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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise

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Mar 21 Mai - 2:02
Vivianne
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Vivianne
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This is not an exercise
Semaine 8, dimanche soir 20H, cour centrale.

Un silence morbide plane. Il n'y a que la moitié de l'Astronef, devant elle : un quart, les blessés d'hier, sont encore à l'infirmerie (ceux les plus gravement blessés, les autres ont été guéris par Vivianne), un deuxième se trouve dans ces boîtes. Derrière. Des mauvaises nouvelles, c'est tout ce qu'on annonce depuis la fondation de l'Astronef. Vivianne le savait en créant cet endroit : le chemin de la résistance est tortueux. Elle prend une grande inspiration et enclenche un sonorus. La foule est pendue à ses lèvres, autant que les yeux aux cercueils de verre alignés bien en arrière. Il y en a trop. Trop pour les compter d'un premier coup d’œil. Pour la première fois, il y a une pointe de tristesse dans la voix et dans les traits. Elle est triste, oui. Triste que les choses aient si mal tourné, triste que ces jeunes gens aient à subir les affres de la guerre d'aussi près.

« Je suis désolée. Je suis désolée car j'ai failli à mon devoir. Je dois me rendre à l'évidence : l'Astronef est pour l'instant un échec... Hier, nous avons perdu des hommes et des femmes qui avaient des valeurs et des causes. Hier, nous avons perdu nos camarades... Jeanne d'Arc, Stravinsky, Princesse, Resko, Ielets, Novgorod, Lancelot, Frevo, Moineau, Shakespeare, mais aussi Ambre qui, après plusieurs jours de coma, aura finalement succombé à ses blessures... Aujourd'hui, nous leur rendons hommage. Sachez que leurs morts ne resteront pas impunies. Je vous l'ai dit et je vous le répète, les coupables seront trouvés et jugés en conséquence. Il n'y a pas non plus de raison de le cacher : il y a des traîtres parmi nous. Hier soir, des individus ont libéré Sherry de cellule et ont tué Marie-Antoinette dans le processus. Elle avait, certes, ses torts, mais elle faisait partie des nôtres... C'est Mary Read et Alcyone qui ont été retrouvés sur les lieux. Après legilimancie, il s'est avéré qu'ils n'étaient pas coupables du meurtre. Pas de celui là, en tous les cas... Alcyone n'est pas celui que vous pensez. Alcyone a tué Sirius. Par haine. Par dégoût, sans doute. Car son esprit a également révélé des accointances avec des mangemorts. Mes chers, l'Astronef est pourrie de l'intérieure... Les récents événements nous ont prouvé que nous ne pouvons plus nous permettre de faire confiance à qui que ce soit... Jusqu'à ce que tout le monde passe à la legilimancie, les élèves et les professeurs seront confinés dans les serres. En attendant, les cours sont suspendus. Sachez que quiconque décidera de partir pourra le faire à la suite de ces entretiens. En attendant, que les personnes suivantes s'avancent : Capoeira, Tango, Mambo, Boleadoras, Rumba, vous êtes accusés d'avoir empoisonné les boissons et posé les explosifs dans vos propres dortoirs... Vicaire, qui s'est révélé complice des incendies provoqués jeudi... Quant à Sherry, il est à ce jour, porté disparu et également soupçonné d'avoir poursuivi ses méfaits en s'en prenant aux dortoirs des Castelobruxo. Enfin, Che Guevara... Qui a été identifiée par Alcyone comme étant une alliée des mangemorts. »

Le final tombe. Comme un couperet.

« Tous les susnommés sont invités à obtempérer et seront enfermés jusqu'à ce que les soupçons à leur encontre soient infirmés ou confirmés. »

Explications

Vous êtes évidemment libre de réagir à l'annonce des morts et des emprisonnements. Ceux qui seront en prison auront l'occasion de RP dans les cellules de l'Astronef, dans un forum spécialement créé pour l'occasion : https://astronef.forumactif.com/f138-les-cellules . Une petite mise au point : ce n'est pas le Club Med, les visites sont strictement interdites, et de toute façon, tout le monde est désormais confinés dans les serres jusqu'à nouvel ordre. Vous serez tous redirigés vers ces dernières une fois que ce discours sera terminé. Une catégorie spéciale a également été créée pour ça : https://astronef.forumactif.com/f139-les-serres . Vous ne pourrez plus RP que là, à moins d'une autorisation formelle. Les serres seront runées et surveillées. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à MP le staff.
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Mar 21 Mai - 2:33
Vidame
Vidame
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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise  Giphy
Tu souris doucement, amèrement, en apprenant le verdict. Il était temps qu'ils réagissent, hein Vic ? Tu déploies une corde, descends en rappel, comme si un Black Hawk te livrait sur la piste. Tu ne leur laisse que quelques secondes, tu ne permets pas à la rumeur de s'épaissir, au brouhaha de démarrer, que tu atterris déjà dans la cour. Une petite grimace sur les lèvres, malgré les pansements militaires, tu n'as pas encore eu le temps de soigner ton bras. Foutue explosion. Au moins, tu as encore tout tes apendices, toi. Ton sourire est triomphant. Victorieux. Tu défies la mort et tes ennemis. Tu sais déjà que tes intentions sont pures, tu ne resteras pas longtemps au trou. D'une façon ou d'une autre. La vie est joueuse et sait compter les cartes, mais dans ta manche, tu as gardé un cinquième as. Tu as troqué ta veste dorée contre une de treillis, aux innombrables poches, paquet de cigarettes dépassant de l'une d'elle. Tu te dis que ça t'occupera, ça t'aidera même à réfléchir. A te concentrer.

Tu fais quelques pas vers Vivianne, même si ton cœur a déménagé. Tu fais un signe, un petit salut à peine en direction de Minsk, tu enchaines par un mouvement populaire ; tu effectues le dab même en direction du mitard. Tu y écriras les lyrics du bâtiment quatre, cellule deux-cent-douze. Au final tu n'as même pas l'air surpris. C'est pas comme si tu avais confiance en qui ce soit, si ce n'est ton desert-eagle, et Zizou dans les arrêts de jeu.  Tu ne t'arrêtes qu'à trois pas de la directrice :

"Je m'en veux de ne pas avoir pu tous les sauver. Je suis venu me rendre Madame. Je suis venu, j'ai vu et j'ai tapé la harba. Je les vengerais."

