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Cours de politique N°2 - Ouvert à tous

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Sam 13 Avr - 22:42
Malcolm X
Malcolm X
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Cours de politique N°2 – Vendredi matin, S7

La rumeur disant que Malcolm X ne résidait plus au sein des bâtiments de l'Astronef se confirme. Vous avez reçu une missive par hiboux pour vous signaler que le second cours n'aurait pas lieu lui non plus dans une salle de cours, ni dans le parc, dans les étables ou sur le terrain de Quidditch. Non. Le second cours de politique a lieu à la lisière de la forêt, et la missive stipule que ce dernier n'est pas obligatoire. Seuls les élèves volontaires pour y assister et quitter l'enceinte du centre sont donc conviés.

Une fois n'est pas coutume, le second cours de politique était à nouveau aux premières heures du jour, le dernier jour de la semaine. Malcolm X s'était levé aux aurores, ce jour là, et il avait rangé ses maigres affaires dans sa cabane de fortune, à coté du squat de Sherry. Il n'avait pas l'intention de faire cours à l'intérieur bien sûr, mais le concept d'intérieur et d'extérieur était encore assez flou deux jours après son départ. Autre nouveauté, l'enseignant avait aménagé l'espace pour y placer des tronçons d'arbre en guise de chaises, une quinzaine en tout. Il était à peu près convaincu qu'il n'y aurait pas plus de présents de toute manière, et en avoir simplement une poignée serait déjà une victoire en soit.
Son premier cours avait été un fiasco. Non seulement ils n'avaient pas eu le temps d'aborder en profondeur le thème principal, les moldus et les nés-moldus, mais son expérience avait été un échec cuisant. Qui l'avait poussé à outrepasser son rôle de professeur en envoyant trois recrues à l'infirmerie, dans un sale état. Aussi, il avait repoussé aussi longtemps que possible la seconde échéance, occupé par d'autres projets et ne sachant trop comment aborder cette nouvelle page. Il était plus que temps, cependant, qu'il reprenne ses fonctions en main.
Assis sur une souche devant sa cabane de fortune, les jambes étendues devant lui, l'américain attendit les premiers élèves. Une silhouette bien connue de certains d'entre eux déambulait autour des sièges. Démarche aérienne, Corail avait décidé qu'il viendrait à ce cours, par curiosité. C'était encore une chose que son nouvel état lui permettait. Malcolm X lui en était reconnaissant pour ça, et il aimait les propos lunaire de cet ancien élève. Il savait que, dans tous les cas, ce cours pourrait avoir lieu.
Quand tout le monde sembla être arrivé, le Fumerolle adressa un sourire à l'assemblée et prit la parole d'un ton léger. « Bonjour à tous ! Je salue votre courage pour vous être déplacés en cette heure matinale encore une fois. Je compte rassurer les plus réticents d'entre vous, s'il y en a : je ne vous ai pas fait venir pour parler de ce qu'il se passe depuis Mercredi chez vous. Je ne viens pas encore recruter pour une révolution. » Sourire en coin. « On va faire cours, donc, mais j'aimerais savoir ce qui vous intéresserait pour ce cours, ce dont vous auriez envie de parler. Si vous avez des envies concrètes, des projets d'ateliers – quoi que non, on va p't'être éviter l'atelier aujourd'hui – ce genre de choses. J'suis pas un gros fainéant qui vous fait venir sans une idée de cours, mais vous êtes des adultes, et c'est aussi à vous de prendre en main votre futur, d'affirmer vos besoins et vos envies. » Corail se rapproche de MX en traversant un.e élève (au choix). « Ouais, enfin je sais bien que vous avez rien prévu, moi. Si ? »
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Dim 14 Avr - 0:43
Ljubljana
Ljubljana
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Hibou porteur de courrier. Vision rare à l'Astronef, quand ils sont interdits de communiquer avec l'extérieur, perdus dans un sortilège nébuleux qu'elle n'a pas encore réussi à décortiquer. La missive est courte, une invitation à un cours de politique en extérieur, précise qu'il n'est en rien obligatoire. La blonde joue avec un coin du parchemin, tellement fort qu'elle finit par le déchirer, mais finalement la décision est évidente, et c'est avec un léger goût d'appréhension qu'elle prend la direction de la forêt aux petites lueurs de ce vendredi matin. Son cerveau a encore du mal à traiter les informations que les directeurs ont pu annoncer le mercredi précédent. Elle doute pouvoir les répartir et les décortiquer en tout juste deux jours, mais elle essaie. Pour une fois elle ne prête pas attention à son environnement, alors même qu'elle quitte les frontières sécuritaires de l'établissement, l'esprit trop occupé à son analyse, sans pour autant la réussir. Ses pas la portent vers le lieu de rendez-vous pour le cours de politique, comme sur pilote automatique. Les pensées se bousculent. Un legilimens qui essaierait de la sonder ressortirait certainement avec une migraine.

Elle s'arrête, cependant, une fois que l'aménagement lui saute aux yeux. Tronçons d'arbres et souches en guise de fauteuils, pas de tables, simplement un ciel bleu au-dessus de leurs têtes et un brin de vent qui amène odeurs de nature. Elle hésite un instant, coince une mèche rebelle derrière son oreille, échappée du chignon sévère qu'elle porte habituellement. « Bonjour, professeur, » qu'elle salue finalement, avant de se faufiler pour prendre un siège improvisé, bras serrés autour de son estomac. Malcolm X prend la parole, finalement, quand tout le monde semble être arrivé, et Ljubljana ne peut retenir un unique ricanement à la mention des événements du mercredi, ricanement qu'elle transforme tant bien que mal en légère toux derrière son poing fermé. Elle apprécie, cependant, qu'il leur demande leur avis. C'est rare dans cette école. Elle est tentée, un instant, de lever la main comme quand elle était encore à Durmstrang, finit par secouer la tête. « La prise de pouvoir de Voldemort, » elle suggère finalement. Autant rentrer dans le vif du sujet. « On connaît tous l'histoire, mais je pense pas que qui que ce soit ait pris le temps de l'analyser jusque là. »
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Mar 16 Avr - 22:23
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Elle s'attarda alors que les dernières brumes de la nuit se déchiraient de soleil. Elle avait cours. Et, pour une fois, elle ne serait pas seule à observer l'éternelle bataille entre obscurité et lumière. Elle inspira. L'air lui semblait toujours plus pur à cette heure. Peut-être parce que c'était celle de la fin de la tranquillité, avant que les autres ne se lèvent, avant que la vie, le bruit et le chaos ne pietinnent le monde.

L'instant était passé. Il faisait jour malgré les reflets rosés de l'Est et la jeune femme, pour une fois en jeans, accéléra le pas vers la cabane du Professeur. Dedans, Corail, Liouba et quelques lève-tôt. Des rondins aussi. Sortant sa baguette, Ielets transforma le sien en tabouret de bois couronné d'un cours dossier qui lui arrivait en haut des hanches. Elle n'était pas une sauvage et n'appréciait pas plus que cela l'inconfort pour le principe. Sa plume et son parchemin était prêts, elle attrapa le siège fraichement transmuté pour s'installer près de Liouba. Il y avait un autre rondin, de l'autre côté sur lequel elle posa son sac. Ce serait la place de Nov. Il était en effet impensable que qui que ce soit ose s'y installer.

Le silence arriva et le Professeur prit la parole, rappelant qu'il ne serait pas question de reparler des évènements du mercredi passé. Qu'il puisse en être question avait bien entendu effleuré l'esprit de la jeune femme mais pas au point de l'inquiéter plus que cela. Ses années en lettres et sciences humaines moldues lui avaient déjà enseigné que tout était politique aussi. Elle haussa les épaules.

"Il est à remarquer des similitudes entre la prise de pouvoir du Mage Noir et les tendances au nationalisme moldu. Tout comme Grindewald est arrivé en parallèle de la seconde guerre mondiale, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom se sert des peurs qui régissent nos collectivités, de la dépression économique, des grandes migrations etc. Il a commencé son ascension en angleterre car il est connu que les peuples insulaires ont plus de difficulté d'ouverture vers l'extérieur comme ils l'ont d'ailleurs démontré du côté moldu par le Brexit..." Elle avait parlé anglais. Avec le même flegme et la même tranquillité que lorsqu'elle parlait russe, malgré l'accent slave qui soulignait ses mots. Ici, à l'extérieur de l'enceinte, elle n'était pas certaine que le sort de traduction fonctionnait.

