui devait sans doute en avoir assez de se faire suspendre par les pieds à tout bout de champs. Il n’y avait pas un jour où une conversation ne disait pas qu’il s’était encore fait remarquer dans un cours où Ambre n’avait pas accès. Une fois debout, Ambre se glissa près de Moineau dont le calme était fort apprécié par ce dernier. En silence, il avance, reste au premier plan. Donner un cours à l’extérieur était une épreuve assez difficile pour Ambre de tout assimiler étant donné la surdité qui l’handicapait. Il espérait profondément que le professeur n’allait pas parler en marchant sans quoi, il ne pourrait pas suivre un mot de ce qu’il dirait. Ambre regarda les visages des autres étudiants qui ne semblaient pas être à l’écoute, le professeur n’était donc pas en train de parler, et ça le réconfortait. Il se serait encore senti à l’écart.

Dans l’étable, l’odeur est forte mais ne dérangea pas Ambre qui avait l’habitude de l’odeur des déjections animales et du purin. Tout lui faisait penser à la maison. Ambre était grand, dans l’étable, il se mit sur le côté afin de ne pas gêner la vue des autres élèves et tourna la tête pour entendre chaque mot du Professeur. Nettoyer. Pour l’humilité. Ambre plissa les yeux. Vraiment ? Ambre ne se mit pas au travail, croisant les bras quelques instants. Il hésitait à prendre la parole, il ne voulait pas être suspendu par les pieds. Et puis, en travaillant, il n’entendrait rien du cours. Mais le comportement du professeur ne cessait de l’interpeller. Il s’était posté devant la porte, bras croisés, imposant. Même Ambre de part sa taille, n’oserait pas passer.
Les Nés-Moldus. Ses frères et ses soeurs. Les sans-magie. Le Génocide, appelons un chat un chat, de Voldemort. Ambre écouta la question. Mais il ne voulait pas y répondre. Cette question lui passa au-dessus, il devait poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis quelques instants à présent. Mais est-ce que ça valait le coup de risquer sa dignité pour cela? Il leva la main, s'avança doucement, s’écartant du groupe, comme s’il acceptait déjà la sentence lorsque un élève de Dumstrang eut fini de répondre à la question.

Avec tout le respect que je vous dois, j’ai une question. N’y voyez là-dedans aucune arrogance mais… “ Comment formuler ça ? “Êtes-vous en train de nous faire vivre une soumission à l’autorité en nous faisant croire que nous apprenons l’humilité ? “ Il se racla un instant la gorge : “Êtes-vous en train de nous imposer une dictature?”

Les menaces, le ton dur, la promesse d'apprentissage, le travail collectif pour un résultat utile à la communauté tandis que le chef ne bouge pas d’un pouce… C’était trop de preuves pour Ambre qui regretta presque aussitôt d’avoir posé la question lorsque le regard noir du professeur semblait le passer au rayon X.
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Jeu 28 Mar - 22:38
Alcyone
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Soleil, toujours. Journée trop belle pour être gâchée. Sourire figé en entendant Moineau, curieux face à Uagadou. Plus malin qu'il en a l'air. Un peu chaud, s'amuse en peu face à son indication muette. Il désigne discrètement la veste du géant pour toute réponse, avant de pointer l'herbe en retour, petit prince n'ira pas tremper ses vêtements onéreux dans la rosée. Même pour ses jolis yeux. Il connaît bien des moyens de les ravir mieux.

Risette moqueuse à l'attaque de Sherry, l'azur est assassin encore haineux mais les lippes semblent avoir déjà oublié l'outrage. Tremblent un peu, retiennent un rire à l'arrivée de Beauxbâtons. S'étirent, toujours, en écoutant Malcolm déblatérer. Jugent et rient sans un son, le toisent alors qu'il force le respect en formant la moquerie. Point pour lui, stratégie aussi vieille qu'elle fait mouche. Pas un froncement de sourcils pour saluer le sobriquet, ce coup-là il l'a déjà fait.

Aucun nuage à l'horizon. Il suit le mouvement sans se faire prier - secondes gagnées d'être resté debout, eh. Et puis le ciel s'assombrit un peu comme la destination se précise. No way. Pas de secret, le dégoût s'imprime sur ses traits, on n'a encore jamais vu l'étoile s'approcher des étables, s'attendrir d'un bestiau depuis qu'il est né. Grimace point en passant la porte. La consigne s'abat et bref ricanement stupéfait s'échappe aussitôt. Humilité ? Le ciel vire tempête, vire panique, glisse sur tous les camarades à la recherche d'une main tendue, sur les murs à la recherche d'une autre sortie. Les bras se croisent en refus. Le nez délicat se fronce à l'odeur, les sens hurlent à la torture. Il visualise le but pour ne pas s'emporter, rabaisser. Clamer que c'est peut-être dans les gènes de l'enseignant, ce genre de labeur, mais jamais dans son sang irisé. Hu-mi-li-té. Il scande en silence, c'est la qualité à prôner pour toucher l'afro-américain. Souffle.

