Le sous sol n'avait pas la meilleure réputation à l'Astronef. On pouvait s'y sentir oppressés, et c'était dans ces lieux bien cachés que se déroulaient les cours les plus... moralement discutables. Mary Read y avait donc rapidement posé son sac de cuir brun vieilli par le temps et pris possession d'une des salles de classe. De manière très classique, une trentaine de table en bois lui faisait face, et derrière lui, un tableau noir était rendu poussiéreux par la craie. C'était tout ce dont il avait besoin. Il s'assit donc à moitié sur son propre bureau et patienta quelques minutes. Il avait un peu de temps d'avance, comme à son habitude. Lorsque les étudiants arrivèrent, il se leva et alors que tout le monde n'était pas placé, ouvrit les deux volets du tableau, dévoilant un dessin de l'anatomie humaine.
Le dessin était très bien proportionné, et représentait un homme de corpulence moyenne. Il n'y avait que le contour de ses formes dessiné à la craie blanche. Avec un air très précautionneux, Read posa une craie rouge sur son bureau et prit la parole d'une voix calme et posée.
Nous allons commencer le cours d'introduction à la torture magique. Avant de débuter, je voudrais tout d'abord rappeler que toute discussion philosophique sur la teneur du cours est à taire. Ici nous apprenons à utiliser la douleur. Je me fiche de ce que vous en pensez.
Son accent très british et assez soigneux imposait un silence assez naturel. Il pointa du doigt la craie rouge sur son bureau et montra ensuite le corps dessiné sur le tableau.
Vous allez venir un à un entourer d'un cercle chaque zone du corps sensible à la douleur, qu'elle soit magique ou physique.
Il se posta sur le côté, attendant que les étudiants prennent une initiative.
Anhinga était arrivée parmi les premières élèves, et s'était installée en silence, seule, à une table. Son regard s'était alors posé sur le professeur, et un seul mot s'était imposé à son esprit : britannique. Pas qu'elle ait quelque chose en particulier contre les britanniques, mais elle trouvait cela amusant qu'un homme tout propret avec les manières guindées des anglais puissent enseigner une matière aussi salissante que la torture. Enfin, peut-être la torture magique ne l'était-elle pas ? Ce serait une bonne nouvelle pour ses vêtements, qu'elle n'avait pas en suffisamment grand quantité, que pour ruiner à coup de taches de sang. Dans le doute, elle avait revêtu un ensemble entièrement noir, bien loin des vêtements traditionnels nepali qu'elle aimait porter en dehors des heures de cours. Assise au premier rang, elle avait tranquillement attendu que les autres étudiants arrivent, sans décrocher son regard du professeur. Elle se demandait quelles choses incroyables elle allait bien pouvoir apprendre ? Car elle était en effet particulièrement enthousiaste à l'idée d'apprendre quelles étaient les meilleurs (les pires ? quel terme employer ?) façons de faire souffrir un mangemort. "Nous allons commencer le cours d'introduction à la torture magique. Avant de débuter, je voudrais tout d'abord rappeler que toute discussion philosophique sur la teneur du cours est à taire. Ici nous apprenons à utiliser la douleur. Je me fiche de ce que vous en pensez." Anhinga roula légèrement les yeux dans ses orbites ; certains élèves étaient-ils réellement venus pour parler philosophie ? Et la philosophie était-elle vraiment pertinente en temps de guerre ? "Vous allez venir un à un entourer d'un cercle chaque zone du corps sensible à la douleur, qu'elle soit magique ou physique." Fidèle à elle-même, la nepali ne tarda pas à se lever de sa chaise pour se diriger d'un pas fluide et assuré vers le tableau. Elle connaissait bien des endroits qui faisaient mal : les tempes si elles étaient frappée, le nez s'il était remonté, les articulations d'une manière générale... Cependant, une fois la craie rouge entre ses doigts, elle ne désigna aucun de ces endroits... elle entoura directement les parties générales "le meilleur moyen de mettre un homme à terre sans user de magie" commenta-t-elle en reposant la craie sur le bureau et en retournant à sa place.
Emi Burton
Sam 23 Mar - 20:08
Guinness
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COURS DE TORTURE MAGIQUE Rang 1 à 30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La peau de Guinness, déjà pâle d’ordinaire, prends des allures de fantôme dans la pénombre des sous-sols. Son visage impassible est rendu plus sombre encore, ses traits se creusant pour devenir presque inquiétant. Son regard, en revanche, est plus brillant, reflétant chacune des sources de lumière présentes dans la pièce. En fonction des ombres qui caressent son visage, ses prunelles semblent tour à tour terrifiées, puis excitées.
En entrant dans la salle, elle salue poliment l’enseignant d’un simple « Bonjour, Pr Read ». L’écho de sa voix se réverbère quelque peu, comme venant d’outre-tombe. Puis elle se dirige vers le premier rang. Une crinière brune s’y trouve. Quelques pas de plus lui révèlent N°20, de Mahoukotoro. Elle ne s’attarde pas à son étude, N°20 étant elle-même fixée sur Mary Read. Guinness s’assoit à la table voisine, puis sort deux carnets et de quoi écrire. Elle dessine, prends des notes en attendant que le cours débute, un rideau de cheveux roux masquant en partie la nature de ses écrits. Elle le ferme dès que Mary Read prend la parole, ouvrant d’un même geste son carnet de cours, encore vierge. Sa plume repose à plat, immobile. Ses mains sont disposées de part et d’autre de sa table, ses doigts repliés autour de ses bords. Son regard est impassible, mais sa mâchoire semble s’être serrée.
A la vue du tableau, ses paupières se ferment, puis se rouvrent. Un lent battement de cils camouflant les pensées encore non révélées de son esprit. N°20 se lève, et va entourer l’entre-jambe de la victime dessinée à la craie. Guinness ne réagit pas. Sans être connue pour son expressivité, cela ne lui ressemble pas. Ce genre de franchise lui vaut généralement un sourire en coin, tout du moins un sourcil haussé. Aujourd’hui, rien. Peut-être ne réagit-elle que lorsque ce genre de remarques viennent de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
A son tour, Guinness se lève, soulevant sa chaise avec délicatesse, sans le moindre bruit. Elle a décidément des allures de fantômes, glissant sur le sol comme si elle flottait au-dessus. Guinness prend la craie, et retrace avec soin le contour de la victime, sa peau virant du blanc calcaire au rouge sanglant. « Je n’ai jamais entendu quelqu’un crier davantage que lorsque la peau est atteinte. » dit-elle d’une voix neutre, comme s’adressant au tableau. Puis, son contour finit, elle retourne à sa place, les yeux sur le sol, et se rassied sans un bruit.
