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Cours d’espionnage & infiltration (ouvert à tous)

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Lun 4 Mar - 16:44
Belgrade
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Cours d’espionnage & infiltration (ouvert à tous) VUyJn47
Ce n’est pas sa première classe. Trois semaines après l’ouverture de l’école, Meryt-Neith a déjà vu passer la majorité des élèves du top 30 dans ses cours. Pour l’instant, ils n’ont eut droit qu’à du théorique. Elle s’en est d’ailleurs amusée. Elle les a titillé par ses moqueries, ses sous-entendus : vous n’êtes pas dignes d’apprendre autre chose que des leçons par coeur. Et certains l’ont mal pris, allant jusqu’à sécher ses cours. Ce qui ne lui a fait ni chaud ni froid ; après tout, c’est leur problème si à la fin de la semaine, ils perdent de leur superbe et descendent au classement. Elle, tout ça lui passe au dessus. Pire, elle n’a pour l’instant rien trouvé de plus distrayant à faire sur cette île que de les regarder s’inquiéter pour ces anneries.

Aujourd’hui, elle n’a rassemblé qu’une poignée d’entre eux. Pas qu’elle ait spécialement choisi, il s’agit d’une dizaine d’élèves pris au hasard, ayant reçu une convocation la veille à un cours ayant lieu durant l’heure du déjeuner. Certains ne sont d’ailleurs pas au rendez-vous, certainement parce que leur repas leur a paru plus attirant que Meryt-Neith. Chacun sa notion du charme, après tout, elle ne les jugerait pas.

C’est la toute première fois qu’elle organise l’un de ses cours dans une salle d’entraînement. Elle n’a pas spécialement modifié le contenu de celle-ci, lui laissant son apparence primaire par bien des aspects. Seul ajout, ces mannequins alignés le long des murs aux apparences variées. La plupart portent des armes en tout genre, quand ils n’ont pas une baguette en main. Et au centre, face aux élèves rassemblés, un mannequin solitaire se tient. Il leur tourne le dos, si bien qu’il est impossible de déterminer s’il est armé.

« On va pas attendre les retardataires, ils sont sûrement en train de manger les chocogrenouilles qui, j’en doute pas, vous manquent cruellement. »

Grand sourire sardonique sur les lèvres carminées. Cheveux en bataille, chemise débraillée, la mine à peine réveillée, Neith n’offre pas vraiment un tableau rassurant.

« Voici votre adversaire, elle désigne de la baguette le mannequin au centre. Vous devez le prendre par surprise. Qu’importent les moyens, tant que l’objectif est atteint : il doit être vivant mais ne plus présenter le moindre danger pour les prochaines heures. Le tout doit être exécuté dans le silence, sans laisser de traces qui permettent de remonter jusqu’à vous. »

S’éloignant des élèves, Neith ouvre une des fenêtres et se hisse sur le rebord de celle-ci, l’air de se désintéresser totalement du cours.

« Un exercice extrêmement simple. Vous avez cinq minutes pour réfléchir à l’approche que vous choisirez. Si vous avez des questions, gardez les pour vous. »

D’un mouvement du poignet, elle fait apparaître une table pouvant accueillir la création de potions, sur laquelle quelques ingrédients et ustensiles traînent. La salle se plie à ses demandes, une sensation indéniablement satisfaisante. De l’autre coté, une autre table apparaît, sur laquelle des objets s’alignent. Les plus érudits pourraient connaître la nature de certains de ces objets magiques ; d’autres n’en percevraient pas les secrets. Certains se tourneraient vers un sortilège, d’autres vers une potion et d’autres encore vers un objet. Mais l’un d’autre eux saurait-il vraiment la surprendre, la ravir par son ingéniosité ?

Toujours affalée sur le bord de la fenêtre, Neith sort de sa poche une gourde en aluminium et en boit une grande rasade avant de la poser à coté d’elle. L’air frais du matin entre depuis la cour, achevant de la réveiller tout en douceur. D’autres frissonneraient peut-être, peu habitués aux frimas de l’île. De toute manière, les plus sensibles passeraient sûrement ce test, mais jamais ils ne supporteraient le suivant.

« Un premier candidat ? Allez-y, faites nous une démonstration. »

Note : C’est à vous de décider comment le mannequin réagit/est armé. Mais ce doit être quelque chose de différent pour chaque élève.

Note² : Le mannequin est ensorcelé de sorte à réagir aux attaques comme un être humain. S'il a le temps, il crie pour alerter ses alliés.
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Lun 4 Mar - 18:50
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Cours d'espionnage & infiltration Des Gens....

Sirius était là, dans cette salle d'entraînement avec d'autres élèves tous quelque peu intrigué. Semblant triés sur le volet pour une raison qui les dépassent en grande majorité, Sirius savait bien que c'était l'un des cours auquel il avait accès de par son rang, d'où sa présence. Ne sachant tout de même pas réellement, ce qui lui avait donné le déplaisir, serte amère, de lui faire rater l'heure du repas, cela même, contrairement à d'autres qui avait tout bonnement refusé la chose, le jeune sorcier était belle et bien là. Manger, surtout avec autrui, est pour lui primordial, en somme, pour le jeune sorcier, c'est aussi le fait qu'il trouvait le mess plutôt sympathique et convivial, plus humain au final.

Étant ainsi venu, se disant alors tout même, qu'il était là avant tout en raison de cette sensation d'être obligé de suivre un tel cour, pour le bien, maladif, de tous, le rouquin portait ainsi, tout de même, une attention studieuse aux paroles de ma maîtresse des lieux.

Écoutant les instructions avec attention, le jeune rouquin ne perdit pas un instant et commença à inspecter de loin le fourbit qui s'étaler sur les tables et apparaissaient un à un. Commençant ainsi à réfléchir à une méthode, la voix de la maîtresse en espionnage et infiltration lança les hostilités.

Jetant un regard vers ses comparses du moment, aucun ne semblait daigner faire le premier pas. Regardant certaines personnes avec insistance, mais venant à avoir d'autres regard en retour, le rouquin prit sur lui et fit le premier pas.

Sans un mot, il s'avança, jetant tout de même un regard vers les autres élèves, il s'approcha directement de la table des potions. Scrutant quelques notices, il s'arrêta devant une fiole de somnifère et d'un coup de baguette, retira le bouchon de cette dernière, sans y poser les doigts. Pointant rapidement son morceau de vigne en direction de l'autre table, il marmonna quelques mots et une plume s'y trouvant vint à lui plutôt rapidement. La laissant lévité au bout de sa baguette, il fit tremper la pointe de la plume dans le liquide de la fiole, puis s'approchant de l'autre table, avec cette part de volatile toujours en survole de son bout de bois, il tendit la main vers la table aux objets.

S'approchant de ce qui s'apparente alors un morceau de charbon, il s'en saisit et en une fraction de seconde, se tourna et jeta l'objet au pied du mannequin. Explosant dans un nuage d'encre qui engloba rapidement la pièce, c'est tout aussi rapidement qu'il agita sa baguette et que la plume traversa la salle, ainsi que l'épaisse fumée noire, venant alors à se planter dans la nuque du pauvre manique en manteau noir. Une chose tomba au sol sous le choc, sans nul doute la baguette de la pauvre victime, mais pendant ce temps, le rouquin suivait tranquillement un chemin qu'il s'était préalablement et mentalement tracé, cela afin de rejoindre la fenêtre ou ce situé la maîtresse de la fourberie. S’accotant au mur, sans le moindre mot, il patienta quelques instant, temps nécessaire à la disparition du nuage, qui devrait être accéléré par une baguette avisé.



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Mar 5 Mar - 0:29
Richie
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Cours d’espionnage & infiltration (ouvert à tous) Tenor


cours d'espionnage & infiltration

Smoked a pack or two, it never was a problem ; Popped a pill or two, they really made him blossom.

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sherry  ϟ  plein de gens stylés

Tu te hâtes pas vraiment tandis que tu te balades dans les couloirs, un plat encore fumant entre les mains, tes couverts maladroitement fichés dans la nourriture pour éviter qu’ils ne s’échouent au sol. Un pétard toujours aussi artisanal coincé entre tes lippes et drapé de cette fausse négligence qui te caractérise si bien, tu finis par atteindre cette fameuse salle d’entraînement. T’es presque parvenu à arriver à l’heure, pile à l’instant où les instructions commencent à être données. Et tandis que tu traces ton petit chemin jusqu’au fond de la pièce comme si de rien n'était, écoutant seulement d’une oreille distraite, tu te retrouves bien vite le cul posé au sol, en tailleur, calant ton assiette dans un équilibre approximatif sur le tissu à présent tendu de cette jupe que tu as tenu à porter. Jupe d’ailleurs hautement confortable malgré cette dégaine hautement discutable dont tu écopais. Résultat cocasse d’une habitude qui s’est installée bien trop rapidement et qui ne risque pas de disparaître facilement alors que d’autres collections vestimentaires figurent dans ton viseur. Et ce matin, c’est dans les affaires de Guinness que t’as gentiment prit le temps de fouiller pour trouver de quoi te vêtir. C’est d’ailleurs à la rousse que t’adresses un petit signe de la main quand enfin tu croises son regard.

