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Mer 17 Avr - 1:59
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Il y a un cri mêlé d’un rugissement qui t’échappes tout à coup. La frustration au bout des doigts que tu agites frénétiquement, en même temps que tu piétines le sol comme une gamine qui pique une colère. Tu piques une colère. Les lèvres pincées et les cordes vocales qui continuent d’émettre un son strident. Et tout à coup tu t’assois, à t’éclater le bassin par terre, jambes croisées, bras croisées. Tu foudroies du regard le mannequin d’entrainement en face de toi. T’es à peu près sure que si tes pupilles avait le potentiel magique de ta baguette, tu l’aurais foudroyé sur place. Putain de baguette qui a volée dans un coin dans la pièce, et que tu gratifies d’un regard tout autant avenant. Saloperie. T’aimes pas la magie de blancs, et que tu sois si peu capable te la maitriser te fout hors de toi. Le premier expliquant peut-être le deuxième. Le deuxième alimentant le premier. C’est le serpent qui se mord la queue. T’en as conscience et c’est pour ça que t’arrêtes. Que tu fermes le yeux et que tu souffles, essayant de calmer tes nerfs.

Ça te brûle la peau. Ton coude droit qui te démange, et tu y jettes un coup d’œil. A ta peau rougie, brûlée par le sol. Tu soupires, reposent tes iris sur le mannequin. T’es pas constante. Tu sais pas gérer la magie directe, de combat. Tu sais pas gérer son flux et sa puissance, dans le lapse de temps trop court d’un moulinet du bras et d’un abracadabra. T’en mets pas assez, alors t’en mets plus. Au final t’en mets trop, et tes sortilèges te pètent à la tronche. Ta mal à la main qui tient ta baguette. T’as mal aux articulations, au cul, aux coudes, aux poignets, à force de t’faire envoyer au tapis par le recul et les réverbérations de tes sorts. T’as un immense talent, mais pas celui-là. T’as pu te reposer sur le tien jusque ici, mais plus maintenant que tu es ici. Il faut que tu progresses. Et vite.

Tu te relèves, un peu chancelante, la fatigue qui commence à alourdir tes muscles, et tu vas récupérer ta baguette. Tu baisses à nouveau tes paupières, le temps de mettre de l’ordre dans tes pensées. Inspire, expire … Le mannequin de nouveau en ligne de mire, ironiquement en meilleur forme que toi. Tu lèves ta baguette. Craquement et la porte de la salle d’entrainement s’ouvre. « QUOI ?! » Explosion basaltique. Tu brailles en faisant volte-face, à bout de nerfs. « HA ! » Tu glapis, ta baguette qui gicle de ta main dans un éclair lumineux. Tu refermes les doigts avec une grimace de douleur, expiration. Tu maitrises les laves qui dansent au fond de tes rétines posées sur l’intrusion. « Je peux t’aider ?... » que tu grognes dans un simulacre de courtoisie.


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Mer 17 Avr - 3:48
Cardinal
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Cardinal sautille dans les couloirs, serrant ses peluches et chantonnant doucement, se disant qu’il était important de continuer de donner de la bonne humeur et de la joie dans ces temps troublés. Tout le monde se posait des questions, il fallait les apaiser en leur rappelant que le passé est passé, pour ne pas citer la plus jolie reine des glaces que ce monde n'ait porté. ♡ Sur son chemin, le jeune homme salue tout le monde. « Bonjour ! Bonjour ! »

Il ne sait toujours pas si cette légèreté est bien placée, mais de ce qu’il avait compris, certaines personnes avaient besoin de son sourire. C’était ce que ses amis lui avaient dit ces derniers temps, et il tentait de les respecter en ne pas laissant pas les évènements le changer. Comme l’aurait dit Ambre, il ne cesserait jamais de chanter. Cela tombait bien parce qu’il avait encore pleins de morceaux à partager. ♡ Sautant dans les carreaux, le jeune homme joue à la marelle, sans cesser son partage de bonne humeur : « Le boulanger porte son plateau bien garni, du bon vieux pain de son fournil. Depuis qu'on est arrivés, les gens me sont étrangers dans les rues qui pleurent d'ennui ~ »