Tu es sincère dans ta voix et ton propos, alors qu'il n'est pas composé d'excuses mais de faits tristes. Ces morts sont tes échecs. Tu as laissé ta baguette à ton QG, elle ne te servira pas là-bas. Tu vas juste parier sur ta bonne étoile, elle t'a souvent sauvée. Tu viens te ranger derrière la directrice, tout en gravité. Et tu surveilles les autres accusés. Tout de même prêt à agir s'ils ne se regroupent pas comme prévu. Ils n'oublieront pas que tu es un dangereux banlieusard. Ici c'est Paris, fuck l'OM.
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Mar 21 Mai - 2:57
Valentina Chesanova
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Valentina Chesanova
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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise  V107UsedOnT
Che Guevara observe la scène d'un œil semi-vitreux avec ses caiporas, tantôt sur les épaules, tantôt dans les mains. La soirée a été difficile et la mort de Jeanne d'Arc, de Constance, l'a plus affectée que ce qu'on pense. Pour l'occasion, son sourire d'apparat a même disparu. Ce n'est que lorsqu'on mentionne Alcyone et les mangemorts que l'esprit se met en berne. Le visage prend des teintes plus sombres, plus dangereuses. Non... Caralho. Vivianne sait. Sa legilimancie est légendaire. Elle sait forcément. Très rapidement, Che Guevara envisage ses portes de sortie, trace des éventualités et des schémas mentaux. La fuite est absolument inenvisageable. Il faut rebondir. Maintenant

Alors que tout le monde est encore pendu aux lèvres de Vivianne, en attente de la liste des noms des suspects, Che sort discrètement une fiole de son sac et la boit d'une traite. Elle chuchote ensuite quelques mots en portugais, et les caiporas se dissipent discrètement dans la foule. Il n'y a pas une once de culpabilité ou de panique sur son visage. Elle agit simplement, le plus normalement du monde, et paraît même étonnée, presque choquée quand on annonce l'hécatombe dans sa délégation. Lorsque c'est finalement son nom qui sort, elle se contente d'un sourire policé qui, cette fois, pue la culpabilité. Tant pis. Les rouages tournent déjà. Ils n'ont pas besoin d'elle. Pas dans l'immédiat. A quoi bon cacher ses allégeances, maintenant qu'elles sont découvertes ? Elle commençait à en avoir marre de passer pour la potiche de service, de toute façon.

« Il arrive. Tic tac. Annonce-t-elle vers la foule, à la suite du français. »

Lancer de dé :
1 à 70 : personne n'a entendu ce qu'elle a dit aux caiporas.
71 à 86 : une personne a entendu partiellement (pas assez pour comprendre complètement) ce qu'elle a dit (n'importe qui est libre de venir me demander par MP).
87 à 96 : une personne a entendu partiellement (assez pour comprendre avec un peu de déduction) ce qu'elle a dit (n'importe qui est libre de venir me demander par MP).
97 à 100 : ses voisins ont entendu ce qu'elle a dit rip (n'importe qui est libre de venir me demander par MP).
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Mar 21 Mai - 2:57
Vivianne
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Vivianne
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'Dé 100' : 30
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Mar 21 Mai - 3:30
Belgrade
Belgrade
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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise  VUyJn47

Hier soir, Belgrade avait faussé compagnie à ses camarades. Contrairement à la majorité d'entre eux, elle n'avait pas pris la direction de l'infirmerie, et peut-être certains s'étaient-ils même interrogés sur son absence. Pourtant, le dimanche, on l'avait à nouveau aperçu dans les couloirs. Des bandages autour des mains, un ample manteau enroulé autour des épaules et comme d'ordinaire, une liasse de parchemins sous le coude. Comme si rien ne s'était passé, et que la slave s'obstinait à continuer de prétendre que tout allait bien dans cet établissement où le chaos se propageait comme une traînée de poudre. Elle avait rendu une brève visite à Skopje, qui semblait alterner entre phases de repos et d'éveil. Le reste de la journée, elle l'avait passé à la bibliothèque. Comme un dimanche terriblement ordinaire.

Le soir venu, elle avait été appelée dans la cour avec les autres, un nœud d'anticipation se formant au creux de son ventre. Le projet verrait-il finalement son terme ? Vivianne jetait-elle l'éponge ?

Au fil de son discours, le visage de Belgrade s'assombrit. Du bout des doigts, elle triture ses pansements qui ne servent plus qu'à cacher les cicatrices de brûlures - elle les effacerait avec minutie plus tard, quand elle aurait plus d'énergie à revendre. Tous ces morts. Seuls les noms des slaves éveillent vraiment sa peine, et celui de Constance. Mais pour tous les autres, elle ressent une intense déception, l'impression d'avoir échoué. La libération de Sherry attire soudain son attention, ses yeux s'agrandissant. Était-il en sécurité, ou pris comme otage ? Quant à Alcyone... Le garçon avait toujours semblé doué pour s'attirer des ennuis, mais tuer un élève, c'était encore une toute autre catégorie.

« Accointances avec des mangemorts. » Le sang de Belgrade paraît soudain se glacer dans ses veines. Le regard fixe, elle voit Vicaire se rendre sans montrer la moindre réaction. Qu'il ait fait sauter son dortoir n'a soudain pas grande importance ; ce n'est certainement qu'un pyromane, un idiot et un fou, aussi névrosé que l'avait été Marie-Antoinette.

Puis c'est Che qui s'avance.


Lancer mystère numéro 1:

Lancer mystère numéro 2:

Un hurlement de terreur s'élève soudain dans les rangs des élèves, de l'autre coté de la cour. La foule s'écarte, se disperse face à la bête qui vient d'apparaître. Un frisson parcourt l'échine des recrues, comme si la température venait de baisser de plusieurs degrés. Une sorte de chien monstrueux, plus grand que la nature ne devrait le permettre, à la tête couronnée de cornes aussi noires que l'ébène. Ses crocs se dévoilent en un sourire sinistre qui fait écho à celui de Che Guevara, alors qu'il se tourne vers  @Zaniah. Une voix rauque s'élève, tonnant dans l'esprit de tous les élèves plus ou moins proches. Tic, tac. Les impurs en premier. La créature se jette sur Zaniah, toutes griffes dehors et avec la nette intention de la tuer.

Nulle trace de Belgrade dans l'assistance.
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Mar 21 Mai - 3:30
Vivianne
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'Dé 100' : 25, 95
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Mar 21 Mai - 15:50
El Decapito
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Cha était blasé. Il en avait marre de toutes ses conneries. Les yeurs noirs, bras croisés, il attendait les explications de Viviane. Du moins, si elle en avait. Cha, il lui avait toujours fait confiance, mais là, les bordes des limites commençaient sérieusement à être dépassées. Y’a des morts derrière elle.
Des morts.
Encore.
Y’a une boule de rage qui s’forme dans l’creux de sa gorge. Il serre sa baguette contre lui. Il lui en veut à Viviane. Elle lui avait fait la promesse d’une île presque parfaite. Elle lui avait promis un toit, des potes.
Et au fond. Il avait rien de tout ça. Il n’avait plus rien. A part Vicaire, à part Sherry. Juste deux personnes. Deux putain de personnes. Parce que sa délégation, ils avaient abusé hier soir. Il était sûr que c’était l’un d’eux qui avait fait tout péter.
Des bâtards. Ils avaient tout détruit. Et c’était de la colère qui se lisait dans les yeux charbonneux de Cha.
Et puis, elle ouvre enfin la bouche. Blablabbla des excuses.
Mais elle cite les morts.
Elle cite les coupables.
Elle cite Sherry.
Sherry…
Ses paupières frétillent, ses jambes trembles. Il secoue la tête pour tenter de montrer que ça ne l’ébranle pas.
Il était passé où ce con ?! Il était parti sans lui ? Non. Impossible. Il ne pouvait pas l’avoir trahi. Ils… Ils devaient vivre dans la cabane. Aller voir la mer. Pêcher des crevettes. Faire des trucs.
Cha il a la tête qui tourne. Y’a des étoiles qui dansent alors qu’il est à mille lieues de toucher le septième ciel.
Toute ces morts. Toutes ces trahisons. Baguette serrée. Il dégluti. Il faut qu’il reste fort. Il a pas peur lui. Nan, il a peur de rien. C’est ce qu’il dit d’puis l’premier jour.
Et pourtant, l’abandon. Encore.
Et puis tout s’enchaîne. Vicaire. Trahison.
Che. Trahison. De toute façon, il l’avait jamais aimée. Mais merde. Y’a Tango. Capoiera. La mort de Frevo.
Il tangue. Il recule. S’accroche à un bras pour pas tomber. Il lève les yeux. Pollux. “Salut Mec” Sourire en coin presqu’imperceptible. Le masque tombe.
Cha Cha Cha est à deux doigts de chialer.
Puis il sursaute. Y’a un bruit à faire réveiller les morts dans leurs caissons qui surgit, qui rugit.
Violemment, il tourne la tête et c’est un truc informe et affreux qui s’élève. Un putain de chien. Il secoue la tête, se redresse. Baguette est dégainée. “Putain ! J’en ai marre de toute ses conneries !!
Le monstre saute en direction de Zaniah. C’est le moment de faire honneur à Jeanne. D’lui montrer tout ce qu’il a appris avec elle. Parce qu’il avait bien évolué, elle l’avait pris sous son aile, maternante. Sans doute avait-elle eu un peu pitié mais elle avait accepté de le former au Duel. Elle avait misé sur lui, ptete qu’il était pas si mauvais que ça. Il est temps que Cha porte ses couilles.