Et en attendant, tu ne comprends toujours pas ce que tu fous là. C’est pas le genre de cours auquel t’as normalement accès. Tu ne t’y intéresses que très peu d’ailleurs, trop concentré sur ta propre petite vie. La convocation, ça a été la petite surprise du soir. Bonne ou mauvaise, tu tentes encore de décider. T’as été curieux, tu t’es questionné sur le but de la manœuvre mais t’as pas non plus cherché à cogiter bien longtemps avant que d’autres priorités ne s’imposent à toi ; tu serais sûrement plus libre dans ce-dit cours que dans la plupart des lieux où t’aurais dû te trouver à cette heure précise. Moins de chances qu’on t’attrape, moins de chances qu’on te confisque quoi que ce soit. Et te voilà au milieu de cette belle élite, total étranger parmi ces sorciers talentueux. Cette pensée t’amuse et tu te retrouves à ricaner tout seul, sans la moindre raison apparente alors que la démarcation s’impose à nouveau quand tout le monde semble se mettre plus ou moins en mouvement ; toi, tu restes à ta place, concentré sur le contenu de ton assiette. T’as fini par décider que c’est pas un cours pour toi, restant simple spectateur, peu décidé à devenir acteur de la pièce qui se joue face à toi. T’as trouvé un moyen pour te divertir ; à l’instar d’un repas-spectacle improvisé. Repas-spectacle où tu profites de quelques petits plaisirs peu, si ce n’est pas du tout toléré par les autres professeurs de cet enfer sur Terre. Et le show semble réellement commencer quand un ricain s’avance sans la moindre hésitation, maîtrisant l’exercice sans trop se fouler.

Le précieux rejoint ton bec et d’un entrain à l’aspect surjoué, tu te mets à applaudir, t’exclamant face à la technique du rouquin. « Yaay ! » Ta voix s’élève, un sourire enfantin étire désormais tes commissures quand un petit rire enjoué franchit la barrière de tes lèvres. Et c’est ainsi que, toujours assis au sol comme le dernier des clochards, t’es presque fier de cette intervention inutile, encourageant l’un de ceux qui avait sûrement déjà atteint le sommet. Impossible pour toi de prendre tout ça au sérieux et de ne pas te faire remarquer stupidement. Une tentation de plus à laquelle tu ne saurais résister. « C’est à qui maintenant ? » Les paupières qui papillonnent, tu regardes les autres élèves avec une fine pointe d'excitation, remplaçant finalement ton joint par ta fourchette, avec pour seule envie d’assister à la suite du spectacle.


DESIGN ϟ  VOCIVUS  
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Mar 5 Mar - 1:58
Valentina Chesanova
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Valentina Chesanova
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Cours d’espionnage & infiltration (ouvert à tous) V107UsedOnT

note : Ce RP a été conçu en amont avec Alcyone.

Ce cours ne l'intéresse pas. Principalement parce que les précédentes sessions avec cette prof étaient, on peut le dire, nulles à chier. Mais par pure solidarité nationale, Beryl se rend à la salle indiquée, à l'heure indiquée. D'abord, elle n'est pas spécialement motivée, et se contente de faire acte de présence. Puis, elle voit le mannequin et entend les consignes. Oh, un exercice pratique, pour changer.

Alors que le numéro deux prend les devant et sert de crash test, Beryl s'installe en retrait, dos contre un mur, l'air complètement désintéressée. Dans un mouvement fluide, elle sort son miroir de poche et son tube de rouge à lèvres pour commencer à se peinturer la bouche. Un bleu qu'elle affectionne particulièrement. Du coin du regard, elle capte Alcyone, et interrompt brièvement son geste pour lui lance un clin d’œil ravageur. Elle est comme ça, Beryl. Putassière avec qui l'est. Dans ce domaine là, Alcyone est le roi, et elle n'est que l'humble suivante. Comme elle s'en doute, il ne tarde pas à se rapprocher.

« -Tout ça pour moi ?
-Tu aimerais bien, hein. Signe-t-elle en décochant son sourire le plus flamboyant. Pas trop mal le rouquin. C'est ton petit copain, non ? »

La conversation est à voix basse, pour ne pas gêner les autres ou surtout pour s'éviter les foudres de Meryt-Neith (qui, au demeurant, lui fait froid dans le dos). La réplique suscite tout de même un petit ricanement de son comparse américain.

« -Moui. Je suis sûr que tu vas le ridiculiser
-Le ridiculiser ? Moi ? Pas du tout mon genre.
-Ça tombe bien, c'est le mien »

La fausse innocence et le sarcasme font vibrer les cordes vocales de sorcière. Finalement, le sourire se fane pour la laisser continuer à appliquer le flambant rouge à lèvres. Ses yeux ne dévient pas un seul instant de son miroir de poche. Elle est belle, Beryl. Toujours irréprochable jusque dans les moindres détails.

« -Tu sauverais, toi, une damoiselle en détresse ?
-Si j'en avais la chance. Je ferais tout pour un baiser.
-Variante deux. »

Alcyone et Beryl ne se connaissent pas tellement, ou seulement depuis la rentrée. Mais leurs personnalités sont plutôt similaires, et les circonstances les ont rapprochés. Ils auraient pu être rivaux, si Beryl s'en souciait, ou qu'Alcyone la considérait réellement comme de la compétition. Mais finalement, c'est quand même plus drôle de transformer l'Astronef en cour de récréation géante pour deux socialites de l'extrême. Ils sont d'une espèce similaire, parlent une langue similaire, si bien qu'ils ont déjà leurs codes, et leur forme de langage. Demoiselle en détresse, variante deux, donc. Il marche, elle le sait à son clin d’œil et à sa démarche.

Quand le rouquin termine sa prestation, elle profite du brouhaha du poudlardien pour se servir incognito de la belladone sur le stand. Elle l'émiette discrètement en récitant une incantation, et puis, elle passe son pouce contre sa lèvre inférieure. C'est son tour. Et elle le prend sans demander quoi que ce soit aux autres. Sur le passage, elle bouscule un peu le pouilleux qui a pris le cours pour un pique-nique, et lui fait renverser quelques trucs de son assiette bien remplie. Oups. Sorry not sorry. 

D'un pas nonchalant et dégoulinant de provocation, elle se place devant le mannequin et ouvre son miroir de poche. D'un coup, sorti de nulle part, Alcyone se met en branle, et commence à se rapprocher. Tout le corps de l'américain transpire le chauvinisme et le machisme. Il siffle Beryl, qui paraît passablement dégoûtée et par son comportement, et par son physique.

« -Hep, miss ?
-Salut, je m'appelle je suis pas intéressée, et toi ? » 

Ce n'est que là que le mannequin semble enfin capter leur présence. Le regard de la jeune femme se lève de son miroir de poche pour se poser de manière dédaigneuse sur son compagnon de théâtre. Lui, continue de se rapprocher en paraissant vexé. D'un geste ample, il clôt les mètres restants et lui attrape l'avant-bras. Une de ses mains est dissimulée dans une poche, signe qu'il est peut-être armé. Beryl prend alors une mine contrite, ennuyée et bientôt apeurée.

« -Atteeeends, sois pas comme ça. On peut passer un bon moment
-Mais lâche-moi, tu me fais mal. » 

Elle tente de se dégager, mais ses gestes sont mous, comme d'avoir peur de froisser son potentiel agresseur. Le mannequin se rapproche, a l'air de trouver la situation dangereuse. Il n'y a pas que ça, son égo lui somme de réagir en faveur de la dame. D'être son chevalier blanc, pour, comme la nature humaine le veut, peut-être en retirer une faveur.
Pendant ce temps, Alcyone continue d'attirer violemment Beryl contre lui et soupire d'exaspération face à ses complaintes. Evidemment, il n'y a là que du spectacle, et tous les deux savent pertinemment où sont leurs limites.

« -Tais-toi un peu, tout le monde nous regarde. Suis-moi gentiment.
-Non, arrête. J'ai dit que j'étais pas intéressée, lâche-moi s'il-te-plaît. »

Beryl paraît de plus en plus effrayée, elle réussit même à simuler quelques petits sanglots. Elle fait déjà moins la fière que tout à l'heure. Le plan est parfait. Mais le mannequin tarde. Et un moment, l'espace d'une seconde, elle se demande vraiment s'il compte intervenir. C'est finalement le cas. La simulation humaine s'interpose entre les deux sorciers. Et Beryl lui tient la manche tout en se réfugiant derrière lui. Visiblement, la chose est prête à en découdre. Car elle est assurément la meilleure, il ne peut en être autrement. C'est elle qui sauvera la fille et partira avec. L'égo masculin. Quelle merveille. Numéro dix-huit jubile intérieurement.

« Elle a dit non. »

Il est féroce, prêt à attaquer. Alcyone grogne de plus belle, mais recule, chancelant, contraint par le héros. Les deux se jaugent, se fixent, se provoquent. Mais finalement, l'américain renonce.

« Ouais, c'est bon. Ça vaut pas le coup. »

Et puis il part, à la fois sur ses gardes -après tout, le mannequin est enchanté pour répliquer- et physiquement frustré.

« Ouais, c'est ça, vas-y, casse-toi ! Et surtout, reviens plus, sinon mon mec te casse la gueule. »

Le mannequin se retourne vers elle, l'air d'avoir seulement partiellement intégré ce qui était entrain de se dérouler. Reconnaissante, Beryl le sert fort dans ses bras, et lui chuchote des merci à l'oreille. Ses lèvres se posent finalement sur sa joue.

« Merci... Vraiment. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. Vous êtes mon héros. »

Il est visiblement flatté, et incapable de réagir davantage. Sa programmation doit le limiter à ça. Quand cinq secondes plus tard, il s'effondre au sol, elle incante à nouveau, et sort un mouchoir de sa poche, non seulement pour effacer la trace de rouge à lèvres laissée sur le mannequin, mais aussi pour retirer la peinture sur sa propre bouche.

