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[S2-VENDREDI] the muggle-born is dead, long live the lord

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Dim 10 Mar - 16:45
Vivianne
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Vivianne
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The muggle-born is dead
LONG LIVE THE LORD En ce vendredi matin, l'Astronef est réveillé par des mouvements inquiets et des cris mauvais. Sur la statue de Vivianne, le corps crucifié de Monseigneur a été retrouvé attaché et mutilé. Des marques tribales dorées parsèment sa peau. Ça a des allures de sacrifices, des allures d'hommage, des allures de malheur. Surtout, à ses pieds, on lit très clairement l'inscription "long live the lord", gravé dans le parvis en béton.

Plutôt que de cacher le meurtre, Vivianne prend la décision de réunir tous les élèves dans la cour centrale, alors même que le corps pend encore de la statue. Là, au milieu des élèves qui s'attroupent, la directrice a la mine sombre.

« L'heure est grave. Un meurtre a été commis parmi nous, entre ces murs... Vous savez tous ce que ça veut dire. »

Un traître est parmi eux. Malgré toutes les mesures de sécurité et tous les protocoles, un traître a réussi à se glisser dans leurs rangs, sous leur nez. Ça fait d'autant plus froid dans le dos que tout le monde a été témoin ou a entendu de quoi était capable Monseigneur. La magie du meurtrier doit être pire.

« L'acte est d'autant plus symbolique que Monseigneur était une née-moldue reconnue. Nous ne tolérerons pas cette haine au sein de l'Astronef ! Soyez-en sûrs, nous trouverons le ou les coupables... En attendant, tous les élèves seront confinés au sein de l'établissement. Les portoloins ont été désactivés, et le protocole de sécurité renforcé. »

Après seulement deux semaines, un incident de cette ampleur arrive déjà... C'est inimaginable. Peut-être même que certains élèves commencent à regretter de s'être portés volontaires. Comme Vivianne retient son souffle, on devine qu'elle a encore quelque chose à dire.

« Une enquête aura lieu jusqu'à ce que justice soit faite. Je superviserai moi-même les interrogatoires. Et nous commençons maintenant. Que tous ceux que j'appelle me remettent leurs baguettes et se rendent aux sous-sols d'ici ce soir. Beryl n°18, Skopje n°31, Belgrade n°01, Kiev n°14, Alcyone n°03, et Stravinsky. »

Des coupables. Elle a déjà des coupables. Ou au moins une liste de suspects à interroger. Les Durmstrang semblent clairement ciblés. Que la chasse aux sorcières commence.

Explications

Vous êtes libres de répondre à la suite de ce sujet, en y retraçant les réactions de vos personnages durant le discours et durant le reste de la journée. Nous avons écrit une chronologie qui est disponible ICI, elle vous explique exactement quand et comment les événements se sont déroulés. Plus tard, une catégorie sera ouverte spécialement pour l'intrigue, et regroupera les interrogatoires ainsi que le déroulement. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous en faire part !

Précision : Belgrade est la numéro une du classement, c'est une fille de 27 ans, soupçonnée d'appartenir aux mangemorts, ou à minima, d'user de magie noire.
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Dim 10 Mar - 17:42
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Jesus, not Jesus Des Gens....

C'est le branle-bas de combat, une agitation sans précédent qui parcourt l'Astronef. Des cris, des mouvements de foule dont Sirius s'empresse alors de suivre aveuglément. Aveugle, c'est sans doute ce qu'il aurait voulu être à cet instant, car voir cette pauvre âme ainsi mutilée et exhibé, ce qui l'attrista quelques instants à son arrivé, en vint rapidement à l'enrager. Serrant les dents et les poings, écoutant les paroles de la Directrice qui n'avait pas montré l'intention que couvrir le corps de cette victime du mal, Sirius balayait du regard ses camarades, cherchant une quelconque expression qui pourrait trahir leur conviction, mais rien ne semblait attirer son regard des quelques visages qu'il avait examiné brièvement.

En tout cas, le rouquin bouillonné intérieurement, lui qui était aussi né-moldus aurait put être cette victime ainsi exposée. Il ne rêve que d'une chose, faire la peau de ce ou ces salauds qui étaient suppôts du mage noir.

Quand vint l’énoncé des suspectés, les trois-quarts des noms issus de Durmstrang ne le fit pas sourcillé, mais quand le nom de son compatriote fit irruption dans la liste, il ne perdit pas un instant pour se tourner vers se dernier et à le dévisager étrangement. N'étant pas trop loin de lui, il lui glissa quelques mots avant de devoir se séparer de lui.
On doit se parler, j'espère pour toi que tu n'as rien à te reprocher. Au moment où tu sors, toi et moi on a des choses à se dire.

Laissant quelques minutes se passer et la foule s'échanger quelques messes basses, Sirius s'apprêtait à attirer les regards vers lui, ne souhaitant en aucun cas laisser les autres élèves partir sans qu'il n'est eut l'occasion de leur parler quelques instants.

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Dim 10 Mar - 18:38
Alcyone
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[S2-VENDREDI] the muggle-born is dead, long live the lord 85ec87b5a877505c580245088536252a

L'effroi est habilement peint sur ses traits, dans une palette à peine plus terne que d'habitude. Comme si même l'horreur ne pouvait tout à fait faner la beauté. Pourtant l'azur en est largement imprégné, ombrageant un ciel trop innocent que rien n'aurait su y préparer. Rivé sur le corps finement apprêté, pièce d'art funèbre dont la curiosité macabre ne peut se détourner.

Mue par sa volonté propre la dextre tâtonne à son côté, cherchant d'elle-même le moindre contact rassurant. Imperceptible relâchement de la tension lorsqu'elle vient trouver celle d'une autre étoile dorée qui l'accompagne souvent, exceptionnelle, presque aussi sublime. L'amie intime, la seule capable de tout à fait comprendre. De toujours soulager. Il ne la relâche qu'en entendant les premiers mots de cette chère directrice, qu'il apprend à haïr depuis le début de la semaine. Les prunelles s'arrachent enfin à la contemplation morbide.

Et au bout de quelques minutes, il y a l'incompréhension, totale, relevée du picotement si rare de la peur. Il a mal entendu. C'est la seule explication. D'instinct, Alcyone cherche @Beryl dans la foule. Comme pour s'assurer qu'il n'a pas rêvé. Il est figé, masque d'impassibilité barbouillé sur la face. C'est la voix de @Sirius qui claque et le ramène à la vie, la méfiance évidente qui offusque. Le naturel reprend le dessus et il hausse les épaules par défiance, la mâchoire crispée. Whatev', qu'il semble seulement répliquer. C'est à @Vega qu'il s'adresse à la place, à voix pas tout à fait basse. « Foire pas mon épitaphe. »

Les doigts se glissent ensuite dans la crinière scintillante qu'ils viennent ébouriffer, couronne qui lui semble changée en plomb plaqué d'or, trop brillante, trop lourde à porter. Ce matin l'astre est incapable de se ravir de l'attention qu'il ne manque d'attirer. C'est cependant la tête dressée avec orgueil qu'il fend la foule sans difficulté pour venir se planter face au tyran de l'assemblée. D'un geste assuré il récupère le précieux bois de rose dans sa veste pour la lui tendre, les prunelles océan plantées aussi droit dans le regard sévère de la directrice. « Vous faites erreur, vous le savez. C'est complètement stupide. » Inadmissible, se retient-il tout juste d'ajouter. L'autre poing, dans la poche, commence à trembler. Pas certain du temps qu'il pourra se retenir d'exploser.
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Dim 10 Mar - 18:54
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the muggle-born is dead, long live the lord
intrigue 1

Il y a ce vent de panique qui souffle sur l’Astronef alors que comme les autres étudiants, Absinthe est conviée à rejoindre la cour centrale. Il y a cette rumeur qui se propage dans les couloirs et qui la laisse tantôt surprise tantôt silencieusement révoltée. Si celle-ci se révèle être vraie, cela ne peut signifier qu’une chose. Un traître est parmi eux, le Lord aurait donc réussi à infiltrer ce projet avec l’un de ses sous-fifres et cette idée est impensable pour l’ancienne étudiante de Poudlard. Et Absinthe espère. Elle espère que tout soit faux. Elle ne peut cependant pas se voiler la face. Si la directrice les a tous invité à la rejoindre, c’est quelque chose de grave s’est produit et le corps de Monseigneur, une demoiselle de Beauxbâtons, exposait avec tant de désinvolture et de fierté de la part du coupable est la preuve véritable de cette affrosité. Le « long live the lord » fait parcourir un frisson douloureux sur l’échine et Absinthe fronce les sourcils, silencieuse face à cette immondice. Comment quelqu’un qui est censé être de leurs côtés peut-il avoir de telles idées ? Soutenir un tel dessein ? Absinthe s’offusque silencieusement et écoute Vivianne abattre son courroux sur une promotion visiblement éteinte.