Ce ne sont pas seulement les rues qui pleurent en ce moment, mais il chasse cette idée rapidement. « C'est chouette si je chante bien ! » lâche-t-il plutôt, pour lui-même, le sourire aux lèvres, heureux de bien faire. Vêtu de son survêtement, d’un bandeau autour de la tête, comme il portait pour les entraînements, il se dirige vers les salles conçues à cet effet. Il avait le désir de demeurer une personne positive, mais il ressentait le besoin de devenir plus fort pour protéger les siens. Plus jamais il ne voulait que ses amis ne soient attaqués, sans qu’il ait la possibilité de faire quoi que ce soit. La main sur la poignée de la porte, quand il l’ouvre, il se fait accueillir par un cri, apparemment furieux et avec une forte connotation latine, et un bruit de détonation. Cardinal hurle à son tour et en échappe ses peluches, se précipitant vers la source de la voix. « Mambo ! » s’exclame-t-il.

Elle lui demande si elle peut l’aider et elle grogne, ce qui veut dire qu’elle essaie d’être polie. « C’est toi qui as besoin d’aide ! Ne bouge surtout pas ! » Le jeune homme sort sa baguette magique, lui administrant des sorts de soin, afin de refermer les plaies et d’apaiser la peau rougie. Sa camarade devait être vraiment forte et résolue pour travailler aussi fort, mais cela ne l’étonne pas du tout. Malgré le ton de sa voix, un peu revêche, Mambo est comme les autres étudiants de l’Astronef. De l’extérieur, elle a l’air méchante, mais tout au fond de son cœur, c’est une brioche à la cannelle recouverte de sauce épicée et d’un petit morceau de mangue. ~ ♡

Comme c’est sa grande sœur de jeu, il ne ressent pas le besoin de partir. Disposant ses peluches dans un coin, il leur met des livres dans les pattes, pour ne pas que ces dernières s’ennuient pendant qu’il est occupé à travailler. Par la suite, il jette un sort pour attirer la baguette de Mambo dans sa main. « Je suis venu m’entraîner ! » annonce-t-il à Mambo, en lui tendant son instrument. « La semaine dernière, je n’ai pas été en mesure de protéger un de mes meilleurs amis, donc j’essaie de devenir plus fort pour que la prochaine fois, rien ne lui arrive. » Il ne ressent pas le besoin d’élaborer plus que cela, il se sent suffisamment mal à chaque fois qu’il pense à ce qui lui est arrivé.  

« J’ai rencontré ces mannequins en cours d’infiltration et ils sont vraiment très très forts, donc je me dis que si je suis capable de les battre, eh bah, je pourrais battre n’importe qui. » Même Doudou n’avait pas été en mesure de les battre, ce qui voulait dire beaucoup. (Doudou étant aussi connu par le commun de l’Astronef sous le doux surnom d'Alcyone ~ ♡ )

« Est-ce que tu veux t’entraîner avec moi ? » demande-t-il à Mambo. « Je ne suis pas le plus doué, mais je suis très très très résolu. » Il hoche la tête frénétiquement, pour montrer son désir de bien faire, espérant fortement que Mambo n'accepte. 
 
 
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Mer 17 Avr - 15:12
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Cardinal. C’est Cardinal, on reste calme. Cela dit tu n’as pas besoin de te le répéter de nombreuses fois pour éteindre les braises sur te nerfs. Et la seule chose que tu dois retenir au final, c’est ton sourcil droit qui tend à s’arquer en constatant la présence de ses amis cotonneux. Des pluches. T’aurais pu avoir envie de rire si tu ne le respectais pas trop pour ça. T’aurais pu avoir envie de rire, si au fond, t’étais pas un poil jalouse. Alors tu n’en fais rien, et te contentes d’expirer un petit soupir de soulagement un peu rauque, petit animal sauvage. Tu ne peux empêcher par contre le soulèvement des coins de tes lèvres quand tu le vois se précipiter vers toi. Keep calm petit. Des fois tu te dis qu’il est trop doux pour l’Astronef. Et puis tu te souviens de tout ce que toi tu caches. Alors tu te dis qu’il doit y avoir quelque chose d’assez phénoménal au fond de lui pour qu’il compte quand même parmi vous. Et encore ton respect pour lui n’en fait qu’accroître.