INCENPIDIO

Les flammes s’agitent sur sa baguette mais rapidement, Cha en perd le contrôle et il porte sa baguette à bout de bras " CA VEUT PAS S'ETEIIIIIIIIIIIIIIINDRE !". Il court, mets le feu au bras de Pollux et d'Odessa au passage. Cha secoue son bout de bois de haut en bas "Eteins toi ! Eteins toi !" Il court plus loin, traverse la foule qui s'écarte. De l'eau, il  lui faut de l'eau !





Résultats des dés :

1-10 : Echec Crititique - Les flammes touchent le museau de la grossse bêbêtes qui devient encore plus agressive
11-79 : Echec - Les flammes de la baguette viennent brûler les vêtements de Pollux et Odessa. oups Deux torches humaines
80-95 : Réussite - Omg, sortez les mouchoirs ! La bête recule !
96-100 : Réussite critique - Putain, sortez les confettis - Les petites flammes se transforment en brasier et la bête recule, baisse la tête,  tandis que Cha pris d'un courage démesuré avance triomphant
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Mar 21 Mai - 15:50
Vivianne
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'Dé 100' : 70
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Mar 21 Mai - 16:20
Tango
Tango
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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise  ObRF
THIS IS NOT AN EXERCISE
Them
Elle est ailleurs Tango, comme déconnectée de la réalité, la main fermement accrochée au bras de Mambo comme pour s'assurer qu'on ne lui la dérobera pas. Elle s'avance sans une once d'hésitation lorsqu'on l'appelle, toujours collée à sa koute chè. Elle est innocente, elles sont innocentes, elle le sait. L'enfermement ne lui fait pas peur, elle a connu bien pire, bien plus douloureux qu'une cellule et une absence de confort. Ils n'avaient de toute façon sans doute pas assez de cellules pour tout le monde alors ils seraient en groupe, elle ne serait même pas seule.

Che est une mangemort ? Elle redresse les yeux vers elle. C'était eux les employeurs dont elle lui avait parlé ? Oh. Ça expliquerait... le reste.

Elle a l'air si calme Tango, comme apaisée. Mais au final quoi d'étonnant, plus de surprise, elle sait qui est mort, qui est en vie, qui est blessé. Plus de tension, de questionnement, d'appréhension, d'inquiétude, uniquement des certitudes. Frevo est mort. Lancelot est mort. Aujourd'hui, elle est en deuil, elle ne pleure pas pour les morts, jamais, ce serait les empêcher de les laisser partir en paix que de leur montrer la peine qu'ils laissent derrière eux. A la place elle préfère rester silencieuse, un silence forcé, aucune parole offensante qui ne parviendrait à passer ses lèvres, elle avait tendance a parler trop honnêtement, c'était risqué.

Puis un cri. Elle soupire. Encore.

Plus loin dans la foule se dresse une bête devant sa jolie Zaniah. Des frissons le long de son échine elle fronce les sourcils. Un souffle blanc s'échappe de la bouche de Mambo, elle aussi a froid. Et elle le sent clairement, quelqu'un est entrain de s'infiltrer dans leurs esprits. "Tic, tac. Les impurs en premiers."

Et le cerber saute sur l'américaine. Echec de Cha, Tango dégaine sa baguette.

"Petrificus totalus !"

Le sort frappe la créature sur le flanc mais Tango est trop loin, l'animal est trop gros, il recule de quelque pas mais le sortilège ne fonctionne pas. La bête bouge toujours et montre les crocs.

Lancé de dès :

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Mar 21 Mai - 16:20
Vivianne
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Vivianne
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'Dé 100' : 76
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Mar 21 Mai - 16:26
Zaniah
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[S8-DIMANCHE] This is not an exercise  Giphy

 
This is not an exercise
The wounds of calumny, the reproaches of the proud, the venom of the bigoted, the treachery of the false, and the weakness of the true, we have known in our measure; and therein have had communion with ourselves.

Déboires de la veille marquant les esprits, nuit dont le sinistre étau étouffant s'était fait geôlier des âmes en peine. Astre se tenant aux côtés de ses pairs étoilés, bien que l'absence de certains se fassent ressentir, maigre contenance que tout un chacun cherchait à se donner, espoir vain qu'ensemble, les événements passés et futurs ne pourront les atteindre plus que de raison. Constellation à l'éclat blafard, terni par les maux de la soirée précédente, lueur vacillante, éclat de vie similaire à une chimère qui semble n'avoir jamais vu le jour. Silencieuse, l'infante jauge chacun des mots que leur tient Vivianne. Où avait-elle été, par ailleurs, lorsque tous avaient eu besoin d'elle ? Où était-elle, lorsqsue ses recrus épousaient l'obscur l'âme de la faucheuse ? Elle n'avait été là, une fois de plus. Amerturme gangrénant le myocarde de l'angelot. Au loin, les cercueils alignés. Ils sont nombreux. Trop nombreux. Véritable hécatombe que s'était avéré être cette soirée qui avait pour unique but de leur permettre de souffler. Mensonge. Professeurs comme élèves, distinction aucune qui ne fut faite sur les âmes malheureues ayant succombées. Palpitant de l'étoile au rythme incertain, cadence aléatoire telle les diverses émotions se déversant en son sein. Colère, incompréhension, amertume, méfiance, tristesse, crainte, douleur. Véritable tourbillon effritant les conditions de son être. Sois heureuse de ne pas y être passé, ingrate.

