Marie-Antoinette n'aime pas tellement se battre. Elle préfère les pièges, le spectacle et le divertissement. Quitte à se faire mal. Quitte à faire mal.
Quitte à tuer. Il lui faut juste quelque chose qui la fait se sentir vivante,
quelque chose qui la fait sentir tout court. C'est pour ça qu'elle boit, c'est pour ça qu'elle fume. Et elle a bu, et fumé, ce soir. Peu importe l'occasion, peu importe l'endroit. La réalité ne lui convient pas. Trop triste, trop morose, trop malheureuse. Alors elle part en marge des autres professeurs. C'est facile, avec son don. Elle peut éviter n'importe qui, n'importe où, et attirer les cibles au bon endroit.
Comme à la guerre. Comme quand elle était là-bas, au front. Ses gamines lui manquent. Sa femme lui manque. C'est con. Ça fait mal. Ça siphonne la tête. Ça craint. Pourquoi elle sent ça ? Pourquoi elle voit leurs visages constamment ?
Marie-Antoinette termine de verser une mixture dans le ruisseau, qui se répand dans les terres alentours. ces dernières deviennent progressivement marécages mouvants. Et elle s'installe là, en amont, assise sur une pierre. Elle attend. Elle attend une proie.
Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Les bruits de balles sifflent dans les tympans.
Putain. Ça va pas s'arrêter, ces conneries ?
Et puis, elle le voit, là. Dans la pénombre. Son essence magique verdoyante. Un tantinet rouge. Elle ne sait pas qui sait. Elle s'en fiche. Pauvre petite biche. C'est
toi qu'elle aura dans son piège.
Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. Comme à la guerre. C'est rien que ça, de t'façon, non ? La guerre. Des auras à effacer. Des feux à éteindre... Ou à commencer. Elle allume sa clope. La flamme brille dans noir et révèle sa position. l'étincelle dévoile un sourire narquois.
«
Une dernière volonté ?... Ah, oups, j'oubliais, je m'en cogne. Pointe-t-elle sa bouteille en direction de Corail.
Expelliarmus. »
Comme une allumette, la baguette vole. Marie-Antoinette simule un pistolet avec ses doigts, et "tire" sur le bout de bois, qui prend instantanément feu.
Informulé. Quand la torche improvisée rentre en contact avec la boue magiquement modifiée, cette dernière prend feu comme de l'essence. Et le sourire s'agrandit. Le vert se mélange au orange.
Comme à la guerre. Marie Antoinette dite la Reine Marie Antoinette (PNJ)Comme son pseudonyme le suggère, c'est une française. Une beauxbâtons. Malheureusement, elle n'a rien de la grâce et du standing qu'on attribue normalement à sa délégation. Marie Antoinette n'a aucune manière, tourne à l'alcool et au tabac. C'est la pire démagogue de tout l'Astronef, et probablement une pédagogue pire encore (on aime rigoler en disant qu'elles concourent pour le titre de pire prof, avec Meryt-Neith). Les rumeurs lui attribuent toutefois la maîtrise de l'espace temps. Mais comme on a encore jamais vu la couleur de son potentiel, ou qu'elle n'a même jamais tenu un cours pratique eh bien... Ça n'est que ça : une rumeur. D'ailleurs, elle ne semble pas avoir de baguette, mais sa magie répond très bien à sa bouteille de bière.