Le nom des suspects claque dans l’air et les regards se tournent vers ceux qui seront victime d’un interrogatoire. Des Dumstrang principalement, étonnamment Numéro 1 et Numéro 3 se trouvent dans le lot. Mais les yeux de la brune ne quittent pas @Kiev et elle espère sincèrement qu’elle ne soit pas celle qui a commis cette horreur.

Elle reste en retrait quelques instants, observe les attitudes de ceux appelés à la barre et elle souffle. « Innocents à preuve du contraire… »

@Alcyone, accusé, prend la parole. Absinthe l’écoute répondre à la directrice, les noisettes glissent sur cette baguette qu’il lui tend et elle pince les lèvres. Annoncer être innocent est chose aisé, l’être réellement… Ce n’est pas si simple. Les yeux jaugent le charisme autoritaire de Vivianne, observe et tente d’analyser cette micro-expression sur son visage. Là, n’était très certainement le but premier de ce projet. Pourtant, il y a vraisemblablement une faille quelque part... Tous n’en seraient pas là aujourd’hui si tout avait été sous contrôle. Cet évènement la conforte dans ce qu’elle pense. Elle ne peut décidément que se méfier de ces individus qui l’entourent. Prudence est mère de sûreté après tout….

©️ nightgaunt
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Dim 10 Mar - 19:15
Valentina Chesanova
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Valentina Chesanova
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Beryl est interloquée par la découverte. Monseigneur, morte. La veille encore, elles parlaient à l'infirmerie... Comment ? Pire encore, les signes la désignent clairement coupable. Ses poings se resserrent. Sa mâchoire se contracte. Elle n'aime pas la tournure que prennent les choses. Avant même que Vivianne appelle son nom, elle comprend que d'une façon ou d'une autre, on décidera de la faire enfermer. Evidemment. Son cœur bat fort. Trop fort pour qu'elle entende quoi que ce soit. Elle se contente de suivre du regard la silhouette d'@Alcyone progresser vers la directrice. Lui aussi ? Le temps semble ralentir. Pourquoi ? Non. Ça ne peut pas lui arriver. Ça ne peut pas leur arriver. Ses pupilles meurtrières écharpent la Directrice. Depuis que Beryl est sur l'Astronef, il n'y eu que punition sur suspicion.

« Si vous pensez que j'ai rejoint l'Astronef pour me faire enfermer comme une sale bête, vous vous trompez lourdement ! J'ai dit oui. J'ai décidé en dépits de mes convictions et de mes obligations de vous rejoindre ! De vous aider ! Et c'est comme ça que vous me remerciez ? Que vous nous remerciez ? »

La figure de Beryl fend la foule jusqu'à Vivianne. Elle sort sa baguette de sa ceinture, la brise en deux sur son genou et la jette aux pieds de la directrice. Elle n'en a pas besoin, de toute façon.

« Gardez donc vos jouets ! Gardez donc votre Rébellion ! Vos causes n'ont jamais été les miennes, et vous ne m'avez nullement donné de raisons de les embrasser ! En tant que fille unique du roi Imaan Khama, je demande mon extradition immédiate. »

Sans demander son reste, elle tourne les talons et s'en va vers les dortoirs. Il n'y a aucun moyen de quitter l'Astronef, à moins de s'en faire virer, ou d'avoir un quelconque poids politique dans la balance. Or, Beryl n'a ni l'un ni l'autre : voila des années qu'elle n'a pas parlé à son père, et il est probable qu'il se contente de la laisser moisir dans une cellule. Mais ça vaut aussi le coup d'essayer. Ils ne se sont pas quittés en mauvais termes, après tout.
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Dim 10 Mar - 21:04
Minsk
Minsk
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Se faire réveiller pour contempler un cadavre suspendu à une statue, le pied. Quelqu'un est fan du spectaculaire ici, quelqu'un fait de jolis tags également. La fille accrochée, Minsk ne la connait pas plus que ça. Connaissait du coup et pas d'occasion pour y remédier. Dommage ? Les yeux dans le vide, la dégaine de la sorcière pas exactement réveillée, elle écoute Vivianne. Un traître est parmi eux et ce n'est pas si étonnant. Ils sont combien sur l'astronef ? Soixante Cinquante-neuf étudiants, plus les professeurs, les probabilités pour que personne ne fasse du pied au Lord étaient faibles. D'ailleurs, elle a gagné un rang maintenant ? Pas qu'elle y tienne, c'est juste de la curiosité.

Des noms tombent, ceux des suspects. Et là, elle tique Minsk. Les deux tiers sont de la délégation de Durmstrang. Regards en biais à @Kiev et @Skopje. Ils semblent sympathiques pourtant, pas du genre à tuer le né-moldu. Après, ce n'est pas le genre de passe-temps dont on parle au petit-déjeuner. Du statut du sang, on ne devrait pas en parler non plus remarque, voilà où cela mène sinon. T'es sang de bourbe, tu fermes ta gueule, point. Puis elle, dans tout cela, elle se retrouve dans les derniers slaves présumés innocents. Faut voir sa gueule aussi : c'est Minsk, pas Belgrade, on ne l'imagine pas buter la huitième au classement.

Elle regarde la scène un peu de loin, ça la fait ricaner le ricain qui joue les outrés et la fille de Uagadou qui fait sa diva. Vrai qu'elle a raison pour la première partie : ils ont dit oui et maintenant ils se retrouvent en pleine nuit avec un corps mutilé sous le nez. Le délire princesse, c'est autre chose par contre. Elle pense que ça la rend mieux que les autres peut-être. Tsss, pas ses causes, pas sa guerre, alors qu'est-ce qu'elle est venue faire là ? C'est comme les américains, ils n'ont pas de problèmes de mangemorts chez eux et ils la ramènent ici.  
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Dim 10 Mar - 22:20
Skopje
Skopje
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pyre // pire  