Sam 23 Mar - 20:42
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cours de torture
cours
Ce n'était pas le cours qu'elle préférait Moineau... loin de là. C'était même celui où elle avait le moins envie de mettre les pieds. Visage sérieux, masque impassible, seule une légère tension dans ses épaules laissait supposer que l'asiatique n'était pas à son aise dans ce cours... et pourtant... Pourtant elle pouvait en dire des choses sur la torture. Derrière ses paupières momentanément close, elle pouvait voir de mètre d'étagère, de journaux soigneusement ranger qui en expliquait beaucoup dans ce domaine. Retour des pupilles chocolat, lèvre qui se pince légèrement. Elle écoute la consigne du professeur, gardera pour elle ses opinions... elle en a néanmoins une bien affirmé : pourquoi torturer si des sortilèges ou des potions indolores peuvent obtenir la réponse?.
Elle regarde ses camarades se lever. D'abord la distante Anhinga. Sourit légèrement lorsqu'elle entoure les partie génitale. Ce n'est pas valable que pour les hommes. Les filles aussi souffrent ici. La chevelure flamboyante de Guinness la suit. Entoure la silhouette. Elle a fait l'extérieur, la peau. Le principale. Moineau hésite. Reste un moment à tapoter sur son bureau. Et puis zut. Elle est là pour étudier, plus vite elle aura répondu à la question, plus vite le cours passera. Elle se lève, raide, traverse la pièce, prend la craie. Précautionneusement elle trace des lignes à l'intérieur du corps, les principaux nerfs sensitif. « - Avec les bons ingrédients, les bons dosages, les bonnes informations, on peut fabriquer une substance qui ne marchera que sur la cible. Elle activera les principaux nerfs sensitif et donneront à la personne l'impression de brûler de l'intérieur... » Elle avait dit ça le plus calmement possible, mais ça se perçoit dans son regard, elle n'est pas du genre à aimer ces méthodes.
Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical.
Comment ça t’as rien à foutre là ? Nan, c’est qu’une illusion, personne à rien vu. C’est vraiment le cas pour l’instant d’ailleurs. Parce que t’es couillon, et t’es planqué sous le bureau de Read. Oups ? T’avais pas prévu que l’élite vienne suivre un cours moralement discutable et hautement foireux dans les sous-sols de l'Astronef. Le plan, c’était de te planquer jusqu’à ce que l’ennui et ton manque de volonté te poussent à sortir.
« Uuuugh. » La plainte t’échappe, t’en es venu à la conclusion que tu tiendras pas tout le cours à écouter ces conneries. Tu te grilles seul, façon t’aurais pas tenu longtemps, suffisait que l’autre vienne s’asseoir pour qu’il te crame. « Z’êtes sérieuses là ? » Tu grognes, ça craque, un petit p'tain ! t’échappe quand tu te cognes et tu galères à sortir de là et tu te demandes presque quelle idée de merde t’as encore eu que de te foutre là. Tu zieutes vite fait le top 30 avant de te tourner vers le tableau, poings posés contre les hanches alors que tu réfléchis. « Tarés... » Que tu murmures, avant de te saisir de la craie rouge et de marmonner tout seul.
« Ça sert à rien, ça fait mal partout t’façon. » Tu gribouilles le joli dessin, t’assurant de recouvrir un peu tout. Tu souris niaisement quand tu commences à dessiner un petit cœur juste en dessous du bonhomme, prenant le soin de le colorier, parce que merde, faut pas faire les choses à moitié.
Un jour, peut-être que tu seras sérieux.
CODAGE PAR AMATIS
Sam 23 Mar - 22:49
Mary Read
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La première élève était une étudiante de Mahoutokoro, 20ème si ses souvenirs étaient exactes. Elle avait un air très chic, silencieuse mais attentive. Très bien. Il observa ses auditeurs quand il évoqua les problèmes de conscience que pouvait poser son cours. Sois elle s'en fichait, sois elle masquait bien ses émotions. Elle prit la craie en premier et entoura immédiatement l'entrejambe de son dessin. Il eut un sourire amusé qu'il ne cacha pas. Il allait faire étudier l'anatomie durant une certaine partie de son cours. Il était bon de savoir que certains n'auraient pas peur d'évoquer quelques sujets.
Simple et efficace. Marche aussi pour les femmes.
Elle repartit à sa place, et une rouquine se leva à son tour. Il la reconnue tout de suite : Guinness, 10ème dans le classement. Et de sa délégation. Elle reproduit précautionneusement le contour du dessin qu'il avait fait, et parla de la peau. Il hocha la tête, offrant un sourire encourageant.
Une réponse correcte, en effet.
Une troisième élève eut le temps de venir au tableau : Moineau, de la délégation Mahoutokoro. 6ème au classement. Décidément, c'était une classe très féminine. Quand elle donna sa réponse, Mary Read tenu à la rectifier.
Ce que vous énoncez est vrai. Néanmoins, lorsqu'on en vient à user de la torture, magique ou non, c'est souvent par manque de matériel pour créer un veritaserum. Si l'on possède les ingrédients nécessaires pour faire dire la vérité de manière indolore, créer une telle substance est une perte de temps.
Il était en face de la jeune femme, en train de développer un des points principales de sa matière quand... quelque chose sortit de son bureau ? Un étudiant aux cheveux ébouriffés se releva avec difficultés, saisit la craie rouge et commença à gribouiller son dessin.
Mary Read eut un soupir las avant de lever sa baguette magique :
Levicorpus.
En deux secondes de temps, l'intrus était la tête à l'envers maintenue aux chevilles dans les airs. Mary Read prit le temps de l'examiner : oh. Il avait croisé le dossier de celui ci. Un voyant.