[HJ : A toutes fins utiles et jusqu'à la fin du topic, les opinions que j'exprime ici sont celles d'Ielets, pas forcément les miennes. Merci ;) ]
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Mer 17 Avr - 13:49
Pollux
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Politique - #02
“If any of you are injured, take a seat in this fine classroom.” Dee opens up the nearest door and peeks in. It’s a classroom with a life-sized skeleton hanging on a stand. “Bones will keep you company while you wait for the doctor.”

Semaine 7, vendredi

Le hibou avait pris l’américain au dépourvu. Un cours de politique… Dans la forêt. Quelle idée des plus saugrenues. Pourtant, il n’avait pas hésité une seule seconde. Après avoir ouvert autant sa gueule devant les profs, il avait dû être catégorisé comme l’un des soutiens de son prof, alors qu’il en avait juste marre qu’ils tombent les uns après les autres sans que ça n’ait l’air d’inquiéter qui que ce soit. Alors ce vendredi matin, il s’était levé tôt, avait vaguement grignoté quelque chose, et finalement, s’était préparé pour aller en cours. Mais pas seul.

« Alcyone, bouge, on a pas toute la matinée, princesse. »

Le groupe d'américains s’était dirigé ensemble vers le cours de politique, et dans un réflexe mû par l’habitude, le plus grand avait passé son bras autour des épaules du blond, dans un geste aussi bien amical que protecteur. Alcyone était toujours aussi mal, et depuis son attaque de jeudi dernier, Pollux ne se sentait pas vraiment de se promener tout seul, surtout pour aller à la lisière du territoire protégé - ou pas, pour le coup. A quatre, ils étaient déjà un peu mieux, puisqu'en plus d'eux deux, Altaïr et Zaniah venaient en cours, les ayant attendu - ou plutôt, ayant tout comme lui attendu Alcyone - dans la salle commune de leur délégation. La seule raison pour laquelle il allait à ce cours pourtant optionnel - mis à part montrer son soutien à son prof exilé, soutien entre américains, tout ça - c’est parce qu’il aimait beaucoup les conversations politiques, tant qu’on ne lui demandait pas s’il était démocrate (oui) ou républicain (plutôt crever).

« Je ne vous ai pas fait venir pour parler de ce qu'il se passe depuis Mercredi chez vous. Je ne viens pas encore recruter pour une révolution. » Quel dommage, faillit-il murmurer en s’installant sur une chaise aux côtés d’Alcyone, qui ne l’avait pas lâché d’une semelle. Le prof leur laissait donc le choix du cours, et Jana proposa tout de suite la montée au pouvoir de Voldemort, ce à quoi Ielets enchaîna d’une voix monocorde des propos aussi exacts qu’inexacts. Les anglais allaient hurler, la brûlure était très vivace. Pollux, lui, aurait préféré parler de ce qu’il se passait sur l’île. Meryt-Neith, et pourquoi on sortait une criminelle de taule pour qu’elle enseigne à des gamins.

« C’est vrai que Grindelwald était un enfant de chœur, et qu’il a commencé par l’Angleterre, lui aussi, lâcha-t-il d’un ton flegmatique mais à la limite de la provocation. Un homme n’est rien sans ceux qui le suivent, et ses idées ont trouvé leur niche parmi les sphères les plus riches parce que c’est là que se trouvent ceux qui pensent que leur sang-pur les rend spéciaux - et par spéciaux, je n’entend pas consanguin, même si je le pense quand même assez fort, reprit-il d'un ton toujours aussi égal. Voldemort a trouvé ses soutiens chez les riches, anglais d’abord, puis dans d’autres pays, tout comme Grindelwald a trouvé les siens chez les riches, slaves d’abord, puis dans le reste du monde ensuite. Bref, le problème, ce sont les riches, qui vivent dans leur petit monde de néonazis et qui ont suffisamment de moyens pour l’imposer au reste du monde. Sans offense, Alcyone, bien entendu. »

L’américain s’installa un peu mieux sur son siège inconfortable, leva la main pour vaguement saluer Corail qui passait à côté de lui, et appuya négligemment son coude sur le dossier du siège d’Alcyone, qui n’avait encore rien dit. Pollux n’était même pas sûr qu’il aurait la verve nécessaire pour rembarrer Ielets, aussi espérait-il que quelqu’un d’autre - un anglais par exemple - s’en charge, et lui fasse ravaler ses conneries. Le Brexit, vraiment ? Quel putain de rapport ça avait avec l’ascension du bâtard sans nez ?

« Comme l’a dit Jana, on connaît tous l’histoire, ça fait vingt ans, c’est chiant, sans offense pour les anglais bien sûr. On ne pourrait pas parler d’un truc plus actuel ? Ce qu’il se passe en ce moment, ça pue la politique. Une criminelle sortie de taule qui est en cavale sur l’île, le putsch d'au moins cinq des sept chefs de délégation, Vivianne qui fait la morte depuis le tournoi… C’est quand même plus intéressant, si j’ose dire ? Il tourna enfin son regard vers le prof de politique, qui n’avait encore rien dit. Enfin, sauf si ça vous dérange, m’sieur. Je voudrais pas vous attirer des ennuis. »
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Mer 17 Avr - 23:27
Altaïr
Altaïr
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Semaine 7, vendredi.

Un cours de politique en pleine forêt, voilà qui avait le mérite d’intriguer Altaïr, qui pourtant n’avait pas hésité une seule seconde. D’une part, Altaïr considérait ce cours comme un moyen d’apprentissage intense, les débats lorsqu’ils sont constructifs sont sources de connaissance, et d’un autre car il s’était fait entrainer par Pollux.   Il y trouvait son intérêt dans tous les cas. Levé à l’heure, petit déjeuner prit et prêt bien en avance, Altaïr aurait pu sans aucun doute arriver le premier à ce cours s’il ne s’était pas retrouvé à l’instar de ses deux camarades à devoir attendre la diva du dortoir. Alcyone représentait un véritable mystère pour le jeune sorcier se demandant bien ce que par tous les mages il trouvait à faire dans cette salle de bain durant des heures.  C’était sans compter sur l’intervention de Pollux, l’ayant fait un brin sourire bien que l’aigle soit resté silencieux.

C’est donc à quatre que le groupe d’Ilvermorty s’était rendu au  cours de politique, se situant en lisière de forêt. Lieu un brin extravagant pour un cours censé être théorique, le jeune garçon n’avait pas posé la moindre question se contentant de ce qui lui était mis à disposition. Silencieusement, il avait prit place dans la même lignée que ses camarades, écoutant silencieusement l’introduction de leur professeur. Mettant carte sur table Malcolm X n’y allait pas par quatre chemins, ce cours n’allait nullement traiter des événements depuis mercredi. Il ne souhaitait pas lever une révolution. Sans tiquer au mot prononcé par leur ainé, Altair n’avait pas perdu un seul mot des explications du professeur quant au cours qu’il allait leur dispenser ce matin, leur laissant le choix du cours. Altaïr se demandait bien ce qui allait en suivre, bien qu’il se doutât d’avance que cela allait probablement être source de discords. Ljubljana proposait la montée au pouvoir de Voldemort. Dans un sens elle n’avait pas tort, ce sujet connu de tous était plus rarement exploité afin d’être analysé, mais le jeune garçon ne se sentait pas forcément très emballé à l’idée de parler de ce sujet encore et encore. Le discours de Ielets semblait bien plus intéressant, attirant toute son attention. Il semblait même être en accords avec certaines de ses idées et totalement en opposition avec d’autres.

Il n’en fallut pas plus pour qu’à son tour, Pollux prenne la parole. Discours censé agrémenter de ce que Altaïr ressentait comme une pointe d’agacement, affirmait que la monté au pouvoir d’un homme ne dépendait que de ses partisans. Il était vrai qu’un homme n’est rien sans ceux qui le suive et qu’il s’agisse d’un cas comme de l’autre, les deux mages noirs ont rapidement su trouvé à qui faire entendre leurs idées et leur raison. Néanmoins il ne pensait pas que jeter la pierre à quelqu’un d’autre ou envoyer une provocation dans ce débat allait le rendre plus constructive, mais comme à son habitude, il n’intervenait pas le moins du monde.