Premiers rayons, fleurissent les fleurs comme au printemps, rouge vermeil, pétales de rose. Le cœur s'arrête. Une soi-disant grande dame pâlit accrochée à une figure de pierre, pourtant son teint était terre de sienne, nimbée d’un soleil qui s'est pour sûr éteint au matin. Skopje n’aurait pas cru pouvoir la cueillir des yeux tel un drap blanc taché d’ichor, pas si tôt. Symboles dorés, fou rituel et signature laissée sur la peau. Non, ça ne devait vraiment pas arriver si tôt. L’heure est grave, elle le dit, il le pense également. Les yeux virevoltent dans la salle mettent noms sur visage, dialogues en image. Il faut se rappeler vite. Un serpent siffle quelque part, tous en ont maintenant conscience. Il la sent la panique monter comme une mélodie dont Vivianne se fait maître d’orchestre, on s’accroche à ses mots pour attendre une réponse, avoir une annonce. Que sont-ils censés faire ? Ils veulent savoir, Skopje aussi. Elle bouge de nouveau sa bouche. Les voilà en cage, rien qui ne puisse rassurer l’assemblé. Un ou des meurtriers rodaient dans les couloirs, les souris se trimballeront donc avec des fauves derrière des barreaux. Voilà là de quoi rassurer un sang-pauvre. Skopje frissonne tout du long puis il prie pour qu’elle s'arrête, mais Vivianne lance la pomme d’eris. Elle cite noms, têtes à placer sur l'échafaud, corps à fracasser sur un bûcher. Le sien en fait parti et il cligne des yeux. Trois fois pour être sûr. Il voit pourtant les regards qui le toisent mais ne semble pas y croire. Cyka. Il retient l'insulte coincée dans sa gorge. Ses iris recherchent les dames de sa délégation que l’on nomme. Entendre Belgrade n’avait rien d’étonnant, il en sourirait s’il n’était pas visé aussi pas l’allégation assassine. Kiev l’intrigue, il l’avait toujours vu douce. Comme lui, comme Skopje. L’astre dans la liste, il n’y croit pas. Tout comme Béryl, son ami aurait été un signe bien pire à mettre en péril. Quoique le meurtre de la née-moldue pourrait être simplement un acte d’égo abîmée qu’elle voudrait retrouver. Oui l’être recherche déjà un coupable et l’autre ne semble pas arranger son cas en partant avec style, mais colère. Lui, Skopje, garde son calme. Il plaidera l’innocence dans un silence. Il n’avait encore rien accomplis qu’il se dit en marchant vers Viviane. Il se sépare de l’if qui crache magie sans flamme,  le lui pose dans les mains. Pas un regret l’affole, il avait arrêté de compter sur sa baguette depuis longtemps. Il baisse ensuite la tête, ne croiser aucune œillade, c’est ce qu’il se dit. Direction les sous-sols. Il ne veut pas voir la suite du spectacle, le sang séché et les artères qui s’échauffent lui donnent une migraine, puis autant faire la queue pour l'interrogatoire en premier qui sait ce qu’une vermine pourrait raconter.  



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Dim 10 Mar - 22:45
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the muggle born is dead long live the lord
intrigue une, @toutlemonde
L’agacement d’avoir été dérangée pendant une de ses lectures se lit dans les pupilles émeraudes. C’est le soupir au bord des lippes qu’elle s’échappe de sa chambre sans comprendre l’agitation qui règne autour d’elle. Les sourcils froncés, c’est à la lumière de quelques murmures qu’elle finit par comprendre et se faufile à travers les corps pour comprendre. A la fois interloquée et pleine de question, elle craint que les rumeurs ne soient vraies et qu’un traître se cache parmi eux. Elle craint beaucoup de choses, mais préfère ne pas y penser et tâche de rester de marbre tandis qu’elle s’approche des autres membres de sa délégation, demeurant un peu en retrait. Les yeux demeurent fixés sur la directrice et n’osent croiser le regard sans vie de Monseigneur. Elle a du mal à y croire, Cassiopeia. Elle ne la connaissait pas, mais ne pensait pas cela possible, pas ici, pas si tôt. Les noms des suspects tombent, et parmi eux, l’un des siens. Les lèvres s’étirent en un sourire d’incompréhension et ses yeux viennent balayer ceux qu’elle appelle « famille ». d’un mouvement subtil, elle se rapproche d’eux pour apporter un soutien silencieux. Elle n’est pas legilimens, ni voyante, mais elle devine l’innocence. Elle ne croit en la culpabilité d’aucun, malgré le peu de connaissance possédées. Ça ira, aimerait-elle lâcher dans un vain espoir de réconfort alors qu’Alcyone s’avance vers le bûcher pour une sentence, semblerait-il, déjà irrévocable. Elle jette un œil autour d’elle, soupire. Un frisson qui parcourt son corps quand elle daigne enfin poser les yeux sur le corps mutilé de la jeune femme. Quel qu’il soit, celui qui a fait ça mérite punition et elle devine déjà que ce ne sera pas un américain. probablement cette numéro un, elle lui semble louche depuis le début.
code by exordium.


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Dim 10 Mar - 23:22
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Soupire de lassitude lorsque les étoiles se voient réveiller au son des cris de panique et d'incompréhension. Elle songe sans se douter du comble de la chose qu'il vaudrait mieux pour eux qu'il s'agisse d'une question de vie ou de mort pour oser la secouer ainsi. Inutile de demander son chemin car le mouvement de foule impétueux se charge de les amener, Alcyone dont la vélane ne se tient jamais bien loin et elle, au lieu de rassemblement. Sans qu'elle ne puisse s'y préparer ses yeux se posent sur le corps sans vie de Monseigneur puis s'écarquillent d'effroi. Plusieurs secondes durant Vega est incapable de décrocher son regard de l'horreur environnante, omettant les gens autour d'elle ainsi que leurs conversations. Si cet acte de barbarie lui glace le sang, ce n'est rien en comparaison de l'attitude impitoyable de Vivianne. Non seulement le corps de Monseigneur est porté à la vue de tous comme un vulgaire gibier qu'on aurait fièrement accroché au mûr, sans dignité aucune, mais le passé est vite balayé pour porter attention à l'avenir.

Ce n'est qu'au contact chaud de la main de son apollon entourant la sienne que les muscles de l'étoile s'autorisent enfin à se relâcher. Ses hazel quittent la scène d'horreur pour se noyer dans les azurs de la seule personne ayant le pouvoir de la rassurer à cet instant. « Renforcé ? » Sourcil arqué et regard interloqué pour celle qui ne considère pas avoir tant de liberté que ça au sein de l'astronef. Les choses vont donc empirer ? Par automatisme presque autant que méfiance Vega croise les bras et se met à observer les gens qui l'entourent. L'un d'eux a fait ça, et cette espèce d'enflure doit prendre son pied à les voir plongés dans un tel tourment. Son regard passe du numéro 5 au 31 puis, pour finir, au 14. Des secondes suspendues dans le temps durant lesquelles elle se coupe du monde qui l'entoure... Jusqu'à ce que Vivianne ne parle d'interrogatoires et appelle certains numéros par lesquels ils comptent commencer. « Wait, what? » A nouveau ses sourcils se froncent tandis que ses bras se décroisent de stupeur. Elle n'a pas le temps d'ajouter quoi que ce soit - encore moins adresser une blague à Alcyone qui, elle en était certaine, n'avait rien avoir là-dedans et lui reviendrait bien assez vite que Sirius l'assène d'une remarque douteuse. « J'espère que tu plaisantes. » Le ton est sec, défensif. Déjà que l'américaine se voit arrachée de ses astres, elle n'a pas besoin en plus de les savoir se taper sur le coin de la gueule l'un l'autre. « Ça tiendra en deux mots : petit con. » Murmure-t-elle à l'attention d'Alcyone en espérant, au moins, lui arracher un sourire avant qu'il ne s'efface.

Sans surprise Beryl refuse de suivre leurs règles et l'étoile ne peut retenir un rictus amusé qu'elle prend soin de faire disparaître aussitôt. Il ne manquerait plus qu'on le voit et l'accuse d'avoir commis cette monstruosité. Ici il est bien trop aisé de devenir parano. Un regard porté à chacun des suspects qui s'avance vers une pénitence probablement injustifiée puis ceux qui ne le sont justement pas. Si la blonde s'était doutée que des désaccords finiraient tôt ou tard par mal se se terminer au sein de l'astronef, que ce soit une née-moldue ainsi humiliée et jetée en pâture ne lui avait encore jamais traversé l'esprit. Profond dégoût qui lui assombrit l'âme tandis qu'elle se fraie un chemin vers l'avant pour mieux entendre ce qui s'y dit, accompagnée de @Cassiopeia . « Respire. » Pense-t-elle à voix haute, les yeux plantés sur le dos offert par Alcyone. Elle le connaît - et s'ils continuent à jouer avec sa patience, bientôt, ils le connaîtront aussi. « Tu as remarqué quelque chose cette nuit? » Demande-t-elle à sa comparse, vrillant ses hazel sur la silhouette de la brune. Sait-on jamais?

