DESTINATION FINALE

Difficile d’accuser le coup. Sherryt roule plus loin, trop loin, beaucoup trop loin de Yue Fei, surprise reste coincée au fond de sa gorge. Et la lame lui échappe en même temps qu’un grognement de douleur et de frustration à peine contenu. La mine de l’anglais se durcit pourtant à la vision de Che Guevara. Ses lippes s’étirent, sourire carnassier alors que d’un Accio informulée, le poignard revient dans le creux de sa paume.

Silence pour seule réponse, ce ne sont pas des affaires qui concernent l’esprit vengeur. Elle s’en souciera plus tard, ne veut surtout pas perdre de temps alors qu’elle se redresse. Dans son regard brûle une détermination sans faille, peur n’est pas présente, hésitation non plus. Proche de l’enfant qui voulait se prendre une balle pendant un cours, bien loin du camé dépressif errant dans les couloirs et pleurant pour un rien.

Yeux s’écarquillent quand le regard dévie sur la créature invoquée. Frissons parcourent le corps emprunté et attention est détournée, probablement au pire moment alors que les hostilités allaient être lancées. « Incarcerem ! » La voix de l’anglais n’est pas aussi assurée que ce qu’on aurait pu attendre. Et elle n’attend pas, il faut se ressaisir au plus vite alors Meryt se rue sur la latino, attention braquée sur la lame mortelle ; son allonge doit être évitée pour ne pas répéter la première mort. Poing est armé, vient heurter la mâchoire de Valentina avant qu’elle ne chute ; l’effet n’est pourtant pas vraiment celui escompté. Détail gênant, le corps qui l’abrite à présent n’est pas aussi efficient que l’ancien, n’a pas la même force de frappe. Il faudra faire avec, rester au corps à corps le plus longtemps possible, surtout ne jamais trop s'éloigner de Che Guevara ; alors tu la colles presque, poings serrés, lame prête à être abattue dès que l'occasion se présentera.

Spoiler:

Spoiler:

Propre et rapide. L'esprit rougeoyant rallie le sac. Sherry est mort, ou à l'article de la mort, aucun doute. Si il a survécu, il doit souffrir. C'est ce qu'elle veut. Il n'aurait pas dû se jouer ainsi de Joachim, car là où son neveu est complètement aveuglé par son amour, Che voit toujours une trahison. Tout se paye. Et si c'est toujours Meryt-Neith, eh bien, sa souffrance fera un lot de consolation très acceptable. Cette enflure lui aura donné du fil à retordre jusque dans sa putain de mort.

« Ça ne sera jamais que la seconde fois... Adresse-t-elle plus à Adara qu'à Sherry. Si ça avait été n'importe qui d'autre que mon neveu, je t'aurais arraché le cœur pour lui ramener. Estime-toi heureux. Qui sait, si tu as de la chance et que tes amis survivent, peut-être qu'ils auront le temps de te sauver. Dans tous les cas, je pense que tu ne t'aviseras plus de jouer avec ses sentiments. »

Les décibels semblent lui avoir été rendus. Elle balaye un coup le reste de la scène. Dans toutes les ombres qui dansent, elle ne voit plus Belgrade. Capoeira est là-bas en revanche. Elle paraît s'en sortir correctement, alors Che se presse de rejoindre le bâtiment principal et de s'y engouffrer. Les bêtes qui étaient jusque restées plutôt passives, se dissipent, pour aider Capoeira ou simplement fuir. Rien d'étonnant, le combat achevé et leur maîtresse partie, ils réagissent à l'instinct.

résumé : Che brag comme une sale enflure puis se barre de la scène pour accéder au bâtiment principal. Ses créatures se dispersent.

On s’élance, la tête vole toujours dans le ciel comme si elle était en suspension. Tango serre mon dos, l’objectif est de retrouver Sherry dans tout ce bordel. D’en haut, on ne repère rien, il faut qu’on se rapproche mais la brune me tire par la manche. Putain. Elle est chiante. Détour. Je file à toute vitesse vers le dortoir des Castellos, Tant pis si elle tombe du balais, elle n’a qu’à se tenir correctement, j’ai autre chose à faire. Je la dépose, elle tourne les talons  “Tango attends ! Tu sais me prêter ta baguette ?” Elle sourit la fausse innocente et me la tends “Merci Mi amor. A tout à l’heure”. Baiser soufflé au bout de mes doigts et je m’élance vers le ciel, direction le batiment principal, direction Richard pour le mettre en sécurité et brûler ce putain de contrat.