Enfin, l'énumération de ceux qui n’ouvriront plus jamais les yeux se fait. Trop nombreux, encore une fois. Frevo, Ambre. Cœur qui s’effrite. Princesse, Moineau. Esprit meurtrit. S'en suit d'âcres révélations, d'accusations probablement fondées. Sherry avait été libéré, génial. Par... Alcyone et Mary Read. Alcyone. Amas de syllabe faisant tressaillir l'étoile. Il a tué. Une autre constellation, Sirius. Il a tué. Il est lié aux mangemorts. Non. Mensonge. Hurlent les songes de l'infante, qui se refuse à croire pareille calomnie. Frère ne pouvait être responsable de pareille accusation, loyauté aveuglant quelconque réflexion éclairée tentant de naître au sein de ce fléau. Mots qui font saigner l'âme, refus de croire que l'ami qu'elle estimait et appréciait tant pouvait l'avoir bernée depuis si longtemps. Énonciation des frères américains pour la quasi-intégralité placés en détention, suspecter d'être l'auteur de ces poisons vicieux ainsi que de ces déflagrations meurtrières. Tango. Regard de la nympe latine que l'infante tente de saisir, volonté de démontrer un soutient muet. Si elle était innocente, elle en ressortirait prochainement, de ces sombres cellules.
Paroles nouvelles de la créatrice du projet qui meurtrisse l'étoile. Face aux derniers événements, la confiance ne se pouvait plus d'être accordé à tout un chacun. Vérité écrasante dont-elle aurait pourtant du tenir compte depuis le premier élève ayant rejoint les cieux majestueux. Individus inconnus qui ne pouvaient être crus malgré l'affection qu'ils pouvaient susciter. Voilà ce qui arrive Zaniah, lorsque tu baisses ta garde; des gens meurent tandis que d'autres piétiennent ta confiance.

Cérémonie mortuaire respectueusement solennel soudainement perturbé par de sinistres hurlements. Âmes alertes, détresse hurlé par quelques recrues paniqués. Foule transcendé par une silhouette imposante; effrayante. Froid glaciale mordant la peau laiteuse de l'infante, opalines vrillant qui s'en vont trouver l’effarante source du hurlement. Obscur masse imposante, couronné d'ébènes se faisant roi des trois regards fous. Cerbère des temps modernes. Frasque chimérique qu'enfin elle peut admirer de ses propres yeux. Et t'en es vraiment contente, Zaniah ? Tarée va. Phrase cruelle résonnant en ses pensées, tandis que la monstrueuse créature fond sur elle. Volonté de s'échapper mêlée à une peur tétanisante. Crainte irrationnelle qui domine la nymphe, mouvements à la rapidité insuffisante, laissant le temps au géant obscur de lacérer le bras de la runiste. Douleur irradient, saisissant ses membres tandis que le carmin macule la peau, ruisselant sur l'herbe. Vivacité d'esprit qui l’incite pourtant à réagir plus vivement, doigts s'esquissant afin de former quelques dessins intangibles, tandis que ses lèvres s'agitent en une formule incompréhensible. Rune explosive. Ecriture ancienne qui se veut diriger à l'encontre du monstre, qui explose cependant face à la blonde, visiblement le choc l'a perturbée de trop pour être encore en mesure de réagir promptement. Sol qu'elle épouse avec fracas, tentant de reculer de quelques mètres afin de se dégager de l'emprise de la créature, qui elle, recule également, sous un sortilège envoyé par Tango. Bon, bouge toi Zaniah, tu fais pitier un peu là.


Lancer de la survie:

Lancer magique de la réussite please:

 
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Mar 21 Mai - 16:26
Vivianne
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#1 'Dé 100' : 46

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#2 'Dé 100' : 92
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Mar 21 Mai - 16:46
Vivianne
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C'est la panique dans les rangs et Vivianne comprend bien vite ce qu'il se passe. Ceux qui n'ont pas encore pris leurs jambes à leur cou s'écartent devant la directrice, qui déjà lève sa baguette en direction du monstre. Mais les flammes se mettent à dévorer les vêtements de deux élèves après la grotesque tentative de Cha Cha Cha. Premier mouvement de baguette.

« Aguamenti ! »

Pollux et Odessa sont littéralement submergés, de même que ceux qui étaient les plus proches des deux garçons. Second mouvement de baguette, cette fois en direction de Zaniah. Plutôt que d'attaquer directement le monstre, Vivianne projette l'élève plusieurs mètres plus loin, en sécurité. D'autres la réceptionnent, et la résistante ne fixe désormais plus que la créature.

« Va-t-en. Transmets lui un message. Qu'elle se rende d'ici demain matin et elle sera épargnée, comme les autres. »

Pendant un trop long instant de flottement, le chien se tasse sur lui-même, semblant prêt à se jeter sur Vivianne. Celle-ci n'a pas l'air inquiétée, mais pour autant, ne fait pas mine de vouloir l'affronter. Ses trois paires d'yeux la fixent, babines retroussées mais hésitation perceptible. Puis il disparaît comme il est apparu, avec pour seule trace de son passage les lacérations sur le bras de Zaniah. Sitôt la bête partie, la directrice se transforme soudain, cheveux se transformant en sombres plumes ; sa silhouette plane brièvement au dessus de l'américaine dont la plaie se referme aussitôt, la douleur se changeant en souvenir. Puis elle reprend forme exactement où elle se trouvait quelques minutes auparavant, auprès de Che - qui par ailleurs, ne semble pas avoir bougé d'un centimètre, ni s'être départagée de son sourire.

« Belgrade est désormais recherchée, annonce-t-elle dans un soupire, la déception se lisant dans ses yeux. »

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Mar 21 Mai - 18:38
Pollux
Pollux
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we are all alone, born alone, die alone, and—in spite of true romance magazines—we shall all someday look back on our lives and see that, in spite of our company, we were alone the whole way. i do not say lonely—at least, not all the time—but essentially, and finally, alone.

Semaine 8, dimanche matin

Nouveau rassemblement. Nouveaux morts. Pollux n’a plus le cœur à rire. Un très mauvais pressentiment l’a étreint toute la journée. Mais heureusement, il n’est pas seul. Il n’a jamais été seul. Zaniah d’un côté, Odessa de l’autre, il se sent en famille. La meilleure famille du monde. Il en manque quelques-uns, et l’américain s’inquiète horriblement pour eux. Où sont Alcyone et Sirius ? Il ne les as pas vus depuis samedi. Mais avec tout ce qu’il se passe, impossible de les chercher. Il a à peine dormi, et il a peur. L’Astronef est un échec. Vivianne va sans doute les renvoyer chez eux maintenant. Peut-être recréer ça de manière plus sûre et efficace ? Non, c’est beau de rêver. Les excuses de l’adulte glissent sur lui comme de l’eau. Etre désolée n’enlèvera rien au fait que cette femme est une incapable qui les a tous rassemblés ici pour les laisser crever. Si ça se trouve on est dans Hunger Games. Pollux retient un sourire. Pas longtemps.

« (…) mais aussi Ambre qui, après plusieurs jours de coma, aura finalement succombé à ses blessures… »

Premier coup de poignard. Ambre. Il était moins proche de lui que d’Odessa mais aurait remué le ciel et la terre pour cet ami africain, qui n’était maintenant plus là. Sa main attrape machinalement celle d’Odessa. Refuge. Stabilité. Famille. Il n’arrive même pas à pleurer. Il a l’impression d’avoir versé toutes ses larmes ce matin, dans les bras de son frère slave. Odessa l’avait écouté. Il avait vu, et il l’avait accepté sans marquer la moindre hésitation. D’ami proche, l’ukrainien était devenu un frère. Comme Alcyone. Meh, il pouvait vivre avec deux frères dans sa vie.