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Dim 10 Mar - 23:53
Belgrade
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[S2-VENDREDI] the muggle-born is dead, long live the lord VUyJn47


C'est Cléopatre qui l'a réveillée pour lui annoncer la nouvelle. Nul étonnement dans son regard, uniquement du malheur. Elle a suivi la directrice de délégation, enroulée dans une cape en laine noire, jusqu'à la macabre mise en scène. Les décisions ont été prises avant qu'elle n'arrive et Neith ne peut qu'assister en silence à la suite. Ses yeux ne lâchent pas la silhouette attachée, pour ainsi dire crucifiée, bien qu'elle ne soit pas morte de cette manière. Autre chose l'a emporté, et un enseignant spécialisé en médicomagie a certainement déjà étudié le cas.

Elle n'écoute guère les divagations de Vivianne. La contournant, elle s'approche de la statue, un soupire sur les lèvres et l’œil atterré. La guerre les a tous rattrapé, eux et leurs rêves naïfs. Ce qu'ils s'imaginaient être une bulle protectrice, n'est qu'une belle illusion, comme Neith s'en doutait. Bien sûr, que quelqu'un a réussi à s'infiltrer. Peut-être même y a-t-il plusieurs traîtres dans leurs rangs.

Personne ne semble s'offusquer que le corps de la jeune fille soit encore accroché là, telle une poupée désarticulée. Ils se tournent autour du nombril, se vautrent dans leur peur avec pour seule compagne à leur tristesse, une magistrale hypocrisie. D'un mouvement lent de la baguette, Meryt libère Monseigneur de la statue et fait doucement descendre son corps jusqu'au sol. Peut-être qu'on le lui reprocherait, mais qu'on tente donc de l'en empêcher. Elle retire sa cape pour la placer sur l'innocente qui repose là. Se penchant sur sa forme, elle se met à murmurer en hébreu des mots voués à accompagner les morts. L'assemblée pourrait comprendre leur signification si elle parlait plus fort, mais elle réserve son hommage à la victime.

Quand finalement elle se redresse, Beryl est en train de partir, ayant fini sa scène. L'égoïsme de cette gamine n'en finirait donc pas - c'est à se demander comment elle a pu devenir ce qu'elle est, si tout ce qu'elle a construit n'est qu'un moyen pour la numéro 18 de se faire valoir. Après tout, peut-on attendre mieux de la part d'une gosse au sang royal ?

Elle est pourtant convaincue que ce n'est pas Beryl qui a fait le coup. Trop intelligente pour laisser de telles traces de son méfait. Ces cercles dorés ne sont sûrement qu'un moyen pour le coupable de détourner les soupçons vers Beryl. À moins que celle-ci n'ait eut un de ses fameux coups de sang... Non. Elle aurait pu effacer les preuves sans peine.

Avec un dernier regard pour la dépouille, mais pas un seul coup d’œil en direction de Vivianne et son public, Meryt s'éloigne. Maintenant qu'un traître a montré signe de sa présence, il n'est plus possible qu'elle se voile la face plus longtemps. Elle doit reprendre du service.
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Dim 10 Mar - 23:56
Richie
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Well, shit

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
C’est le bordel. Un putain de gros bordel. Faut se hâter parce que Madame Vivianne veut parler à la populace. On te secoue un peu, t’as pas l’occasion d’attraper le moindre élément pour te détendre alors que le manque se fait bien trop sentir depuis ton arrivée à l'Astronef ; t’es déjà dans une belle dèche, tu te rationnes déjà et t’as absolument pas besoin qu’on te rajoute quoi que ce soit. Et t’étais pas prêt pour ce qui vous attendait. Choqué, t’es pâle comme un linge et la simple vision de ce joyeux massacre te donne des haut-le-coeur. Parce que bordel, c’est crade. Et que putain de merde, ça n’augure rien de bon. Ça te fait flipper. T’as pas signé pour ça et t’as peur de ce que la suite pourrait donner. Tu plaques ton poing contre ta bouche, déglutissant difficilement.

Oh merde. Ça y est, t’arrives plus à suivre, t’écoutes qu’à moitié le discours, étranger à tout ce qu’il se passe, ne captant pas les drama et autres accusations. Le monde tourne, des gouttes de sueur trempent ton front et un second et dernier regard vers le cadavre de Monseigneur finit de t’achever alors que tu tentes de t’éloigner, n’allant pas beaucoup plus loin que derrière cette belle statue de Vivi pour dégobiller, déversant aimablement le contenu de ton estomac aux pieds de celle-ci. Les larmes bordent des yeux et tu restes là, tremblant, attendant que ça passe et pensant déjà aux substances que tu consommerais aussitôt échappé.

Peut-être qu’une fois dans un meilleur état, une autre idée te parviendrait ; à présent morte, la française n’aurait plus besoin de ses fringues, n’est-ce pas ?