Hum... Etudiant Sherry, c'est bien cela ?
Il tapota sa baguette sur le dos de l'étudiant qui tournait lentement dans les airs. Son visage commençait à rougir.
Juste à temps pour le cours pratique... Intéressant ~
Il finit par lui tourner le dos, s'éloignant du tableau pour se diriger vers le centre de la classe.
Liberacorpus.
Le jeune sorcier s'effondra sur le sol.
Read ouvrit l'armoire dans un coin de la salle, et un mannequin magiquement animé en sortit.
Allez vous en, et estimez vous satisfait que je me contente d'un simple mannequin.
Il se concentra à nouveau sur la salle de classe, et au milieu des deux rangées, au niveau des élèves, avança une chaise en bois. Sur un simple ordre, le mannequin s'y assit, le dos droit, les paumes de ses mains sur les genoux.
Il ressemblait à s'y méprendre à un être humain. Seule sa raideur était particulièrement artificielle.
Skopje ne savait rien des horaires de la trentaine supérieure, il n’y siégeait nouvellement que par chance, les places sont grappillées petit à petit sans que le garçon n’ait pourtant l’impression de progresser. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le russe soit en retard, première pour le jeune homme normalement assidu, mais la vingt-septième place ne lui était pas encore familière. Bouche s’entrouvre déjà pour présenter des excuses, mais on ne l’entend pas arriver Skopje, parce qu’il y a Sherry qui parle de l’autre côté de la porte que le Slave s’est permis d’ouvrir légèrement pour voir ce qui se passait. L'énergumène ne s’arrêtera donc jamais de braver les interdits, tordre le respect pour faire comme il lui chante. Si les deux garçons ne s’étaient pour l’instant jamais adressés la parole, Skopje n’avait sûrement besoin d’aucun mot pour dresser un portrait du jeune anglais. Animal à l’air trop lasse, nonchalant, substances qui fourmillent dans ses veines tentent de le maintenir en vie, cadavre à la conscience ailleurs. Il est jamais vraiment là Sherry, le slave en était persuadé, le monde était sûrement une cage dont il voudrait se tirer. Au moins l’anglais lui permet de se glisser discrètement dans les rangs. Les yeux semblent se focaliser sur l’abruti que Monsieur fait léviter alors que le garçon rejoint sa chaise le plus silencieusement possible. Il demandera sûrement à l’oiseau ce qu’il a raté plus tard, rien d’important qu’il espère. Garçon arque sourcil, un mannequin, si vite. Encore l’un de ses professeurs qui n’aimaient pas perdre de temps, préférerait pratique à théorie. Torture. Skopje s’y laisserait aller que dans la plus grande des colères, trouvait dans l’usage un sadisme qui n’avait su plaire à ses doigts. Plasir ne saurait faire germer ses entrailles en prodiguant la souffrance, doloris ne saurait sûrement même pas chatouiller le mannequin. Il ne se porte donc pas volontaire. Torture n’est pas son affaire. Il avait vu les marques de trop près.
Dim 24 Mar - 16:13
Alcyone
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Lèvres serrées, azur étincelant. Attentif. L'astre reste silencieux, tête penchée de côté, feint l'ennui en se balançant sur sa chaise. Il n'a rien sorti devant lui, aucune note n'est prévue, pourtant il écoute avec curiosité la présentation du professeur et les premières réponses des autres élèves. Numéro Vingt. Léger sourire en coin qui s'étire. Il hésitait à la faire, celle-là. Quoi qu'il l'aurait ponctuée d'un ricanement d'adolescent, pour coller à sa réputation. Guinness, ensuite. La mine se fait de nouveau sérieuse, il parcourt la silhouette dessinée des yeux, idée toute trouvée, il vise déjà la tête. L'azur glisse sur la montre à son poignet quand l'oiseau s'exprime à son tour, revient vers le bureau en entendant Poudlard. For cé ment. Une journée entière sans croiser sa tête d'ahuri, croyait-il, les sourcils se froncent agacés pourtant son numéro amuse cette fois-ci.
Du coin de l’œil il capte l'ambre qui rentre discrète, esquisse enfin un sourire qui brille sincère. Revient bien, très vite au discours du professeur et au mannequin qui s'installe. Consigne aguicheuse mais trop vague, habitude du corps professoral semble-t-il. Les iris aqueuses balaient la salle avec désinvolture, avant que la senestre se glisse dans la veste pour sortir le bois de rose. « Si on n'est pas pressé.. » Les doigts s'agitent à peine en direction du mannequin, dont le front s'éclabousse à la chute d'une goutte d'eau qui claque. Seconde suit après quelques instants, s'enchaînent juste assez lentement pour mimer la pratique cent fois décorée. L'élève connaît sa leçon sur le bout des doigts, vise la tête pour toucher l'âme, l'esprit pour cible et instrument. « C'est un investissement, mais c'est propre. » Propre c'est le plus important, on évite ce qui tâche, ce qui hurle, ce qui laisse des cracs ou une sale image, on évite de jouer du Doloris en pleine classe. Selon ses critères, moralement acceptable. Il n'explique pas plus, tout le monde sait de quoi il s'agit, l'eau s'arrête de tomber et il reprend son balancement.
Dim 24 Mar - 22:17
Mary Read
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Durant tout le mouvement provoqué par l'interruption de cet élève... particulier, un étudiant de Durmstrang s'inflitra dans le cours avec discrétion. L'anglais n'en pris pas ombrage et se contenta d'un léger signe de tête pour signifier qu'il avait aperçu le retardataire. Ce dernier ne sembla néanmoins guère motivé pour participer, et ce fut un des étudiants de la délégation américaine qui se proposa. Alcyone, si ses souvenirs étaient exactes.
Il leva sa baguette et fit tomber une goutte d'eau entre les deux sourcils du mannequin. Puis une autre.
"Si on n'est pas pressé..C'est un investissement, mais c'est propre."
Mary Read eut un sourire.
Le supplice de la goutte d'eau. On en retrouve des traces en Polognes et en Italie... Mais si vous espérez quelque chose de ... propre, vous risquez d'être déçu. Le sujet devient fou à cause du mouvement répété de la goutte d'eau, mais la majorité du supplice est provoqué par l'érosion de la peau.