Pour en venir au fait, Pollux proposait de cesser de parler d’une histoire datant de vingt ans concernant principalement les anglais. Il semblait bien plus intéressé à l’idée de traiter de la situation actuelle sur l’île, de recruter une criminelle fraichement libre afin de devenir professeur, la disparition anormale de Vivianne depuis le tournoi ainsi que les conflits entre les chefs de délégation. « Il est vrai qu’il y a de quoi dire à ce propos. Tant de questions pour si peu de réponse et ce même silence pesant. Il me semble que cela entre parfaitement dans les thématiques que l’on peut aborder dans ce cours. » Portant son regard polaire sur son camarade de délégation, soutenant sa proposition, Altaïr gardait un ton neutre. Il ne souhaitait pas se mettre en avant ni émettre le moindre avis pour l’instant, mais il reconnaissait qu’en apprendre plus à ce sujet l’intéressait bien plus que l’ascension de Lord Voldemort ou encore les partisans de Grindelwald.
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Jeu 18 Avr - 21:39
Zaniah
Zaniah
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Cours de politique N°2 - Ouvert à tous Giphy
Lumière artificielle vacillante, c'est sous les néons que l'infante s'enquit de l'information délivré par la missive inopinée. Un cours de politique était dispensé dans les heures à venir, ne se trouvant pourtant obligatoire par sa localisation bancale. A la lisière de la forêt, confirmant les soupçons planant comme quoi leur enseignant s'était détaché du bâtiment professoral. Inexistantes hésitations, l'étoile s'attela à se rendre présentable - habitude redondante ne sachant être altérer par les années, pour le cours s'annonçant, après avoir assurer à ses camarades qu'elle se joindrait à eux pour ce dernier. Si l'inquiétude d'accabler ses pairs d'une quelconque attente avait rongé ses songes, c'était sans compter sur Alcyone la surpassant en ce domaine, sachant se rendre désirer, véritable diva du dortoir. Apostrophe de Pollux lui arrachant l'ombre d'un sourire amusé alors qu'elle se défaisait du roman italien occupant son esprit, tandis que le quatuor prenait le chemin de la forêt.

Lieu d'apprentissage improbable différent de ce confort auquel était habitué la demoiselle, c'est pourtant sans manière qu'elle se résolut à s'assoir près de l'ensemble de sa délégation, attentive aux mots tenus par leur professeur, matière sachant intriguée ses réflexions comme nulle autre. Le sujet du cours leur était rendu libre, encadré par leur unique volonté, ce qui n'était pas pour déplaire à l'américaine. Rapidement, des idées fusèrent, premier jet s'insurgeant sur l'analyse de la montée au pouvoir du Lord obscur. Idée qui se valait, sans pourtant charmer l'angelot, songe en reflet à d'autres âmes peuplant les lieux, par leur remarque répondant aussitôt à l'audacieuse proposition. « La montée au pouvoir de Voldemort n'est que peu analysée, mais cela peut se faire aisément par une mise en parallèle face au totalitarisme ayant émerger lors du siècle dernier, comme certains en ont déjà fait la remarque.» Parole n'apportant que peu à la discussion déjà entamée, simple volonté d'illustrer son avis à son tour, afin de s'orienter vers un tout autre sujet, peut-être.

Audacieusement, l'idée d'aborder les temps actuels bercés par quelques sombres conflits couvert de mystère, dominant l'île. Aborder les méfaits présents par le biais d'une observation politique se tenait, et aurait probablement de quoi rendre le cours plus intriguant, par l'écho qu'il engendrerait en tout un chacun. « L'on pourrait en effet s'intéresser aux altercations récentes, d'un point de vu politique, cela nous parlerait probablement plus à tous.» Parlant au nom de la majorité, alors qu'elle ne représentait peut-être que la minorité. « Notamment aux conséquences engendrées par l'absence du représentant de l'autorité reconnu en un lieu, menant de façon quasi inévitable à la prise de pouvoir chaotique d'une minorité se devant normalement de servir le bien commun.» Et cela se répercutait sur les aspirations originelles de ce projet, ainsi que sur la place que chacun se devait de trouver en ces idées strictes. « Les derniers événements l'illustre bien, comme l'a souligné Pollux...» Mais est-ce que tous serait en accord à ce sujet, ou bien cela aboutirait-il en un débat tout aussi chaotique que l'ordre se voulant régner sur l'île ?

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Ven 19 Avr - 5:32
Grave
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Tu avais eu la surprise de voir un hibou débarquer. Ça faisait un moment que tu n’avais plus reçu de courrier par cette voie… Ou même de courrier tout court. Un cours de politique à l’orée de la forêt… Pourquoi pas après tout ? Ça te ferait juste écourter quelque peu ton footing matinal, rien de gravissime ou d’irremplaçable. C’était donc pour cela que tu étais désormais en route pour l’orée de la forêt, marchant d’un bon pas, te refusant à accorder plus d’un instant de pensées aux rumeurs qui disaient que Malcolm X se serait éloigné du reste du corps professoral. Tu ne prêtais pas attention aux rumeurs même quand elles semblaient véridiques, du moins tu essayais. Tu finis par arriver en vu du lieu où le cours se déroulerait. Des rondins de bois devant une cabane branlante. Pourquoi pas après tout. Tant que le cours était intéressant tu n’avais rien à y redire. Sur place déjà quatre membres de la délégation d’Ilvermorny et deux jeunes femmes de Durmstrang du moins il te semblait puis quelques autres élèves. Ainsi que le professeur bien entendu et Corail se baladant tranquillement entre les élèves.

Tu restais aussi impassible qu’à ton habitude et saluais tout ce petit monde d’un signe de tête bref et respectueux avant d’enfin poser silencieusement ton derrière sur l’un des rondins, laissant tes pensées dériver quelque peu pour s’éparpiller dans divers sujets. Fugaces et déjà oubliées… Le professeur prit la parole, t’extirpant efficacement de tes rêveries et tu l’écoutais avec attention. Tu ne laissais rien paraître à la proposition de la blonde malgré le fait que tu étais peu emballé. L’analyse de son ascension te paraissait assez simple à produire mais peut-être faisais-tu fausse route. Ainsi tu préférais ouvrir tes oreilles avant d’en faire de même avec ta bouche, curieux de voir une analyse plus poussée et intéressante que ce à quoi tu t’attendais. Un sourire menaça de fleurir sur tes lèvres avant que tu ne le réprimes. La réponse de Pollux avait de quoi faire sourire, visiblement il était loin d’avoir la langue dans sa poche. Si tu étais d’accord avec certains points soulevés, d’autres ne laissaient qu’un flou brumeux dans ton esprit qui préféra les évacuer dans un coin pour y revenir plus tard. Néanmoins, le débat dériva rapidement sur les événements de… Mercredi. Résumé comme Pollux venait de le faire on aurait dit un mauvais scénario catastrophe de bouquin… Sauf que là c’était la réalité. Tu te mordis la lèvre. Il s’était passé énormément de choses en une unité de temps très réduite et tu avais l’impression que certains éléments manquaient à l’équation afin que cette dernière se résolve d’elle-même sous tes mèches blanches. Raison pour laquelle tu n’avais pas dépensé d’énergie à participer à un débat que tu jugeais stérile d’ailleurs. Comme souvent chacun était resté campé sur ses positions. De toute façon un débat à plus de cinquante personnes… Mauvaise idée. Mais maintenant que vous étiez en nombre plus restreint et bien plus calmes qu’au moment des faits pourquoi pas ? Tu n’étais pas sûr d’avoir quoi que ce soit à y apporter, mais une chose était certaine : tu le suivrais avec attention. Tandis que Zaniah prenait la parole, ton esprit dériva quelques instants sur ce qu’il aurait fallu faire. Mais au final, en l’absence d’une autorité reconnue et dans pareille situation de crise, est-ce qu’il y avait vraiment une réaction meilleure que les autres ? Tu en doutais. Ou bien à coup sûr, elle n’aurait pas convenu à tous. Tu finis par ajouter pour compléter les propos de ta camarade « -L’absence d’un pouvoir établi clairement et reconnu par tous risque de mener à une débâcle complète comme l'a dit Zaniah. C'est encore plus vrai dans une situation de crise majeure nécessitant une réaction rapide... Qui a donc des chances d'être irréfléchie. ». Et si les autres parlaient en sous-texte des événements passés... Ce n'était pas ton cas. Ça te semblait juste logique, mais tu te refusais à te prononcer sur le reste.
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Ven 19 Avr - 6:38
Alcyone
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Hésitation terrible devant la glace. Torture, duel entre l’esprit qui veut détacher et les nerfs crient qu’ils ne sont pas prêts. Il gagne finalement, au prix d’un effort considérable, quitte la salle de bains sur les exigences de Pollux. Casquette corbeau de retour sur la tignasse, couronne que le prince s’était forcé d’ignorer depuis le carnage. Silence comme le quatuor s’élance vers la forêt. Épaule blottie dans l’étreinte de l’ami. Tout juste arrivés il le cherche, avant de saluer X, avant de penser à s’asseoir ou dire quoi que ce soit. Il veut qu’il soit là, pour lui montrer, parce qu’il comprendra. Infime victoire qu’il veut partager.