CODAGE PAR AMATIS
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Lun 11 Mar - 17:13
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Flamme éteinte dans le brun de ses yeux lorsqu'elle découvre ce corps sans vie, crucifié sans honte devant les yeux de tous. Âme perdue à jamais dans les hauteurs de l'Astronef, l'effroi qui secoue l'être de se dire que cela aurait pu être soi. Une danse macabre qu'est cette peur et cet indignement qui soulève les cœurs de l'assistance, Sherry à ses côtés plus pâle que jamais qu'elle regarde avec inquiétude le temps de quelques instants. La brune ne connaissait pas la française, tout au plus sa réputation et elle est véritablement surprise et atterrée qu'un tel acte ait pu être commis. La puissance magique du numéro 8 étant telle que ce n'est pas n'importe qui, qui a pu porté atteinte à cet ancien élément émérite de l'académie. L'odeur de chair vive et du sang, de ce cadavre pendu devant les yeux de tous ne fait qu'interpeller davantage et les ongles enfoncés dans les paumes de ses mains, Kiev écoute patiemment mais difficilement. Des flashbacks lui reviennent, sans qu'elle ne puisse regarder longtemps ce visage éteint. L'inscription aux pieds de la statue lui donnant presque un haut le cœur, elle reste concentrée sur les dires de la directrice. L'enquête est lancée, Beryl est citée, puis à la suite, le doux Skopje, Belgrade et.. elle-même. Elle n'entend que de loin le nom du numéro 3, de leur professeur. Une colère gronde en elle et se tait pourtant en voyant la réaction de l'américain, mais surtout celle de la princesse capricieuse. Sa main droite tremble et ses émotions l'assaillent. Kiev a l'impression que les regards sont tournés vers elle, vers eux, sa délégation, pointée du doigt effrontément par la directrice qui ne semble pas comprendre qu'à présent, par sa faute, les russes allaient être suspectés dès la moindre chose. Le sentiment d'injustice monte en elle et elle devine la pointe de ses cheveux encadrant son visage tourner au carmin. L'étudiante laisse volontairement ce sentiment de colère venir peindre sa chevelure qui progressivement, éteint le brun pour laisser place à un rouge profond. La couleur de la colère, rien de plus. Le spectacle de Beryl ne lui tire pas même le simple sourire ou sourcil relevé, elle observe ses camarades de délégation, échangeant un regard équivoque avec Skopje. Impossible que ce soit lui, n'est-ce pas ? Un autre regard pour Minsk auprès de qui elle avait dormi toute cette nuit, elle termine par dédier son attention à Belgrade. Camarade de chambre avec qui elle s'était déjà pris la tête en moins de quelques jours pour son non-respect de sa vie privée et son comportement (raison pour laquelle Kiev dormait à présent près de Minsk), elle se doute par le regard que celle-ci lui lance qu'elle aimerait que Kiev soit fautive. Le corps est descendu et lorsque Sherry part vomir derrière la statue, elle décide de faire ce pas à son tour en se détachant de la foule, tirant sa baguette de sa manche droite. Kiev la tient par la pointe et avance le regard droit en direction de sa directrice. Lorsqu'elle la lui donne, seuls quelques mots s'échappent de ses lèvres. « Faites moi passer devant votre meilleur legilimens à tout moment, je n'ai rien à voir avec cette histoire. » En se retournant, les œillades que lui lancent certains la blesse mais la métamorphe ne baisse en aucun cas les yeux et au contraire, croise leurs regards avec insistance et même effrontément. Kiev avance fièrement de retour dans la foule d'un pas volontaire et sans peur, droite dans son comportement et jusqu'à son port de tête. Alors qu'elle arrive vers sa délégation, elle menace. « Si l'un d'entre nous est le coupable, qu'il s'attende fermement à être traité comme les traites le sont au pays. Et qu'il se prépare bien. » claque t'elle dans l'air de son accent russe bien prononcé, comme par fierté de sa délégation encore et toujours présente, une menace sans que son regard ne vise quelqu'un en particulier, elle termine par se rapprocher de Skopje afin de passer une main affective autour de son bras gauche et de rester près de lui, comme soutient mutuel, comme preuve de confiance. Elle avance avec lui jusqu'aux sous-sols, le pas déterminé, sa main de libre reprenant tout de même un soubresaut incontrôlé dans sa colère qui ne veut la lâcher. « Ça va aller Skop. » Il le fallait, ça ne pouvait pas être autrement.
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Mar 12 Mar - 11:21
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Se regardant presque tous en chien de faïence, au sein d'un brouhaha bien pire que celle d'une classe survolté, tous étaient sur la défensive, cherchant à s'affirmer innocent auprès de leur entourage proche. Sirius se tenant ainsi parmi la totalité des élèves, les minutes passant, il en venait à se remémorer les brefs échanges qu'il avait eut avec la pauvre victime, celle-là même qui l'avait approcher, après avoir eut vent de sa particularité de sang, celle qu'elle partager elle aussi et dont elle avait pour projet de rassembler ses pairs sous une même bannière. '' La Société des Sang-de-bourbe '', qu'elle avait ironiquement ou familièrement appelé ainsi, était pour les sorciers nés d'humain, créer par des enfants nées d'humain. Ayant cherché à faire de Sirius l'un de ses partisans, ce dernier n'avait pas souhaité donner une réponse claire à cette Française, voulant réfléchir à l'idée avant de s'affirmer.

Pourtant à cette heure, il ne pouvait plus le faire, pourtant au fond de lui, l'idée de reprendre le flambeau était là. Hésitant un bref instant, il prit son courage à deux mains et se lança dans l'arène. Pourtant sa baguette au niveau de sa gorge, il fit en sorte d’amplifier sa voix et prit la parole sous la crispation de ses camarades les plus proches qui ne tardèrent pas à cacher leurs oreilles pour ne pas devenir sourds.

Ceci est un message pour l'auteur de cet acte abject. Moi, Sirius, née-moldus et fière de l'être, je défis ouverte l'être responsable de cette atrocité. Qu'il soit seul ou mal accompagné, je suis votre homme, alors n'hésitez pas à m'approcher et à me tester. Je serais vous rendre l'appareil. Pour les autres et surtout mes congénères, Sang-de-bourbe, comme affectueusement nous appel les partisans du seigneur noir, que vous le saviez ou non, Monseigneur souhaitait former un rassemblement de sorcier né de parents humains, un groupe d'entraide, plus ou moins anonyme. Sachez que je reprends les rênes et que tout le monde qui se sentirait visé par cette catégorie, sera la bienvenue. Cela prendra un peu de temps à remettre l'idée en place, mais n'hésitez pas à prendre contact avec moi, de la manière qu'il vous plaira, restez anonyme si vous le désirez, cela m'importe peu, car je serais là pour vous quoi qu'il arrive. Merci.

Annulant son sort et retirant sa baguette de sa pomme d'Adam, il balaya de nouveau l'assemblé et croisa les bras, affichant le menton haut et le regard froid. Il venait de déclarer ouvertement la guerre aux partisans et de reprendre un flambeau qu'il n'aurait sans doute jamais cherché à porter autrement.


H.R.P.: Sirius reprendre donc ouvertement ''the mudblood society'', affichant le groupe au yeux de tous, quand bien même il n'y a encore personne dedans.

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Mar 12 Mar - 21:26
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The muggle-born is dead, long live the lord
Spectacle sanglant, rouge tranchant violemment sur le blanc de la statue, le doré des marques donnant un vernis symbolique au tableau. Message classique, peur primaire mais efficace, menace sommaire et surtout acte de traîtrise. Un loup dans la bergerie, voilà ce que veut dire cette mise en scène. Premier mouton sacrifié d’une liste connue uniquement des mains carnassières. On a misé sur le physique et non la magie, la barbarie des corps plutôt que le sifflement létal des incantations.

Bleu acéré analyse la scène, faisant fis des exclamations outragées, la foule suintant la peur et l’incompréhension. Droite, yeux orageux, Vivianne énonce une première liste de suspects. Une liste classique, une liste ciblant sa délégation, symbole du foyer le plus ancien et le plus enthousiaste de la vermine pro-sang pur. Une vermine qu’on attache à sa peau, qui la souille. Seul professeur nommé, la seule aussi qu’on imagine sans peine commettre les pires barbaries sous son masque de glace. Aura noire qui se trouve pointée du doigt en ce matin à l’odeur de sang.

« Pizdec. » Sifflement qui échappe ses lèvres, seule fissure du masque bien usé de l’impassibilité. Seul son émis par sa gorge. Elle ne proteste pas, ne s’élance dans aucun discours pour défendre son innocence. Tribunal improvisé, elle refuse d’y participer. Dame de glace, elle franchit la foule, les regards glissant sur elle telle des gouttes de pluie. Bois tendu, aucune hésitation ne fait trembler sa main. Ses yeux s’attardent quelques secondes sur ses camarades d’infortune. Peur et colère dansent dans leurs veines, certains masquant mieux le trouble de leur âme que d’autres. Outrage se lit sur chacun de leurs visages.

Pas stoppés par la déclaration solennelle. Sourcil levé devant une promesse bien dangereuse, éclat brillant traverse ses pupilles. La lumière du soleil va lui manquer mais elle aura eu le temps de voir une étincelle dans sa marche au confinement. Un peu trop honnête, un peu trop fournie en informations éventuellement compromettantes mais le sentiment est là. Le feu de la révolte est là.

Elle a hâte de voir les dégâts une fois qu’elle sortira des sous-sols.
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Mer 13 Mar - 4:06
Cardinal
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[S2-VENDREDI] the muggle-born is dead, long live the lord Original
Eenie meenie miny mo, Catch a lady by her toes, if she screams, don't let her go. Eenie meenie miny mo. Your mother said to pick the very best girl. And I am Running through the parking lot, He chased me and he wouldn't stop, Tag, you're it, tag, tag, you're it. (@melanie // beerus)
long live the lord.

Le vendredi devait être la plus belle journée de la semaine, mais ce n’était plus le cas. Maintenant qu’il se trouvait dans cette institution, chaque vendredi apportait l’horreur. Chaque vendredi devenait un vendredi treize. La semaine précédente, il avait dû suivre un cours de runes et il se trouvait maintenant devant un cadavre. Cardinal regarde le corps de sa camarade, la lèvre inférieure tremblante. Non seulement elle avait été attachée, elle avait aussi été mutilée et crucifiée.