Monseigneur. L'azur trouve l'intérêt et s'accroche à la question pour détourner l'attention. Il s'apprête à répondre, parler d'emportement et de domination, du besoin d'écraser qui fait l'essence humaine lorsqu'Odessa prend la parole. Façade aussi neutre qu'il peut en montrer. Uagadou s'avance, questionne le professeur et les sourcils se froncent carrément. « Dictature ? Mais pour tenir une assemblée, pour transmettre un savoir quel qu'il soit il faut s'imposer. C'est l'ordre des choses, le monde a besoin de figures d'autorité pour fonctionner, sinon c'est le chaos. Personne - presque - ici n'a la rigueur suffisante pour écouter sans être encadré. Dictature, c'est quand l'autorité a les pleins pouvoirs, qu'elle s'emballe écrase sans plus rien pour la tempérer. Il y a un niveau entre éducation et soumission. Franchement, il y en a beaucoup, des sociétés à la fois anarchistes et viables ?  » Pour une fois le ton n'a rien d'hautain, a délaissé l'arrogance, l'astre immergé ravivé. Facile, dira-t-on, de louer l'autorité quand on est toujours du bon côté.
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Ven 29 Mar - 0:09
Dymphna Blavatsky
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Anhinga avait suivi en silence tout le début du cours, observant attentivement chacun de ses camarades et surtout, leur professeur. Malcolm X. Il ne s'agissait peut-être que d'un pressentiment, mais elle sentait quelque chose de différent chez lui, de quelque chose d'intéressant. Bien sûr, chacun de leurs professeurs étaient particuliers, mais la plupart donnaient néanmoins cours dans des conditions ayant un minimum attrait à leur discipline. Bien sûr, la népali était victime d'un biais : la politique c'était son domaine, de par son apprentissage en relations internationales et de par son éducation. D'où le fait qu'elle était restée silencieuse tout du long, elle qui d'ordinaire était toujours parmi les premiers à répondre aux questions. Elle avait donc observé les camps se former, notamment entre le haut et le bas du classement. Puis était venue la question des nés-moldus, en même temps que les seaux d'eau et les balais. Anhinga n'avait pas bronché et avait obéi au professeur, quant bien même elle n'avait jamais touché à un balais de sa vie. Soudain, numéro cinquante-cinq soulève la question de la dictature. La remarque est pertinente, et fait tiquer Anhinga. Alcyone est le premier à répondre, mais ses mots lui paraissent confus. Elle préfère fixer Ambre, avant de réfléchir à la fois pour elle-même et pour les autres "Je pense que vous parlez de deux choses totalement différentes. D'une part, est-il nécessaire de faire preuve d'autorité pour faire entendre ses idées ? Il ne s'agit que d'un moyen comme un autre. Dans les années trente, en Europe, les moldus ont élu un homme qui a tué six millions d'autres moldus parce qu'ils étaient différents, qu'ils ne correspondaient pas à son idéal. Il s'est imposé pas grâce à son charisme ou à une puissante armée, mais grâce à des discours inspirants qui ont galvanisé son peuple. Ensuite, la dictature est-elle forcément négative ? La démocratie, comme le montre l'exemple que je viens de citer, a ses limites. La démocratie, c'est laisser parler le peuple, or le peuple est en proie à des peurs irrationnelles, infondées. Quand ce qu'il connaît est en péril, il se trouve un bouc-émissaire. Ce fut le cas dans les années trente et quarante chez les moldus, et c'est le cas maintenant chez nous. Au moyen-âge, les sorciers ont été persécuté par les moldus, d'où le secret magique. Aujourd'hui, les moldus sont de plus en plus puissants, et une partie des sorciers ont peur de revivre l'inquisition. Attaquer avant d'être attaquer, c'est un réflexe purement animal. Cependant, en tant qu'êtres évolués, nous ne devrions pas laisser parler nos plus bas instincts." Et voilà comment Anhinga, en rebondissant sur la question de la dictature avait recentré le débat sur la question posée par le professeur. Un tour de maître qui lui procura une petite fierté qu'elle eut bien du mal à dissimuler.
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Ven 29 Mar - 0:31
Richie
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prout.

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Tu glousses à la remarque de la slave passionnée de fourmis. C’est pas faux ce qu’elle raconte. Et ton attention n’est que limitée alors que, pas discret pour un sou, ton regard alterne à présent entre le français et le thermos. Café ? Oh non. Les effluves te parviennent et tes commissures s’étirent en un large sourire. Peut-être que tu serais bien partant pour du troc. Et- eh bah t’as pas le temps. Parce que le Professeur X se la joue bâtard et ne demeure qu’un air choqué sur ta face quand on te vole ta monnaie d’échange. Et que le bien désiré est lui aussi subtilisé. Forcément, t’as rien écouté. Forcément c’est sur toi que ça tombe, encore. Tu voles. Bordel, ils avaient quoi tous à te suspendre dans les airs. Yeux écarquillés, t’as pas le temps de chercher une solution pour t’en défaire et tu couines faiblement quand tu touches de nouveau le sol. Un grognement s’évade. Ça pique. Ça réveille. Et surtout, ça s’fait pas. C’est vache. Frustration visible sur la tronche, privé de ce qui aurait pu rendre la matinée moins chiante, tu te relèves difficilement, lorgnant vers le bâtiment avec envie. T'aimerais bien fuir ouais.

Et si t’as suivi le mouvement, tu boudes. Comme le pire des gosses. Un séjour à l’infirmerie te vaudrait sûrement les réprimandes d’un britannique ou deux. Alors tu évites. Mains calées sous tes aisselles, tu restes là à tirer une tronche de trois kilomètres en gratifiant Malcolm de quelques regards supposés meurtriers. « M’en fous j’ferais pas. » Tu grommelles juste, marmonnes dans ta barbe, laissant les autres à leurs tirades savantes. Ou en tout cas, tu foutras clairement pas les mains dans la fange tant que t’auras pas ton joint. Pas de joint, pas de crottin, comme on dit par chez nous. T’es pas sûr qu’on dise ça mais tant pis. On s’en fiche. C’est pas tant la saleté qui te rebute ; t’es déjà en partie crade grâce à ton passage dans les airs de toute manière. Surtout grâce à l’atterrissage. Tu restes silencieux, t’es d’ailleurs pas très loin de Malcolm, attendant sûrement qu’il s’éloigne de cette putain de porte pour tenter de t’esquiver, plus du tout attentif à ce qui pouvait se passer autour. Il te faut juste une putain d’occasion. Tu continues juste d'espérer que ton regard souligné de noir devienne mortel. Et tout le monde sait que ça n'arrivera pas. 