La peau se trouait là où la goutte d'eau tombait encore et encore.
Comme vous le soulignez, cela demande du temps.
D'un geste de la baguette, il transforma la craie rouge en feutre. D'un mouvement précis de la main, il ouvrit la chemise du mannequin, et dessina au feutre à même la peau quelques lignes, suivant les points sensibles.
Si vous souhaitez éviter de vous... tâcher, il faudra plutôt songer à ce que l'on nomme la "torture blanche" ou "torture psychologique". Ce sera aussi un sujet de cours. Pour l'instant je vais demander à l'un d'entre vous de me citer un ou plusieurs sorts de découpe, m'en décrire les effets et la précision.
Jeu 28 Mar - 18:11
Vidame
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T'es là depuis le début du cours, la mâchoire pendante. Chacune leur tour, certaines des demoiselles les plus canons sont entrain de défiler au tableau devant toi, remuant leurs fesses parfaites comme un ode à la féminité. Puis, quand elles reviennent c'est la danse des poitrines. Tu les aimes rondes, fines, plates, volumineuses, fermes et moelleuses. Y'a de l'animation, oui. Mais t'es omnibulé par autre chose, y'a Pocahantas qui est dans ton champ de vision. Entre elle et biture...euh Guiness, ton coeur, ta tête et tes c.. balancent. Tu rates l'occasion d'aller faire des gribouillages mais pas grave. Par contre le coup de la goutte d'eau, ça te réveille, tu te reconcentre. Tu réfléchis longuement, enfoncé dans ta chaise et ta veste en jean Kaporal. Une chose est sûr, la pire chose pour toi serais de devoir écouter ces groupes de musique sataniste qui ne font que vomir dans leurs micros, se peindre le visage et mettre beaucoup trop de basses dans leurs sons. On peut vraiment appeler ça un son ? Tu décides de briller et te lève après avoir tendu la main.
" Moi m'sieur. Bon, déjà pour la question d'avant, ce qui marche bien dans les films c'est de les attacher et les empêcher de dormir à coup de seau de flotte dans la gueule. Après, taper dans le foie, c'est c'qu'il y'a de plus efficace pour faire mal et vomir, surtout si le mec est noir ou balèze. "
Tu souris, pas peu fier de ton anecdote. C'est c'qu'à toujours dit papa. Les noirs ont la tête dure fiston, si tu veux les coucher, frappe le foie, pas leur tête. Puis tu reprends, décidé à te faire remarquer en bien par ce prof :
" Si je ne m'abuse m'sieur Read, on a entre autres Diffindo et Cracbadabum. Diffindo a été inventé au XVème par euh... une certaine Delfina Crimp je crois. On est plus dans la finesse et la précision. Le second, je ne sais plus exactement pour ne pas l'avoir pratiqué. Mais il me semble que ça fait du sale mamene. "
Poli et studieux, tu te rassoie, toute lubricité sortie de ton regard. On parle de faire mal...
Anhinga suit avec attention le déroulé du cours. Elle hausse à peine un sourcil lorsque sort du bureau un énergumène pacifiste. Sherry. Où ont-ils été le chercher celui-là ? N'a-t-il pas compris qu'ils étaient en guerre ? Si elle avait été plus expressive, Anhinga aurait probablement poussé un long soupir ou claqué sa longue contre son palais, à l'inverse de quoi elle demeura droite, le regard rivé sur le professeur, impassible comme à son habitude. Outre le trouble-faîte, les réponses données par ses camarades étaient toutes plus intéressantes les unes que les autres, et permettaient directement d'en savoir davantage sur leurs caractères. D'un côté, ceux qui acceptaient de se salir les mains, de l'autre ceux plus soigneux, préférant, comme l'avait fait remarquer le professeur, la torture blanche. Oh, la nepali bien sûr, se moquait de connaître la couleur de la torture qu'elle emploierait pour faire parler ses ennemis. Après tout, lancer un crache-limace à un ennemi émétophobe revenait-il à recourir à de la torture verte ? Les mots étaient insignifiants, seuls comptaient les résultats. Vint ensuite la question du sort de découpe. Diffindo. Tout le monde le connaissait, non ? Vicaire fut le premier à répondre. A croire qu'il lui arrivait de penser avec sa tête à ce garçon. Elle se permit néanmoins de lever le bras pour ajouter sa pierre à l'édifice "J'ai entendu parler du sort Hagihifu à Mahoutokoro, un sort qui permet de délicatement couper la peau pour la séparer du corps de la victime. Supplice inventé par un sorcier durant les guerres claniques au XIIIe siècle, et qui horrifia tant le peuple que son interdiction demeure en vigueur encore aujourd'hui. En Asie de l'est, il rentre dans ce qu'on appelle les Kinshi Jumon - une liste de sortilège interdit. En Inde cependant, son équivalent est le Lootana et ma foi... il est pendant longtemps resté parfaitement légal en cas de légitime défense. Aujourd'hui il est proscrit également." Anhinga trouvait important d'amener un peu de sagesse orientale de temps à autre dans les cours. Après tout, les sorciers d'Asie n'avaient ni la même histoire, ni la même philosophie, et afin de gagner contre les mangemorts, il conviendrait de rassembler autant de bonnes idées que nécessaires.
Emi Burton
Dim 31 Mar - 20:06
Guinness
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SECURISATION
COURS DE TORTURE MAGIQUE Rang 1 à 30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le regard de Guinness s’est figé sur son cahier. Ce n’est qu’à l’apparition de Sherry qu’elle relève ses prunelles d’acier, reflétant la surprise. A ses remarques, clairement insultantes, Guinness ne répond pas. Sa mâchoire se serre, mais elle ne rétorque pas un mot. Tous les yeux sont tournés vers lui lorsque Mary Read le saisit dans son emprise. Aussi personne n’a pu voir que Guinness est devenue encore plus blanche que d’habitude, s’il est encore possible. Elle entre-ouvre la bouche en un souffle tremblant, comme pour s’interposer. Mais Mary Read le repose au sol, lui laissant sa liberté.