Le spectacle est horrifiant, mais il se sent incapable de bouger. Monseigneur se trouve dans les airs et les mots à l’adresse d’un autre seigneur se retrouvent par terre. Cardinal ne pensait pas qu’un tel drame pouvait se produire aussi rapidement. Pour les fins de l’enquête, une liste de suspects avait été dressée. Cardinal doutait de la culpabilité de tous les noms énoncés, même celui de la professeure Stravinsky. De ce qu'il connaissait d'elle (spoiler : pratiquement rien qui ne puisse le rassurer, mais passons ♡), la seule chose qu’elle savait tuer, c’était la bonne ambiance et la joie de vivre, même si, en même temps, quand il remettait les choses en perspective, il se souvient qu'elle avait bien dit, vendredi dernier, que la porte était là et que leur tombe serait présente plus loin dans la semaine. Mais là, elle aurait du tuer Sherry, pas Monseigneur.

Les gens discutent et se scrutent et pendant ce temps, le dernier numéro baisse sa tête. Pour se rassurer, il tente de se rappeler que la professeure Stravinsky ne lui enseignera jamais, il est trop bas dans le classement, et elle n'est pas une criminelle (il espère), elle est juste vieille et un peu sénile. La seule adrénaline qu'elle avait ne provenait pas des meurtres, mais bien de la ménopause. Il fallait se dire cela parce que si les enseignants commençaient à les assassiner, il valait mieux partir tout de suite.

Interrompu dans ses pensées, il lève la tête quand Sirius prend la parole, affirmant prendre la tête du mouvement qui avait été créé par Monseigneur, en plus de défier ouvertement le meurtrier. Il fallait vraiment être le numéro un pour avoir un tel courage. L’étoile invite tous ceux qui en ressentaient le besoin de venir le voir. L'oiseau essuie ses larmes du revers de la manche. Prenant un mouchoir, il se mouche, tentant de reprendre contenance pour être aussi brave que Sirius. Fendant la foule, il tend un autre mouchoir à la seule personne qui semble aussi bouleversée que lui (@Sherry) : « Ça va aller, Sherry. » C’est tout ce que les gens sont capables de se dire.

C'est tout ce que les gens ont envie de croire.  
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Dim 17 Mar - 8:25
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the muggle born is dead.
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Elle baisse les yeux Moineau, elle ferme les poing. Soit brave. Elle ne veut pas regarder la mort en face. Monseigneur ne devrait pas être exhiber ainsi. Lorsqu'elle était arrivée dans la cours, elle avait retenu un crie d'effroi. Pas ici. Pas comme ça. Pourquoi ? Qui ? Une partie de son esprit avait envie d'imaginer qu'un Mangemort avait réussit à s'introduire pour une nuit... Une part plus raisonnable imaginait qu'un serpent devait se tapir en leur sein depuis le début. Il avait put se défaire de Monseigneur... Ses yeux remonte doucement, balaye la foule et se pause à nouveau sur le corps atrocement mutilé. Horreur.  Une monté de haine monte dans son cœur, elle veut savoir qui a fait ça, elle veut qu'on venge la pauvre française... Et puis, une légère piqûre dans son cœur, un rappel. Non... céder à la haine n'est pas envisageable. Il faut comprendre, retourner la situation à leur avantage. Convaincre de les rejoindre ou faire parler le Mangemort. Ce dernier, cette dernière, a peut être des information cruciale à leur donner ?

Peut importe, déjà Viviane reprend la parole. Elle énumère des noms. Moineau reste sans voix. Pas comme ça, pas en publique. Elle ne peut pas marquer du sceau de la suspicion les leurs ! Elle ne peut pas menacer leur fragile équilibre ainsi. Et pourquoi presque uniquement ceux de Durmstrang ou d'Ivelmorny ? Son regard suit des yeux les suspect, revient sur la directrice. L'oiseau désapprouve, mais qui le remarquera dans la foule ? C'est là qu'un nouveau coup d'éclat se fait. Sirius prend la parole. L'américain clame son sang, défis le coupable. L'asiatique se sent partager entre admiration et incompréhension. Se mettre ainsi en danger, surtout lui... Elle a envie de clamer qu'il ne sera pas seul, qu'il y en a dans la foule qui seront près à le protéger, né-moldu ou non... Mais elle ne fait pas de vague l'oiseau. Elle se contente d'observer, silencieuse, horrifié la scène. Cardinal la frôle, fend la foule et offre un mouchoir à Sherry. C'est une période de deuil qui s'annonce. Ne sachant que faire d'autre, Moineau prend sa baguette et tapote ses vêtement. Ces derniers se teinte alors d'un blanc immaculé, couleur de la mort chez elle. Respect pour la défunte. A nouveau elle baisse la tête, pudique et recueillie.  
☾ anesidora
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Dim 17 Mar - 15:09
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... long live the Lord

ft. La Foule

Corbeau reste en retrait jusqu'à la prise de parole de Sirius. Il n'est pas loin de sa délégation. Dans une tirade, il interpelle le n°2 sur le danger qu'il court en prononçant son discours.

Il ne pensait pas qu’il serait étonné.

Il se prépare à ce moment depuis son arrivée sur l’Astronef. Il a toujours su, s’est toujours douté, que cela finirait par arriver. C’était inévitable. Ç’aurait été arrogance ou inconscience de croire que les partisans du Lord Sombre ne pourraient les atteindre ici. Partout, l’influence de Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom s’étend, au-delà des frontières de l’Europe, par-delà les engagements et les allégeances. Son réseau est bien implanté, ses idéaux séduisent chaque jour de nouveaux adeptes.

Y compris, sans doute, ici. La preuve sanglante de Son pouvoir se trouvent sous leurs yeux.

Pourtant, il ne peut s’empêcher d’être surpris. Il se pensait au-dessus de cette réaction, mais peut-être l’ambiance « colonie » pour jeunes adultes lui a déjà fait baisser sa garde… Il s’en veut un peu. Il n’est pas là pour se détendre, il est là pour accomplir une mission bien précise et celle-ci exige une vigilance constante…

Malgré le choc, il arbore un masque froid, une expression indéfinissable. Il ne veut pas que les autres puissent lire sa réaction sur son visage – même si les yeux semblent tous être tournés vers le corps sans vie de cette jeune fille et sur le message que l’on a laissé en-dessous. Il en voit certains pleurer comme son camarade de délégation, @Cardinal, d’autres sont au bord des larmes… Quelques signes, quelques hommages commencent à fleurir : @Moineau, qui se trouve à quelques mètres de lui, se vêt de blanc, la couleur du deuil dans leurs contrées orientales. Le geste est beau. Même s’il est dangereux…

Il jette un œil sur Vivianne ; son autorité n’a pas flanché, c’est déjà une bonne chose. Rassurante, dirait-il presque, s’il s’autorisait à être rassuré. Comme les autres, il tourne la tête vers les suspects de la Liste. Il en connaît certains de vu, rares ont été ceux avec qui il a échangé quelques mots. Corbeau se demande comment ont-ils été choisis… est-ce une manœuvre des professeurs, afin de faire croire à un contrôle, ou ont-ils réellement des preuves, des indices… ? Sa méfiance est sans borne ; ses soupçons, d’ailleurs, vont au-delà de cette liste.

Le coup de sang de l’élève de Uagadou l’a à peine étonné. Cette fille a toujours eu le sens du spectacle. En revanche, la réaction du numéro 2, @Sirius lui a fait lever un sourcil. Il l’observe. Puis, finalement, il avance d’un pas vers lui. S’arrête à deux mètres. Il ne prend pas la peine de trop lever la voix, mais les voisins de l’Ilvermonien et les siens peuvent sans doute l’entendre. Tant mieux.