Alors qu’il se met à l’œuvre pour soigner tes bobos, tu fais mine de vouloir y échapper. « C’est bon j’suis pas en sucre … » Tu bougonnes mais le sourire reste présent sur ton visage. C’est son truc à Cardinal. Rares sont ceux avec qui tu souris naturellement, mais lui en fait clairement parti. Alors te te laisses finalement faire de bonne grâce. Au moins, ça évitera que de nouvelles cicatrices viennent consteller tes bras. Tu en as suffisamment comme ça. Étrange point commun que tu partages avec l’oiseau qui continue de voltiger autour de toi. Il repart s’affairer, ramasser les peluches sur le sol, délaissées dans sa précipitation. Tu te sens presque flattée d’être passée avant elles. Il fait son nid, les alignent contre le mur, livres entre les paluches. Cette fois te ne retient pas ton haussement de sourcil. « Elles savent lire ? Faut faire gaffe à ce que tu leur donnes, tout n’est pas beau à voir. » Tu es on ne peut plus sérieuse. T’espères qu’il traite ses bestioles en tissus comme t’aimerais bien le traiter lui. Cacher le moche du monde. Mais vous êtes sur l’Astronef brdl, et c’est pas un ptn de camp de vacances. Les paroles de Cardinal viennent en écho à tes pensées. Tu hoches doucement la tête en récupérant - encore ! - ta baguette. « Ouais … j’ai l’impression que tout le monde l’oublie ici. On n’est pas là pour se battre, mais pour protéger. » Ou en tout cas, c’est ton point de vue, et la raison de ta présence.

Tu glisses tes prunelles vers le mannequin, avec ton sourire qui se déforme en un vague rictus. « Ah ah les salauds … » Petit con de mannequin ensorcelé. Bon cela dit, ce n’est pas encore ton problème, c’est toi ton problème en l’état. Mais bon. C’est bien d’insulter des trucs, ça détend. Tu accordes une œillade à ton compagnon de jeu, sourire en coin. « Mais bien sûr … on va les fumer ces enfoirés ! » T’y crois, t’y crois. Tu fais même deux petits sauts et trois squats agrémentés de coup de poings dans l’air. Pour faire genre. Tu pouffes comme une conne, mais c’est les nerfs qui se détendent ça. « Heureusement que t’es arrivé, j’crois que j’allais péter une durite. Je suis archi nulle en sortilèges d’attaque. » Tu lui adresses une moue désolée. L’air de dire "eh oui j’suis une quiche". L’air de dire "t’as pas fini avec moi". L’air de dire "on va surement se faire déglinguer par le mannequin en vrai". M’enfin, si c’est avec Cardinal, ça te dérange moi. Tu sais que tu vas autant te marrer que tu vas râler. Ou peut-être plus.


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Mer 17 Avr - 22:55
Cardinal
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Mambo commence à rire en faisant sa grimace d’Ursula, ce qui voulait dire qu’elle était impatiente de faire face à un nouveau défi. Certains avaient peur de la jeune femme, mais Cardinal la trouvait purement charmante, avec toutes ses expressions et ses milliers de tresses, remplaçant les tentacules de sa méchante sirène favorite. ♡ La jeune femme traite les mannequins de salauds, et le jeune homme ne peut s’empêcher de réagir, peu habitué à voir les gens s’exprimer aussi librement sur l’Astronef. Mambo était une force sauvage que nul ne pouvait apprivoiser, mais parfois, il aimait bien jouer avec elle, il avait l’impression de redevenir un peu féral.

Par contre, son air déterminé ne tarde pas à laisser place à une moue triste et Cardinal ne sait pas comment la rassurer. Il n’est même pas certain d’avoir compris le mot un peu particulier que sa camarade avait utilisé, mais il décide de faire ce qu’il sait faire le mieux : détourner le sujet en parlant fort et en gesticulant. « Non ! Mamour, tu n’as pas le droit de dire de telles choses ! Nous allons fumer ces enfoirées ! Je ne suis pas le meilleur non plus, mais ensemble, rien ne nous vaincra ! » Le jeune homme serre le poing avec une énergie comparable aux personnages des émissions qu’il aimait tant. Se tournant vers le mannequin, il reporte, cependant, rapidement son attention sur sa camarade.

« Nous allons maîtriser cette magie, même si je dois avouer que la magie d’attaque, c’est vraiment un truc de Blancs. » fait-il en se tournant vers Mambo, arquant un sourcil, tentant de l’imiter, sans se douter que sa camarade n’était pas un modèle concernant l’utilisation du vocabulaire, peut-être même pas un modèle tout court. Cardinal, souriant, ne tarde pas à éclater de rire, se doutant bien qu’il devait sembler ridicule.