Place est prise près de Pollux, les deux étoiles plus pâles non loin. Azur glisse sur les bavards, professeur, rouge, rouge, haussements de sourcils, astre, sourire léger à la remarque. Le monde irait bien mal si le frère ne trouvait pas un moyen de scander son discours démocrate. Astres encore, et finalement royauté chiquée. Doigts s’agitent dans les poches tout ce temps. Corps sursaute au moindre craquement qu’on peut discerner malgré ses efforts pour le cacher. Ciel veut afficher soleil montre nuage. Réagit avec un temps de retard, mi-voix moins assuré qu’à l’accoutumée. Un peu plus certain que les jours derniers.

« En vingt ans on a fait le tour, ouais. Enfin c’est peut-être pas aussi facile d’en parler partout. Azur glisse sur Moscou avec un sourire tremblant d’excuse. Mais pourquoi est-ce que vous l’étudiez toujours par rapport aux événements moldus ? Tout ce qui se passe dans notre monde découle forcément du leur ? La peur, la soif de pouvoir et le besoin de suivre un leader, c’est humain. Quand est-ce que vous avez découvert le monde sorcier ? Eux n’ont pas besoin d’entendre parler de nous pour analyser leur propre histoire. » Poings sont un peu crispés dans les poches, terriblement agacés. Dissimulés pour ne pas tâcher l’air faussement tranquille, la façade affichée placide. Risette polie pendant qu’il s’exprime, presque sourire d’avant. Observateur peu avisé croirait que les semaines détresse n’ont été que fabulées.

Être oscille entre l’hier, le maintenant et le plus tard. Voudrait montrer la verve qu’il avait sans pouvoir tout à fait la trouver. Il essaye. « Mercredi, ouais, ouais. C’est quoi qui vous choque ? Qu’ils aient été trois à décider de tout ou que personne – presque – ait trouvé à y redire ? Hey. Moral en vrac, danger, situation de crise. Réponse forte, loi quasi-martiale et leaders auto-proclamés. Sourire s’esquisse en coin. Ça vous dit quoi les fous d’histoire moldue ? » Discours un peu trop bas, provocation hésitante, ton encore hasardeux. C’est un mieux, remarquera Pollux, X lui-même sans doute.
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Ven 19 Avr - 22:21
Brynhild
Brynhild
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Crédits : Poziomka
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
Avait-elle vraiment envie d’être là ? Non, pas vraiment. Elle aurait préféré rester avec Minsk, qui allait mieux mais n’était pas encore complètement remise. En tout cas, pas assez pour venir en cours de politique. Quoi que, même si elle avait été remise, Varsovie n’était pas sûre que son amie l’aurait accompagnée jusqu’ici… Même elle qui rechignait à sécher les cours aurait préféré prendre un bon deuxième petit-déjeuner, vu comment s’était déroulé le premier cours de politique. Mais elle ne pouvait pas se permettre de rater le deuxième, bien qu’il soit facultatif. Son niveau de connaissances dans cette matière frôlait le vide abyssal. Ce n’était pas que ça ne l’intéressait pas, mais simplement qu’on ne lui avait jamais donné les clés pour comprendre comment fonctionnait les institutions autour d’elle. Elle se contenterait donc d’être une plante verte à l’oreille attentive pour ce cours.

Elle avait rejoint la lisière de la forêt avec Jana et s’était installée un peu derrière elle après avoir salué leur professeur. Professeur qui avait disparu de l’enceinte de l’Astronef depuis l’annonce de la disparition de Meryt-Neith, deux jours plus tôt. Varsovie n’avait pas retenu grand-chose de ce qu’il avait dit, si ce n’était qu’il était en désaccord avec l’espèce de prise de pouvoir de Jeanne, Nobunaga et Che en dépit de Vivianne, mais surtout qu’il aiderait la sorcière africaine à s’échapper s’il estimait que ses raisons étaient suffisantes. Si elle partageait – ou du moins comprenait – sa première opinion, elle n’arrivait pas à concevoir la deuxième. Meryt-Neith avait attaqué Minsk, presque jusqu’à la mort. Ce serait trop simple si elle pouvait juste disparaître. Mais la slave avait décidé de ne pas se concentrer là-dessus, le cours était plus important que la personne qui le donnait. Et puis Malcolm X venait de dire qu’il ne reviendrait pas sur ces événements, ce qui la rassura un peu.

Jana suggéra de s’intéresser à la prise de pouvoir de Voldemort, ce qui fit naître des sentiments ambivalents chez Varsovie. D’un côté, elle aimerait bien avoir un avis neutre et extérieur sur cette ascension, d’en comprendre les mécanismes. Mais de l’autre, elle ne voulait pas vraiment revivre toute cette histoire qui avait déjà fait trop de mort et détruit trop de vies. Ielets prit ensuite la parole, suivi des Américains. Pollux, Zaniah, Alcyone. Et puis un Français aussi. Tout le monde parlait en anglais, le sortilège de traduction ne faisant pas effet en dehors de l’enceinte de l’Astronef. Ils parlaient trop vite, n’articulaient pas et utilisaient des mots que Varsovie ne connaissait pas. Si elle avait des bases en anglais, elle était loin de maîtriser la langue comme Ielets. Elle comprit cependant que le sujet était passé de l’ascension de Voldemort aux événements récents de l’Astronef. Alors qu’ils étaient censés ne pas en parler. Donc la slave allait devoir écouter pendant de longues minutes les autres étudiants débattre en ne comprenant qu’un mot sur deux, dans une matière où elle était déjà perdue. « S’il vous plait, c’est possible de parler plus lentement ? Malheureusement, on n’est pas tous bilingues en anglais… » Elle avait parlé d’une petite voix, s’excusant presque de demander ça. Elle ne prendrait certainement pas part au débat qui allait suivre, mais elle espérait tout de même réussir à prendre quelques notes et ressortir de ce cours la tête un peu moins vide…
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Lun 22 Avr - 12:22
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Cela lui disait surtout que les autres n’avaient pas compris le sens de son discours. Peut-être était-elle allée trop vite mais, plus probablement ne voulaient-ils pas voir ou comprendre. Tous ici, ils avaient vécu des traumatismes qui les avaient poussés, si jeunes, dans la guerre et la rébellion. Qu’elle ne sache pas le passé de ses collègues ne devait pas lui faire oublier qu’ils avaient sûrement vécu leur part d’horreur. Elle jeta un regard blasé à Alcyon et sa remarque plus que limite et haussa les épaules, rapidement calmée par le murmure de Varsovie qui avait du mal à suivre. Et oui, l’anglais n’était pas une langue universelle, n’en déplaise aux Européens et autres « nouveaux mondes » et il était logique que certains soient perdus. Ce n’était pas une honte, au contraire et que sa camarade ose l’exprimer, même à voix basse, cela montrait du courage d’abord et une véritable envie d’apprendre, de deux. Aussi, elle lui fit signe de la rejoindre.