« Alcyone n'est pas celui que vous pensez. Alcyone a tué Sirius. Par haine. Par dégoût, sans doute. Car son esprit a également révélé des accointances avec des mangemorts. »

Deuxième coup de poignard. Le regard de l’américain s’ouvre en grand, et se fige. Alcyone a tué Sirius. Un frère a tué un frère. Non, c’est impossible. Alcyone, des accointances avec les mangemorts ? En Amérique, tout le monde connait sa famille. Il s'était vanté de son nom et de sa famille lors de leur première soirée passée tous ensemble - une éternité plus tôt. Il était impossible qu’il ait des accointances avec ces sales rats. Mais tuer Sirius ? Il n’a jamais caché qu’il ne l’aimait pas. Et Sirius avait insulté sa famille, en public d’abord, en privé ensuite, en la disant proche des mangemorts. Il n’y avait aucun doute. Alcyone était un meurtrier. Putain de merde. Il aurait tout sacrifié pour son frère, et finalement…

Finalement, il n’avait plus qu’un seul frère.

Ils étaient confinés dans les serres. Che Guevara était affiliée aux mangemorts. L’espace d’un instant, le doute l’étreint. Et se dissout très rapidement. Ils peuvent, s’ils le souhaitent, quitter l’île s’ils sortent blanchis de leurs interrogatoires. Espoir. Hésitation. Rentrer à la maison. Il en a très envie, même si rien ne l’attend en Amérique. Ni chez ses parents, ni à New York. Personne. Nulle part. Sauf la personne à qui il tenait la main. Peut-être qu’Odessa voudrait venir en Amérique avec lui. Il y serait plus en sécurité qu’en Ukraine. Un né-moldu, dans les pays slaves ? Non, il était trop en danger. Il se tourna pour lui proposer l’idée. Cha s’accrocha à son bras, hérissant l’américain. Lâche-moi connard. Il l’ignore. Odessa passe en premier.

« Il arrive. Tic tac. »

Aucun mot ne franchit ses lèvres. Il blêmit. Tic tac. Il comprend. Le chien s'attaque aux nés-moldus. Odessa. Sa main lâche celle du frère, et il le repousse violemment dans la foule pour le protéger, une seconde avant l’apparition du chien. La haine enflamme son regard bleuté. Elle dégouline de tous les pores de sa peau. Viens là, fils de pute, et attaque-moi ! Le chien vient vers lui. Saute vers lui. Non, pas vers lui. Vers sa sœur. Zaniah. La baguette de Pollux se tend, et son sort frappe le chien dans les côtes pour l’éloigner de Zaniah. La haine brûle. Le consume. Ce clébard de merde le mérite. L’impardonnable. La mort verte. Il ne l’a jamais lancée. Mais il sait qu’il y arrivera. Sa baguette se tend à nouveau vers le monstre…

Et ses vêtements prennent feu.

Le feu. Le feu ! La panique obscurcit instantanément son regard. Son hurlement de frayeur n’a pas le temps de franchir ses lèvres que Vivianne a sauvé la situation en l’aspergeant, lui et les autres, d’un Aguamenti, avant de se tourner vers le chien pour lui transmettre un message adressé à Belgrade.

« C’est pas Belgrade, qu’il lâche sans y penser, encore secoué par le feu, mais son regard, cependant, se fiche dans celui de Vivianne l'espace de quelques secondes. Comme s'il voulait la prévenir qu'il sait des trucs qu'il ne peut pas dire à voix haute. le caipora de Che Guevara s’est posé sur son épaule et elle était terrifiée avant que le clebs surgisse de nulle part. »

Peut-être que Che contrôlait le monstre depuis tout ce temps. Peut-être que Che a commandité son attaque. Pollux reste debout, le cœur battant à mille à l’heure, trempé, mais, étrangement, vivant. Odessa n’a rien. Alors il pousse les gens sur son passage pour se précipiter en direction de Zaniah, dont les blessures ont disparu comme par enchantement grâce à leur directrice. Enfin, il tombe à genoux devant elle, et lui attrape doucement la main, comme si elle était en cristal. Il souffle inquiet, soulagé, et encore brûlant de haine envers le chien - et envers ce connard de sud-américain qui a failli provoquer un massacre parce qu'il est infoutu de lancer un putain de sort correctement. Honte de l'Astronef, ils auraient dû le laisser crever dans son putain de bidonville de merde.

« Zaniah, est-ce que ça va ? »
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Mar 21 Mai - 20:30
Baileys
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Tout le monde était là, un putain de silence morbide régnait, on aurait pu entendre une mouche lâcher une ruine… Baileys était sur le côté, assis sur le dossier d’un des bancs en pierre qui étaient dispatchés un peu partout dans la cour centrale. Finissant d’un coup de langue de fermer sa feuille à rouler autour du précieux contenu, l’une des rares choses apaisantes en ces temps mouvementés. Certains le regardaient du coin de l’œil, l’air mauvais. En même temps, entre sa nature de loup connue de tous et son pilon à la main prêt à être allumé, les coincés du fondement ne l’aimaient pas vraiment. Mais bref, il n’était pas là pour se faire des photos, des gens étaient morts, c’était un bronx sans nom, comme les autres il attendait de voir comment la patronne allait calmer les esprits et réparer les dégâts, après tout c’est déjà plus de la moitié des dortoirs qui avaient flambé… Même si au final, l’explosion des locaux avait amené avec elles nombre de nouveaux compagnons de dortoirs plus ou moins mignons et de demoiselles à l’allure fort sympathique.

Finalement vint le discours, beaucoup de blabla, des promesses, le lot habituel en temps de guerre. Pour l’annonce de chaque mort, il tenait le même petit rituel, deux petits coups sur la poitrine avec le flanc de son poing pour les hommes, une bise sur le dessus de celui-ci pour les femmes, une vieille tradition chez les anciens de sa meute originelle qu’il avait gardée. Puis vinrent les accusés, dont un qui a lâché un dab en passant. « En voilà au moins un qui les porte au bon endroit » pensa le loup. Tous vinrent avec leurs lots de révélations, le ricain s’avérait être un meurtrier, well, comme quoi faut se méfier des Outre-Atlantique, ils ont toujours eu le sang facile, leur pays étant né dans celui-ci… Même le chef avait été enfermé, à voir s’il a eu raison de faire ce qu’il a fait ou si c’est un infiltré, comme on dit chaque pièce à une deuxième face…

Mais d’un coup le bordel revient à la charge. Des cris, des gens qui se bousculent. Baileys se mit debout sur le banc pour voir l’origine de ce tout nouveau merdier, rangeant son joint dans la poche de son sweat. Une sorte de gros bordel poilu, affublé de cornes et mesurant à peu près une toise de haut, en face à face il aurait pu regarder le lycanthrope dans les yeux sans lever la tête. Sous le coup de la panique tout le monde se met à faire n’importe quoi, jeter des sorts de feu, de l’eau à cause du feu, des serpillières à cause de l’eau, oh euh wait… Bref le gros truc moche cornu semblait en avoir après une élève en particulier, bref fallait faire quelque chose. Il descendit du banc d’un bond, chercha du regard n’importe quoi pour frapper, avant de porter son attention sur un des pavés qui délimitait les parterres de fleurs, un peu déboités, quelqu’un ayant surement trébuché dessus une fois ou deux. Il le tira hors de la terre en tirant dessus à deux mains, et une fois bien arrimé dans sa main, le projectile cubique était prêt à faire son office même s’il pensa « Putain ce que je kifferai me transformer quand je veux ».