Tentant de se rattraper, pour ne pas se faire traiter de raciste qui traitait les gens de couscous sauce blanche, il explique son idée. « Non, mais ce que je veux dire, c’est que ce sont des magies qui sont surtout maîtrisées par les gens de Poudlard et de Beauxbâtons, parce qu’ils ont été en guerre. Jeanne d’Arc, par exemple, maitrise la magie du duelliste et elle est très très très forte, je l’ai rencontrée pendant le cours de technologies moldues de Che Guevara, et elle est fooooooormidable dans le maniement des armes. » C’était un euphémisme, elle était carrément brillante et avait su se protéger de plusieurs balles de fusil. L’oiseau n’était même pas certain de pouvoir en arrêter une sans perdre la vie. Par contre, il savait que ce niveau d’expérience s’atteignait avec les années et l’entraînement, donc il met en garde sa camarade.

« Par contre, Mamour, il ne faut pas vraiment aspirer à être elle, parce que tu sais, Jeanne d’Arc aussi a fini brûlée. » Il en profite pour faire la liaison avec ce que Mamour (le nouveau surnom de Mambo, il était décidément si brillant ♡ ) avait dit précédemment. « C’est bien parce que tu n’es pas en sucre que tu dois faire attention. » soutient Cardinal. « Il y a seulement le sucre qui est meilleur quand il est brûlé. » Ouvrant la bouche, il s’apprête à donner l’exemple des crèmes brûlées, mais sentait qu’il ne pourrait pas se retenir s’il commençait à parler de desserts. À la place, il se tourne vers ses peluches, lui rappelant de prendre la vie en douceur. « Je pense que nous devons y aller progressivement. » Cela ne servait à rien de vouloir se battre contre le mannequin, si aucun des deux étudiants n’était vraiment familier avec les magies offensives. Cardinal, généralement, s’en sortait avec de la stratégie, mais il se doutait que cela ne fonctionnerait pas tout le temps.

« J’ai donné de la lecture à mes peluches, pour qu’elles soient capables de se défendre, si jamais Varsovie ne peut pas en prendre soin, et pour les occuper, parce que nous allons nous entraîner aussi longtemps que nécessaire. Si nous nous blessons, je ne veux pas qu’elles ne nous voient. » explique-t-il à Mambo. Effectivement, il n’en avait pas parlé à la capitale, surprise lors de l’héritage, mais il avait décidé de lui léguer tous ses camarades. Ambre ne pourrait pas en prendre soin et même si Jana prenait bien soin de lui, Cardinal ne voulait pas l’embêter avec tout cela. Ses lapins n’aimaient pas avoir les oreilles tressées. Entre les lignes, il promet à son amie de s’entraîner en sa compagnie, peu importe si c’est une quiche, une crème brûlée, une tarte ou un poireau. De toute façon, dans la vie courante, il côtoyait déjà une macédoine, kiss kiss SK. ♡

« Je ne veux pas les laisser seules, donc il faut que je devienne fort ! » Cardinal brandit le poing en avant. « Je serai ton adversaire ! » La traduction de ce débordement d’énergie était que Cardinal défiait Mambo au combat. Les deux s’entraîneraient aux magies d’attaques, l’un contre l’autre, avant de faire face au mannequin.
 
 
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Ven 19 Avr - 19:04
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Sam 20 Avr - 18:41
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Cardinal parle beaucoup et ne laisse jamais ses camarades en placer une, mais cela lui convient parfaitement, il sait que les siens ont souvent plus besoin de se distraire que toute autre chose. ♡ Mambo n’est pas convaincue par son imitation, mais il ne le prend pas personnel, il aime simplement la voir rire et arrêter de froncer son front. Il se fait un devoir de rire à la blague du caramel, même s’il n’était pas véritablement certain que ce soit une plaisanterie. Simplement heureux de voir sa camarade se détendre, il souhaitait l’encourager, car si elle continuait ainsi, elle allait avoir des rides comme Boadicea à un âge prématuré. Par contre, il ne peut lui expliquer. En effet, si Mambo ne connaissait pas Jeanne, elle ne connaissait probablement pas la Bobo de l’Astro, ce qui était dommage, cette dernière se révélant la moins meurtrière de la brochette des professeurs, recrutés par Thanos lui-même. ~ ♡

Mambo prend un moment pour considérer l’offre, mais Cardinal ne recule pas, continuant de brandir le poing, en attendant patiemment sa camarade, sans se soucier de la douleur dans ses muscles tendus.  Cette dernière a un sourire en coin, mais finit par lui tendre son propre poing, propulsant le sien vers le bas, avec une certaine puissance. « Tu es trop forte, Mamour ! » s’exclame Cardinal, en tenant la main qu’elle venait de frapper, visiblement impressionné. Il en met plus que nécessaire, mais il sait que sa camarade adore, alors. ♡ Cette dernière lui dit qu’elle va le fumer et de se mettre en garde. Sautant en arrière, elle se met dans une parodie de position de duelliste. Le jeune homme, quant à lui, imite la position clichée des arts martiaux, écartant les jambes et formant un arc de cercle avec ses bras, avant de revenir à la normale, se remettant vite au sérieux.