CODAGE PAR AMATIS
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Ven 29 Mar - 10:37
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Les débat fusent autours de la simple mention des méthodes évoqué par le professeur... Un peu de crottins et les langues se délie déjà. Dictature ou leçon, en tout cas ça parle de politique. Moineau attrape une pelle, écoutant tranquillement ce que disent ses camarades. « - Pas d'écrit, un enseignement différent, qui touche directement l'esprit pour révéler la vrais nature du Bouddha. » chuchote la demoiselle. Préfiguration au Chan, ancêtre de la doctrine Zen, Bodhidharma. Ce professeur lui plaît bien et ces méthodes aussi. Les travaux manuel ne l'ont jamais dérangé et, au fond, ça permet le confort des animaux. Son regard se fit néanmoins plus profond lorsque qu'Odessa prit la parole. L'avènement de la propriété. Imperceptible grimace de la demoiselle. La pirouette d'Anhinga pour recentrer le débat ne fit que la rendre plus curieuse d'entendre la conclusion sur la dictature... mais si il fallait se plier au jeu elle ne pouvait nier que l'excuse du bouc-émissaire et la crainte d'une nouvelle inquisition marquait de bon point.

« - L'inquisition n'a pas touché tout les pays... » sa voix s'éleva doucement. Elle ne cherchait pas particulièrement à l'imposer. « - Et les persécution sont souvent né dans les pays occidentaux ou là où les colonies se développait. » Légère rancœur de l'interventionnisme de l'occident. Moineau respire : « - Mais peut importe, on ne refait pas le passé... et, en réalité, moldu ou humain, nous avons toujours sut créer nos propre problème partout dans le monde. Aucun pays n'a jamais été idyllique. » Elle continue sa tache, se demandant un bref instant si elle doit aller plus en avant. « - Et je ne suis pas certaine qu'il a fallut attendre l'invention de la propriété pour que les choses dégénèrent... D'ailleurs je ne suis pas certaine qu'il y ait déjà eut une vie sans propriété... A la préhistoire peut être? Ceci dit la mise en place de la communauté forcé, n'a pas non plus été une solution. En Chine, ce fut même assez dramatique. » Elle marqua une légère pause : « - A la peur des mangemorts je n'ajouterais qu'une chose. En plus de la peur de l'autre, une peur d'être victime également. Le sentiment qu'il vaut mieux se plier au système plutôt qu'être écrasé par ses rouages. C'est là qu'on peut rejoindre Ambre sur la soumission à l'autorité. Nous préférons sûrement ramasser du crottin que d'être soulevé par les pieds... » Nouvelle pause, Moineau redevient sérieuse. « - Pour les né-moldus, je pense que ce doit être atroce. Ils arrivent dans un monde dont la plus part ne connaissent rien, doivent en apprendre les codes et en même temps subissent le rejet d'une partie de notre communauté. C'est absurde. Le sang ne fait pas le sorcier. Ça n'a jamais été le cas, ça le ne sera jamais. »  


☾ anesidora
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Ven 29 Mar - 13:02
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Oh le fils de chien. Bon dans le fond, le fait qu'il t'arrache ton Jàck, ça ne te fait que mi chaud-mi tiède. Mais l'insulte directe et gratuite, ça, un bonhomme laisse pas passer. Tu tchipes, puis tu craches par terre alors que tout le monde se met en marche. Tu regardes sa silhouette et tu rumines des plans de vengeance. Tu sais que tu lui proposeras un tête a tête. Puis un second si c'est nécessaire. Aucun mec ne refuse deux tête à tête. Enfin, pas besoin d'aller à la violence. Tu vas te contenter de le mettre minable quand t'auras une occasion légitime. Tu rejoins le groupe dans l'étable avec un sourire amusé quand la petite odeur vient chatouiller tes narines. T'as appris à ramper pendant deux jours dans le purin, c'est pas trois déjections et demi et parfumées à la rose qui vont te faire peur. T'écoutes la conversation, tu ne peux pas te permettre une pique à voix basse, a la seule intention des élèves les plus proches :

"C'est sa façon de se venger, il devait être la tête de turc à l'école. "

Puis tu regardes le travail à faire. Tu ne vois pas trop le rapport entre ça et la politique. Ah si, papa disait toujours, les andouilles, c'est comme la politique, faut qu'ça sente la merde un peu mais pas trop. Tu glousses tout seul à cette vieille blague paternelle et tu retires ta doudoune avant de l'accrocher à une poutre. T'es plus impressionné par le nombre de personnes présentes dans la même étable. Dans le Larzac, c'était pour un gars tout au plus cette quantité de corvée. Pis c'était des chèvres, tu te souviens de l'odeur hein ? Rapidement ça pouvait coller aux vêtements. Tu songes à ça et tu retires ton polo cette fois-ci, dévoilant ta plastique parfaite au reste de la classe avec un clin d'oeil en direction de Minsk. On évite de niquer de la marque, et à tout les coups y'a un de ces abrutis qui va éclabousser. Puis t'attrape une pelle et tu commences à bosser de bon cœur, pendant que les autres déblatèrent leurs conneries. Six millions.. d'après la Licra hein. Tu abats le taff rapidement, l'efficacité née de l'habitude et de la condition physique, ne faisant une pause que pour intervenir :

"Buarf. Les hommes se sont toujours foutus sur la gueule, y'a un moment faut se rendre à l'évidence, on ne pourra pas empêcher ça. C'est dans sa nature, comme dit Moineau, ça voudra toujours taper l'incruste dans l'champ vert du voisin. Se battre du bon côté, ouais, ça c'est important. Mais on est déjà tous d'accord sur le sujet je pense, personne va dire qu'il est heureux d'être du côté des oppresseurs. Mais pour éviter un oppresseur, faut en mettre un autre en place, au pouvoir. Un mec avec un bon fond, quelques conseillers, mais surtout avec les couilles pour tenir le bordel. Sinon ça part à vau-l'eau dès qu'y a un orateur assez manipulateur qui s'pointe. La démocratie ça vaut pas tripette, regardez l'état de la politique moldue chez nous actuellement."