Le lycanthrope s’élança vers le centre du bordel, bosculant au passage ceux qui prenaient leurs jambes à leurs cous. Il s’approchait de son objectif, les cornes dépassant au-dessus des têtes qui lui barraient encore le passage. Tout le monde se bousculait, mais semblait éviter une petite zone sur la gauche, et en approchant, Baileys vit qu’un groupement de bancs dos à dos semblait bien placés pour une manœuvre d’assaut. Il accéléra sur les derniers mètres, avant de s’élancer. Du premier pas il décolla du sol, le pieds sur le siège du banc, le deuxième s’éleva plus haut, avant de servir de point de propulsion. Le lycanthrope met toute sa puissance dans sa jambe et qui son appui, entre l’élan et sa force il est suffisamment haut pour viser, « ''Vas-y, comme dans les matchs à l’époque, vise les hanches pour briser l’appui !'' Allez ! En garde espèce vieille pute dégarnie ! »  Son bras s’arma comme pour batter un cognard comme à la bonne époque. La grosse bête dégueu ne bougeait plus, elle semblait recroquevillée sur elle-même, parfait ! Puis le projectile partit, comme le mât d’une catapulte son bras envoya le pavé dans la direction du gros machin.

Entre l’élan et le mouvement, il ne vit pas s’il avait fait mouche, il n’entendit que le bruit de l’impact du pavé contre quelque chose. Il retoucha le sol, roula, se retrouvant à genoux, avant de se retourner et, rien ! Plus un signe de la bête, comme si elle n’avait jamais été là… Il regardait l’air ahuri, voyant pourtant qu’il n’avait pas halluciné, tout le monde autour de lui semblant réagir de la même façon…

Il se redressa, s’épousant vaguement, avant de sentir dans sa poche une texture herbeuse. Il sortit alors de sa poche les reste déchirés de son pilon, qui se vida à moitié sur le sol. Baileys marmonna alors « Adios ma douce marie-jeanne… » Il regarda autour de lui les gens se relever, ou revenir vers là où se tenait encore il y a moins d’une minute un putain de monstre cornu…  Le lycanthrope fait quelques pas, regarde le sol, avec encore les traces de pattes du monstre, et juste à côté de celles-ci l’impact du projectile cubique. « Well, presque, ça sera pour la prochaine fois, et là je te raterai pas bâtard ! »


(c) ANAPHORE
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Mar 21 Mai - 21:26
Zaniah
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Panique étouffant les sens, douleur dominant la raison, l'instant engendre la folie douce. Celle qui fait perdre pieds, celle qui rend tous maux intangibles; celle qui protège. Pupilles vrillants, ne parvenant cependant à se défaire de l'imposante créature, abdication muette, étoile hyperbolisant en s’imaginant déjà voir pointer la naissance d'une offensive nouvelle. La foule se fend, de nouveau. Esprits accaparés par la décadence du moment. Pensées pourtant mobilisés, sortilèges fusant ci et là tandis que d'autres moyens voient le jour. Violence se faisant maitresse des lieux; honte à eux. Honte au respect des morts, bafoués.

Voix autoritaire transcendant les lieux, cerbère s'immobilisant, cœur vacillant entre raison et déraison. Se résigner à l'échec d'emporter en son sillage l'âme d'un nouveau condamné, pourtant couronné de succès par le chaos brillamment engendrer, ou plaider la folie meurtrière, à s'en prendre sauvagement à la directrice elle-même. Raison qu'il semble pourtant recouvrer, l'animal, désertant les lieux aussi aisément qu'il y était apparut, telle une chimère cauchemardesque. Mains qui récupèrent l'infante alors qu'elle s'était trouvée écarter de tout danger il y avait plusieurs secondes de cela. Douleur muette amputée par les pensées assassinent. Trouvant pourtant leur fin en l'ombre salvatrice engendré par la résistante primaire qui se mue en une créature nouvelle, dominant les cieux, plumage au ramage enchanté dont le présage suffit à immaculée la blessure maudite. Carmin dont l'épanchement cesse, tandis que les lambeaux de chair n'appartiennent plus qu'aux passé. Souffrance qui s'apaise, comme emporté par la directrice qui s'en va regagner la place qui était sienne, dominant de nouveau l'assemblé.

Frère qui apparait face à elle brusquement, alerte, main se saisissant de la sienne. Inquiétude perçut en l'éclat sinistre de ses azures, étreinte rendu par l'étoile qui couvre la main de la constellation fraternelle. « Je vais bien.» Affirmation bancale soutenu par la courbure de ses lèvres qui se veut rassurante, alors que la paranoïa assassine meurtrit constamment ses pensées; effiler. Regards se croisant en une étreinte intangible prolongé, tandis que l'américaine se dresse de nouveau sur ses jambes. Les rangs se forment de nouveau, quelques pairs d'yeux demeurant pourtant figés sur sa personne, miraculée. Recule qu'elle prend face à l'assembler, sensation que d'y étouffer, besoin de respirer suppliant. Réponses que l'esprit demande à obtenir, unique personne pouvant apporté des pistes à ces dernières, absente. Éloigne-toi Zaniah, ou la foule t'engloutira.

Pas s'esquissant à reculons, regards qui sont pourtant toujours portés sur elle, pour certains, moindre, mais insistant, aléatoire. Prisonnière de l'instant, la possibilité de quitter les lieux est nulle. Simplement, la possibilité de se mettre en retrait, voilà ce qu'elle peut faire, prendre place à l'arrière des rangs, là où l'air lui semble moins âcre. Quête de réponses qui sera reporté à une fois prochaine.


lancer du ninja:

 
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Mar 21 Mai - 21:26
Vivianne
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Mer 22 Mai - 16:40
Guinness
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SECURISATION

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Samedi soir, Guinness ne s’était pas rendue à la fête des Castelobruxo. Trop éreintée par sa deuxième mission, elle s’était réfugiée dans le dortoir de Poudlard, l’un des rares encore debout, et s’était enterrée sous la couette. Ce fût le tonnerre de la déflagration qui la tira de son sommeil de plomb. Une fois dehors, à la vue de la fumée dans le ciel et au son des cris des élèves, Guinness resta de marbre. Elle ne bougea pas du pas de la porte, ne fit pas un pas en avant ou en arrière. Elle continua à contempler le désastre au loin, ni peur ni désarroi se peignant sur son visage.

