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Même pas mal (Mambo)

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Mar 16 Avr - 20:55
Minsk
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Jeudi matin, après onze heure

Assise bizarrement sur son lit, une jambe tendue, l'autre à moitié repliée - elle aurait voulu être en tailleur mais elle n'arrive pas à tenir la position - Minsk est concentrée. Du moins, elle essaie de se concentrer. Le grimoire entre ses mains est en anglais, l'alphabet lui semble hostile, les mots lui donnent mal à la tête. Pas anesthésiée pour un sous - c'était marrant la veille, vital presque, le surplus de médocs, mais là elle veut rester claire - elle se dit qu'elle a rarement eu aussi mal avant. Meryt ne la pas ratée, d'ailleurs heureusement qu'on ne lui a pas mis un miroir sous le nez le mardi à la slave, elle en aurait presque pleuré. Rien que s'étirer lui arrache une grimace, grimace qui se repointe quand elle s'aventure à se frotter les yeux, tousser, tenter de se lever pour marcher toute seule, comme une grande, sans ce foutu fauteuil roulant disposé non loin de son lit qui semble la narguer. Merde quoi, elle est dans une putain d'infirmerie sorcière et pas une personne foutue de la soigner d'un claquement de doigts. Y a bien la fille d'hier, celle qui les avait rejointes alors que Varsovie ramenait Minsk dans sa prison blanche, qui avait proposé son aide mais la slave se demande si elle ne l'a pas fantasmée. Ce ne serait pas la première à s'inventer des jolies sauveuses, pas vrai ? Puis c'est qu'on s'ennuie ici à regarder des murs blancs, un plafond blanc et un grimoire en anglais.

Elle se serait bien allumée une cigarette mais elle en a plus et elle doute qu'on la laisse aller en piquer à Odessa. Puis ça voudrait dire rouler ou ramper. Son semblant d'honneur ne veut pas rouler, sa flemme latente ne veut pas ramper. Minsk n'est bonne qu'à courir toute façon et ça fait trois jours qu'elle en est privée. C'est peut-être ça le pire pour elle en fait. Pas la douleur, pas le fait de revoir le visage de Meryt-Neith en flashback, juste le fait de na pas pouvoir bouger comme elle le souhaite. Et si elle a besoin de fuir, elle fait comment maintenant ? Faudra qu'elle reste plantée là à s'imaginer avec une dernière cigarette au bec ? La loose, surtout qu'elle a autre chose à faire. Alors, Minsk espère que la sorcière d'hier n'est pas un mirage, que ses paroles n'étaient pas des promesses en l'air. De toute façon, elle ne restera pas une journée de plus dans cet endroit qui pue l'agonie.
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Mar 16 Avr - 21:46
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i can die to be alive
Semaine 6, jeudi. Ce matin-là est moins dur que les autres. Tu retrouves tes marques, ta place. Tu arrêtes un peu de suivre le moule dans lequel tu n’as jamais eu ta place. Dans aucun d’ailleurs, sinon celui dans lequel on t’a façonné, méticuleusement, quitte à briser ce qui en dépassait. Même si ce matin-là, tu te tires de tes draps toujours aussi tard. Tu aurais pu trouver le courage de te lever plus tôt, si tu ne t’étais pas endormi aux premières lueurs du jour. Si les cauchemars ne s’enroulaient pas autour de ta gorge quand le sommeil arrivait. S’il n’y avait pas cette peur fantôme qui te tordait les entrailles. Mais tu ignores tes problèmes ce matin. Tu as à faire. Tu enfiles un jean troué, des baskets tout autant usées et un simple débardeur un peu trop large. De toute façon, tout est trop large pour toi, trop fière pour aller t’habiller dans le rayonnage enfants. C’est bien la seule vanité que tu t’autorises. Ça et tes longues tresses que tu rassemble en un lourd chignon.  



Tu prends enfin le chemin de l’infirmerie. Tu frappes doucement contre le bois de la porte, mais tu entres sans attendre. Tu découvres la slave sur son lit, dans une position quelque peu incongrue. L’air s’échappe un peu vite de tes naseaux quand tu réalises que tu n’as jamais eu à faire à quelqu’un d’aussi mal en point, sans que ce soit en rapport avec la maladie. « Bonjour Minsk. » Tu la salues avec un mince sourire et t’approches de son lit. Tu t’assoies sur le bord avec précaution, ton sac sagement posé sur tes genoux, et tu laisses tes yeux parcourir son corps sans la moindre discrétion pour prendre la mesure des dégâts. Tu n'y va pas par quatre chemins. « Tu peux m’expliquer avec un maximum de détails ce qu’il s’est passé. Où tu as été blessée et comment ? Plus j’en sais, plus je pourrais être précise dans ce que je fais. » Problème étant, tu y as souvent été confronté, que les gens mentent. Tout le temps, même au dépit de leur santé. Tu la toises brièvement, histoire de lui dire que ce n’est pas le moment de déconner. Mais tu te doutes qu’elle fera ce qu’il faut pour sortir de là au plus vite.

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Mer 17 Avr - 21:09
Minsk
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Yeux qui se tournent vers la porte quand elle entend frapper. Pas le temps de bafouiller un "entrez" que sorcière s'engouffre dans la pièce. Oh, la fille d'hier n'est donc pas un mirage. Sourire un peu forcé, un peu de guingois, en guise de bonjour, Minsk pose le grimoire sur la table de chevet, replie ses jambes pour faire de la place au fessier inconnu qui s'arroge le droit de se poser sur son territoire. Outch, elle a oublié que bouger fait mal, grimace, juron au bord des lèvres, joues qui rougissent sous le regard. Ouais, ouais, elle est blessée, pas la peine de vérifier ainsi. Pas la peine de rager intérieurement non plus, ce n'est pas de la faute de l'apparition dont elle ne connaît même pas le putain de blase si elle est blessée. Salsa ? Bachata ? Kizumba ? Fuck. Beau chignon en tout cas mais pitié, qu'elle revienne sur son idée d'interrogatoire, Minsk n'a pas très envie d'en parler.