« Je vais te traduire. » fit-elle de sa voix calme et posée, transformant pour elle un rondin en siège. Elle attendit que la jeune femme s’installe et lui résuma, à voix basse, en russe et le plus objectivement du monde les réponses de chacun, y compris les siennes, soucieuse de laisser la blonde se faire sa propre opinion. Elle n’était pas du genre à être de mauvaise foi et pensait sincèrement que les bons arguments étaient ceux qui se suffisaient à eux-même sans avoir à miner ceux de la « concurrence. » De même, elle n’embraya pas sur le changement de sujet aux évènements du mercredi passé. Elle avait son opinion là-dessus. Qui n’était pas très loin de celle d’Alcyone, d’ailleurs. Il ne fallait pas oublier qu’avec ce qu’il s’était passé, tous les présents au cours de politique avaient, de près ou de loin, adhéré à la colère du professeur ou ils ne seraient pas là. Leur présence était déjà un acte de soutient et la jeune femme ne voyait pas l’intérêt de débattre sur des sujets où ils étaient tous d’accord. Elle se remit donc en retrait, contente de son rôle de simple traductrice.
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Lun 22 Avr - 19:53
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Opale s'était levée sans comprendre ce qu'elle faisait encore là. Elle s’était habillée de vêtements chauds. Son bomber de satin rouge et blanc, vieux souvenir de sa vie tranquille, sur les épaules. Elle marchait dans l'humidité de la rosée vers le cours de politique. Peut-être ce matin seront-ils moins ethnocentrés ? Elle hocha brièvement la tête envers le professeur et alla s'installer dans un coin, sur une souche d'arbre qui lui semblait plus sympathique que les autres. Elle resta en silence dans son coin, comme d'ordinaire, écoutant sans participer. Les mains croisées devant elle. Mais les évènements de mercredi ? Cela ne l’intéressait pas. Mais il y avait de quoi parler si le parallèle devait être fait. Elle leva les yeux vers Acyone avec un sourire amusé. Plus il parlait, plus elle avait envie de partir vraiment loin de cet endroit. Le discours de mercredi, ça l'avait brisé en encore plus de morceaux que possible.

Alors pour une fois, comme se sentant en sécurité dans cette cabane au fond des bois, elle déversa ce qu'elle avait à dire.  

" Notre histoire contre celles des moldus, hein ? Les gouvernements remplis de criminels, c'est comme un classique chez eux aussi. Sans tête dirigeante, plusieurs choses se passent, que ce soit des coups d'état perpétuels, une perte de l'autorité ou une guerre pour celui ou celle qui se pense le plus en droit d'avoir le pouvoir. Et si on arrive à se distancer de ce genre de 'solutions' pour faire notre propre histoire, voyez-moi impressionnée.  "

Elle glissa un regard amusé à Alcyone. Opale posa ses pieds sur une bûche en croisant les bras derrière sa tête. Son anglais n'était pas le meilleur, mais elle tentait de rendre son discours intelligible. Elle en avait assez de jouer à cache-cache.

" Mais ce cours est fait pour former des têtes dirigeantes, non ? Ceux qui veulent que Voldemort retourne dans sa tombe à jamais. Si l'un ou l'une d'entre nous arrive à gérer cet endroit pour en faire un antre vivable en unifiant toutes les forces qui s'y trouvent, il est là l'espoir de notre futur monde."

Mais elle, elle ne croyait plus particulièrement aux professeurs pour mettre cela en place. Déjà que leur survivre semblait un défi.