Depuis Guinness n’a pas repris la parole. Ni pour démontrer son savoir sur la mannequin, ni pour en faire part à l’assemblée en répondant aux questions de l’enseignant. Elle se réfugie quelques minutes derrière l’abri que forme le rideau de ses cheveux et le mur de ses mains autour de son visage. Puis elle semble de nouveau pouvoir se dévoiler, mais ne semble toujours pas trouver la force de relever son regard sur le sujet du cours.
Dim 31 Mar - 20:31
Mary Read
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Sa question théorique sur le sort de découpe réveilla un étudiant qu’il ne pensait pas voir sortir de sa contemplation lubrique. Vicaire, le français qui manquait parfois de mâcher ses mots semblait observer le corps féminin pour la première fois de sa vie. Le jeune sorcier avait pourtant quoi… 25 ans selon son dossier ? Par Salazar, on avait ce comportement à 15 ans, à la rigueur ! Une pensée furtive traversa l’esprit sur le probable pucelage du jeune homme avant que ce dernier ne prenne la parole :
« Moi m'sieur. Bon, déjà pour la question d'avant, ce qui marche bien dans les films c'est de les attacher et les empêcher de dormir à coup de seau de flotte dans la gueule. Après, taper dans le foie, c'est c'qu'il y'a de plus efficace pour faire mal et vomir, surtout si le mec est noir ou balèze. »
Le professeur eut un sourire de politesse et un soupir las en même temps. La réponse contenait des informations intéressantes. Mais la forme…
« L’épuisement est effectivement une technique concluante, sous réserve d’avoir le temps d’arriver au bout du sujet. Le foie est effectivement un organe sensible avec une réaction immédiate. Par contre, le physique de l’individu a peu de lien avec sa résistance à la douleur. »
N’attendant pas grand-chose de cet étudiant étant donné la réponse précédente, Mary Read patienta néanmoins pour laisser à Vicaire le temps de s’exprimer :
«Si je ne m'abuse m'sieur Read, on a entre autres Diffindo et Cracbadabum. Diffindo a été inventé au XVème par euh... une certaine Delfina Crimp je crois. On est plus dans la finesse et la précision. Le second, je ne sais plus exactement pour ne pas l'avoir pratiqué. Mais il me semble que ça fait du sale mamene.»
Read eut un sourire. Effectivement, cela faisait du « sale ».
« Diffindo est le sort de découpe le plus courant et le plus efficace. Cracbadaboum, que vous avez cité est rarement utilisé… sur les humains. C’est un sort de déchirure, crée pour les coutures de vêtements. Mais il marche effectivement sur la peau. »
Voilà une réponse qui était plus qu’intéressante.
Puis Anhinga prit la parole :
« J'ai entendu parler du sort Hagihifu à Mahoutokoro, un sort qui permet de délicatement couper la peau pour la séparer du corps de la victime. Supplice inventé par un sorcier durant les guerres claniques au XIIIe siècle, et qui horrifia tant le peuple que son interdiction demeure en vigueur encore aujourd'hui. En Asie de l'est, il rentre dans ce qu'on appelle les Kinshi Jumon - une liste de sortilège interdit. En Inde cependant, son équivalent est le Lootana et ma foi... il est pendant longtemps resté parfaitement légal en cas de légitime défense. Aujourd'hui il est proscrit également. »
Il donna un léger sourire à la demoiselle, saluant sa culture :
« Votre camarade Anhinga soulève un point intéressant : vous avez tout intérêt à jouer sur les législations de chaque pays, et votre propre nationalité. Certains sorts sont proscrits localement, et d’autres sont tout à fait ignorés des autorités. A vous de jouer avec les règles. »
Satisfait des réponses obtenues, il jeta un sort de duplication sur le mannequin pour en avoir une poignée : une demi-douzaine de ces simili humains étaient assis dans la classe. Un sortilège d’illusion supplémentaires et ils prirent vie : une vieille femme au regard implorant ici, un jeune homme insolent de l’autre côté… Le cours de pratique ne se faisait pas à moitié.
« Mettez vous par groupe de deux ou trois élèves. Rapidement et efficacement. Chaque mannequin connait une information sur la localisation d’un certain Gustave Blanc. A vous de faire en sorte de l’obtenir. Par les moyens que vous choisirez. »
Il jeta un dernier regard à la classe, concluant :
« Dans une certaine mesure, vous ne pouvez pas choisir de torture votre mannequin à l’usure, puisque le cours est trop limité dans le temps. Evidemment, pas de potions : cet exercice de simulation se déroule dans des conditions précaires dans un terrain occupé. »
Lun 1 Avr - 11:52
Vidame
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Et voilà, la joie inonde ton sourire alors que tu te retrouves à devoir faire de la pratique. Dans le fond, t'as toujours été un gamin prêt à arracher les ailes aux mouches avant de voir comment elles se débrouillent contre ton chat. Et souvent elles perdaient. Tu fermes les yeux un instant, pour faire abstraction de la qualité "humaine" des cibles. Ce sont des ennemis et tu es en guerre. Tu t'approches d'un homme de grosse corpulence. Sans attendre de voir si quelqu'un va te rejoindre, tu dégaines ta baguette et un mot plus tard, il se retrouve lié à une chaise, les mains bien posées sur les accoudoirs. Ton sourire se fait cruel, calculateur, comme un masque que tu enfiles de bon gré et qui te colle à la peau. T'es une brute, Vi.
Ah... ce bon vieux Gustave. Tu vois qui c'est, mon gros ? T'as de la chance d'être tombé sur moi... je m'en fous de l'exercice. J'vais juste te faire suer ton gras. Sauf si tu me fais gagner des points, je te laisse choisir.
Bon, c'est un mannequin, pas sûr que la psychologie inversée marche, mais ça vaut le coup d'essayer. Pis tu veux pas prendre de retard. Un coup de baguette, un ongle de la main gauche qui s'arrache. Un cri de douleur de la part de la masse. Tu appuie sur le doigt blessée en ricanant, avant de recommencer avec l'ongle suivant. Ton air se fait dément. C'est joué, mais ça fait souvent son effet. Toujours laisser une petite pause. Recommencer. Puis tu commenceras à couper les phalanges.