« -Il valait pas le coup, finalement, ce baiser.
-Arrête. Je suis sur que tu en meurs encore d'envie. Adresse-t-elle à Alcyone. Il n'est que paralysé. J'ai utilisé de la belladone. Précise-t-elle à Meryt-Neith. »
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Mar 5 Mar - 3:19
Alcyone
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Ils pourraient monter un véritable spectacle. L'alchimie est palpable, l'improvisation parfaite. La réplique juste et naturelle.

Alcyone a sauté le déjeuner pour assister à ce cours un peu particulier. Évidemment. Bon gré mal gré il est toujours présent. Et il n'allait sûrement pas manquer la classe de Meryt-Neith. Il est entré la tête un peu trop haute, son silence clamant que la salle lui appartenait. S'est tenu en avant durant l'énonciation, les bras croisés. C'est toujours là qu'il se sent le mieux, là où personne ne peut l'ignorer ou feindre de ne pas l'avoir remarqué. La consigne ne l'a pas plus émerveillé, et avant qu'il puisse décider s'il allait se fendre d'un effort pour la galerie numéro Deux s'est élancé. Alcyone s'est détourné. De la maîtrise et peu de créativité, voilà ce qu'il s'épargnait. Son regard azuré noyé d'ennui a paresseusement glissé jusqu'à Dix-Huit, et ses zygomatiques ont repris vie. Beryl qui se refaisait une beauté, Beryl et son clin d’œil ravageur. Il n'a pas résisté. Badineries taquines, sourires chatoyants des deux côtés et allusions trop appuyées pour être prises au sérieux. L'ennui s'est envolé et il a accepté le jeu. Lui n'avait aucun plan qui fut assez brillant et amusant. Échanges sibyllins pour s'assurer que le message passait, et les acteurs ont rejoint leurs positions - Alcyone prenant soin d'assassiner du regard la silhouette au sol, sur le chemin de sa comparse. Deux grands comédiens trop semblables pour s'ignorer. En représentation unique Mesdames et Messieurs. Pour le plaisir de vos beaux yeux. 

L'homme miracle a délaissé son port altier pour singer la démarche sur-virile d'un prédateur sournois et carnassier, adopté la plus traînante des caricatures d'accent américain. Débarque comme s'il ignorait tout de l'exercice, ne voyait qu'une jolie fille à importuner. La pièce s'écrit comme elle se joue, surtout sans s'annoncer. Le génie réside dans la soudaineté, l'informalité de la prestation. Chacun de ses gestes est exagérément ample et lent, pour laisser le temps à la réplique d'humain d'intervenir à tout moment. Pour que Dix-Huit puisse s'enfuir s'il franchissait une barrière accidentellement. Le numéro est parfaitement crédible et orchestré mais il ne s'agit que de cela. Pas question de froisser l'autre tête d'affiche. Le second rôle aussi convaincante en vulgaire allumeuse qu'en proie sans défenses et terrifiée. L'assemblée est prise à témoin. Les scènes s'enchaînent avec justesse et il s'efface bientôt, au terme d'un duel qu'il refuse d'engager pour laisser le héros victorieux savourer son dû. Marmonne quelques jurons en s'éloignant. Pour la forme ; un artiste soigne sa sortie. La princesse embrasse son preux chevalier et il se retourne pour contempler le final. Un sourire presque bête soudain placardé sur la face. Le mannequin s'écroule, l’intrigante efface les traces du méfait. « Il valait pas le coup, finalement, ce baiser. - Arrête. Je suis sur que tu en meurs encore d'envie. » Moqueries échangées, fierté partagée. Son rire peut s'entendre dans toute la salle. Le rideau tombe - ou devrait -, l'américain rejoint les coulisses - le mur auquel il s'adosse -, retrouve aussitôt son allure naturelle. Royale. « Il n'est que paralysé. J'ai utilisé de la belladone. - Et nous sommes repartis avant que quelqu'un s'en rende compte. » Il ajoute à son tour comme sa complice le rattrape, frappant leur réussite d'une claque sonore dans sa main. Attendant le prochain étalage de talents à ses côtés il promène des iris provocantes sur le reste des étudiants. Rictus amusé, un peu de biais. This is how we do.
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Mar 5 Mar - 18:10
Guinness
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COURS D'ESPIONNAGE

COURS D'ESPIONNAGE ET D'INFILTRATION



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les conditions sont claires.
☐ L’adversaire est vivant.
☐ L’adversaire est inoffensif.
☐ Mise hors d’état de nuire silencieuse.
☐ Aucune traces.
☐ Impossibilité d’être démasqué.


Guiness se tient debout adossée au mur, au côté de Sherry, ses mains éternellement dans ses poches. (A-t-elle seulement des mains là-dedans ?)
Les sourcils légèrement froncés, elle ne bouge pas lorsque les élèves s’avancent pour observer le contenu des tables. Elle préfère ne pas laisser les options offertes par l’enseignante limiter sa réflexion. Elle veut choisir d’abord, puis décider de la façon d’appliquer son plan ensuite. Son regard, d’ordinaire impassible, pétille, témoin des rouages de son esprit étudiant chaque possibilité une à une.

Lorsque Sirius s’avance, le coin des lèvres de Guinness se soulève imperceptiblement. Tout à fait digne du n°2 du classement. Et Sirius ne déçoit pas. Elle ne bouge pas d’un centimètre pour saluer la prouesse de l’américain, mais marque tout de même sa réussite d’un haussement de sourcil approbateur. Puis c’est au tour de Beryl. Le sourire de Guinness s’étire, l’espace de quelques secondes. La sorcière est tout simplement magnifique. Guinness suit ses mouvements avec attention, sans jamais ciller. Son regard perçant vient finalement se poser sur le sol, plongé dans sa réflexion. Puis…

« Impero. »

☐ L’adversaire est vivant.
☐ L’adversaire est inoffensif.
☐ Mise hors d’état de nuire silencieuse.
☐ Aucune traces.
√ Impossibilité d’être démasqué.


Discrètement, la main droite de Guinness est sortie de sa poche, tenant sa baguette à peine levée, dissimulée par le reste de son corps. Une étrange baguette, presque entièrement recouverte d’entrelacs de métal argenté. Son attitude n’a en rien changé par ailleurs.

L’un des mannequins le long du mur s’anime. Appelons-le Manny. Il porte un uniforme officiel. Il se déplace comme un automate, gauche, titubant, et s’approche de la table des potions. Les sourcils de Guinness se froncent, sa mâchoire se serre. Manny se redresse, son attitude plus naturelle. Le menton dans la main, le visage à hauteur des fioles, il observe leur contenu, puis saisit celui dont l’apparence correspond à celle de la Goutte du Mort Vivant. Puis Manny sort sa propre baguette, et fait apparaître deux mugs de café fumant. Il verse la potion dans l’un d’entre eux, range sa baguette, et s’approche de son comparse montant la garde. Appelons-le Gerard.

Le regard de Guinness est intense, sa concentration imperturbable. Toujours adossée au mur, elle ne quitte pas Manny des yeux. Son contrôle n’est pas parfait, mais le cours de torture magique lui a définitivement permis de faire des progrès.

Manny s’approche de Gerard, qu’il salue d’un signe de tête. Gerard le reconnait. Ils portent le même uniforme. Il l’accueille d’un signe de main cordial. Manny lui tend l’un des deux mugs de café, un peu de soutien pour tenir sa garde. Gerard le remercie d’un signe de tête. Tous deux boivent en discutant. Une minute ne s’est pas écoulée que Gerard devient immobile, et entame sa chute, basculant de côté. Manny lui reprend la tasse des mains, et le regarde tomber.

√ L’adversaire est vivant.
√ L’adversaire est inoffensif.
√ Mise hors d’état de nuire silencieuse.
√ Aucune traces.
√ Impossibilité d’être démasqué.


Manny se dirige vers l’autre côté de la salle, et va se tenir à côté de l’enseignante et des autres élèves. Il pose les deux mugs sur un rebord de fenêtre, et se tourne vers Meryt-Neith pour hausser les épaule, l’air de dire « ça devrait bien aller, non ? ». Puis il se tourne vers Sirius, à qui il lève un pouce en signe de victoire, avant de se tourner vers Beryl, à côté de qui il prend une posture clairement entreprenante. Il ignore complètement Alcyone.

Contre son mur, Guinness est clairement plus détendue, mais ne relâche pas son contrôle sur le mannequin, son sourire discret accroché à ses lèvres.

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Mar 5 Mar - 22:03
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Elle est là à l'heure, Kiev et lorsque tout le monde entre dans la salle, elle se glisse dans le foule et se fait oublier. Elle ne sait pas qui sont ses voisins, elle ne connaît encore pas grand monde ici mais tous les visages sont reconnaissables et lorsque le rouquin s'active afin de se lancer le premier, elle se doute qu'il doit être de ceux du haut du classement. Les bras croisés, elle observe attentivement la technique des autres étudiants, le charme et la ruse de la brune et du blond, ce mannequin qui se détache du mur et s'anime parfaitement pour jouer d'illusion et remplir toutes les conditions. Elle est bluffée et à la fois, son esprit ne cesse de se remuer pour décider de ce qu'elle pourrait faire, elle. Kiev n'est pas vraiment sûre de l'approche à utiliser mais alors que son corps se mouve près de cette table désormais isolée des étudiants récoltant divers ingrédients pour former des potions et autres concoctions, ses noisettes sont attirées par une fleur particulière et un sourire vient étirer le coin de ses lippes. Ses doigts attrapent cette fleur, elle se rend compte qu'elle n'a pas de quoi faire le reste de la potion à laquelle elle pense et improvise seulement, sachant que la fleur sera assez pour l'aider à atteindre son objectif pour un court laps de temps.