Son amie tente de jeter un sortilège de désarmement, mais sa baguette ne tremble même pas dans sa main. Cardinal lui lance un regard interrogateur, se demandant ce que cette dernière faisait. Sans vouloir se jeter des pierres, il était beaucoup plus bas au classement qu’elle et ne formait pas une véritable menace. La demoiselle semble s’en rendre compte, partagé entre les pleurs et le rire. Cardinal secoue la tête et va la voir, lui pinçant la joue entre son pouce et son index. « Ne t’en fais pas, Mambo, tout va bien aller. » Prenant son bras, il l’aide à le tendre, à trouver la bonne position de tir. « Il faut que tu sois ferme dans ton mouvement. Aussi, essaie de contrôler ta magie, ta baguette ne peut pas tout canaliser. C’est pour ça que tes sorts se retournent contre toi. » Le jeune homme lui sourit avant de reprendre sa place, une fois que la leçon avait été donnée, le plus naturellement du monde, comme s’il avait fait ça, pendant toute sa vie.  

Loin d’être au bout de ses surprises, Mambo lui demande alors de l’insulter. Cardinal ne semble pas comprendre, surtout quand son amie lui explique qu’elle veut un latte, mais s’il ne parvient pas à faire le lien entre le café et le duel (son vocabulaire est un peu limité), il décide d’exaucer la demande de sa camarade. « Je suis un peu nul pour les insultes. » l’avise-t-il. « Comtesse a passé des semaines à essayer de m’en apprendre, mais nos leçons n’ont jamais été vraiment fructueuses. Attends, il faut que je me rappelle… elle m’a dit de porter attention à la culture de la personne que je veux insulter, de commencer en disant quelque chose de gentil avant d’achever mon adversaire, de ne pas finir en m'excusant, mais avec un gros mot… » Il fronce le nez, avant de se retourner vers Mambo, tentant d’adopter un air supérieur, mais manquant de trébucher alors qu’il croise les bras sous sa poitrine.

« Espèce de bébé Cadum ! » réplique-t-il, avec le sourire, et un petit mouvement de tête, oubliant fortement que ce n’était pas Comtesse qui se tenait devant lui, mais bien Mambo. Il fallait adapter l’insulte pour qu’elle ne convienne qu’à elle et viser où ça fait mal. Alors, il sort l'arme ultime par excellence. « Tu n’es plus mon amie ! » hurle-t-il. Cependant, le but était de la mettre en colère, et il fallait passer à la vitesse supérieure en utilisant tous les mots que sa camarade affectionnait, pour conclure l'insulte avec un juron, comme il a appris. Ainsi, la jeune femme serait d é s t a b i l i s é e. ♡  

« Enculée ! Enfoirée ! Bouffonne ! Bordel ! Putain ! Merde ! Attends, il m’en manque, Comtesse m’en a appris d’autres… » Alors qu’il fait mine de réfléchir, tapant sa tête d’une main, il sort sa baguette de la manche de son autre bras. « 0 + 0, la tête à Mambo. ~ ♡ » Tirant la langue, le reste se poursuit rapidement. Il lui suffit d’un coup de baguette pour jeter un Diffindo, informulé, tranchant légèrement l’avant-bras de sa camarade. La vue du sang lui ferait comprendre qu’il était venu pour jouer sérieusement.

Mambo détestait le caramel.

Lui détestait les combats-marshmallow.
 