Guinness était nimbée de la même aura de vide lorsque Viviane les convoqua le lendemain. Son regard passa de la sorcière aux cercueils, au vide devant elle, sans jamais changer d’expression. Les noms se succédaient. Jeanne d’Arc, Stravinsky, Princesse, Resko, Ielets, Novgorod… C’était sans fin. Moineau, Shakespeare, Ambre… La respiration de Guinness était régulière, ses traits détendus. Elle ne luttait pas contre le chagrin, n’avait pas le moindre à comprendre que la défaite était déjà là… Mary Read, Alcyone, Sherry… A ce rythme-là, il ne resterait plus personne sur l’Astronef. L’on pu voir Guinness acquiescer discrètement à la mention de partir après les entretiens de legilimencie… Capoeira, Tango, Mambo, Boleadoras, Rumba… et Che Guevara.

Guinness avait tenu jusqu’à la fin du discours. A la mention des mangemorts, elle se laissa glisser contre un mur pour abriter sa tête entre ses bras et ses genoux, comme un enfant se protégeant des coups. Elle n’écouta pas Vicaire. Elle n’eu aucune réaction au « tic tac » de Che. Elle se redressa cependant avec fulgurance au cri de l’élève. Des grognements. Du feu. Le regard calculateur de Guinness cerne très vite la situation, tressaille à l’intru dans son esprit. Elle se frappe inutilement le crâne, se concentre à nouveau sur les évènements. Les élèves les plus proches réagissent en premier. Zaniah est blessée. Une explosion, un sort. La créature recule. Viviane intervient. Un nouveau nom tombe. Belgrade. Guinness secoue la tête.

Sans un dernier regard en arrière, elle se dirige seule vers le serres.

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Jeu 23 Mai - 20:04
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR

Il court, il court (le furet) , jusqu’à ce que Viviane intervienne. Cha baguette brandie, court dans tous les sens, évite d’incendier d’autres élèves. Il la secoue pour l’éteindre. Puis, un nouveau rugissement. La bête blesse Zanniah.
Elle est vraiment badass Vivi.
Et même si il lui en veut, il doit bien admettre qu’elle seule peut les sauver. Il observe la scène avec effarement, bras toujours tendu au-dessus de sa tête. Le sort fini par se consumer, les flammes vacillent encore un instant, finissent par disparaître. Cha Cha Cha reste encore de longues minutes l’bras tendu pour rien. Il a les yeux rivés sur la transformation de Viviane en un truc à plumes. Il cligne des yeux le latinos. Subjugué.
Belgrade est recherchée.
Il baisse sa baguette avant de rire nerveusement. Il soupire et s’avance vers leur Directrice, l’air penaud, les yeux bouffés par la culpabilité.
j’suis désolé” murmure-t-il quand il est face à elle. Il est tout proche. Il voit Che à côté d’elle, il en profite pour lui tirer la langue. Pétasse.
Soudain, il prend la directrice dans ses bras. "Oups !" Il se marre dans son oreille en lui marchant sur le pied. Empoté.
Il lui manque une case à se gosse et il lui murmure des mots à l’oreille qu’uniquement elle peut entendre : “J’sais ptete pas lancer des sorts, mais je sais que Sherry et Minsk se réunissaient dans une cabane parfois…”  Personne ne savait pour Sherry et Cha et puis de toute façons au vu des circonstances, il était évident que celui qu’il aimait voir à genoux avait de sombres desseins et qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être. Cha se retire, lui offre un faible sourire en haussant les épaules. Peut-être que ça marcherait, peut-être pas, mais il tends le doigt en direction de la cabane, les yeux submergés par l’émotion. Cha fait quelques pas et retourne dans la foule d’élèves  : “Je crois qu’on vous ne l’as jamais dit, mais moi, je vous soutient encore.” Et emboîta le pas à Guinness qui se dirigeait vers les serres docilement, avec toujours cette peur au ventre de perdre le seul endroit où il se sentait chez lui.



Lancés de dés (oh oui, je me fait un petit kiffe) :

0-15 : Il lui marche sur le pied
16-74: Il lui tire les cheveux
75-100: Il est relativement délicat, pour une fois.
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Jeu 23 Mai - 20:04
Vivianne
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Jeu 23 Mai - 23:04
Capoeira
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Ish. Ca aura fait de dégât c'bordel. Combien... trois, six, neuf, dix, onze. Sur... j'sais même plus combien on était hier. Une soixantaine ? Ptet dans les quatre-vingt en comptant les profs et... oh puis merde, c'pas à moi d'faire les stats. Y en a plein qu'ont cané, voilà. Moi j'ai eu d'la chance. Tout l'monde a eu d'la chance. Et des réflexes hein, on va pas s'mentir.

J'ai pas trop eu l'temps d'me poser d'puis les explosions et tout. Pas du tout en fait. J'savais qu'j'voulais m'coucher hier soir putaiiin. Fête à la con. Et là on est tous convoqués, tous rassemblés. 'fin ceux qui peuvent marcher on va dire.

Discours, tristitude, blaaablabla, bah oui y a des infiltrés t'as cru quoi bordel qu'ils allaient laisser la résistance s'monter sans rien faire ? Allez abrège qu'on puisse aller dormir putain.

Accusés.

Accusée.

Sérieux ?!

D’où elle m’accuse la grognasse ?! J’me gonfle comme une coquatrice, c’est plus fort que moi, et j’ai ma sale gueule des mauvais jours, j’le sais. J’vais la bouffer putain, j’vais tous les bouffer, j’vais…

Et Guevara. Attends quoi, Guevara ?! J’suis tellement surprise qu’ça m’dégonfle d’un coup et j’la fixe avec des yeux ronds. Merde, Guevara. Guevara, elle bronche pas, elle nie pas. Elle sourit. Elle dit un truc que j’pane pas. Qui arrive, quel tic-tac ?

Un clébard. Géant. Et noir. Wowowo. J'risque pas d'sortir ma baguette alors qu'on vient d'm'accuser d'faire péter des trucs et d'empoisonner des gens, déjà passque si y a des gens assez cons pour croire ça y méritent pas qu'j'risque ma couenne pour eux, pis passqu'y s'raient foutus d’croire qu'j'suis avec ce... truc. Alors que merde quoi, réfléchis trois s'condes : j'aime pas les clebs moi. J'préfère les chats. Oh pis t’sais quoi ? J’suis loin. Alors j'regarde et j'laisse les soi-disant innocents gérer la patate. Surtout j’profite qu’personne me calcule pour siffler ma gnôle. Erk. Dégueulasse. Coup d’poignet, la p’tite fiole atterrit sous un pied, hop terminé.

Belgrade maint’nant ? Ben tiens. Qu'est-ce que c'truc a à voir avec Belgrade ? Si elle aussi est recherchée va rester qui à la fin d'la s'maine ? Ah non merde on est dimanche. D'la s'maine prochaine alors.

Cha s’est encore fait r’marquer, c’con. Pfff. Quel branleur çui-là, qu’est-ce qu’y fout là putain j’ai jamais compris. Et que j’fais des câlins à la dirlote maint’nant, mais quel trouduc çui-là alors, t’attends quoi pour y rouler une pelle et la d’mander en mariage tant qu’t’y es ?!

Quand c’est libre j'm'avance, mains ouvertes, comme s'il s'était rien passé d’grave. C’pas vraiment faux en plus, y a pas eu mort d’homme avec le clebs. Ensuite c’était loin. Pis on m'a invitée à obet… opte euh… obéir, là.