Elle est cachée derrière un groupe d'étudiants et tire les pétales de cette fleur exotique, les glisse sous sa langue en tentant de ne pas grimacer au goût acide qui s'en libère. Elle inspire doucement, tente de contrôler sa respiration du mieux que possible et se concentre. De légers picotement se font ressentir sur le haut de son crâne et désormais jusqu'au bout de ses membres qui, peu à peu, viennent rappetissir. Déjà qu'elle possédait la plus petite taille de toute la promotion, la voici à présent aussi haute qu'un mètre vingt. Ses cheveux s'harmonisent en deux tresses basses encadrant son visage et celui-ci, peu à peu, devint des plus enfantins. Elle s'approche de la potion de somnifère, y trempe une jolie fleur présente sur l'établi et est enfin prête. Kiev se trace un chemin parmi les étudiants, elle s'avance en se faufilant et se distingue du groupe, une démarche innocente et quelque peu naïve, jusqu'au mannequin. Ses doigts d'enfant viennent tapoter l'épaule du mannequin qui se retourne vers elle, sa voix s'adoucit. « Papa ? » murmure t'elle avec innocence. Elle lui tend alors la fleur juste sous le nez sans lui laisser le choix, gardant une distance approximative avec lui, profitant de sa surprise et de la naïveté qu'elle peut inspirer en penchant sa tête sur le côté, un léger sourire adorable. Le mannequin tombe rapidement au sol et Kiev redescend la fleur à sa cuisse avant de tirer sa baguette et de l'enflammer, la laissant se consumer dans sa main. Elle retourne parmi les étudiants en reprenant peu à peu sa taille et son apparence, allant se tenir debout contre un mur.
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Mar 5 Mar - 23:46
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Cours d’espionnage & infiltration (ouvert à tous) VUyJn47

Elle sait que ce qu'elle a lu dans leur dossier n'est pas forcément exact. Que certains ont été surestimés, ou au contraire sous-estimés. Elle sait que la majorité d'entre eux se pensent exceptionnels. Que quelques uns le sont. Mais à l'Astronef, personne n'est irremplaçable. La nouvelle résistance se veut ainsi construite : sur un esprit de compétition sans pitié, qui ne laisse aucune place à autre chose que l'excellence. Pathétique et voué à l'auto-destruction.

Alors elle les regarde danser, s'offrir en spectacle, les uns après les autres.

Sirius. L'intelligence à l'état brut, la connaissance qui l'accompagne ; il n'est pas numéro 2 pour rien, cela elle en conviendrait à contre-coeur. Il fait usage d'un objet unique et merveilleux : ce morceau de charbon qui paraît si banal.

Stoïque dans le nuage épais et noir, elle achève de le dissiper d'un mouvement de baguette. Seul un geste du menton laisse deviner son approbation.

Une voix qui s'exclame avec enthousiasme attire soudain son attention et un discret sourire fend ses lèvres lorsqu'elle aperçoit Sherry, son assiette sur les genoux et un joint au coin de la bouche. Difficile de s'ennuyer avec celui-ci.

Elle lui aurait volontiers lancé une pique, mais le prochain numéro se prépare déjà, et celui-ci a quelque chose de particulier : il se joue en duo. Mais la manière dont Beryl bouscule Sherry fait légèrement grimacer Meryt, bien qu'elle ne commente pas.

Beryl et Alcyone. Elle observe leur scène avec attention, sans cacher son amusement. Combien de fois ont-ils répété cette pièce ? La perspective n'a rien de rassurant ; ces deux-là pourraient faire des ravages, à n'en pas douter. Mais ils sont capables, terriblement capables.

Seul bémol, cette arrogance placardée sur leurs beaux faciès. Le sourire de Neith a doucement disparu, laissant place à une expression neutre. Quand les deux élèves viennent à leur tour s'approcher d'elle pour grapiller quelques compliments, elle ne leur accorde qu'un bref regard. Elle attend la suite, et de préférence avant qu'elle ne les fasse redescendre sur terre.

Guinness. Un dossier bien particulier, ayant retenu l'attention de Neith. La discrète et effacée Guinness, qui n'a pourtant pas obtenu son rang pour rien. Maîtrise et simplicité. Usage presque parfait de l'Imperio. L'indifférence du mannequin pour Alcyone, et les manières qu'elle lui donne... Neith ne peut s'empêcher de gratifier l'anglaise d'un sourire dès la fin de sa prestation.

D'entre les rangs épars, s'extirpe soudain une minuscule silhouette. Neith hausse un sourcil, se demandant de quel élève il s'agit ; ce n'est que lorsque l'enfant change de forme qu'elle reconnaît Kiev. Méthode excellente, que lui permet son avantage sur les autres, son don pour la métamorphomagie. Elle ne commente pourtant pas, Neith, se contentant d'avancer au centre de la pièce pour interrompre de potentielles autres participations.

Aucun d'entre eux n'a envisagé autre chose que la ruse, n'est allé directement au corps à corps pour mettre l'adversaire k.o par la force. Peur de ne pas être assez rapide, assez efficace pour l'empêcher de crier ? Désir de cacher ses compétences au combat ?

Elle attend que tous aient porté leur attention sur elle pour s'exprimer.

« Vous avez fait du bon travail. Vos méthodes sont, dans l'ensemble, excellentes. Mais quelles questions vous êtes-vous posés, avant de passer à l'action ? Avez-vous envisagé que les réflexes d'autrui soient plus grands que les votres ? Qu'il ne soit ni attiré par les femmes, ni doté d'un ego mal placé ? Qu'il ne boive pas de café ? Qu'il déteste les enfants ? »

Aucune méthode n'est parfaite. Aucune stratégie n'a pas de point faible.

« Approchez. Je veux tous vous voir au centre de cette pièce. Elle attend en silence qu'ils obéissent, les parcourant d'un œil froid. Oui, même toi, Sherry ! »

Quand enfin le dernier d'entre eux s'est écarté du mur ou de la fenêtre à laquelle il s'était adossé, elle s'éloigne en agitant sa baguette, traçant dans l'air un sortilège difficile à percevoir.

« Vous vous devez de toujours envisager le pire. »

Pendant qu'ils l'écoutaient, les mannequins se sont lentement approchés, créant une ligne autour du groupe. Neith passe entre eux et s'écarte du cercle, sans se presser. Si certains réalisent ce qui les attend, il est trop tard pour qu'ils puissent réagir avant l'attaque.

« Toujours... »

Les simulations se mettent à changer de forme, s'adaptant selon les désirs de l'enseignante. À chaque élève son épreuve.

Beryl. Un mannequin prend soudain l'apparence de Serpentine, traits pour traits, et se dirige droit vers elle. Il utilisera les compétences de Serpentine.

Sirius. Un mannequin se transforme en un aigle énorme qui se précipite dans sa direction, les serres tendues vers ses yeux. Il est sa nouvelle proie, le renard dont il veut broyer les os.

Alcyone. Ce ne sont pas moins de cinq mannequins qui se jettent littéralement sur lui. L'un d'entre eux parvient à envoyer voler sa baguette en lui tordant le poignet, mais aucun n'est équipé de baguettes : leur seul objectif est de l'immobiliser et de le frapper au visage.

Kiev. Un unique mannequin pointe sa baguette sur elle et ouvre la bouche : « Oubliettes ! » Il recommencera jusqu'à être détruit.

Minsk, Sherry et Guinness sont attaqués par plus d'une dizaine de mannequins. Longs manteaux noirs, marque des ténèbres dépassant des manches, gueules patibulaires : ce sont des Rafleurs.

Rien ne ment plus qu'un dossier officiel. La surprise fait ressortir la vérité, ou des bribes de celle-ci. La surprise ferait apparaître les alliances ou les détruirait en un seul instant. Aucune de ces simulations ne s'arrêterait tant qu'elle ne l'aurait pas décidé, ou que leur victime ne les aurait pas détruit. À pas nonchalants, comme si le vacarme de plusieurs combats ne venait pas d'éclater dans la pièce, elle se dirige vers le rebord de fenêtre et vide le contenu de la gourde au fond de sa gorge.