Puis tu reprends, sans attendre de réponse. De toute façon, ils vont te dire que t'es con.
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Ven 29 Mar - 13:52
Malcolm X
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HRP : Je me permets de répondre rapidement pour les besoins du cours. Minsk, tu peux bien entendu répondre derrière. Et le cours est toujours accessible aux autres.

On ne lui avait dit que le purin avait comme vertu de réveiller ou de rendre attentif. C'était une bonne chose à savoir, bien qu'il se doutait qu'ils ne se laisseraient pas prendre deux fois à ce jeu. Adossé à la lourde porte de bois, Malcolm X les regarda commencer le travail – et jaugea d'un regard inquisiteurs ceux qui se refusaient de bouger. Il ouvrit le thermos, par curiosité, et le sentit. Bourbon. Du bon alcool, rien de très étonnant pour le Beauxbâtons. Lui qui pensait que les étudiants ne juraient que par des mixtures plus brutes... Tant pis. Le contenu se déversa à ses pieds, il referma le thermos. Il aurait mieux fait d'apporter de la vinasse.
Un jeune slave, Odessa, fut le premier à prendre la parole. Le sorcier de Harlem acquiesça en silence, satisfait. Voilà le genre de réponses qu'il voulait entendre. Ambre s'avança, plus hésitant, et sa question le fit rire aux éclats. Il hocha la tête sans parvenir à se départir de son sourire, mais ne répondit pas d'emblée, laissant les autres rebondir sur ces propos. Alcyone sortit les crocs, mécanisme naturel de protection, il n'en attendait pas moins. C'était même une remarque sensée, étonnant de sa part. Anhinga, une Mahoutokoro, tenta de faire un lien entre la dictature et les relations entre moldus et sorciers : maladroit, mais il pouvait saluer l'effort. Moineau, elle, tenta de relativiser les propos tenus par Odessa, puis évoqua les rouages implacables d'une société, Mangemorts ou non. C'était bien, très bien tout ça, il ne s'attendait pas à une aussi bonne réactivité de si bonne heure. Il ouvrit la bouche pour prendre la parole, mais Vicaire fut plus rapide, et il continua sa tentative de suicide, au grand désarroi de Malcolm X. Donc, tout le monde ne pouvait pas être sauvé. Il préférait quand même le silence boudeur du british.
« Ok, donc pour résumer, vous avez soulevé deux points. D'une part, les Moldus font peur aux sorciers, qui redoutent de se faire dominer et détruire si le secret magique devait être rompu. D'autre part, il y a la question de la dictature, du pouvoir fort, et de ce que cela implique. La peur, ça me semble en effet être quelque chose d'essentiel, mais elle n'est pas suffisante. Il est vrai que si une guerre ouverte devait avoir lieu entre les moldus et les sorciers, on risquerait une grosse fessée : le nombre, la technologie, la peur justement... Mais, en se basant là dessus, on oublie que la communauté magique a trouvé depuis des siècles des moyens sûrs de se cacher à leurs yeux. On peut parler des sortilèges de repousse-moldus, ou les nombreux passages magiques qui existent dans le monde. Et pourtant, Voldemort, en agissant de la sorte, cherche à rompre le secret magique et à provoquer une guerre ouverte avec eux. Il y a donc autre chose que la crainte qui les motive. On en arrive donc à la logique de domination. Comme le souligne Odessa, il y a toujours eu des oppresseurs et des opprimés, dans les sociétés moldues comme dans les nôtres. La question c'est donc : pourquoi un groupe cherche-t-il à en opprimer un autre ? Pourquoi Voldemort cherche-il à opprimer les moldus ? Je dis bien Voldemort, parce que je pense qu'on a bien saisi les motivations des Mangemorts : la peur de la différence, la crainte de se faire dépasser un jour, le refus de vivre cachés et le respect absolu à un leader. » Il marqua une courte pause, histoire de bien laisser s'imprimer sa question. Sa main alla chercher le joint dans sa poche, et il commença à le faire tourner dans ses doigts.
« Pour vous faire plaisir, on va aussi parler de la dictature du coup. Ambre, ta question était très pertinente, et je t'en remercie. A vrai dire, je ne m'y attendais pas : j'étais dans l'exercice de mes fonctions, et je me refuse à laisser partir votre camarde Sherry ou qui que ce soit l'autre avant la fin. Donc, si j'avais mis la main à la pâte, avec vous, la porte aurait été dégagée et ça aurait été un échec. J'ai donc pris cette responsabilité, et pour des raisons qui me semblaient bonnes, j'ai endossé un rôle de tyran, ou de leader, comme le dit Brandon. D'ailleurs, comme il l'a souligné, c'était une nécessité. On se retrouve donc à ce que je disais en début de cours, c'est une bonne illustration : que vous le vouliez ou non, tout comportement en groupe est un acte politique. On va donc faire quelque chose. Je vais échanger ma place avec Ambre. Ambre, tu endosses la responsabilité de notre condition collective, de personnes en train de travailler, et tu endosses également les besoins que ce cours puisse continuer dans de bonnes conditions. Tu t'organises comme tu veux, tu peux faire appel à qui tu veux, tu peux forcer Sherry à bosser sous Impero si tu veux. Et tu décides de ce qu'on devrait faire de ce joint. »
Malcolm X tendit le joint à Ambre, et prit sa place. Il s'agenouilla et commença à frotter au milieu des autres.
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Ven 29 Mar - 14:51
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Ambre regretta immédiatement d’être intervenu et de s’être mis en avant. Intérieurement, il se liquéfia lorsqu’il entendit le professeur rire à sa remarque, il aurait préféré être pendu par les pieds. Instantanément, en position de replis, il recula dans la masse d’élèves avec ce sentiment d’être moqué et de ne pas être à sa place. Les réponses fusent, certains élèves vont dans la même direction que lui. Encore une fois, il avait réfléchi beaucoup trop loin. Il trouva les réponses pertinentes, se forçant à écouter même si son amour-propre en avait pris un coup suite à un conditionnement douloureux de son adolescence. Il y a des cicatrices de l’âme qui ne disparaissent jamais vraiment.
Parfois, il n’était pas d’accord et il avait envie de réagir mais le professeur venait de le faire taire de la plus horrible des manières.
Tant pis. Il passerait le cours à nettoyer du purin.
Sauf qu’il relève la tête en entendant son prénom.
Il a une mission.
P-Pardon ?” souffle-t-il entre ses lèvres.
Les élèves autour de lui s’écartèrent. Ambre se sentait fondre sous le coup de l’énorme projecteur qui venait de s’allumer au-dessus de lui. Il écouta attentivement le professeur, ne sourcilla pas, il restait impassible. Il digèra lentement l’information. Il sentait quelqu’un le pousser gentiment dans son dos. Il s’avanca timidement. Okay, ça va bien se passer. Il allongea le pas, déterminé et attrapa le joint entre ses doigts, ne quittant pas le professeur des yeux. Ambre détestait être au centre de l’attention, mais hors de question de lui laisser le plaisir de le ridiculiser une seconde fois.
En attrapant ce joint, le Marocain acceptait la mission qui lui était confiée. Il resta planté là quelques secondes. Il eut l’impression que l’étable n’avait jamais été aussi silencieuse. L’air était presque irrespirable.
Ambre n’avait rien d’un leader, il n’avait jamais envisagé ça. Ce n’était pas un suiveur non plus, c’était un simple électron libre qui ne demandait rien à personne. Il était pacifique et pour la première fois, il avait eu envie de tuer quelqu’un : le professeur.
Bien.