Il le faut pourtant, hein ? Pour se débarrasser de son statut de pauvre petite slave blessée, titre livré avec celui de la pauvre petite slave tabassée parce qu'elle a fait confiance  la mauvaise personne. Inspiration pour se donner du courage, elle gigote un peu pour se caler plus confortablement, fixe les couvertures du lit. "En vérité, je m'en souviens plus trop... Enfin, c'est que j'ai pas envie d'y repenser, à chaque fois ça..." Voix qui se perd, temps de latence de la durée d'un flash-back. "J'revois la scène mais c'est flou, un peu comme si j'étais pas totalement là, comme si j'étais en dehors de mon corps, que les détails se sont effacés. J'sais où j'ai mal, c'est même là qu'il y a les bandages, mais le comment... J'sais pas moi, comment on fait pour cogner quelqu'un comme ça." Le regard s'arrache à la couverture pour se fixer sur Mambo, empli de questions sans réponses. "L'pire, c'est que j'ai même pas répliqué, comme si ça allait m'permettre de survivre... Ou qu'j'étais paralysée d'peur... murmure-t-elle tout bas. Pourquoi raconte-t-elle tout ça à Mambo d'abord ? Bravo Minsk, t'es officiellement la fragile de l'année. Sourire gêné, peut-être bien qu'elle a un peu honte quand même. De s'être laisser faire casser la gueule ainsi.
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Jeu 18 Avr - 20:04
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i can die to be alive
Semaine 6, jeudi. Tu l’écoutes sans rien dire, murée dans ton impassibilité de praticienne. C’est pas pour autant que tu n’en penses rien. Tu te dis que c’est crétin de courir après quelqu’un capable de faire un truc pareil. Tu te dis que c’est triste que ce soit tombé sur Minsk. Ou en tout cas sur la Minsk que tu peux voir, tu ne la connais pas. Mais c’est pas pour autant que te permets de ressentir des trucs, ce n’est pas dans tes prérogatives, et ça te regarde pas. Tu hoches doucement la tête, ton regard voyageant entre ceux de la slave et ses blessures. Son dernier murmure te rappelle à ses prunelles gênées. Un sourire à peine perceptible étire tes lèvres, mais surtout réveil l’éclat de tes yeux. Tu hausses les épaules. «  La peur engendre la fuite, ou la paralysie. Pour avoir le temps de fuir, il faut voir le danger arriver. Rares sont les exemples naturels de proies qui répliquent quand elles se font attaquées par un prédateur. » T’es crue, mais les choses ont un nom. Et quand une cruauté comme Meryt-Neith se déchaine sur une douceur comme Minsk, il y a un rapport de prédateur-prédaté. Tu n’es pas le genre à anthropomorphisé l’animal. Plutôt du genre à zoomorphiser l’humain. Parce qu’au final, rares sont ceux capables de réellement maitriser leurs réflexes animaux. « Pourquoi elle t’a attaqué ? » La question t’échappe un peu malgré toi, curiosité de rongeur. « T’es pas obligée de répondre. » Tu te rattrapes comme tu peux et te mordant les lèvres. Tu n’as pas trop envie de la rendre méfiante à ton égard. Sinon ça risque de compliquer la suite. Et bordel ça ne te regarde pas.

Tu plonges ta main dans ton sac, à la recherche du tout premier « artéfact » (si on peut dire haha) qui t’aideras à la soigner. « Tu veux faire quelque chose avant qu’on commence ? Fumer une clope, te faire faire un massage des pieds ? Un muffin au chocolat noir ? Ou chocolat blanc myrtilles ? » Tu sors avec un geste victorieux les pâtisseries de ton sac, suivi du reste de la bouffe que tu viens d’aller piquer dans les cuisines. « Non en vrai, fais-toi plaisir avant qu’on commence parce que ça sera moins drôle après. » Toi tu tapes dans une grappe de raisin pendant que ton autre main va chercher dans ton sac une bouteille de rhum arrangé.




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Dim 28 Avr - 18:39
Minsk
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Plongeon dans la contemplation des draps pendant que Mambo répond aux interrogations. Jolie histoire que celle qu'elle raconte, avec les proies et les prédateurs, les visualisations de danger. Ça laisse songeur, ça fait penser au fait que les voyants sont nettement avantagés, qu'elle n'a plus qu'à le devenir. Mais reste à savoir comment faire. En tout cas, elle a l'air gentille Mambo, malgré ses multiples questions. Puis elle a compris que Minsk ne voudrait pas forcément lui avouer pourquoi Meryt l'a attaquée elle. En effet, la slave se contente d'un haussement d'épaules : les raisons ne sont pas si intéressantes après tout. Moins que ce que l'américaine sort de son sac et ce qu'elle propose. Wow, le combo clope-goûter-massage de pieds, mais à ce stade, Minsk l'épouse cette inconnue ! Un petit sourire vient se peindre sur son visage alors que les yeux se posent sur la bouffe. Ça doit être un secret pour personne ça, que Minsk s'achète avec la moindre friandise. "Merci" qu'elle murmure avant de se saisir du muffin au chocolat noir avant de relever la tête vers Mambo. "J'veux bien une cigarette aussi, s'il-te-plaît." Elle ne fait pas de commentaire sur les dires peu rassurants de la sorcière aux tresses, elle se doute bien que c'est rarement plaisant les séances de soins intensifs.


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