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Mar 23 Avr - 21:42
Malcolm X
Malcolm X
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Malcolm X parcourut du regard l'assemblée des élèves, impassible. Ils étaient plus nombreux qu'il ne l'avait espéré à vrai dire, et le sorcier se retrouvait plongé dans des émotions contradictoires face à cet état de fait, oscillant entre réconfort et méfiance, espoir et peur. Il adressa un regard sec à Corail, histoire de lui faire comprendre de ne pas s'attarder là dessus, comme il avait tant eu l'habitude vivant. Claquement de langue vient accompagner le geste. Le fantôme se tait, et continue à déambuler entre les élèves.
C'est Ljubjana qui ouvre le bal, sereine, et propose un sujet pertinent qui va dans le prolongement de sa première tentative ratée de cours. L'homme acquiesce et lui adresse un sourire encourageant, reconnaissant de son effort. Forcément, le sujet devra être traité, il s'agit de l'essence même du cours qu'il propose : leur donner les bases pour comprendre et être à même de préparer le futur, si la guerre prend fin de leur vivant. Ielets se saisit du sujet au vol et dresse un parallèle entre la politique moldue et celle de leur monde. La politique étant partie intégrante de toute société, c'est un angle d'attaque possible. Logan bouclé renchérit, acide, et la tacle sous certains angles. Le ton est revanchard, Malcolm X hausse un sourcil et esquisse un sourire du coin des lèvres. « Parce que les pauvres ne peuvent pas faire de choses atroces, les opprimés ne peuvent pas voir naître en leur sein un mage noir de leur carrure à tous les deux ? J'ai un léger doute. » Il avait pas l'intention d'intervenir tout de suite, mais la pique était trop tentante. Casser les idées préconçues, c'était aussi son rôle après tout. Le ricain met alors les pieds dans le plat avec un enthousiasme certain et la mine de l'enseignant se fait plus froide, plus terne. Il baisse les yeux, fixe une souche, et attend.
Logan blondinet vient approuver les propos inconsidérés de son cousin, et Samantha la blonde en remet une couche. Décidément, ils ne sont pas de sa délégation pour rien. Grave approuve cette optique et mêle à voix à celle des astres. L'afro-américain lâche un profond soupir, les yeux toujours fixes. Brandon commence par faire le pitre, attirer l'attention encore une fois. Malcolm X ouvre la bouche pour répondre puis la referme. Attendre un peu. Il note la pique adressée à la majorité des élèves présents. Varsovie la slave demande avec douceur à ce que les conversations se fassent moins vite et il comprend. Il n'avait pas pensé à cet inconvénient là, et certains natifs anglophones ont tendance à ne plus y prêter attention. Faire attention donc. Et savoir que Ielets sera prête à lui traduire si le débat devait s'emporter. Ok. Opale, de Uagadou, clos un peu le débat en faisant part de ses doutes et en suggérant que l'émergence d'un équilibre porté par un leader reconnu et sain serait un grande avancée, à la fois pour le Projet Astronef et pour la résistance. En cela, elle a raison. Corail acquiesce lui aussi et va « s'asseoir » à côté d'elle. Fixe, finalement. Super.
« La majorité l'emporte j'imagine, et on fera donc en fonction des événements les plus pressants. Mais on parlera de Voldemort un prochain cours, et le suivant probablement aussi. Beaucoup de choses à dire sur lui. » Il sent se former une boule au ventre à l'idée de devoir répondre à ces questions, et pour autant, il leur a laissé la porte grande ouverte. Il est donc normal que les étudiants se questionnent à ce sujet, compte tenu des circonstances, compte tenu, aussi, de son intervention ce soir là, de sa prise de distance évidente avec le reste de l'Astronef. « Je pense que plusieurs d'entre vous ont peur que les choses partent en vrille sous peu, compte tenu de ce qu'il se passe et de l'absence de Vivianne, sensée être là dans ce genre de situations, justement pour affirmer l'autorité que nous lui reconnaissons tous. Ce serait plus facile peut-être, mais elle n'est pas là, et ce n'est pas le cas. Que faire donc en cas d'anarchie non maîtrisée ? Quels risques ? Quelles solutions ? L'autre question qui intrigue également semble être le recrutement des enseignants. C'est légitime aussi. Et je pense que je vais commencer par là. » Meryth-Neith... Il ferme les yeux, cherche son souffle à son cœur qui s'emballe. Ses mains se plaquent sur ses jambes pour ne pas trembler. Yeux s'ouvrent, regard dur sur l'horizon. Il prend la parole, plus lentement que d'habitude.
« Vous savez tous qu'une immense majorité des enseignants de l'Astronef n'ont jamais enseigné auparavant, pas dans une salle de cours en tout cas. Pourquoi ? Tout d'abord, parce qu'en Europe, la plupart des enseignants qualifiés ont soit mal tourné, ou on été tués pour protéger leurs élèves de la menace des Mangemorts. Il est impossible de rester neutre à ce poste. Ensuite parce que les enseignants n'ont, à la base, pas été préparés à former des sorciers déjà très accomplis à une réalité de terrain. Vivianne et les différents Directeurs et Directrices de délégations ont donc souvent préféré s'entourer de personnes ayant une forte expérience de terrain, souvent traumatisante donc. Et vous payez le prix, parce que nous n'avons eu aucune préparation, aucune consigne, qu'on ne savait pas gérer des étudiants. Nous apprenons et nous améliorons, je l'espère, assez rapidement pour que ce qui est arrivé ne se reproduise plus. Meryth-Neith est une criminelle notoire, certains d'entre vous ont probablement eu la confirmation si vous avez demandé son dossier. Elle était là sous conditions, et elle était surveillée. Son dossier indiquait également qu'elle supportait très mal l'enfermement et qu'il fallait être extrêmement vigilants à cela. Je ne peux pas vous parler de ce qui a déclenché cette crise, je ne le connais pas. On a tous vu Minsk. Il y a eu un dérapage de sa part, elle a dépassé les limites et le corps enseignant en est totalement responsable : nous avons fauté, nous avons baissé notre garde, nous n'avons pas su voir les signes de détresse, et une élève est presque morte à cause de cela. Cependant, je vous décourage formellement de la chercher pour la ramener à l'Astronef ou l'enfermer. Comme je viens de le dire, elle ne sera pas un danger si nous la laissons partir, et s'il vous faut un coupable pour cela, tournez vous vers Cléopâtre, tournez vous vers Vivianne, tournez vous vers moi ou n'importe qui d'autre. Elle a été recrutée en toute connaissance des risques. Simplement parce que personne ne savait faire ce qu'elle savait faire aussi bien qu'elle, et qu'on a besoin de l'élite pour former de l'élite. » Il marque une pause, les lèvres sèches. « Devrions nous faire preuve de plus de transparence ? Probablement. Cela aurait peut-être évité ce qui est arrivé à votre camarade. Je ne suis qu'un simple enseignant, cependant, je n'ai aucun pouvoir dessus, encore moins depuis que je me suis réfugié ici. Je peux vous dire que je suis un criminel aussi, que j'ai tué de sang froid des sorciers et des sorcières, que j'ai trempé dans des trucs louches et que j'ai fait de la prison. Pour autant, j'estime que j'ai ma place ici, parce que je suis un des plus formés pour le combat urbain, parce que je connais une magie spécifique, parce que vous êtes à la fois des étudiants sous ma responsabilité et le futur de la résistance, notre seul espoir palpable de renouveau, parce que je suis prêt à endurer tout ce que je vous fait endurer. Je suis dur, mais le terrain est dur, certains d'entre vous le savent, et si je dois aller au front pour la guerre, je veux que ce soit avec des sorciers capables, des personnes sur qui compter. Parce que je vous confierai ma vie autant que vous me confierez la votre. »
Corail lève la main, élève sage et puéril à sa place, et arrache un sourire à l'enseignant. « Je crois que vous dérivez un peu Malcolm X, non ? J'veux dire, on a un peu évoqué MN, mais c'était pas le gros de nos questions je crois. Partez pas dans de l'égo trip. » Il a la soudaine envie de le baffer, mais se retient. Ce serait ridicule de frapper un fantôme. Il a pas tort en plus, le sujet n'est pas sa place dans l'Astronef. Le sorcier hausse les épaules avec dédain. « Bon, du coup je me suis assez mouillé pour continuer sur ma lancée et vous tenir des propos que je ne suis pas sensé tenir. Ce que nous avons vu Mercredi, ce sont les derniers soubresauts d'un modèle qui est en train de se débattre avant d'expirer. En d'autres termes, on fonce droit sur une période de crise sérieuse qui risque d'être sale, douloureuse, et on hésite pas à accélérer autant que possible. L'Astronef n'a pas été pensé pour marcher sans Vivianne, c'est le principe d'une structure pyramidale : sans le haut, déjà on a l'air cons, en plus on se fait tous tremper par les intempéries. Assez logiquement, l'Astronef ne pourra pas continuer dans cette situation très longtemps et va se transformer en Projet Chaos ou Fin de Partie. Quand ce genre de choses arrive, le système doit changer d'une manière ou d'une autre ou mourir. Soit, nous parvenons à mettre en avant un nouveau leader, incontesté et apte à assumer les fonctions lourdes de Vivianne, soit nous retrouvons Vivianne, parvenons à le faire reprendre sa place et à lui redonner assez de confiance pour qu'elle ait la possibilité de reprendre les choses en main, soit nous imposons un nouveau modèle, avec de nouveaux codes et un nouveau fonctionnement. Si nous échouons à tout cela, on peut rentrer à la maison et attendre que les Mangemorts toquent à la porte, j'imagine. Ça ne saurait pas trop tarder. Personnellement, je ne crois pas qu'une concession soit encore possible pour qu'un leader reconnu émerge des rangs des enseignants pour prendre la place de Vivianne. Ma défiance à l'égard de les collègues se passe de commentaire je pense. Je ne crois pas qu'un leader étudiant doive tenter de prendre la place de Vivianne, parce que ce n'est pas son rôle ici, parce que seul, il ne saura gérer le quotidien et les conflits entre sorciers plus expérimentés que lui. Vous pouvez en tirer les conclusions par vous mêmes. »
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Jeu 25 Avr - 1:00
El Decapito
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Il fume tranquillement couché, il regarde le plafond. Putain, y’a tout qui part en couilles. Et ça l’fait un peu chier.
L’astronef c’est sa maison un peu. Il bouffe à sa faim, il a un toit. Il est presque heureux en fait. Faut pas que l'astronef s’arrête.
Il irait où ?
Il tire des lattes. Il a l’esprit qui s’en va ailleurs. Il est défoncé. C’est pas plus mal. Il manque de sommeil. Comme tout l’monde ici sans doute. Il divague. Pense à tous les ptits cul qui lui reste encore à matter sans gêne.
Ouais putain, sur cette île il était bien. Y’a des gens chelou, lui en fait partie, mais putain, il a  l’impression d’être un peu le vilain p’tit canard d’une grande famille.
Ouais, une famille.
Et tout l’monde s’tappe sur la gueule.
Comme dans une famille. Il finit par s’endormir en imaginant la mer. Ptete qu’il la verrait un jour ? Ptete qu’il sera en mission un jour près d’la mer ?
Mais nan. Il est trop nul, Cha Cha. Trop con pour cette élite. Mais il a doute compétences, il a vu des choses. Il sait résister à la torture. Il sait garder un putain d’secret.
Il est ptete pas aussi intelligent. Mais si y’en a un qu’on doit envoyer au casse-pipe ça s’ra lui, parce que ouais, ils savent qu’il tiendra l’coup. Et que prendre des coups, il à l’habitude d’façons.
Y’a des voix qui le réveillent. Il roule des yeux. Putain qui le sort de sa sieste ? Il est plus défoncé. Il est bien éveillé. Il reconnaît diverses voix. La voix de Malcom X notamment. Il reste couché. Putain. Y’a un cours sous la cabane.
Il était même pas au courant. Cha Cha serre les dents. Putain. On l’a pas invité. Mais sa colère passe rapidement. Le hibou ou le message s’est sûrement perdu en ch’min. Il passe sa tête par l’espèce de porte. Ils sont là, juste en-dessous. Ptain. Dommage qu’il a pas une bombabouse qui lui traine sous la main. Il retourne se cacher. Putain. Y’a personne qui se doute de sa présence. Il se marre. Mets les mains d’vant sa bouche. Il sort sa baguette. Se lève et vise en cloche, histoire que la plupart des étudiants soient touchés : “Aguamenti”.
Un filet d’eau s’échappe de sa baguette et va s’écraser sur la tête des étudiants là plus bas.
Ca les apprendra à les déranger durant sa sieste. Bande de ptits pédés coincés.
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Ven 26 Avr - 15:11
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Après l’intervention intelligente d’une jeune d’Uagadou, le professeur reprit la parole, longuement, à la fois pour accepter finalement la voix de la majorité (il n’était pas obligé, personne n’avait dit qu’un cours devait être une démocratie et sur cette île, Ielets n’était pas certaine que ce soit la forme de gouvernement la plus intelligente), revenant malgré lui sur le sujet qu’il avait annoncé ne pas vouloir traiter. Aux yeux de la russe, cette insistance était un manque flagrant de respect pour les désidérata d’une personne qui venait pourtant leur offrir gracieusement ses connaissances et son expérience.  Elle haussa imperceptiblement les épaules, s’installa confortablement, le dos contre le torse de son frère, et commença l’exercice difficile de l’interprétariat simultanée. Une partie de son esprit écoutait et comprenait ce qu’il se disait, l’autre transposait en russe et en notions slaves. La dichotomie entre la pensée américaine et celle des pays de l’est n’était pas qu’économique. Il y avait dans cette culture-là beaucoup de notions étrangères à la pensée russe. Comme elle ne connaissait pas l’origine exacte de Varsovie au sein de l’URSS, elle devait donc être la plus large possible si elle voulait rester honnête et objective. Et c’était son but. Elle refusait de profiter de la situation pour influencer le chaton. Elle devait avoir foi en sa camarade pour tirer seule les bonnes conclusions. L’envie de parler malgré les pseudo-tacles de ses « opposants » se faisait plus forte au fur et à mesure du discours et elle allait prendre la parole lorsqu’un aguamenti bien placé la mouilla jusqu’aux os. Elle soupira, reproduisant sans le savoir et exactement au même moment la grimace de son jumeau. Mais alors que lui restait impassible, elle sortit sa baguette, le sécha, sécha au passage Odessa, Koti et Amour, puis elle-même. Les autres pouvaient bien se débrouiller seuls. Elle lança un sort de bouclier autour de son petit groupe et de leurs affaires sans chercher à se venger et reprit, comme si de rien n’était. Ce genre d’enfantillages ne méritait pas que l’on s’y attarde.