Je pense que Sherry est assez intelligent pour prendre lui même ses décisions sans que quelqu’un ne le fasse à sa place” Ambre s’approcha de Sherry et lui tendit ce qui lui appartenait. Il sentait vingt mille paires d’yeux suivre à la trace chacun de ses mouvements. Ambre jeta un regard prononcé à Sherry avant de guider son regard vers les ballots de paille. Il haussa les sourcils signifiant “fais pas le con” avant de retourner à sa place, face à l’assemblée. Bizarrement, Ambre se senti pousser des ailes et il regarda le professeur avant d’ajouter “Et le jeune homme s’appelle Alcyone, pas Brandon.” Ambre parlait sans colère et avec ce calme qui lui était si propre. Il avait cette autorité naturelle placardée sur le visage et elle semblait enfin prendre vie et pourtant.
Selon moi, qui dit collectivité, dit avis collectif. Je propose donc que si quelqu’un souhaite prendre ma place, qu’il se manifeste. Si ça vous convient, nous procéderons à un vote pour choisir la personne qui s’occupera de maintenir la paix dans ce cours…Je veux bien diriger les votes pour faire la transition” Il avait croisé les mains devant le bas de son ventre, il ne savait pas vraiment comment se tenir, il ajouta “Si vous pouviez parler plus fort que d’habitude, ça serait vraiment gentil car je n’entends pas très bien.
Il déglutis. Il n’avait jamais annoncé son handicap à toute une assemblée. C’était pas si difficile que ça, il acceptait sa différence malgré qu’il avait l’impression que la lourdeur des regards s’étaient accentuée. Ambre tentait de rester droit et essaya de capter le regard de chacun, priant intérieurement que quelqu’un se montre audacieux  “Des volontaires ?
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Ven 29 Mar - 16:13
Dymphna Blavatsky
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Ce professeur était définitivement plein de surprises, et Anhinga l'appréciait de plus en plus. En quelques minutes seulement s'étaient générés des débats extrêmement intéressants, rappelant qu'étaient réunis uniquement des sorciers puissants, ou en tout cas avec un grand potentiel. Enfin. Quasiment. Mais Sherry comptait-il réellement ? Malcolm X en vint à parler de la condition de leader, avant de changer de place avec Ambre, aussi purement et simplement. Instinctivement, l'oiseau-diable fronça les sourcils. Il était périlleux de mettre quelqu'un qui n'avait pas envie d'être leader sur le devant de la scène, ou qui n'y avait pas été formé. Pinçant les lèvres, elle observa, silencieuse, Ambre s'accaparer le rôle du mieux qu'il pouvait. A priori, l'idée ne l'enjouait pas, et c'était une bonne chose. Certaines personnes ne voyaient dans le rôle de leader que le prestige qui s'en dégageait, mais n'avait aucune idée de responsabilités qu'il engendrait. L'africain semblait, au contraire, en être parfaitement conscience et peu enclin à demeurer à ce poste. Lorsqu'il demanda à l'assemblée de parler plus fort qu'à l'habitude, ses lèvres dessinèrent un sourire. Oh, pas un sourire moqueur. Ce n'était pas vraiment un sourire de compassion non-plus. Juste l'une de ces rares occasion où Anhinga exprimait librement sa compassion. Elle fit un pas en avant pour s'isoler du gros de la classe, et prit la parole en veillant à parler fort et distinctement "Je veux bien, et je suis sûre que je ne serai pas la seule." Elle pensait étrangement au fanfaronnant numéro un "Mais s'il y a des élections, ne faut-il pas permettre aux gens de voter en se basant sur des arguments concrets plutôt que par pure sympathie envers l'un ou l'autre opposant ?" Elle souleva ainsi l'une des limites qu'elle trouvait au régime démocratique : la plupart du temps, les gens votaient pour des visages, des sourires qui passaient bien dans des journaux, des voix mielleuses qui s'écoutaient avec plaisir, mais pas pour des idées. Or, quitte à pousser la simulation jusqu'au bout, autant que les étudiants de l'astronef se montrent un poil plus intelligents que cela.
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Ven 29 Mar - 18:04
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Et, à l'instar des fourmis attirées par les pommes, le Vicaire est attiré par la douce odeur de l'herbe. Il propose un échange : taffe contre gorgée, le Sherry acceptera-t-il ? Oui, Minsk a relevé la tête de ses fourmis pour faire la voix OFF. Les observations sociologiques sont quasi aussi intéressantes que les entomologiques. Par exemple, chez les fourmis, y a une reine et, chez les humain, y a un professeur. Un professeur qui ordonne de se lever et qui fait léviter les anglais. Minsk ricane, petite pensée pour le joint perdu si tôt, se relève, suit jusqu'à l'étable et soupire enfin. Sérieusement ? Débat sur les né-moldus, moldus et nettoyage sans magie. Pfff, mais pour faire ce genre de truc, elle aurait tout aussi bien pu rester chez elle. Elle se cale dans un coin, non loin de Sherry et de ses mauvaises ondes. Elle a un balai dans la main mais c'est plus pour s'appuyer dessus qu'autre chose. Elle est très forte Minsk, dans l'art de faire semblant de balayer. Les yeux posés sur les brins de paille parsemant le sol, elle écoute d'une oreille ce qu'il se dit. Waow, la peur d'autrui, la dictature, la notion de propriété, le peuple qui n'est rien qu'un soumis aux peurs irrationnelles, le clin d’œil de Vicaire qui est de nouveau torse nu. Ok, ce gars a un problème de régulation thermique, c'est pas possible autrement. Elle lui fait coucou de la main, air un peu blasé peint sur le visage. Puis il se passe pleiiin de trucs en fait. Genre Malcolm X parle et Ambre aussi. Ainsi que Brandon qui en fait s'appelle Alcyone. Sherry retrouve même son copain le joint alors qu'Ahninga parle d'élections qui ne seront vraisemblablement pas remportées par un mec élu démocratiquement à 99% des voix. Trop de rebondissements, Minsk entame une deuxième pomme, regrettant les popcorns.
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Ven 29 Mar - 23:13
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] 85ec87b5a877505c580245088536252a