 
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Mer 1 Mai - 18:57
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Toujours est-il que tu constates maintenant la nullité de Cardinal en termes d’insultes. La recommandation de Comtesse était des plus juste, à cela près que l’Astronef vous imposait l’anonymat et bien entendu, d’en dissimuler un maximum sur vous et votre culture. Donc ça compliquait les choses. La douce litanie qui sort de sa bouche te fait plus sourire qu’elle ne t’énerve. Réflexion faite, ce n’est peut-être pas le choix du vocabulaire qui cloche mais l’association de ce genre de mots et de la frimousse de Cardinal. Ça doit surtout être là que ça coince. "0 + 0, la tête à Mambo. " Tu arrondis les yeux, et la bouche en o, semi-surprise, semi-offusquée. Une amorce de rire s’étouffe dans ta gorge à l’éclair chaud de la douleur dans ton avant-bras. « Salaud … » Tu siffles à mi-voix entre tes lèvres.



Ton esprit débarrassé des considérations purement humaines. Tu retrouves tes habitudes de chasseresse, proie, environnement, et peu importe le reste. « Everte Statum. » Ta voix est posée et calme, comme le reste de ton corps qui se détend. Tu es décidée à l’envoyer voler. Tu es décidée à le battre.


AVENGEDINCHAINS
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Jeu 2 Mai - 5:25
Cardinal
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Cardinal éclate de rire quand il aperçoit la mine déconfite de son adversaire. Apparemment, elle vient de comprendre qu’il a l’intention de se battre lui aussi. Il fait partie de l’élite du monde sorcier et il a encore de nombreuses preuves à faire. ♡ Ce n’est pas vraiment dans ses habitudes de taillader ses camarades, mais il espère que Mambo comprendra que cela demeure dans le cadre de l’entraînement. Chacun, sur l’Astronef, prépare la plus grande bataille de tous les temps, et il apprend doucement, Cardinal, à ne pas retenir ses coups et à faire ses preuves, à ne pas craindre la mission pour laquelle il a été recruté. Il n’a pas encore le niveau de Belgrade, mais il progresse, il a l’espoir de voir ses talents reconnus, de partir en mission, de ne plus craindre la lumière, de devenir un bouclier, sur lequel tous et chacun pouvait se reposer.

Pour son monde et pour ses amis, il se doit de devenir plus fort.

Il arrange le bandeau sur son front, pour ne pas que la frange ne lui cache la vue. Ce n’est pas seulement son regard qui lui permet de mener la bataille, mais tous ses sens. Comme un enfant, Cardinal a conscience de son environnement et utilise toutes les choses qui sont à sa disposition. Sa baguette n’est pas sa seule arme, son esprit lui permet de venir à bout de tout, même s’il n’a pas le niveau pour comprendre toutes les choses qui se jouaient devant lui, et que certains mots demeuraient encore bien compliqués.

La jeune femme semble avoir repris contenance. Comtesse avait véritablement raison, les insultes sont une bonne manière de réveiller une personne et de la pousser à dépasser ses limites. Les humains étaient calibrés pour ne jamais se laisser abattre et pour prouver leur potentiel. Même si la rouquine était véritablement nulle en relations humaines, le brun ne peut que saluer son talent. Sans elle, il ne serait probablement pas capable de se tenir face à l’adversité, mais en même temps, qui était-il pour douter d’elle, on pouvait Compter sur Comtesse. ~ ♡

Mambo lance un sortilège qui l’atteint avec efficacité. Cardinal est projeté dans les airs, avec la vague impression d’avoir reçu un coup de casserole sur la tête et percute le mur derrière lui. La douleur le secoue, mais lui rappelle l’importance du duel. Mambo se tient devant lui, mais un jour, ce sera un ennemi et il ne pourra pas se permettre de se montrer faible. Se relevant, il prend sa baguette, la fait tourner dans sa main. Cela ne prend qu’un moment, mais cela lui permet de se construire un plan.  

En attendant, il utilise un autre sort. « Rictusempra ! » Il pointe sa baguette sur Mambo, utilisant encore une fois, bien malgré lui, la gentillesse comme arme, et le rire comme bouclier.

Citation :
RC : 1-12
Réussite totale. Mambo rit tellement qu’elle est incapable de placer deux mots, laissant le champ libre à Cardinal pour une nouvelle attaque.

R :13-60
Réussite. Le sortilège touche Mambo de plein fouet. Si elle ne cesse de rire, elle peut, cependant, reprendre son souffle pour lancer un nouveau sortilège

E : 61-83
Échec. Rien ne se produit, et il a l’air un peu idiot.  
EC : 84-100
Échec total. Cardinal marche sur son lacet et trébuche, complètement vulnérable face à son adversaire.

 
 
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Jeu 2 Mai - 5:25
Vivianne
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