Si Anhinga est fière, elle ne le montre pas. Elle reste impassible malgré l'appréciation notable dans la voix du professeur. Puis vient la partie pratique. A nouveau, elle ne montre aucun signe de dégoût et d'engouement. Il était certains que quelques uns de ses camarades allaient éprouver une certaine réticence à l'idée de s'en prendre à des mannequins qui avaient l'air aussi vivants. Après tout, elle supposait que la majorité des étudiants de l'astronefs n'étaient pas des monstres sanguinaires assoiffés de sang. Mais pour Anhinga, il ne s'agissait que de mannequins, et elle parvenait parfaitement à faire la part des choses. Mais cette petite vieille au regard suppliant, ou ce garçon le visage baigné de larmes, ne parvenaient pas à l'émouvoir. Ils étaient en guerre, et en entrant dans ce cours, elle avait laissé le peu d'émotions qui l'animaient d'ordinaire au pas de la porte. Néanmoins, avant même de se lever, elle lève le bras pour s'adresser au professeur. "A-t-on des informations sur ces personne ? je pense que la torture peut-être davantage efficace si on en sait davantage sur nos victimes." Un bref regard envers les mannequins, puis son attention se reporte sur le professeur et elle poursuit la mâchoire légèrement serrée "par exemple, si cette femme est la grand-mère de ce jeune-homme, la torturer sera peut-être inefficace pour la faire parler elle, mais obliger le jeune-homme à l'observer sera extrêmement efficace" puis, dans un haussement d'épaules presque négligé "les jeunes hommes sont toujours très attachés à leurs grands-mères".
Emi Burton
Lun 1 Avr - 17:43
Guinness
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SECURISATION
COURS DE TORTURE MAGIQUE Rang 1 à 30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Guinness n’a pas quitté son calepin vierge des yeux. Elle a la tête rentrée dans ses épaules, ses bras croisés contre sa poitrine comme pour se protéger. Elle semble à peine respirer. C’est à se demander si elle va pouvoir tenir toute la longueur du cours.
Quand l’exercice pratique commence, plusieurs élèves ont déjà eu le temps de se lancer avant qu’elle ne se lève. Elle se glisse silencieusement derrière l’élève de Mahoukotoro (Anhinga, a-t-elle entendu Mary Read l’appeler). Elle se penche vers la sorcière âgée. Elle s’exprime du bout des lèvres, sa voix tremblant de manière incontrôlable.
« Où est Gustave Blanc ? »
Aucune réponse. Tellement prévisible que s’en est presque risible. Guinness sort son étrange baguette magique, étrange bout de bois savamment recouvert d’entrelacs de métal. Elle la pointe sur la gorge de sa victime, le visage impassible.
« Silencio. » Inattendu. Le but n’est-il par de faire parler la victime. « Confringo. » Un terrible et sinistre son de quelque chose qui se brise. L’avant-bras de la victime forme un angle repoussant. La sorcière hurle dans le silence. Le premier sortilège prend maintenant tout son sens. Guinness la laisse s’égosiller sans un bruit, de longues secondes qui paraissent des heures. Son visage ne laisse rien transparaître. Mais son teint a viré au gris. Elle tend à nouveau sa baguette. « Episkey. » Le bras reprend sa position ordinaire. Les lèvres de la victime se resserrent. « Finite. » On entend ses faibles gémissements éssouflés. Sa voix est de toute évidence de nouveau audible. Et Guinness redemande, d’une voix si tendue qu’elle semble inhumaine.
« Où est Gustave Blanc ? » Une hésitation, humaine, compréhensible, puis la sorcière secoue son visage ridé en signe de refus.
Guinness reprend, implacable. « Silencio... Confringo... Episkey... Finite…” Cette fois ce sont tous les membres qui se sont brisés. Et à chaque refus, les dégâts seront plus nombreux. L’on peut briser des os un nombre infini de fois, lorsqu’on peut également les ressouder…
Mer 3 Avr - 19:40
Alcyone
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Vous êtes des brutes, annonce la mine pincée. Astre dodeline de la tête en écoutant tout, des conseils pour découper sa viande à la nouvelle consigne de Read. Et surtout, les réactions qui ne se font pas tarder. Princesse pour commencer, marque un point qu'il aurait pu soulever. Décidément. Trop tard, il n'abondera donc pas dans ce sens. Grimace parfaitement étirée quand Beauxbâtons se met en branle, sourcils haussés pour Guinness un peu plus loin. Décidément. Azur parcourt rapidement la salle au plafond bas. Individualisme règne pour la plupart, on dirait qu'il y a une vraie récompense à la clef. Chacun veut être le premier à faire cracher dents et secrets au pauvre mannequin. Sourire s'étire en se souvenant de Durmstrang. Douceur et chaleur qui manquent cruellement au sous-sol morbide. Exceptionnellement il va jouer équipe, se plier aux consignes annoncées. Presque comme s'il voulait plaire au britannique. Raclement de chaise, il se redresse pour rejoindre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ambre éteinte depuis qu'il a passé la porte. Se penche vers lui, souffle bas. « On est pas obligés de faire un truc aussi voyant, hein ? » Clin d’œil appuie, clin d’œil toujours pour le pauvre garçon. Il pense, il espère qu'il a compris, malgré ses résultats tragiques ambre a bien un soupçon d'intellect visible dans son envie de se progresser. L'admiration ne noierait pas l'ambre sinon. Il l'entraîne déjà vers un prisonnier pour rompre son semblant de tranquillité, bois de rose sorti pour tourmenter l'esprit.
Elle est restée là, assise au fond de la salle, en retrait pendant tout le début du cours. Observer les échanges entre ses camarades et le professeur, c'est ce qu'elle a de mieux à faire. Putain, mais quelle idée a-t-elle eu de mettre les pieds dans c'cours ? Dès les premiers mots, la demoiselle a refoulé un haut le cœur. La torture. S'il y a bien une chose qu'elle ne se sent pas capable de faire en pareil moment, c'est bien de parler torture. Pas que ce soit un sujet tabou pour la pimprenelle, non. Elle a déjà pratiqué son lot de torture par le passé. Mais il y a des jours où c'est tout simplement hors de question. Aujourd'hui en est un.