Azur glisse attentif, les bras toujours croisés, ne compte visiblement plus parler. N'a pas pu se contenir en entendant les accusations candides d'Uagadou, maintenant c'est assez. L'honneur est sauf, et le professeur pourra même noter qu'il a daigné participer. Hochement de tête approbateur pour Anhinga, rien de plus jusqu'à ce que Malcolm X reprenne la parole. Pour annoncer qu'il cède dès à présent sa place de choix à son nouveau détracteur. Sourire s'esquisse surpris. Il n'aime pas le personnage, mais apprécie définitivement la technique. Peut-être va-t-il crier à l'anarchie et les libérer de l'étable qu'ils feraient tous mieux d'incendier. Mais non, il appelle un nouveau leader à se présenter. Rictus se fait narquois chez Narcisse. Les yeux glissent rapidement sur les camarades, l'esprit se met en branle. Pourquoi pas. Tournant à demi le dos à l'enseignant et aux éventuels candidats, les doigts se glissent dans la veste, à la recherche du bois de rose. Captant d'abord le regard de Vicaire, occupé à nettoyer joyeusement et dévêtu, l'expression se fait sérieuse, impérieuse. Menton désigne la porte, bras relève juste assez pour suggérer l'arme qu'il s'apprête à utiliser. Il le voit déjà se mettre en branle. Bon soldat, Beauxbâtons, bête et discipliné, toujours prêt pour les plans les plus foireux.

Les autres examinés l'espace d'un instant, la plupart vite écartés tandis qu'Anhinga reprend la parole. Une élection ? Ben voyons. Géant voulait du tyran, il serait bientôt servi. Passe sur Durmstrang. Moineau rejoint les rangs des recalés. Sherry, par contre. Occupé à bouder, il ne devrait pas s'opposer à un moyen de s'esquiver. Espérant simplement que le stupéfiant retrouvé ne lui fasse pas perdre toute envie de s'amuser un coup. Manège se répète. Ilvermorny désigne la porte d'un bref coup d’œil, puis la baguette qu'il s'apprête à dégainer. Suis-moi et je te sors de là, qu'il glisse en silence. Balaye une dernière fois la pièce du regard - du regard seulement, ajuste le col de sa chemise et s'avance vers les figures d'autorité. Show time.

« Pas besoin. Tu l'as dit, princesse, on ne peut pas compter sur le peuple pour toujours prendre les bonnes décisions. Donc, laisse-moi remédier à ce dilemme avant qu'il ne se pose vraiment : je prends le pouvoir. » Rose surgit vive, pointe Ambre et l'indienne successivement. Très calme il ne jubile pas, n'affiche que le sourire poli et un brin méprisant de circonstance, le sourire du politicien précisément. Et se retourne pour s'adresser au reste des sujets, mimant à la perfection les manière du candidat aux élections. « Voilà ce qu'il va se passer. Pour ma part, j'ai bien envie de retrouver un peu d'air frais. Ceux qui m'accompagnent seront donc "libérés", et même excusés pour la suite du cours s'ils veulent s'éclipser. Les autres.. Eh bien, les autres n'auront qu'à terminer de nettoyer, hein ? » Secoue la crinière, comme sincèrement désolé pour ceux-là. Ciel amusé revient à Minsk et Odessa. « ... Et des Chocogrenouilles. Des Chocogrenouilles pour ceux qui suivent. » Il ajoute pour bien signifier qu'il s'agit simplement d'une pierre qu'il ajoute à l'édifice, une participation à l'exercice. Qu'il ne prend rien de cela trop au sérieux.