Note : Il n'y a pas d'ordre de réponse particulier. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me MP ou m'alpaguer sur la CB.
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Mer 6 Mar - 0:45
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Elle pensait pouvoir se fondre à nouveau dans la masse des étudiants, se faire oublier, pouvoir rester les bras croisés à attendre dans l'ombre des autres dans une attention particulière sur la suite des choses. Et ce ne fut pas le cas, il semblerait que leur professeur ait décidé d'arrêter les duels contre les mannequins pour se planter au milieu de la pièce, leur faire part de ses premières impressions. Et bien qu'une légère fierté se fit présente au début de son discours, le reste vint lui faire l'effet d'une douche froide dont le pincement de ses lèvres seul avait pu exprimer à ce moment là. Son attention est fixée sur cette femme qu'elle n'avait toujours pas réussi à cerner, qui la déroutait autant qui l'inspirait alors qu'elle continuait à les enseigner. Enfin un peu de pratique dans un cours que Kiev attendait impatiemment, les élèves sont invités à tous venir au centre de la salle d'entraînement et quelque chose se trame, elle le ressent jusque dans la façon dont sa peau se réveille en même temps que l'avancée des mannequins autour d'eux. Ses sourcils se froncent et doucement, sa main se glisse dans la manche de son avant-bras gauche afin de rechercher sa baguette.
Et du coin de l’œil, Kiev remarque le départ détendu de leur professeur du centre qu'ils forment, elle observe le mannequin face à elle et ses genoux se plient naturellement en position de combat. Ils attaquent alors, sur sa droite, sa gauche, même derrière elle et un sort partant d'un groupe de mannequins métamorphosés en raffleurs passe au dessus de sa tête, elle l'évite de justesse en s'abaissant avant de remarquer la baguette face à elle se levant lentement vers elle. « Oubliettes » s'exprime t'il alors qu'un sentiment d'effroi vient brutaliser son être, confondre son esprit le temps d'un moment. Ses réflexes sont instinctifs et plus forts que son mental déstabilisé, la voici qui forme un  « Protego » de justesse alors que le sort ne fut qu'à deux doigts de lui lécher le visage. Elle frémit et le mannequin relève son bras. « Diffindo » lance-t'elle en direction du poignet du mannequin qui se voit d'abord entaillé, puis perdre sa main. « Depulso » décrit-elle ensuite d'un sortilège murmuré en observant le mannequin s'éclater contre le mur derrière lui. Elle s'approche, bloque son autre bras tatillonnant le sol à la recherche de sa baguette par l'un de ses pieds appuyé contre son épaule et pointe la sienne sur son torse. Son expiration se fait douloureuse, ses sens ne sont pas perturbés, mais son âme l'est. Elle est perturbée, agacée et s'apprête à lancer un troisième sortilège pouvant signer la fin de ce mannequin. « Incarcerem » le ton de sa voix est plus froide, elle détache ses yeux ennuyés du mannequin désormais ligoté et relève son attention sur la silhouette de son professeur. Son expression est neutre et pourtant, dans l'expression de ses iris, encore cet agacement réel. L'un des raffleurs métamorphosés passe près d'elle, elle profite d'un moment d'inattention pour venir lui mettre un coup de pied dans l'arrière de son genou, lui faisant plier et tomber à terre, juste devant l'un des trois visés.
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Mer 6 Mar - 1:32
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Elle se demande vaguement le pourquoi de la convocation. Elle avait pourtant compris que ce cours là était rien que pour l'élite. Pas pour les bas de classement du style Minsk. Alors elle a d'abord cru à une erreur, naturellement, à deux doigts d'aller rentre le papier à Meryt-Neith, avant de se rendre compte que c'est bel et bien son nom écrit sur la convocation. Ça sent le traquenard, c'est ce qu'elle se dit. Surtout que l'horaire est celle du déjeuner et ça fait mal au cœur de Minsk de le rater. Faut dire qu'elle est bonne la nourriture ici, que c'est à elle toute seule une bonne raison d'avoir signé pour le projet. Mais du coup, faut qu'elle y aille à ce foutu cours ou non ? Dans le doute, oui. Soupir. C'est pas sa came, à elle, les trucs dans une salle avec un prof et des étudiants là...

Minsk y va en traînant des pieds, elle ne sait même pas où elle est la foutue salle, alors elle se contente de suivre un élève qui a l'air vachement assuré et vachement du style à sauter un repas pour aller en cours. Le fayot. Et voilà qu'elle se retrouve à faire pareil, à rentrer dans une pièce dont les ondes qui s'en échappent lui semblent tout à fait hostiles. Ses yeux se baladent avant de tomber sur une silhouette en jupe. Ah, voilà enfin un élément qui ne crie pas qu'elle s'est trompée de classe. Elle se laisse donc glisser le long du mur, pour se retrouver assise à côté de Sherry. Elle se sent moins seule catapultée parmi l'élite comme ça. Elle lui fait un sourire en guise de bonjour, lorgne un peu sur l'assiette qu'il a posée sur les jambes puis fait mine d'être attentive à ce que dit la professeure. Ceci dit, l'exercice a l'air plutôt stylé. Regard un peu vaseux sur les élèves qui s'affairent à concocter des genres de potions et tout, sont chauds de fous. Minsk, elle, elle voit qu'une seule solution pour neutraliser le gars : un sort de mutisme informulé et un bon coup de genou dans les parties. A la barbare. Elle peut piquer un petit bout de machin à Sherry ? Elle commence à avoir faim.

Un rouquin se lance en premier. Lui, il est dans le haut du haut du classement.  Et il le prouve. En un nuage d'encre c'est plié. Et pendant que le zigoto en jupe applaudit, Minsk note que le type pompe sur les poulpes. Après, c'est un couple qui entre en jeu. Avec la fille qui renverse Sherry et de la bouffe au passage. Le sacrilège. Elle regrette salement de ne pas être à la cantine maintenant. Même si c'est plutôt divertissant de voir comment les autres font. Surtout la rousse là, celle qui utilise des impardonnables sans broncher. Rectification, c'est pas divertissant, c'est glaçant. Y a la compatriote qui se transforme en mioche aussi, ce qui est quand même pas mal joué. Et sur cette dernière prestation, l'exercice prit fin. C'est bon, ils peuvent aller manger maintenant ?

Non, bien sûr que non. La professeure reprend la parole. Elle est jolie d'ailleurs, dommage qu'elle soit prof quoi, c'est le genre de détails qui casse tout. Voilà qu'elle se lance dans une liste de "et si" avant de leur dire de venir. Pfff, elle est bien sur le sol elle, on la voit pas de là, puis elle ne fait pas de bruit, qu'on la laisse tranquille... Elle se lève tout de même, pour ne pas se faire remarquer justement en ne bougeant pas. Et pendant que la prof jacte, Minsk lorgne sur les mannequins. Ils bougent, ils se rapprochent, ça hurle au piège, la baguette de Minsk se retrouve dans sa main. Deuxième truc qui casse tout chez Meryt-Neith : son sadisme latent. Puis en troisième, on peut lui ajouter son nom de code à la rigueur. Puis voilà qu'elle se met derrière la ligne de ses mannequins. Tsss, exercice deux amorcé du coup ?

Un sourire crispé vient déformé les traits de la brune à la vue de ce qui se précipite vers elle. Vers eux, elle a Sherry et la rousse qui fait flipper dans son équipe apparemment. "T'arriveras à courir avec ta jupe ?" qu'elle demande au brun d'un ton faussement blagueur. Non parce qu'ils sont drôlement nombreux les rafleurs, puis c'est des sales bêtes ces trucs-là. Ces pantins là. Rien que de les voir alors qu'elle sait qu'ils sont fictifs comme tout, ça lui colle des sueurs froides. Et la porte est dans son dos, à huit mètres à peu près. Atteignable. Puis comme ils sont dans un cours d'espionnage et d'infiltration, elle se dit que la prof a triché en envoyant ses mannequins, alors qu'elle aussi a le droit de tricher en s'enfuyant. Mais que pour le coup, elle se ferait bien remarquer, surtout qu'il y a tout le gratin présent qui en serait témoin. Un des rafleurs vacille sous un coup de Kiev qui en a déjà fini de son type bloqué sur le même sort. Elle est efficace la petite, Minsk lui adresse un sourire de remerciement, avant de se dire qu'il faudrait peut-être mieux se concentrer sur son sort plutôt que sur les agissements de sa camarade. D'ailleurs, elle a déjà salement reculé, sans même s'en rendre compte, bientôt elle se cache derrière Guinness. Faut dire que son cerveau a associé rafleurs à fuite et que ça tient presque du réflexe pavlovien. Puis que Guinness, elle a l'air vachement plus forte que Sherry et Minsk réunis aussi. Alors à quoi bon se fouler ?
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Mer 6 Mar - 14:23
Guinness
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COURS D'ESPIONNAGE

COURS D'ESPIONNAGE ET D'INFILTRATION



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Guinness reçoit les remarques de Meryt-Neith avec le flegme qui la définit. Elle a raison. Guinness remet sa baguette singulière dans sa poche, et sa marionnette perd toute vie, immobile, innerte. La sorcière décolle son dos du mur et sort une main de sa poche pour la tendre à Sherry, l’aidant à se lever sans un regard, toujours concentrée sur les mots de l’enseignante. Elle rejoint les élèves au centre de la pièce, et semble capter du mouvement du coin de l’œil. Soudain, Meryt-Neith a perdu son attention. Guinness n’a plus d’yeux que pour les mannequins qui les encerclent, et son regard s’est nettement assombri.

« Vous vous devez de toujours envisager le pire.  Toujours...  »

« Maudit soit Merlin. » * Guinness a changé de couleur. Elle est blanche comme un linge. Mais son regard pourrait tuer.

Les mannequins les plus proches ont pris la forme de raffleur. Et Guinness a laissé le moment de l’initiative passer. Les raffleurs attaquent, et ce n’est que de justesse qu’elle parvient à détourner le sort de sa baguette.

« Protego ! » s’écrie-t-elle en fermant les yeux, par un réflexe de protection aussi stupide que futile.

Guinness se baisse, pare, recule, pare de nouveau, désordonnée, chaotique. Elle ne peut pas réfléchir. Elle ne sait où s’abriter. L’information se fraie un chemin dans son cerveau qu’il faudrait qu’elle est Sherry se mettent dos à dos pour se protéger l’un l’autre. Encore un pas en arrière. Elle sent son dos entrer en contact avec quelqu’un.

« Je bloque leurs sorts, attaque-les par-dessus mon épaule ! Je nous couvre ! » lui crie-t-elle dans le vacarme sans même prendre le temps de regarder de qui il s’agit. Elle s’efforce de détourner chacune des attaques, une à une.



* : Murmuré dans une autre langue. Le sort qui couvre l'enceinte principale permet aux autres élèves de la comprendre.

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Mer 6 Mar - 14:40
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Cours d'espionnage & infiltration Des Gens....

Restant ainsi spectateur intéressé, des prouesses magique de ses petits camarades, Sirius scrutait avec attention chaque passage, sans pour autant afficher une quelconque émotion à la vue des diverses actions qui s'offraient à lui. Diverses étaient les situations et les réactions de ses pairs face à leur adversaire plus ou moins fictif, le rouquin se disait intérieurement que son utilisation de poudre d'Obscurité Instantanée du Pérou et d'une banale plume imprégnée de somnifère laissait peut-être à désiré, quand bien même avait-il fait le travail de manière plutôt satisfaisante.