Elle les écoute, tous, énumérer les parties sensibles du corps humain, le dégoût visible sur ses traits grimaçants. qu'est-ce qu'elle fout là, p'tain? Une vague ébauche d'un sourire vagabond lors de l'intervention de Sherry. Mais un regain d'écœurement en écoutant le prof et les élèves débattre froidement des méthodes les plus efficaces pour torturer quelqu'un. Sa peau est pâle, ses cheveux foncent. Elle avale difficilement sa salive la libellule. L'enthousiasme de Vicaire est sans doute la goutte d'eau. La sombre angoisse trouve un chemin dans le corps de la demoiselle qui tente tant bien que mal de respirer profondément. Est-il possible de devenir plus blanc que blanc? Verte, peut-être. Les fin détails d'une étoffe de panique enveloppante qui s'enroule autour de ses membres paralysés.
Vient le moment des travaux pratiques. Duchesse est restée figée sur sa chaise. Incapable de bouger. Incapable de se lever. Incapable de prononcer un mot. Les tentatives de Guinness la laisse tremblante, terrorisée. mais où suis-je putain? plainte muette. Ses yeux sont grands ouverts, ébahissement et terreur s'y mêlent. Horreur nauséabonde qui lui étreint les tripes. oh putain, non... elle va vomir, c'est certain. Elle va y laisser le contenu de son estomac, pas vrai? non non non... ne pas gerber, ne pas gerber, ne pas gerber. Elle respire profondément, mais trop tard. Son déjeuner est étalé sur le sol de la salle de cours. beurk. Aussitôt elle le nettoie d'un discret ❝ tergeo ❞ mais elle en est certaine la demoiselle, son moment de faiblesse n'a pas pu passer inaperçu. Elle en tremble encore, et tout sentiment d'insécurité ne s'est pas encore évaporé.
ploc, tranche, crac. Ce ne sont pas des bruits que tout garçon voudrait entendre caresser ses oreilles. Regard donc reste vide, comme si de rien n’était, comme si rien ne bourdonnait alors que les folles idées s’empilent les unes sur les autres. Sortilèges découpant sont énumérés et garçon commence à dresser tableau des folles psychés qui divaguent au milieu de tous. Au moins, Flammes ne semblait pas à l’aise, au début, avant qu’elle ne se lève et s’acharne sur pantin avec qui elle fait mumuse. Elle le désosse comme poupée pour mieux le réparer, terrible aurait sûrement apprécié la méthode mais Skopje n’avait pas le droit à ce privilège. Il détourne les yeux pour ne rencontrer que l’azur. Torture semble soudainement plus séduisante. Garçon frémit, se contente d’un hochement de tête pour la figure admirée dont il le cherche que l’estime. Ça serait peut-être l’occasion de demander. S’il trouve foi ou confiance. Il lance un léger regard peinée à Duchesse avant d’aller rejoindre l’étoile. Il ne pouvait vomir maintenant. Belle image se doit d’être tenue. Douceur entretenue. “Est-ce que tu peux l’endormir un peu ?” À peine que les mots sont lancés que le Soleil s’active, paupières se ferment et Slave glisse un merci. C’est tout ce qu’il lui fallait, il l’espérait. Il ne saurait dire ce qui va sortir de sa baguette, si magie répondra à l’appel. “Désolé” Garçon s’excuse tout de même d’avance alors que le sortilège est murmuré. Filet de poussière sombre s’échappe de la baguette. Corps presque endormi s’agite. Voile des songes et du réel est soudainement bien fin. Skopje lui immisce des cauchemars, il ne sait lesquelles conscience de l’autre suffit. Cri de peur prend sa trachée d’ailleurs. Skopje ne bouge pas visiblement concentré. Peut-être aurait-il sursauté. “Où est Monsieur Gustave Blanc ? “ Que l'astre susurre sûrement trop chaleureusement. Petit tremblement du Slave. Réponds favorablement que tout ça se termine, s'il te plaît.
Jeu 11 Avr - 22:47
Mary Read
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Eh bien... La consigne "de groupe" semblait être optionnelle. D'un air tranquille l'anglais répondit à la jeune élève :
Il est possible de jouer avec les liens sociaux. Mais ce sera à vous de les deviner en fonction de la réaction de vos sujets.
Aussitôt le mot "exercice" sortit de sa bouche, Vicaire sembla se déchaîner comme foudre sur un arbre : torture physique efficace et sans prendre de gants
Vicaire : L'homme en face de toi semble déjà fortement suer à ton approche. Ses cheveux dégarnis sont plaqués à son crâne et il secoue la tête de manière frénétique, comme s'ils souhaitaient chasser un moucheron sans user de ses mains.
Je... Je sais p..
Tu n'es pas dans le genre à faire dans la dentelle, puisque quelques secondes, un ongle saute. Un bruit écœurant (comme un tissu déchiré) est suivi très rapidement des hurlements du bonhomme. Il crie comme si sa vie en dépendait, se casse la voix, se secoue dans tout les sens avec une hystérie presque inquiétante. C'est douloureux, les ongles. Un secoue saute à son tour, et le sanglot semble lui arracher la voix. Il n'a pas le temps de trier les informations, de gérer sa douleur, et de réfléchir à la question posée.
Guinness : La vieille femme ne semble au début par croire à sa chance. La frêle jeune fille tremble plus qu'elle à l'idée de donner la douleur. Elle voit mal le brin d'herbe en face d'elle lui donner la moindre difficulté. Et puis, elle a l'âge d'être sa grand mère.
Mais le premier Confringo lui faire ouvrir la bouche muette. Guinness peut presque compter les dents qui restent dans sa mâchoire béante. Mais quand la parole lui est donnée à nouveau, l'anglaise n'entend que des sanglots.
Ce n'est qu'au bout de la seconde tentative que sa victime s'adresse à elle :
Pitié ! Je... Je n'ai rien fait.. Je ne sais pas qui est cet homme ! Pitié ! Vous me faites mal..
Sa tête dodeline contre son torse alors que les larmes coulent contre les joues ridées.