Il devine déjà Vicaire s'activer pour mettre en joue les étudiants - et professeur - les plus à même de protester, espère sérieusement que Sherry suit le mouvement. Et revient à Mahoutokoro. « Quant à toi, qui veux t'opposer, je te suggère d'aller poser ton royal fessier sur un tas de paille et de ne plus en bouger. Impero. »
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Ven 29 Mar - 23:13
Vivianne
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Ven 29 Mar - 23:23
Richie
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] Tenor
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prout.

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Tronche qui demeure, encore plus aux mots de Malcolm X, grognement qui s’échappe quand le bourbon se retrouve répandu sur le sol. Quel gâchis. Tu rumines, continues de fixer le professeur avec une aigreur non-dissimulée. Et y a un air outré qui prend place sur ta face de drogué. Parce que tu veux pas te faire Impero. Alors tu te recules, te rapproches du Numéro Un, comme si tu pourrais te planquer derrière lui. Pas le temps de combler la distance, tu veux récupérer ton joint et tu coules un œil suppliant vers Ambre. Pitié, faites qu’il ne le jette pas. Et t’es partagé entre le potentiel Impero que tu peux te prendre dans la gueule et ton bédo adoré. Shit shit shit. Choix difficile. Trop lent. Il s’est déjà approché pour te le rendre et un soupir de soulagement, peut-être un peu trop surjoué t’échappe. Merlin soit loué. Tu déposes un baiser sur le bout de tes doigts et souffles pour lui envoyer alors que tu récupères l'objet béni.

Les signaux de l’étoile ne t’échappent pas et tu réfléchis même à une manière de suivre le mouvement. Tu acquiesces et choisis de rester un peu à l’écart. Clope au bec, tu te contentes de fourrer tes mains dans tes poches, t’approchant lentement alors que le show commence. Sûrement que t’as quelque chose à apporter à tout ça finalement. Tu restes un moment spectateur. Et quand l’heure d’entrer en scène est arrivée, tu souris en coin, pas loin d’exploser de rire quand tu viens te placer aux côtés d’Alcyone, à sa droite même, si t’as sorti ta baguette et que tu pointes nonchalamment la foule, c’est cette bille aux effets cocasses et hasardeux à présent fichée entre tes doigts, bien en vue, qui te sert réellement. Ceux qui ont entendu parler du cours clandestin de Meryt-Neith le connaissent peut-être déjà. Tu le brandis, menaces de l’éclater dès qu’une action peu arrangeante serait entreprise. Joint calé entre les lippes, pourtant pas encore allumé, tu cherches à avoir une attitude de cador alors qu’au final, t’as juste l’air d’un gamin qui s’amuse. T’adresses même un clin d’œil à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Comme une invitation. Une promesse aussi ; une fois liberté acquise, l’occasion d’aller à la cabane se présenterait. Aux côtés du Prince, tu te la joues Général, bombant même un peu le torse quand tu t’apprêtes à parler. « Clairement, celui qui veut m’empêcher d’sortir de là, il verra c’que ça fait d’être aussi drogué qu’moi. » Ah bah oui. La politique, osef. T’es l’archétype du profiteur. Suiveur de la première heure, t’es là pour profiter des avantages et te détacher ensuite de toute forme de politique une fois une condition confortable acquise.

CODAGE PAR AMATIS
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Ven 29 Mar - 23:35
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« - Cette fois-ci ça suffit Alcyone ! Ça fait deux fois ! » gonde Moineau. Elle avait observé la scène, sans rien dire. Silencieuse. Elle avait laisser ces camarades parler et échanger mais, une fois de plus, l'américain allait trop loin. Sa voix n'est plus qu'une colère froide. « - Tu n'es qu'un petit crétin orgueilleux, imbus de ton rang. Ton comportement est indigne des idéaux qui ont fondé cette communauté ! Tu crois que porter le numéro un te rends meilleurs que les autres?! » Elle s'avance d'un pas, sourcils froncé, colère à peine voilé. « - Mais tu n'es rien de plus qu'un numéro Alcyone. Un numéro qui pourrait être échanger avec un autre. Ta seule distinction c'est ton arrogance. » Un nouveau pas, la demoiselle est de plus en plus froide. Son ton est glacé, si différent de la douceur qu'on lui connaît d'habitude. « - Tout à l'heure notre professeur nous demandais de nous mettre à la place des mangemorts... je crois que j'ajouterais un nouveau point finalement. Ce qui fait qu'un sorcier, qu'un humain, peut se croire supérieur à un autre c'est l'arrogance. Ils ont l'arrogance du sang, tu as celui du numéro. Aucun des deux n'est mieux. Maintenant tu la fermes, tu apprends et tu laisse les autres apprendre ! Il y en marre de ton comportement d'enfant gâté et nombriliste! »

Puis, comme si il n'existait plus l'oiseau se détourne de lui. Elle a dit ce qu'elle avait à dire, Alcyone n'a plus aucune importance. Son regard se pose sur Ambre, la glace se dissipe progressivement, redevenant une onde tranquille. « - Quant à toi, Ambre. Je trouve que ta réaction face au pouvoir est très saine. » L'Oiseau lui sourit, aimablement. « - On te charge d'un autorité et ton premier réflexe est de la partager. Tu me donne l'impression d'être un leader comme j'aimerais en suivre. Quelqu'un qui prend en compte l'avis des autres et qui n'abuse pas de sa position. Si tu le permet, je te donne mon vote. Je suis d'accord pour que tu gardes cette position. J'ai confiance en toi. »   