En tout cas, ses petites mises en scène ne durèrent qu'un temps, le temps nécessaire qu'avait ainsi jugé la maîtresse des lieux. Venant à rassembler les troupes au milieu de la pièce, tous durent rapidement faire face à la créativité de leur professeur qui dressa la totalité des mannequins contre eux. Sirius n'avait pas complètement vu le coup venir, du moins pas celui qui le visait personnellement, étant plus attiré par le mouvement des pantins à l'encontre de ses camarades, ce n'est qu'au dernier moment qu'il interposa son bras devant son visage.

Les serres de la bête s'enfonçant dans son avant-bras, le jeune sorcier cherchant à éviter les coups de bec du volatile, avait pourtant son regard posé sur son camarade de délégation, Alcyone, qui semblait difficilement faire face à quelques pantins qui l'avaient violemment prit à partie. Ne pensant à l'instant guère à sa propre sécurité, le rouquin leva sa baguette en direction de la masse de corps que composer son camarade et les pantins, puis dans un rapide hurlement relativement puissant, lança ainsi un sort : IMMOBULUS!!!!!!!!

Le sort traversant l'espace, la volante saynète fut ainsi mit en suspens. Les corps figés dans leurs actions, le jeune sorcier tourna sa main et vint à rapidement planter sa baguette dans le bec de son assaillant qui cherchait encore à le frapper de ce dernier. Repoussant quelque peu la bête de geste emprunt de difficulté, le rouquin tourna le regard et hurla de nouveau : INCENDIO!!!!!!!!

Les flammes jaillissant du morceau de vigne, s'engouffrèrent dans le corps de la créature qui venant à se débattre, relâcha sa prise et finira par s’étaler lourdement au sol dans d’atroces douleurs. N'y prêtant plus attention, Sirius s'approcha de son comparse en arrêt total, mais s'attaqua sur son passage à un autre mannequin ayant pris la forme d'un rafleur. Lui lançant un rapide ''Erverte Statum'' qui le fit voltiger sur lui-même, il ne tarda pas à violemment chuter, le laissant ainsi à la merci du jeune sorcier qui vint à l'entraver d'un autre sort.

Laissant ainsi le mannequin dans l'incapacité de bouger, Sirius parvint à rejoindre Alcyone qu'il fit sortir de sa condition d'immobiliser. Lui rendant sa baguette et s'adossant à ce dernier, c'est, baguette à la main et prêt à poursuivre qu'il scruta les environs.  

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Mer 6 Mar - 15:35
Valentina Chesanova
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C'est un faux. C'est un faux.

Ce n'est pas vraiment lui. Beryl le sait. Et pourtant, son corps reste tétanisé. Ce n'est pas de la peur, non. C'est de la colère. De la colère brûlante qui dégouline de tous les pores de sa peau. Ses mains se ramassent en poings. Sa mâchoire se contracte. Il le faudra bien. Car Serpentine mute en lycanthrope, et qu'il n'attaquera pas qu'elle dans sa frénésie. Il le faudra bien. Comme toutes les fois où ça a été nécessaire. Sa fureur bouillonne, pulse du cœur vers chaque parcelle du corps. Il le faudra bien. L'espace d'un instant, il n'y a plus qu'elle et son ami incontrôlable, elle n'entend plus que ses grognements et son âme se briser. Ses sourcils se froncent. Les canines sortent. Elle n'avait rien de particulier contre Meryt-Neith, mais ça... Ça, elle n'avait pas le droit. Il le faut. De la poche de sa ceinture, elle sort une fiole qui contient des cheveux et un mélange herbeux.

« Babalú Ayé, premier fils de l'orisha-mère, Iemanja, commandeur de la mort et garde-fou des pires afflictions, entends ma voix, et libère ton enfant. »

Elle écrase la fiole dans sa main et trace un demi cercle au sol avec le contenu mélangé à son sang. Alors qu'il était prêt à l'écharper, le lycanthrope se stoppe de douleur et son pelage commence à fumer pour rendre sa forme humaine au mannequin. Il ne crie pas. Il ne souffre pas. Mais elle l'entend. Beryl entend les cris de douleur de Serpentine. Elle l'entend souffrir, tellement souffrir qu'il finit par s'évanouir du martyre, comme le mannequin finit par s'évanouir. Elle a dû le faire, déjà. Plus de fois qu'elle ne saurait les compter. Et ils l'ont décidé. Ils l'ont décidé ensemble, qu'elle aurait toujours, toujours une de ces fioles sous la main. Pour lui. Pour les autres. Et même si ça doit lui arracher un bout de son âme. Ce n'est qu'un mannequin. Ce n'est qu'un mannequin qui a son apparence. Mais elle s'en veut.

Et elle lui en veut.

Son regard incendiaire court la pièce à la recherche de la silhouette de Meryt-Neith. Il n'y a rien d'autre qui compte. Les autres n'ont qu'à se débrouiller seuls. Elle a des comptes à régler. Ses poings se resserrent plus fort, jusqu'à ce que ses ongles s'enfoncent dans ses paumes, et que le sang des plaies de verre coule davantage.

« Tu n'avais pas le droit de faire ça. Plus jamais. PLUS JAMAIS ! »

Elle bouscule tout le monde sur son passage, et quand elle est à bonne distance de la cible de sa colère, elle frappe le sol d'un poing tonitruant. De sous ses manches, une lumière dorée s'échappe.

« Hommage à Aggayú, fils des volcans et gouverneur du désert, j'en appelle à ta force. »

Le sol se brise du poing, et la fissure serpente jusqu'à Meryt-Neith en envoyant des éclats partout dans la pièce.

« Tu n'avais pas le droit ! »

NOTE : Tout ce qui est en souligné est prononcé en kassem. Tout ce qui est en gras est prononcé en arabe. Comme nous sommes dans l'enceinte du bâtiment principal, tout le monde comprend toutes les langues, mais chacun se rend compte si la langue lui est étrangère/inconnue.

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Mer 6 Mar - 15:35
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Mer 6 Mar - 16:12
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Ta joie n’est que de courte durée alors qu’on te bouscule. Et si ton plat est en partie renversé, c’est sur la belle jupe de Guinness que ça tombe, évidemment. Tu t’apprêtes à l’interpeller et à râler alors que ton regard croise celui, meurtrier d’Alcyone. Et l’envie te passe, tu grognes, te contentes d'une protestation silencieuse alors que tu rentres ta tête entre tes épaules, l'air d'un gamin tandis que t'es plus ou moins en train de faire la tronche. Tu coules un regard penaud sur Minsk, à la recherche d’un soutien parmi le bas du classement. Tu regardes même pas leur prestation, tâchant d'essuyer un peu la jupe du bout de ta manche. C'est pas tes fringues et t'es encore assez soigneux sur ce point pour en avoir quelque chose à battre. D'autant plus que la propriétaire se trouve dans la salle, non loin de toi. Tu pinces les lèvres, embêté tandis qu’un long soupir t’échappe. Tu ne reportes ton attention sur le cours au moment de la prestation suivante. T’en cherches d’ailleurs l’acteur, ou du moins l’actrice, retrouvant ton sourire quand tes prunelles tombent sur la baguette sortie et en mouvement de ta collègue rouquine. La démonstration de Kiev n’est pas non plus des moindres et tu lèves le pouce en sa direction, étirant ta commissure en un petit sourire en coin. Meryt reprend la parole et si tu ne te sens pas concerné et que tu prends pas la peine de te relever, t'écoutes quand même, juste pour voir jusqu'où tout ça ira. Puis on t'interpelle et t'hésites un instant, zieutant autour de toi avant de tirer une moue et de te saisir cette main tendue pour lentement te redresser, dans un murmure, tu remercies ta camarade de salle de bain. Tout en faisant attention à ne heurter personne pour ne plus rien renverser, tu rejoins le milieu de la salle, peu convaincu par la situation. Et encore moins convaincu par la tournure que celle-ci est en train de prendre.

La panique s'installe, te prend aux tripes, foudroyante et implacable. Mannequins ou non, tu les reconnais ces longs manteaux. Tu ne les as que trop vu, que trop craints, t'as passé trop de temps à les fuir, le traumatisme toujours bien présent. T'arrives même pas à répondre à la boutade de Minsk, parce que c'est clairement pas la jupe qui t'empêchera de courir sur ce coup-ci tandis que t’arrives pas à esquisser le moindre mouvement. Peut-être aussi que tu planes un peu trop haut pour ça. Tu t’es persuadé que tout ça était derrière toi à présent. C’est pas pour ça que t’as signé, toi. Fort heureusement que Guinness est là pour rattraper le coup.

Attaquer par dessus son épaule ? Tu baisses les yeux sur ton plat et surtout ce qu’il en reste avant de tirer une nouvelle fois la tronche, couinant alors que le choix est finalement fait rapidement. Sacrilège que voilà ;  ton assiette vole, dans la trogne du mannequin le plus proche, réflexe défensif risible et semi-efficace qui a au moins l’avantage de le rendre inefficient. Tu pleures intérieurement sur ce plat que t’aurais voulu déguster, pas vraiment loin de réellement pleurer au final. Parce que t’es à court de solution. Pourquoi tu sors pas ta baguette ? Parce que tu vas foirer ton coup. Et que tes souvenirs remontent, que tu sens la crise de panique arriver, hermétique à tout ce qui se passe autour, tu veux seulement t'en sortir, t'imagines le pire alors qu'une petite voix dans ton crâne peine à se faire entendre, à te faire comprendre que ce n'est qu'un putain d'exercice. Tu commences à reculer, lentement, envisageant à présent la fuite. T’es déjà bien en retrait quand un détail te revient. Presque un automatisme quand tu glisses une main dans la poche de ta veste et que t’en ressors deux petits objets sphériques. Un connaisseur aurait reconnu des bombabouses plutôt qu’un réel outil. « Je… j’suis désolé… je… respirez pas... » Tu te retrouves à murmurer, faiblard, à l’attention de tes camarades les plus proches.