« Je crois que le problème principal vient du positionnement de chacun. Vous n’avez pas eu de consignes claires ou de formation pédagogique, nous n’avons pas vraiment eu d’entrainement pour nous souder en une entité unique. Le classement, les délégations, la ségrégation entre tuteurs et étudiants, tout cela nous divise. Nous ne sommes pas pyramidaux, Professeur. Nous sommes un temple à colonne soutenant un chapiteau. Si celui-ci tombe, que reste-t-il sinon des colonnes que plus rien ne relie. Si nous voulons donner une autre forme à l’astronef, je pense qu’il faut simplement oublier ces principes de hiérarchie. Nous sommes tous adultes, assez humbles et intelligent pour écouter la voix de l’expérience et du savoir mais nous avons également à apporter, nous avons une vision plus jeune, des stratégies originales, notre énergie, notre enthousiasme et notre imagination. Sans vouloir vous vexer, c’est notre génération qui devra reconstruire. Moldus comme sorciers, riches comme pauvres, parce que ce qu’il se passe touche tout le monde. Si un leader se dégage naturellement de ce chaos, pourquoi pas mais il faudrait déjà qu’il se dégage d’une unité ou il n’aura aucune légitimité. Je respecte Vivianne et ce qu’elle a cherché à faire. Ce qui est, est. Chercher les causes sera intéressant pour en tirer des leçons dans le futur mais en période de crise comme actuellement, il est important d’agir et ce que je tire comme conclusion de votre analyse c’est que si nous n’avons pas de bon candidat unique, alors conjuguons nos forces et nos faiblesses. Au lieu d’un seul dirigeant, ayons un groupe composé de personnalités plus à même de faire fonctionner la machine de guerre et recrutés pour leurs capacités dans différentes matières, des stratèges, des administrateurs, des pédagogues etc… »
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Sam 27 Avr - 19:37
Altaïr
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Cours de politique N°2 - Ouvert à tous 01e7de2c0bb22e9c9853df6d5a59ec15d3fa31f0_hq
Semaine 7, vendredi

Les avis divergeaient et s’élevait dans l’assemblée, Zaniah, Grave et même Alcyone. Chaque mot était juste par moment, faux par d’autre du point de vue d’Altaïr qui tentait d’analyser chaque mot perçu. Zaniah et Grave semblait justifier un comportement tandis qu’Alcyone le soulevait comme une évidence logique qu’il aurait été aisé de prévoir. C’est ainsi que l’aigle percevait les choses, qu’il voyais les choses à ta manière. Le jeune homme restait totalement calme et impassible aux avis, se contenter d’écouter, de comprendre et de s’y faire un avis qu’il ne tenait pas tant à partager. Altaïr s’intéressait à la politique, l’analysait mais n’était pas un dirigeant, loin de là. Toutefois il respectait les avis, interrompu par la demande de Varsovie. Il était vrai que l’anglais était leur langue maternelle, mais ce n’était pas le cas de tous, et ici à l’orée de la forêt le sortilège de traduction ne faisait pas effet. Par chance pour elle, l’une de ses camarades se proposait de lui traduire. Les liens de Durmstrang.

Le professeur prenait à nouveau la parole, acceptant la demande de ses élèves. Celle de traiter des événements récents plutôt que de Voldemort. C’était un sujet dont il faudrait parler et dont le professeur reviendrait, mais il paraissait évident pour l’aigle américain de traiter de ce qui les concernait tout particulièrement. C’était aussi une façon de se comprendre les uns les autres, pour les élèves présents du moins. Altaïr avait bu les mots, parfois dur de leur professeur. Son avis comptait pour lui pour deux raisons, d’une part car l’américain avait une foi inébranlable en cet homme pour qui sa loyauté prenait le dessus sur tout, mais aussi parce qu’il ne trahissait jamais sa façon de voir les choses et ne se laissait pas manipuler. Il n’avait pas une seule seconde hésité à s’opposer aux restes du corps professoral. Altaïr comprenait plusieurs choses qu’il savait déjà pourtant, qui était évident. Rapidement arrosé par l’élèves de castelobruxo, Altaïr lui avait lancé un regard noir avant de se lancer un sortilège séchant ses vêtements. Si c’était l’élite sud-américaine, alors Altaïr s’estimait heureux qu’Ilvermorny relève le niveau du continent américains. Analysant les mots de Ielets, il se risquait à émettre un avis. Il n’aimait pas parler en public ni se mettre en avant, mais il fallait le faire parfois. « Je suis d’accord avec Ielets, je n’ai pas l’impression d’être au sein d’une structure pyramidale. Tout est fait pour nous diviser, la hiérarchie change constamment et évolue. Nous sommes en compétitions, entre délégations et surtout de par le classement. Quel est le but de chacun ? Prendre la place du numéro supérieur. Sans compter le secret omniprésent sur toute l’île. Il est nécessaire pour notre sécurité à tous, mais il nous divise et nous sépare. Comment ne faire qu’un avec une personne dont on ne sait rien ? Comment accorder sa confiance à un quelconque leader sans connaitre ses intentions exactes ? En sachant que notre professeur peut-être un tueur, un criminel, un traitre. L’élite prend bien des formes. Vivianne nous dirigeait dans un but, qui sait si le suivant prendra le même chemin. Nous sommes tous encore là pourtant, mais nous ne pourrons jamais être unie dans de telle condition. Pour reprendre les termes de Ielets, une fois le chapiteau envolé il ne reste rien. Alors qui prendra le lead, si nous ne le suivons pas qu’adviendra t’il de l’astronef. Une guerre civile au sein de l’île ? L’objectif principal du projet est-il toujours en vue ? Voilà tout ce qu’à soulever la fuite du professeur et l’espèce de coup d’état des autres professeurs. »
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Lun 29 Avr - 11:45
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Cours de politique N°2 - Ouvert à tous 85ec87b5a877505c580245088536252a

Il n’écoute plus. Il a lâché depuis un moment pour tout dire. Trop de choses à penser, trop de crevasses ombreuses où chute l’esprit, il n’a pas le temps pour des grands discours et des jolis mots, il n’a pas l’énergie. Menton dans la paume il saisit un mot sur cinq, papillonne des cils, manque de sommeil évident même si frère veille sur les nuits. Il y a le jet d’eau qui surprend un peu, fait à peine tiquer, surtout tourner ciel vers la cabane. Soupir. Astre attend une pause dans les débats pour lancer. « Ouais, c’est la merde quoi. Vivianne a intérêt à se bouger le cul si elle veut pas que ça lui explose à la gueule et que des abrutis prennent sa place. Enfin d’un côté c’était prévisible, à recruter n’importe qui et nous traiter comme des mômes, au bout d’un moment. Bref, va falloir se bouger. » Tant de vulgarité brûle un peu la langue mais il compose avec, trop fatigué. Et se relève d’un bond, ôte sa casquette mimant un vieux salut avec chapeau et s’en va d’un pas sautillant vers le palais de Sherry souriant comme un môme qui a vient de trouver un bonbon par terre.
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Lun 29 Avr - 18:18
Zaniah
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Cours de politique N°2 - Ouvert à tous Giphy
Situation s'enveniment, parole se libérant. Chaque âme ici présente s'exprime librement, crainte que d'être juger ou de paraître ridicule n'ayant raison d'être en ces lieux. Réflexion collective qui prend naissance, idées multiples ne demandant qu'à émerger, quant au futur de l'île, du projet de l'Astronef. Si ce cours s'était vu annoncé sous le joug d'un enseignement facultatif, par sa localisation précaire, il aurait mérité que chacun des membres constituant le projet y soit présent. Car plus qu'un cours théorique, c'était la réflexion réelle de l'avenir de la hiérarchie de l'île qui était repensé, évalué sous un point de vu nouveau.