Quand j’suis d’vant elle, à portée d’main ou presque, j’la r’garde. Pas dans les yeux. Putain de monstre c’te bonne femme. J’sors ma baguette. D'la mauvaise main. Du bout des doigts. Touuut doucement. On m'voit bien faire. Ca s'rait facile d'm'avoir au premier soupçon d'geste brusque. Ou même sans. J'retourne ma baguette, j'y tends pour qu'elle la prenne. Saaage. Quand j'parle, j'ai encore la voix rauque d'hier, mais elle porte un poil plus. Z’entendront, si y veulent.

"Si j'y étais pour quequ'chose, Vivianne. J'aurais pas fait comme ça."

J'aurais bouclé les issues, déjà. On a pu s'en sortir parce qu'on est... bah sortis. Pis j'aurais pris des explosifs plus puissants. Plus radicaux. Des poisons plus violents. Des runes plus puissantes. Plus de gens. Qu'est-ce qu'on s'en branle d'comment y crèvent les gens, tant qu'c'est fait. Si les coupables y voulaient pas risquer d'crever avec les victimes, déjà z'ont pas d'couilles, pis z'avaient qu'à sortir avant d'lancer l'opération. Donc, prévoir aut’chose.

Nan j'ai mes défauts, mes trucs à cacher comme tout l'monde, mais ça j'y suis pour rien.

J’vais m’ranger à côté d’Vicaire et de Guevara. Saaage.
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Lun 27 Mai - 20:45
Minsk
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Droite comme un i à côté de Varsovie, le regard, d'ordinaire rivé au sol, ne lâche pas Vivianne et ne renvoie que de la haine. Elle était où hier, l'enchanteresse soit-disant omnisciente lorsque l'un des gens prétendument fiables qu'elle a recruté s'amusait à les faire exploser. Puis si hier elle avait eu l'impressions qu'ils étaient immortels, difficile de continuer sur cette idée à la vue du nombre de cercueils. Putain. Peut-être que ça fait partie du plan remarque, un genre de sélection naturelle des plus forts : ceux qui survivent gagnent l'honneur de crever face à Voldemort. Yes. Ou alors, Vivianne est un mangemort et ils sont tous dans un petit camp de torture physique-mentale expérimental. Les mots de l'ex messie sonnent creux. Minsk a bien du mal à suivre même, l'anglais, dans son état actuel, sonne aussi familier que du dothraki. Elle se concentre un peu, suivant à moitié grâce aux pensées de la personne juste devant elle, ce qui gomme le problème de la langue mais ajoute celui de la subjectivité. Tsss. Se concentrer, juste se concentrer, penser fourmis. Attraper les noms, la liste des morts d'abord, qui ne la fait même pas tressaillir. La liste des accusés ensuite.

Alcyone et Mary-Read étaient donc bien allé voir Sherry. Mais c'est eux qui l'ont libéré ou c'est l'assassin de l'autre tarée de reine décapitée ? Puis Alcyone a vraiment tué Sirius pour ses raisons là ? Rictus, envie de rire presque. Voilà ce qu'il en coûte de gueuler trop fort qu'on est rien d'autre qu'un sang-de-bourbe, presque bien fait pour lui. Que ce soit Alcyone le meurtrier, par contre, ça l'attriste un peu. C'est son cordonnier attitré quand même. Promo des Castel clairement en ligne de mire - pour une fois ce ne sont pas les slaves - Vicaire l'incendiaire fait figure d'exception, Che Guevara en gros poisson. Sérieusement ? A quel point le nombre d'infiltrés est énorme au juste pour qu'on en soit à deux professeures traîtres ? Elle rend son salut à Vicaire, le regarde faire son dab en se demandant s'il est imperméable à la honte ou juste très con. Hurlements juste après le discours du français. Minsk saisit le bras de Varsovie, la tire en arrière de la foule, cherche où se planquer, non loin d'une sortie de secours de préférence. Pas l'envie de se battre aujourd'hui, juste de voir demain, toujours voir demain. Elle risque un coup d’œil hors de sa cachette, entre-aperçoit la bête, entre-aperçoit Odessa en feu. C'est quoi le bordel là ?

Pour une fois, Vivianne agit. Avant de rajouter Belgrade dans la liste des gens à abattre. Slave tique, sort de sa cachette, rectifie ses pensées précédentes : il y a toujours un slave impliqué. Soudainement, elle a envie de gueuler, d'hurler à Vivianne qu'elle a pas qu'un peu merdé, que son Astronef est un putain de battle royal et qu'elle, elle n'y est pas venu pour crever. Mais elle s'abstient. Que les enfermer tous au même endroit pour leur prétendue sécurité est une putain d'aberration, qu'il suffit juste de faire sauter les serres maintenant et que le problème est résolu. Mais elle s'abstient. Elle, ce qu'elle veut, c'est juste savoir si Sherry va bien, si le cauchemar va enfin prendre fin, si cette affaire n'est pas un nouveau piège tordu. Puis merde, elle ne peut même pas s'en assurer en se baladant dans l'esprit de la prétendue résistante en chef, rien que pour ça elle n'a pas confiance.
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Lun 27 Mai - 21:12
Zaniah
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The wounds of calumny, the reproaches of the proud, the venom of the bigoted, the treachery of the false, and the weakness of the true, we have known in our measure; and therein have had communion with ourselves.

Si l'instant présent semble s'apaiser, les esprits quant à eux s'eveniment d'un poison qui aurait raison de tous, si seulement les maux se faisaient tangibles. Déviante méfiance primaire gagnant l'instinct des survivants, rassembler afin de constater la nouvelle hécatombe au sein de leur rang. Résistance se voulant espoir de toute une génération étouffée en son berceau même, légende d'Hercule qui n'est plus qu'un mythe. Parviendraient-ils seulement à faire ployer de leurs poings ces vipères assassinent ?

Astre à la lueur vacillante, pensées désireuses de ternir la réalisme qui se veut empreint d'un espoir incertain. Trahisons semblant s'étendre au-delà de l'horizon, barrière céleste qui n’accueille guère en son sein que des enfants d'un Éden déchu. Comment as-tu pu faire confiance, alors même que l'ami d'antan se révèle traitre ? Douce paranoïa charmant les sens par l'incertitude les accablants. Méfiance. Unique amas de syllabes parvenant à résonner en l'esprit défaillant. Mots tenue par la représentation de l'espoir lui-même qui ne parviennent plus à faire sens, ne sachant combler les plaies engendrés par les maux naquit au sein de l'aspiration même d'une abdication du Lord Noir. L'espoir qui, doucement, s'étiole, tout autant que les âmes se voient arrachés à leur être en ces lieux, meurtrier. Pourtant, toujours Vivianne qui s'affiche en messie véritable par son indifférence percutante assimilé à un pouvoir qui aux prémices, se voyait envié. Le projet ne pourra survivre si la situation demeure la même. Finale constat désolant qu'en l'infante.

Maux des uns mêlés au désespoir âcre des autres qui ternissent la constellation, étau intangible oppressant son souffle saccadé. Pas confiant s'opposant à l'incertitude criante masquée, foule qui se veut quitter par le chaos primaire qu'elle instaure au sein de l'astre. Envie de parvenir à quelconque explication avortée, ce sont les serres que l'infante gagne sans plus de manières. Tombeau d'une ère révolu.

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Lun 27 Mai - 21:12
Vivianne
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