Pollux et Duchesse : C'est une femme d'une quarantaine d'année qui vous fait face. Ses cheveux blonds cendrés sont désordonnés autour de son visage, et ses joues rondes et potelés lui donnent un air plus jeune qu'elle ne l'est réellement. Son allure donne l'impression qu'elle semble prête à tout instant à cuisinier une tarte au pommes ou préparer un chocolat chaud.
Quand l'américain s'approche d'elle, elle semble sourire d'excuse, comme compatissante des deux jeunes gens, et de la douleur qu'ils s'infligent à la torturer.
Quand le premier crac de l'os retentit, son visage rond se tord, et elle fixe la jeune française et Pollux tour à tour de ses yeux gris clairs.
Vous n'avez pas à faire ça ! Je... Je peux vous dire la vérité ! je sais où est Gustave !
Alcyone et Skopje : Le corps endormi de votre victime n'est qu'os et peau. Le jeune homme qui vous fait face doit avoir votre âge, et son teint clair est grêlé de tâche de son, ses boucles rousses frisottant sur son crâne fin. Ses paupières mi closes ne semblent pas voir votre réalité, et ses prunelles vertes voyagent de droite à gauche, comme animées par des souvenirs agités.
La nuit... la nuit... LA PLUIE !
L'homme à moitié conscient semble plongé dans de sombres réminiscences, et il va vous falloir démêler ses paroles.
[HRP : vous êtes libres de terminer le cours quand vous jugerez avoir la bonne réponse, en donnant la réponse à Mary Read. Chaque groupe peut potentiellement obtenir un détail différent sur la localisation : nom de ville ou localisation en campagne, au nord, ou au sud, dans un bistro ou dans un parc, etc. Si le sujet vous a menti, et que la réponse que vous donnez est fausse, vous repartez bredouille. Si vous parvenez à vos fins, vous bénéficierez de 10 points pour le classement.]
Ven 12 Avr - 11:29
Guinness
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SECURISATION
COURS DE TORTURE MAGIQUE Rang 1 à 30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La mâchoire serrée, le regard éteint, Guinness applique la torture. Ses mots se répètent, une véritable incantation. « Où est Gustave Blanc ? Silencio. Confringo. Episkey. Finite. Où est Gustave Blanc ? Silencio. Confringo. Episkey. Finite. Où est Gustave Blanc ? » La victime reprend la parole. « Pitié ! » parvient-elle à siffler, le souffle coupé par tant de cris étouffés. « Où est Gustave Blanc ? » répète à nouveau Guinness. « Je... Je n'ai rien fait.. » Rien sur le visage de Guinness ne laisse paraître que les mots de la vieille dame la touchent. Son regard est sombre, impassible. Son ton est toujours le même. « Où est Gustave Blanc ? » demande-t-elle inlassablement. « Je ne sais pas qui est cet homme ! » « Où est Gustave Blanc ? » Guinness lève de nouveau sa baguette vers elle. L’avertissement est clair. « Pitié ! Vous me faites mal... » « Silencio. » Mais Guinness ne reprend pas tout de suite. Elle penche la tête légèrement vers le côté, prenant le temps de tendre une oreille vers les dires des autres victimes. Elle ne semble cependant rien y trouver d’exploitable, et se remet au travail.
« Confringo. Episkey. Finite. Où est Gustave Blanc. »
Ses mots durs et simples sont un mur infranchissable. Les supplications, les prières et toute demande de compassion s’y heurtent sans pitié. Sa question est un marteau battant le fer à un rythme implacable. Malheureusement pour la vieille femme, s’il y a une qualité pour laquelle Guinness est réputée, c’est sa patience…
Guinness : La patience implacable de la rousse semble faire suffoquer la vieille femme qui pâlit dangereusement. Elle vacilla un instant, mais les sorts de soin de Guinness étaient aussi efficace que ses confringo. Soigner son sujet pour mieux le reblesser était une méthode possible que grâce à la magie. Et diablement efficace.
D'ACCORD ! D'accord... Il est... Il est à Lyon.
Sa tête dodeline sur sa poitrine quelques instants alors qu'elle s'évanouit de fatigue.
Mary Read s'avance vers l'élève de sa délégation, les mains derrière le dos, un léger sourire au lèvre.
Efficace. L'épuisement risquait de la gagner, mais il aurait suffit alors d'un sortilège pour la réveiller. Le sujet ne vous a pas menti. Gustave Blanc est bien à Lyon, et vous gagnez 10 points.
[HRP : vous êtes libres de terminer le cours quand vous jugerez avoir la bonne réponse, en donnant la réponse à Mary Read. Chaque groupe peut potentiellement obtenir un détail différent sur la localisation : nom de ville ou localisation en campagne, au nord, ou au sud, dans un bistro ou dans un parc, etc. Si le sujet vous a menti, et que la réponse que vous donnez est fausse, vous repartez bredouille. Si vous parvenez à vos fins, vous bénéficierez de 10 points pour le classement.]
Pollux : L'américain s'assombrit soudainement, et la femme semble soudainement trembler davantage. Avant que Pollux ne puisse dire un mot, elle répète, comme devenu folle :
Je vais vous dire ! je vais vous dire...
Elle secoue la tête de droite à gauche, et quand l'élève lui brise un doigt, elle hurle à nouveau. Ses yeux sont mouillés de larmes, et elle semble suffoquer face au choc de la douleur.
Non ! NON ! Je ... Je ne mens pas !
Elle respire laborieusement, suffoque encore un peu et fixe d'un regard effrayé le jeune homme en face d'elle :
Je ... Il est à la presqu'île ! Juré ! Il est là bas, je vous le promets !
[HRP : vous êtes libres de terminer le cours quand vous jugerez avoir la bonne réponse, en donnant la réponse à Mary Read. Chaque groupe peut potentiellement obtenir un détail différent sur la localisation : nom de ville ou localisation en campagne, au nord, ou au sud, dans un bistro ou dans un parc, etc. Si le sujet vous a menti, et que la réponse que vous donnez est fausse, vous repartez bredouille. Si vous parvenez à vos fins, vous bénéficierez de 10 points pour le classement.]
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Sam 23 Mar - 14:57