Silencieuse, l'astre demeure attentive, prêtant attention à chacun des mots prononcés, d'autant plus à ceux venant de leur professeur, se défaisant de toute impartialité et levant quelques tabous qu'aucun autre n'aurait probablement osé aborder. La situation se voulait intrigante, pensée d'adultes s'exprimant librement, pourtant, il fallut qu'un événement à la maturité douteuse survienne. Liquide source de vie de l'Homme se retrouvant à tremper l'intégralité des élèves ici présent. Surprise, les poings de l'infante se crispe, quelconque envie de vengeance pourtant avorter avant même d'effleurer ses songes. Imitant son camarade, sortilège informulé que l'angelot visualise afin de sécher ses vêtements, précieux, ainsi que ceux des deux autres américains - unité d'une délégation primant sur le reste. Malgré l'interruption se voulant perturbatrice, les avis émergent de plus belles, Altaïr lui-même prenant la parole, parlant plus que la demoiselle ne l'aura jamais entendu au sein d'un cours. Désir intangible de rétablir l'ordre au sein de cette situation chaotique s'annonçant.

« Je ne penses pas que le retour de Vivianne soit encore une solution envisageable. Comment accorder de nouveau sa confiance à une figure d'autorité ayant fuit lorsqu'elle était le plus demander ? Sans confiance, un leader n'est rien. D'autant plus que certains risquent de se soulever à son encontre, si elle daignait revenir.» Parole prise après que ses camarades aient achevés d'énoncer leurs idées, la demoiselle parle cependant à un rythme plus lent, suite à l'intervention de Varsovie. « Je rejoins l'avis de mes camarades. Nous sommes divisés depuis notre arrivé sur l'île, et si Vivianne permettait le sentiment d'un semblant d'unité, maintenant qu'elle n'est plus là, tout s'effondre. Proposer une nouvelle figure d'autorité, ou en laisser une nouvelle s'imposer d'elle-même, à quoi bon ? Dans le cas présent, cela a été démontré qu'il ne s'agissait pas d'un système fiable et adéquat- suffit de voir les désastreuses conséquences de l'absence de la fondatrice du projet.» Il fallait apprendre des erreurs passés et trouver l'énergie nécessaire à surpasser ces dernières afin de forger un futur d'avantage stable, plutôt que de se réfugier derrière des erreurs qu'il est aisé de reproduire, en y espérant un résultat différent. « Ma conclusion est similaire à celle de mes camarades : si un ordre nouveau est instauré - ce qui est inévitable vu la situation, il nous faut préférer un système au sein duquel chacun aura sa voix, à l'image des premières démocraties grecques. Ainsi, nous n'aurons plus à craindre la disparition d'une figure d'autorité quelconque, et si les votes se font par la majorité, nous pourrons être approximativement certains que les décisions ne profiteront pas qu'à une minorité de ceux présents sur l'île. Il faut que les décisions soient pensées ensemble, plutôt que de suivre aveuglement les ordres d'une figure d'autorité pouvant s'avérer non fiable.»


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Mer 1 Mai - 16:26
Pollux
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Politique - #02
“If any of you are injured, take a seat in this fine classroom.” Dee opens up the nearest door and peeks in. It’s a classroom with a life-sized skeleton hanging on a stand. “Bones will keep you company while you wait for the doctor.”

Semaine 7, vendredi

La voix de Varsovie s’élève au milieu des imprécations, hésitante et faible. Aller plus doucement. Elle ne comprenait rien. Elle ne parlait pas aussi bien anglais qu’eux. Dans son emportement, Logan bouclé avait oublié que les sortilèges de traduction ne marchaient qu’aux alentours du bâtiment principal. Après ça, c’était chacun pour sa gueule. Ielets propose de lui traduire, mais l’américain a une meilleure idée. De sa baguette, il dessine quelques runes pour favoriser la bonne compréhension de chacun quelle que soit la langue utilisée, mêle ses runes en une, et il l’envoie en l’air, au-dessus d’eux, où elle se met à briller très faiblement au fur et à mesure que sa magie se diffuse autour d’eux.

« Désolé, Varsovie, s’excuse-t-il avec un sourire en se tournant vers elle. Ça devrait être plus facile maintenant. »

MX prend la parole cependant, alors Pollux se retourne, s’asseyant bien droit sur sa chaise en signe de respect, et l’écoute parler sans rien dire. S’il s’était permis quelques piques taquines au début du cours, son respect pour l’américain était trop profond pour qu’il ose continuer, surtout alors qu’il parlait d’un sujet dont il ne voulait absolument pas parler à la base. Et puis, avec ce que l’adulte faisait pour Alcyone et lui, lui manquer de respect était absolument hors de question. D’autant que ce qu’il racontait était très intéressant. Et il avait parfaitement raison, en plus de ça. Leurs profs n’avaient aucune formation. Il s’agissait d’agents de terrain, de gens débauchés au péril de leur vie pour leur dispenser une goutte de savoir dans l’océan d’obscurantisme qu’était devenu le monde. Il n’était cependant pas d’accord avec le fait de laisser partir Meryt-Neith. La tuer serait beaucoup plus simple. Elle est forte, mais seule. Ensemble, on peut la vaincre.

« Le problème n’est pas tant qu’elle soit une criminelle sortie de prison. Pollux rétropédale prudemment. Il préfère éviter de s’aliéner son prof - surtout ce prof-là, le seul en qui il ait eu confiance dans un moment de crise extrême. Le problème c’est que comme vous dites, ça manque de transparence. Pas juste elle. Tout. Je sais que ce qu’on fait est dangereux et que l’anonymat est important - enfin, pas pour tout le monde, cela étant, lâche-t-il pour un Nobunaga absent, mais ce que je veux dire, c’est que depuis Monseigneur… Silence. Tout le monde avait encore en tête l’assassinat de la française née-moldue, pas la peine d’en rajouter. Bref, le manque de transparence fait que c’est difficile de faire confiance aux autres quand on ne sait rien d’eux, surtout avec cette menace de mangemorts sur l’île. »

Du coin de l’œil, il voit Cha agiter sa baguette. Il reconnait l’aguamenti, esquisse à peine un geste pour se protéger, et finalement, ne le fait pas. L’eau du sortilège tombe sur lui comme une pluie glacée, mais bienvenue. Ça tombe bien. J’avais chaud. Sans le regarder, il lève un pouce vers Cha pour le remercier, provocation ironique qu’il accentue par le fait qu’il ne fait pas un geste pour sécher ses vêtements humides. Avec la chaleur qu’il faisait, ils sècheraient bien tous seuls en quelques minutes, hein. Ignorant l’interruption vulgaire du chaton, les autres prennent la parole à tour de rôle, dans leur langue pour ceux qui faisaient confiance à sa rune, en anglais pour les autres. Apparemment, personne ne voulait du retour de Vivianne, sinon lui, mais pour des raisons bien plus égoïstes que la pérennité d’un projet qu’elle avait abandonné à la première difficulté.

« Je doute que saborder Vivianne soit une bonne idée. C’est elle qui a monté le projet et qui a réussi à rassembler tout le monde autour d’elle. Si, dehors, ils apprennent qu’elle est partie, ils risquent de tous lâcher le projet. L’Astronef a besoin d’elle pour ce qu’elle représente et pour tous les contacts qu’elle a. Il se détestait pour ce qu’il disait. Vivianne, il l’emmerdait profondément, mais il savait qu’il avait raison. Un ordre nouveau ne changera rien au fait que là-dehors, c’est la guerre, et que ceux qui financent attendent des résultats. Dès qu’ils apprendront qu’elle nous a lâchés… On peut tous rentrer chez nous, parce qu’on n’aura plus un rond, et plus rien à manger. »
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