T’as pas plus de temps à perdre alors que tu les lances au sol, de toutes tes forces pour les faire exploser aux pieds des faux Rafleurs ; un nuage s'en libère à présent. Sauf qu'il n’a pas cette horrible odeur qu'on aurait pu redouter, l’effet bien différent de celui de l’objet original. La fumée, presque transparente, aux nuances bleuâtre se répand et les effets se font sentir après quelques longues secondes alors que les mannequins affectés s’immobilisent. Voilà donc un dérivé de ta fabrication, un savant mélange d’opiacés et d’ingrédients aux effets similaires, que tu gardais pour autre chose. Quelque chose de bien plus plaisant. Et tandis que tu continues de reculer, t’en profites pour inhaler cette brume envoûtante au parfum familier, profitant de ses effets, cherchant à t’envoler toujours plus haut ; t'as le droit, ton joint t'as échappé au court de cette attaque simulée.

La peur est toujours bien présente sur tes traits, elle ne te quittera pas de sitôt et c’est un regard suppliant que tu coules vers Meryt-Neith. Tu veux l’exercice cesse, ici et maintenant. Par pitié, pas de nouvelle vague. Les tremblements parcourent ton corps, gardant les mannequins inertes bien en vue quand tu te laisses glisser le long du mur pour reprendre ta place au sol, les genoux simplement repliés contre ton buste, sans le moindre sourire, tes bras croisés et ta tête reposant dessus. T’observes en silence le chaos qui a prit possession de la salle. On ne te verra peut-être pas souvent aussi calme que ça.

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Mer 6 Mar - 16:22
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Elle observe. L’effroi de Kiev, qui pourtant ne freine pas ses redoutables compétences en sortilèges et au corps à corps. Elle tente d’aider ses camarades, la russe. Tout comme Sirius. Qui aurait cru que le numéro 2 ferait preuve d’un tel esprit d’équipe ? C’était donc vrai, il n’est pas qu’un gosse égocentrique comme beaucoup de ces américains. Minsk qui, de toute évidence, choisirait volontiers la fuite. Guinness la protectrice, la vaillante. Touchant.

Elle observe et se tient vigilante, sachant bien que certains éléments pourraient mal réagir. Très mal.

Comme Beryl. Le test est peut-être de trop et la réponse s’avère bel et bien disproportionnée... Elle perçoit la colère qui s’échappe par vagues et exude dans sa direction. Elle reconnaît l’arabe sans peine, et répond dans la même langue.

« Calmes-toi, Beryl. Je ne suis pas l’ennemi. »

Elle est interrompue par la violente secousse qui l’atteint, le sol se fendant devant elle et projetant dans sa direction des dizaines d’éclat. Elle lève les bras devant ses yeux, soufflant in extremis un « protego ». Elle n’a pourtant pas eut le temps de sortir sa baguette de sa poche.

resultat des dés:

Le Protego est dissipé par la puissance de l’attaque. Les morceaux ecorchent ses bras et son torse, la chemise finissant en lambeaux et son sang commençant à la maculer. Ses bras sont striés de rouge mais son visage épargné. Un des impacts lui laisse un énorme hématome sur le flanc mais elle ne perd pas son équilibre, les pieds fermement plantés dans le sol.

« Pourquoi rejeter la faute sur moi ? Que vas-tu faire, me tuer et espérer que tes faiblesses disparaissent en même temps ? »

Elle baisse les bras ; seul un pli au coin de ses lèvres laisse deviner la douleur infligée par l’attaque. Mais son attention s’éloigne soudain de Beryl, quand une odeur familière lui chatouilles les narines. Opium. Ou un dérivé. Bordel, Sherry, pourquoi ? Elle voit les mannequins s’écrouler, et avec eux, certains des élèves les plus physiquement fragiles. Par réflexe, Meryt lève la main devant sa bouche pour tenter de ne pas être affectée. Déjà la tête lui tourne légèrement ; elle extirpe de sa poche sa baguette et l’agite pour rapidement aérer la pièce en direction de la fenêtre. Si la directrice entre et découvre qu’un élève avait de la drogue en sa possession, même sous une forme aussi volatile, elle pourrait dire adieu à l’Astronef.

Elle avait beau de ne pas être proche de l’impact, une partie des vapeurs l’ont atteinte. Alors elle tombe sur un genou, une intense fatigue la frappant. Déjà la douleur s’atténue grâce à la drogue. Ses pensées sont confuses, malgré son entraînement qui lui permet de ne pas totalement perdre pied. Une petite voix lui souffle qu’il doit y avoir un moyen de retrouver ses esprits, un ingrédient quelque part sur une table, mais elle est incapable de se redresser. Tout ce qu’elle peut faire, c’est attendre que les effets se dissipent.
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Mer 6 Mar - 16:22
Vivianne
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Mer 6 Mar - 17:26
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Cours d'espionnage & infiltration Des Gens....


Le cours qui avait, si gentiment commencé, était devenu un véritable champ de bataille. Chacun dans son coin, les élèves luttaient éperdument face aux pantins que la maîtresse des lieux avait ainsi animé d'une volonté d'en découdre. Aucun n'était réellement à l'abri, cette histoire allait passer au nez de la directrice, Sirius n'en avait aucune idée, ne pensant pour l'heure qu'à sa sécurité et celle des autres.

Le bras endolori par l'attaque précédente de la bête ailé, le jeune rouquin trônait au centre des mannequins qu'il avait figé sur place, scrutant son environnement, jetant des sort ici et là face à des répliques de rafleurs fort de leur volonté de vaincre. Balayant du regard la pièce, il fut ainsi témoin de la chute du faux loup-garou et de la déchéance de sa camarade Beryl qui en était venu à s'en prendre à leur professeur. Le lien qui lié Beryl et Serpentine devait être relativement fort pour qu'elle en vienne à cet état d'esprit.

En tout cas, ce n'était guère la fin des ennuis, car une odeur vint à se porter à ses narines.

Résultat du dés:

Présentant le danger, Sirius entour sa tête d'une bulle remplit d'air sain, voyant ainsi les mannequins tomber un à un, ainsi que quelques uns de ses comparses, il comprit alors que l'air n'était guère respirable. Constatant l'apparition d'une étrange brume, le jeune sorcier ne perdit pas un instant, agitant sa baguette et portant ainsi rapidement son aide à Meryt-Neith, afin de faire disparaître au plus vite les volutes d'opiacé qui vagabondé dans la pièce. Gardant au passage un œil sur Beryl, il s'apprêtait à tout moment de lui jeter un sort d'entrave si elle advenait une nouvelle fois à perdre l'esprit de la sorte.
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Mer 6 Mar - 17:26
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Mer 6 Mar - 17:45
Alcyone
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Il regarde les prestations suivantes sans vraiment les voir. Obnubilé par son propre succès, comme souvent. Les numéros s'enchaînent avec originalité sans qu'il en retienne quoi que ce soit, finalement tiré de sa rêverie par le discours de l'enseignante. Alcyone dodeline de la tête, retenant une réplique - ils auraient inversé les rôles, il aurait joué la damoiselle en détresse avec autant de justesse -, écoute. Se met en mouvement avec le reste des étudiants.

L'intervention sent le traquenard à plein nez et de la main gauche, glissée dans son dos, il s'empare cette fois véritablement de sa baguette. Pas certain que le cours en pose la nécessité, mais prudence est mère de sûreté. Se félicite en voyant s'animer les mannequins, plus spécifiquement le groupe décidé à le prendre à parti. Du coin de l’œil il avise l'aigle géant, la silhouette d'un autre étudiant, la horde au manteaux sombres. L'esprit se met en branle plus vite qu'il ne se met en garde. Il est clair que la menace est ciblée, alors pourquoi ? Il ne craint pas les inconnus, encore moins les foules qui se jettent sur lui dans la rue. Comprend trop tard lorsque son poignet est violemment tordu, arrachant un grognement et le bois de rose qui rejoint le sol, trop loin. Des phalanges rencontrent sa pommette, le craquement annonce l'hématome et il grogne de plus bel. Commence à gigoter, maintenant obsédé par une seule idée : préserver la perfection hautaine de ses traits. Si rien de magiquement irréparable ne peut lui être imposé ici il refuse l'humiliation d'être le seul à s'en sortir en sale état.

Le second coup ne vient jamais, ses propres membres ont cessé de lui obéir. Dans le fouillis ambiant son esprit a enregistré Sirius crier un sort d'immobilité, mais sans jamais deviner qu'il lui était destiné. Damn you, two. Alors il attend, incapable de se défendre mais singulièrement protégé. Les instants s'étirent et finalement il retrouve ses mouvements, sa baguette rendue par son compagnon de délégation qui vient se placer dans son dos. Les sortilèges pleuvent sur les mannequins avant qu'il prenne seulement le temps de le remercier, soulagé de voir ses attributs sauvegardés.