- Si je puis me permettre, en voilà un geste surprenant. Tu viens sans doute de t’attirer l’attention du meurtrier et je suis sûr qu’il s’agit d’un acte de grand courage, semble-t-il ironiser sans que le moindre sourire ne vienne confirmer son hypothèse. - Cependant... S’il réussit à te tuer, alors ton coup d’éclat n’aura servi qu’à lui car il tirera de son crime encore plus de gloire ; et nous, encore plus… d’inquiétude.

Son ton est devenu plus sec au fil de sa tirade. Ses yeux noirs détaillent le visage de l’autre garçon. Son visage n’exprime rien, si ce n’est une certaine froideur.

- A moins, bien entendu, que tu ne sois sûr d’être jamais tué. Pour des raisons qui nous échappent.

Le Corbeau ne croasse pas sans raison.
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Dim 17 Mar - 16:25
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Dévisageant la foule dont-il avait attirer le regard, Sirius ne flanchait guère devant eux et leurs regards désapprobateurs. Affichant une image sérieuse, pour la moins glaçante, le jeune rouquin ne tarda pas à tout de même comprendre que nombreux étaient ceux qui le prenaient pour un fou.

Venant à exposer son point de vue sur la mise en pleine lumière de l'étoile du Grand Chien, face à cet infiltré des arts sombres qui avait déjà fait une pauvre victime, le volatile d'Asie, d'un ton moqueur, semblait à l'écoute de Sirius quelque peu suspect. Ne détournant guère son regard vers lui, mais penchant tout de même la tête dans sa direction l'Américain lui glissa quelques mots.

Ta compassion me touche Maitre Corbeau, mais prétentieux ou non, on ne va pas en faire un fromage. Je ferais face aux conséquences de mes actes quoi qu'il arrive, mais ne t’inquiète pas, à mes yeux, tout le monde à ses chances d'être suspect, toi y comprit. C'est pas parce que la Directrice donne quelques noms que ça veux forcément dire que ce sont eux, bien qu'ils ont sans doute quelque chose à caché pour être ainsi pointé du doigt. Donc, mon cul, c'est moi qui le gère et si tu ne veux pas que je te vole dans les plumes, garde ton ironie pour toi. Finit-il en détournant le regard vers Corbeau, puis en reportant ses yeux sur la pauvre victime et la Directrice non loin d'elle.

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Dim 17 Mar - 20:52
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ft. Everyone

The muggle-born is dead
Seulement deux semaines s’étaient écoulées et voilà déjà un premier problème. Enfin, problème … Ce n’est sans doute pas le mot à employer. Monseigneur est morte. J’avoue avoir douté en entendant les rumeurs dans les couloirs. Mais il fallait avouer que se faire convoquer dans l’urgence n’avait rien d’anodin. Et étrangement, je ne l’avais pas vue dans la foule, ma compatriote. J’essayais de ne pas écouter les différentes hypothèses parfois farfelues des élèves. Je suppose que nous serons vite au courant de ce qu’il se passe. C’était sans compter l’horrible spectacle derrière Vivianne. Un instant, je me fige en regardant longuement le corps de la jeune femme. Des marques tribales et un message complètent l’horreur.

Lentement, je décide de me faufiler parmi tous ces gens. La tête haute, je m’arrête non loin d’Absinthe. Une douce amitié commençait à me lier à elle. Pourtant, aujourd’hui, et même si je croise son regard quelques secondes, j’ai les sourcils froncés et les lèvres fermées. Je suis inquiète. Il me semblait pourtant que l’Astronef était sécurisé, comment un tel meurtre avait-il pu avoir lieu ici ? Remplies de question, mes prunelles fixent la directrice dans l’espoir d’obtenir une réponse. Savait-elle qui avait fait cela ? Visiblement non. Pire encore, le meurtrier serait toujours parmi nous. Elle ne savait pas et puis en plus, il y avait encore un risque. Bien. Je soupire doucement en l’entendant parler de confinement et de protocole de sécurité. Pendant un instant le classement me vient en tête, mais je repousse l’idée. J’ai certes l’envie et l’ambition de devenir la numéro une, mais pas en tuant les miens. J’espérais que le traitre soit puni comme il se doit.

La directrice parle d’enquête et d’interrogatoires qu’elle supervisera. Je l’écoute appeler des personnes, reconnaissant plusieurs Durmstrang. Connaissant Vivianne -de peu, d’accord- ce n’était pas un hasard. Je pensais pouvoir m’en aller, c’était sans compter Alcyone. Apparemment, celui-ci n’était pas très contant d’être parmi les premiers interrogés. Mais, s’il est innocent, il n’a rien à craindre, non ? Et puis Beryl s’y met, y mettant toute la fougue qu’elle pouvait avoir. Haussant un sourcil, je la regarde casser en deux sa baguette de rage. Oh, l’histoire prenait une tournure intéressante. Je regarde l’accusée s’en aller sans mot dire et j’entends alors quelques murmures étonnés. Certains étaient-ils d’accord avec elle ? Une rébellion naissait-elle au sein même de cette rébellion ? C’est au tour de Kiev de se défendre et j’admire les mots choisis par celle-ci.

Puis, une voix retentit au sein même de la foule. Tournant la tête vers l’endroit présumé, je remarque que c’est un élève. Attentive, j’écoute son discours. Plein d’espoir et d’envie, mais stupide. Voulait-il mourir lui aussi ? Un élève lui fait la même remarque et silencieusement j’approuve. Après tout, c’était son problème, pas le mien. Mon problème était maintenant qu’on ne m’accuse pas de ce que je n’avais pas fait. Perplexe et interloquée par tout cela, mes yeux se posent à nouveau sur le corps sans vie de Monseigneur. J’espère que le coupable sera vite démasqué. Pour elle, mais aussi pour nous.
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Dim 31 Mar - 20:24
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THE MUGGLE BORN IS DEAD
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Guinness n’a pas dit un mot, n’a pas fait le moindre bruit. Fidèle aux rumeurs qui courent sur elle, son visage impassible ne laisse pas voir la moindre trace de chagrin ni de culpabilité. Son regard transparent reste figé sur la silhouette inerte de Monseigneur. Ses traits sont durs comme du marbre. Elle ressemble à une statue. Puis, lentement, ses prunelles se posent sur le message au sol. « LONG LIVE THE LORD. » Elle est si immobile qu’elle ne semble même plus respirer.

Les voix se lèvent. Les accusations tombent. Guinness parcourt alors l’assemblée du regard. A la recherche d’un coupable ? Non. Des siens. Aussi neutre que toujours, son visage n’exprime pourtant ni inquiétude, ni compassion. Ses yeux s’arrêtent une seconde sur Absinthe, puis finissent par tomber sur Sherry,  luisant de sueur, malade.

@Meryt-Neith s’est avancée, et comme poussée par son exemple, Guinness la suit. L’enseignante fait la seule chose digne à faire. Elle libère Monseigneur, la recouvre de sa cape. Guinness a sortit son étrange baguette magique, extrait de bois dans une armure de métal.
« Evanesco. » Les saletés régurgitées par Sherry disparaissent.
« Reparo. » Les gravures « LONG LIVE THE LORD” disparaissent, lettre après lettre.
Guinness se retourne pour retrouver le refuge qu’est pour elle une foule anonyme, mais son regard tombe sur @Moineau, toute de blanc vêtue. Une tenue sobre, élégante. En hommage à Monseigneur. Guinness acquiesce, et suit son exemple, transformant ses propres vêtements de la même couleur que la nuit.