Sauf que tout explose. Et ma tête vient se réfugier dans mon coude pour me protéger de la chaleur. Et lentement, j’ouvre les yeux.
Richard. Sueurs froides. Je fonce. Si je pouvais pédaler pour aller plus vite, je vous jure que je le ferais. Mon coeur tambourine si fort dans ma poitrine que ça me fait un mal de chien. Un putain de mal d’amour. Je traverse, je zigzague, je prends de la hauteur. Le silence est assourdissant après le Big Bang. J’en vois qui tombent, d’autres qui explosent, d’autres qui sont gravement blessés. Putain, il est où ?! Je tremble et je me gifle “Ressaisis-toi putain !” Panique me gagne mais la douleur m’aider à retrouver un rythme de respiration régulier. Et si… il avait explosé ? Non. Non. C’est… impossible. Et puis, mon oeil est attiré sur la gauche, là-bas, un peu plus loin. Ca bouge, c’est pas clair. J’approche. Mon regard capte vite qu’il s’agit de lui. J’ai de la chance, elle est désarçonnée à cause de l’explosion il semblerait. Putain. Il est vivant ! Course contre la montre est terminée mais je ne ralenti pas pour autant et je fonce droit sur lui et à sa hauteur je me jette sur lui, le plaquant au sol : “Je vais te renvoyer d’où tu tu viens, pétasse !” dis-je brandissant le contrat mais les yeux sont hagars, perdus.
Elle n’est plus là. Comment ? Comment c’est possible?! “Rich… Richie?” Hoquet. j’ai les mains et les lèvres qui tremblent et je me jette contre lui avant de le serrer fort dans mes bras. J’m’en fiche qu’il souffre, il sait pas ce que le coeur soit disant impénétrable à subit. Les larmes se mélangent à la poussière sur mes joues. Il est dans un sale état mais en vie. Putain. Baguette levée, je brûle le contrat d’un incendio parfaitement maîtrisé. Elle ne reviendra plus. “Je… Je… v… vai...vais.... Atte...Atte…” Je tremble, ma gorge et si nouée que je ne parviens plus à parler. Je me gifle une seconde fois. C’est moi qui doit l’aider là! Putain, il est en vie, En vie ! J’inspire un bon coup, c’est à moi d’entrer en jeu. Je dois aider Richard. “Ca...Ca..Ca..Va Aller.” J’embrasse sa joue crasseuse. Je tremble. Je… J’ai peur. Putain. J’ai eu peur de le perdre, j’ai tellement peur qu’on me l’arrache. Sort est compliqué. Longtemps il a été appris. Je dégaine les deux baguettes et je commence à tracer des lignes ondulées complexes en murmurant la formule “Salveo Maleficia”. Je tourne autour de Sherry, imperturbable, concentré :”Protego totalum”. Baguette danse entre mes doigts. J’ai confiance, je suis confiance. Et que personne ne vienne me faire chier pendant que je sauve l’être aimé ou je lui coupe la tête à lui aussi. “Bula protectum”. Le corps de Sherry se soulève et une bulle transparente semblable à une bulle de savon l’encercle. Il est en apesanteur, intérieur est duveteux, il flotte comme sur des nuages. Il fait chaud ou froid, la température est parfaite pour lui. La bulle semble fragile mais en réalité, rien ne pourra la transpercer, même pas un char d’assaut. Le sort est magistramlement bien executé et se montre régénérateur à la fois.“Repose-toi ”. Il ne peut pas m’entendre mais Clin d’oeil et lancé et Legilimens oblige, tant pis pour la promesse, j’entre sans sa tête pour lui adresser un message : “Je t’aime petit con.”. Il ne pourra pas sortir sauf si ma baguette brise le sort ou si je meurs au combat.  





Dé 1 :

1-10 : Echec Critique. Les sort offensifs c'est plus mon dada en fait.
11-80 : Réussite ! Sherry est protégé pendant un tour de jeu. T4. Tant que personne ne brise le sort de protection. Personne ne peut pénétrer la sphère. Pour annuler le sort faire jet de dé : Si supérieur à 70, Pouf capoute.
81-86 : Echec. Pas trés doué le Grand Jojo
87-100 : Réussite Critique : Sherry est protégé et personne ne peut enlever les sorts de protection.