☾ anesidora
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Ven 29 Mar - 23:54
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Demokracie.

cours

Se lever avait été quelque peu difficile. La faute à ce fichu bouquin dont les informations avait eu tôt fait de lui occuper l'esprit. Heureusement, d'ailleurs, il avait tenté d'estimer et de réunir une bibliographie conséquente mais déjà il y voyait des lacunes, malgré sa tonne, au bas mot , de papiers imprimés et de livres reliés. Ces lacunes, son cerveau tentait de les combler mais c'était supputer et dans son cas, il y risquait beaucoup. Il en avait parlé à Ielets , dans un de ses moments où les questions existentielles l'envahit. Elle n'avait rien répondu , juste bercé et caressé sa barbe. Elle n'est pas bloquée comme lui, il le sait. Elle n'a pas besoin de ressources extérieures pour continuer à exercer son savoir. Il l'a envié, l'espace d'une demi seconde avant de se concentrer sur le cours qui occuperait sa matinée le lendemain. Politique. C'était presque trop facile. Pour un premier cours , le professeur occuperait probablement toute l'heure de sa parole, ce qui lui permettrait à lui, Novgorod , de finir sa nuit si jamais la grande tasse de café très noir et très serre n'arrivait pas à faire son œuvre, endormi par la charcuterie et le fromage du petit déjeuner. Embrumé, malgré sa tenue impeccable, il avait suivi les pas de sa sœur d'abord pour le mener au réfectoire puis jusqu'aux étables où le cours semblait avoir lieu. Etrange; Nov finit par grommeler  , s'appuyant  dans le dos de Ielets une fois assis dans l'herbe, bien décidé à terminer sa nuit dans a plus grande discrétion.

Son oreille capte cependant quelques informations. Le pseudonyme du professeur le fait sourire . Prendre le nom de ce militant des droits civiques est risqué, surtout quand on prend en compte la controverse de ses actions et sa fin tragique.Mourra-t-il lui aussi, de la main de membres de l'astronef piloté par un ministère de la magie quelconque? Il note la question dans un coin de son esprit , reconnaissant quelques voix lors des réponses, notamment celle de l'autre abruti. D'ailleurs, il ressert sa prise sur le haut de Ielets en l'entendant parler. Ielets sait, cela veut dire "Je te protège".

Déjà , il faut se relever, ce que Nov fait de mauvaise grâce , passant d'un pied sur l'autre. La seconde consigne le réveille par contre complètement. De ? Faire le ménage ?  .Il aurait pu prévenir quand même . Quoi que non, par sûr que le jeune homme est très envie de perdre son peu de crédibilité en offrant à la vue de tous son tablier de ménage. Il attrape machinalement le balai , prêt à faire la tâche pour deux parce qu'il se dit que le prof n'a jamais vu Ielets avec une éponge et que ça aura le mérite d'être drôle. Le ménage , comme les combats d'honneur aux poings , c'est son travail .

Le débat va bon train , l'idée que Sherry se prenne un Imperio lui arrache un sourire moqueur puis il se dit que c'est peut être le moment de participer au fameux débat . Tout en ne lâchant pas sa tâche et son balai.

"Vous résumez la démocratie au scrutin uninominal , qui , en soit , est une démocratie déléguée et perfectible quand il y a un grand nombre de participant."

Une pause , un regarde de confirmation vers sa soeur pour chercher un peu de courage .

"Dans notre cas , si on veut que ce soit égalitaire , il faudrait tirer au sort, tout en prenant en compte les impératifs statistiques. Et pas besoin de type tatoué un peu sourd pour diriger les votes , il les influencerait, même sans le vouloir."

Un , deux, trois coups de balais.

"Si vous tenez franchement à voter , le scrutin de liste  à choix multiples sera d'autant plus utiles. Quand aux idées, à part faire des votes sur un slogan, un programme ou une candidature à anonyme .. et encore, il faut que cette dernière soit tenue à le respecter à la lettre par des institutions de contrôle forte."

Dernière remarque à la scène qui se passe .

"Utiliser Impero par contre est lâche et signe de faiblesse. On sait donc tous qu'Alcyone, à défaut d'avoir des problèmes d'égo , a des soucis avec sa baguette. "


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Sam 30 Mar - 2:54
Vidame
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Avatar : Rayane Bensetti
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Tu aperçois le sourire d'Alcyone, tu souris doucement. De toute façon, tu as déjà fini ton cours, le box est propre non ? Quand à leurs conneries... T'es un bon lieutenant, et tu as compris les ordres du leader. Tu sais que suivre un américain, c'est moins pire que d'entendre des inepties. Ce prof t'as dans le pif, Vi, et malgré ta participation, il semblerait que rien ne puisse changer ça. T'as essayé de lui laisser une chance, et il est temps de gérer cette situation de crise. T'es toujours torse nu mais tu sors ta baguette de ton sac banane, et tu te mets dans le bon angle pour tenir à la fois Nov', Ambre et Malcolm en joue. Tu fais un petit signe de tête de gauche à droite pour déconseiller toute action défensive aux gens présents.

"Faites pas les héros les gars... On va sortir de là dans le calme."

L'adrénaline court dans tes veines, alors que toute cette scène est jouée de toute façon. C'est de l'application de cours non ? Tu es le bras de l'exécutif, le ministre de l'intérieur, près à gérer les fauteurs de troubles dans une répression équivalente au risque en face. Quand soudain quelqu'un bouge dans le coin de ton champ de vision. Le réflexe, le sort part de lui même alors que tu vises la main ( de celui qui voudra. ).

" Expelliarmus ! "

Tu soupires, rapidement. Quelque soit le problème, il vient d'être réglé... Attends, c'était bien un problème ?

Spoiler:
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