Jusqu'à ce que la salle explose des beuglements d'une Beryl folle de rage, d'un sort qui vient envenimer l'ambiance déjà chaotique. Avant qu'il ait le temps de vraiment s'y intéresser des vapeurs viennent s'y mêler en provenance du trio européen. Croyant d'abord à une fumée inoffensive sûrement destinée à faciliter leur fuite il tarde à se couvrir le visage, ne percutant qu'en voyant des silhouettes vaciller. Alors aussitôt, en pilote automatique, il se tourne vers la sortie en lâchant un autre sort, cette fois rien d'offensif.

« Impervius ! » Dirigé sur la porte d'entrée, qu'un second coup de baguette vient verrouiller, par un réflexe spontané. Parce qu'ils auraient tous l'air malin si les vapeurs venaient à filtrer pour se faire sentir dans les couloirs aseptisés de l'Astronef. Ou qu'un imbécile panique et ouvre grand, exposant le fiasco total de la leçon. Certains auraient de sacrés comptes à rendre et Alcyone ne veut en aucun cas être mêlé à ça. Et tant pis s'ils sont forcés de tous se supporter le temps de dissimuler les dégâts. Et puis ? Et puis plus rien. S'il doit son trait d'esprit à sa constitution parfaitement entretenue - esprit sain, corps sain -, Narcisse est plus que novice en matière de stupéfiants, narcotiques et opiacés. Les brumes entravent la réflexion, le surprenant spectacle de Dix-Huit et l'enseignante - Oh, Neith - finit de l'achever. Un léger rire échappe ses lèvres jusque là gardées pincées, presque un hoquet surpris et discret. S'appuyant au mur le plus proche d'une main avec tout le flegme qu'il peut encore trouver il porte l'autre à sa pommette violentée, ses azurs coulant sur la scène qu'il cherche à assimiler sans plus s'en mêler.
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Mer 6 Mar - 18:02
Vivianne
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J'ai honte
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vivianne entend tout. Vivianne sait tout. Alors quand Meryt-Neith (cette roue libre dont elle ne sait pas encore trop quoi penser) initie un cours informel à l'attention d'élèves qui n'ont pas le niveau pour la matière, elle choisit de garder un œil attentif via la tapisserie qui la représente, dans le fond de la pièce.

Et elle fait bien. Car les choses dégénèrent.

Il ne lui faut pas si longtemps pour parvenir à la salle d'entraînement. Mais Beryl est déjà hors de contrôle, et quelques élèves se traînent au sol hilares. Un désastre. Ses traits se déforment sous la colère. Elle n'a pas créé l'Astronef pour voir le projet réduit à la blague et à la cacophonie.

Sa silhouette se découpe dans l'entrebâillement de la porte au verrou maintenant explosé (étrangement, les vapeurs ne l'affectent pas du tout), puis se change en celle d'un oiseau. Elle fait le tour de la salle à vol, une. Deux. Trois fois. La vitesse termine d'enflammer le plumage, qui répand rapidement des spores à travers toute la pièce. Les effets de l'opiacé se dissipent peu à peu, les inconscients se réveillent et les blessures se régénèrent d'elles-mêmes. Dans un cercle de feu, elle réapparaît finalement sous sa forme humaine, en plein milieu des élèves.

Ça suffit Beryl.

Nul ne sait ce qui se passe, ou ce qui se dit. Mais la main pointée vers numéro Dix-Huit la fait s'évanouir. Sous l'impulsion de son autre main levée, tous les mannequins se mettent à se décomposer comme de la chair putréfiée.

« C'est ça, l'avenir de demain ?! C'est ça, la future Rébellion ?! Si vos aïeux vous verraient aujourd'hui, ils auraient honte de vous ! J'ai honte de vous. Honte de vous avoir choisi, et honte de vous avoir fait confiance ! Rompez, maintenant ! Vous êtes tous suspendus pour le reste de la journée. Compte à toi, Meryt-Neith, les six directeurs t'attendent en Conseil. »

NOTE : Tous les élèves présents à ce cours clandestin ont -20 points au classement. -50 points pour Beryl qui obvi a tout détruit.
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Mer 6 Mar - 19:04
Minsk
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Pendant que Minsk recule, le brun reste figé. Belle bande de bras cassés qu'ils forment, un duo de choc de qualité. Heureusement qu'il y a Guinness pour relever le niveau. La voilà qui s'improvise rempart, bonne idée ça, pas besoin de lever le petit doigt pour contrer. Pas besoin de se farcir la vision des rafleurs, pas besoin de franchir la porte en rampant pour ne pas se faire remarquer. Juste besoin de regarder Sherry sacrifier son assiette, ô sacrilège, puis de balancer un stupefix ou deux, histoire de faire style elle est un peu là quand même. De toute façon, il n'y a même pas besoin de trop se fouler à dégommer les rafleurs : Sherry le transi de peur semble de nouveau capable de bouger. Et de souffler des avertissements bizarres.

Elle est pas folle, Minsk, elle se met en apnée direct. Une seconde après, un truc explose, libérant une fumée qui clignote la chose pas nette. Elle sent qu'il y en a un peu qui rentre dans ses poumons, puis qu'elle ne pourra pas rester en apnée indéfiniment. Elle se met à décompter les secondes dans sa tête, ses yeux balayant la pièce. Wow, comment ça a pu virer carnage en si peu de temps ? Entre les mannequins inanimés sur le sol après l'explosion radioactive de Sherry, la prof à moitié à poil après l'attaque d'une élève un peu instable, le reste... Elle a envie de rire Minsk, de rire à s'en péter les côtes, elle ne sait même pas pourquoi. Elle se traîne jusqu'à la fenêtre que Meryt-Machin a ouverte avant de s'effondrer, s'y penche pour prendre de grande bouffée d'air frais. Elle est hilare, Minsk, elle en pleure. Elle en a oublié les rafleurs, la faim, le mécontentement d'être en cours. Puis la venue de Vivianne et son petit discours ne parviennent qu'à l'achever. Des points en moins, ouuuh que ça l'embête la slave, elle ne va pas en fermer l’œil de la nuit. Puis le droit de sécher les cours de l'après-midi... Nouvel éclat de rire, faut qu'elle demande la recette du machin à Sherry, c'est beaucoup trop bon.
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Ven 8 Mar - 1:24
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Bien sûr, qu’elle connaissait les risques. Calculer les probabilités que ce genre de chaos arrive, cela fait partie de ses compétences - pour autant, pourquoi s’en inquiéter ? Tous ces jeunes gens sont adultes, responsables et ont décidé en pleine conscience d’être présent à l’Astronef, à ce cours. Alors ces risques, elle les a pris sans une seconde d’hésitation. Les mangemorts n’attendraient pas que l’Astronef ait gentimment terminé de former ses recrues. À chaque instant, d’autres victimes tombent face au régime du mage noir, d’autres familles sont déchirées, d’autres gosses comme cet improbable trio sont marqués à vie par la violence.

Et ce n’est pas en fuyant leur réalité, et encore moins en cherchant à écraser les autres dans le classement, qu’ils remporteront la guerre. Aussi, quand Neith voit surgir la silhouette de Vivianne, elle n’est pas surprise. Elle connait la chanson. Boucle perpétuelle dont elle tente vainement de s’échapper. Un sourire sardonique passe sur ses lèvres, juste un instant ; elle compte bien que Vivianne le remarque avant qu’il ne disparaisse, remplacé par une mine sérieuse. Seul le regard reste identique, aussi brûlant que le plumage de la directrice. Elle a tout gâché, tout envoyé voler d’un coup d’aile. Neith aurait pourtant repris le contrôle ; elle aurait retrouvé ses esprits, puis sans doute assomé Beryl avant d’aider les autres élèves à se remettre debout. En sentant que ses plaies et ses bleus ont disparu, elle est presque deçue, et surtout profondément agacée. De quoi se mêle-t-elle, alors que personne (outre Neith) n’a vraiment été blessé ?

Mais l’enseignante supposée immorale garde le genou à terre, résignée à ne pas tenir tête à la directrice. Spectacle surprenant, même en ayant seulement entr’aperçu le tempérament de la bête. Pourquoi ne rue-t-elle pas plus fort ? Certainement parce que la perspective de passer devant le Conseil ne l’enchante guère.

Cela dit, si c’était à refaire, Neith n’hésiterait pas une seconde avant de remettre le couvert.
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Ven 8 Mar - 12:39
Guinness
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COURS D'ESPIONNAGE

COURS D'ESPIONNAGE ET D'INFILTRATION



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Guinness n’a mit que quelques secondes à passer d’une attitude de défense active à un état de somnolence bienheureuse. Allongée sur le sol, son regard traverse le plafond sans le voir, un demi-sourire sur ses lèvres, chacun des traits de son visage parfaitement détendu.

Puis une bourrasque fait valser quelques mèches de cheveux roux et ses paupières se mettent à battre. Au fur et à mesure qu’elle retrouve ses esprits, son expression se durcit, sa mâchoire se serre. Elle se redresse en position assise, le dos raide comme une poutre, ses yeux exorbités tombant directement sur Sherry, lançant des éclairs.

L’incompréhension se débat avec la fureur sur son visage, puis elle semble prendre enfin conscience de la voix tonitruante de Vivianne. Guinness n’a jamais paru aussi pâle.

« C'est ça, la future Rébellion ?! Si vos aïeux vous voyaient aujourd'hui, ils auraient honte de vous ! » Les yeux bleus de Guinness se mettent à briller, ses lèvres se pincent, comme une enfant. « Rompez, maintenant ! Vous êtes tous suspendus pour le reste de la journée. » Guinness est bouche bée. Elle est suffisamment sage pour ne pas répondre, et finit par retourner son regard furieux vers Sherry.

Sans un mot, Guinness se lève, ramasse sa baguette et son sac, et sort de la salle à grands pas.

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