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Mer 3 Avr - 13:30
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THE MUGGLE-BORN IS DEAD
We are all alone, born alone, die alone, and—in spite of True Romance magazines—we shall all someday look back on our lives and see that, in spite of our company, we were alone the whole way. I do not say lonely—at least, not all the time—but essentially, and finally, alone.

Semaine 2, vendredi matin

Les mains de l’américain tremblaient, faisant vibrer la cigarette qu’une âme charitable avait eu la bonté de lui donner. En l’état, il n’arriverait jamais à l’allumer, et il le savait, aussi la faisait-il tourner entre ses doigts pour essayer de se calmer, de se concentrer sur autre chose. Il avait faim. Il était épuisé. Pour le moment, l’épuisement l’emportait, et il savait qu’il lui faudrait plus d’un café noir pour passer cette journée de cours avant de s’écrouler comme une masse, certainement tout habillé, sur son lit. Ses cafés, cependant, allaient devoir attendre. Du monde se rassemblait devant la grande statue de Vivianne, les exclamations et les cris remplissant l’air glacial du matin. En règle générale, Pollux aurait décidé que tout ceci ne le regardait pas. Mais ça sentait le sang. Aussi rejoignit-il les autres par réflexe, rejoignant sa délégation en la voyant passer.

Une fille est accrochée à la statue. Monseigneur, murmurent-ils tous. La numéro huit, la française, qui n’aura pas fait long feu à l’école. Vivianne, elle, semble bien remontée - et c’est bien normal. L’épitaphe sanglante ne laisse aucun doute sur l’identité de ceux qui ont fait ça, et si tout ceci est arrivé, eh bien c’est de sa faute. C’était le rôle des Legilimens de scanner l’esprit de chaque élève, chaque adulte, pour s’assurer qu’aucun espion ne passe. A voir la pauvre numéro huit du classement, c’est un peu raté, apparemment. Pollux n’arrive pas à s’en émouvoir. Il est trop fatigué, et il a trop mal à la tête. La clope qu’il tournait entre ses doigts finit rangée dans sa poche quand la directrice prit enfin la parole. Menaces, confinement, interrogatoire. L’habituel speech de celle qui cherche à faire comprendre qu’elle a la situation bien en main alors que tout lui échappe et qu’elle est débordée. La directrice lâcha une liste de noms de sa voix glaciale. Ces derniers glissèrent sur l’américain sans l’atteindre. « Alcyone n°03. » Il releva cependant la tête, alors qu’à côté de lui, Alcyone frémissait d’indignation.

« Bullshit, grogna-t-il entre ses dents serrées. Si elle croit vraiment trouver les coupables en balançant des noms au pif, on est pas dans la merde. »

Alcyone n’avait rien fait, Pollux en était certain. Alors quand Sirius osa en douter, le regard agacé du brun glissa sur lui comme pour lui intimer de se taire, retenant à grand-peine le « ta gueule Sirius » qui menaçait de franchir le barrage de ses lèvres. Au temps pour l’unité de la délégation ; après ce qu’ils avaient traversé ensemble, Pollux trouvait assez obscène l’accusation gratuite de l’un des leurs. Heureusement, il y a Cassiopea, et Vega, qui, si elles ne se mêlent pas au débat, semblent quand même clairement montrer qu’elles sont persuadées de l’innocence d’Alcyone. Et tandis que ce dernier remet sa baguette, Beryl, elle, joue à l’impératrice en cassant la sienne avec emphase. Ridicule, pensa-t-il dans un souffle. Ça n’empêche pas Sirius de reprendre la parole pour défier le meurtrier, et à nouveau, le brun lâcha un soupir exaspéré. Cette journée était déjà beaucoup trop longue pour lui, et il avait hâte qu’elle se finisse. Du coin de l’œil, il vit Moineau teinter ses vêtements de blanc, couleur du deuil au Japon, et Guinness l’imiter avec du noir, plus traditionnel chez lui. L’idée était bonne, et d’un mouvement de baguette, l’américain les imita, pour rendre un dernier hommage à cette fille à qui il n’avait jamais parlé.
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Jeu 4 Avr - 15:57
Duchesse
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◈ THE MUGGLE-BORN ID DEAD ;
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It's hard to wake up from a nightmare if you aren't even asleep.
La nuit n'avait pas été facile pour Duchesse, à nouveau frappée d'insomnie. Elle avait la sensation de n'avoir dormi que quelques minutes seulement, et déjà du bruit dans le dortoir la fit émerger de ses sombres rêves. Ô, fatigue embrumée des mauvais jours qui la tient à la gorge. Sanglot retenu de ce matin nécrosé. Et voici les mots qui traversent son esprit : putain de merde... Ce jour, avant même d'avoir commencé est pourri, avarié. Brumeuse, vaseuse et de mauvaise humeur, elle attrape une boîte de pillule au fond de son sac. Elle en avale deux. Puis elle enfile un vieux jean gris déchiré et un gros pull moelleux. 'Black is my happy color', qu'il arbore son pull. Comme si une phrase écrite sur un pull pouvait faire oublier au monde qui l'entoure l'abattement peint sur son visage. Ouais, comme si... Putain...
Elle suit sans protester ses camarades de délégation qui semblent savoir où ils vont. Une pauvre cigarette coincée entre ses doigts. Fumée apaisante pour une morne journée. Nicotine inspirée qui lui détend ses muscles crispés. Elle ne dit rien, terrée dans le silence des mauvais jours. Elle suit. Elle fume. Elle écoute. Elle les entend, ces bruits de couloirs qui se confirment à mesure qu'elle avance. Non.. c'est pas possible.. Un mort. Une morte, plutôt. La seule qu'elle n'a pas croisée ce matin-là au dortoir. Monseigneur. Née-moldue. Sacrifiée. Impossible. Merde.
Mais les rumeurs sont rapidement confirmée. Dans la cour centrale, un amas d'élèves tous plus ou moins bien réveillée. Et Vivianne. Debout devant l'assemblée. Des mots prononcés qui ne parviennent même pas aux oreilles de la demoiselle. Estomaquée de voir le corps de Monseigneur ainsi exhibé. Nausée. Et cette dentelle noire de la panique qui enroule ses veines derrière son visage impassible. La brume obscure de l'angoisse qui se faufile jusqu'à son cœur, et l'étreint d'une force sans nom. Respire, putain, respire! qu'elle se hurle intérieurement. Les yeux rivés sur le cadavre. Immobile. La macchabée, oui. La libellule aussi. Impossible de se détacher de cette vision d'horreur. Impossible pour la pimprenelle de porter son attention sur le reste du décor. Elle n'a d'yeux que pour cette dépouille bafouée. Et elle la sent, cette foutue crise d'angoisse, monter. Aller, Duchesse, respire, putain de merde!
Grande inspiration. Et avec elle, toute la tension qui retombe. Les tentacules argentée de son anxiété reculent. Son esprit se désembue. Son attention enfin se porte sur la salle, où déjà des voix s'échauffent et quelques personnes s'affairent à décrocher enfin les restes de la française sacrifiée en hommage au Seigneur. Elle est perdue Duchesse, seule au milieu de cette foule égarée. Alors elle imite ces deux filles dont la tenue a changé. D'un revers de main, son pull s'assombrit. Elle porte le noir, et les lettres de l'inscription se réarragent : 'Black is my mourning color.' Enfin, la journée semble coller à son humeur, et personne ne s'étonnera de ses airs de dépressive suicidaire sous psychotropes et anxiolytiques.  



en bref :
- Duchesse se réveille en plein épisode dépressif.
- Elle se contente de suivre la foule, sans rien dire.
- Elle évite de peu la crise d'angoisse à la vue du cadavre.
- Elle modifie ses vêtements : tout devient noir et une inscription sur son pull qui change de : 'Le noir est ma couleur joyeuse' à : 'Le noir est ma couleur de deuil'.  
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