WARRIORS (#victimes) [ouvert à tous]

Ambre n’avait pas hésité une seconde à venir en aide à Sherry et Alcyone malgré l’image qu’ils renvoyaient. Même s’ils avaient des valeurs discutables, on abandonne pas un homme à terre. Ils faisaient tous partie de la même équipe, nageaient tous dans la même merde et tout portait à croire que leur ennemi portait la désignation de professeur et non plus de Voldemort. L’Africain avait porté Sherry contre lui, son corps posé sur ses avant bras. Il aidait Alcy qui s’appuyait contre son bras. Il avait dégagé l’invitation d’Anhinga et Ambre eu du mal à comprendre pourquoi. Parfois la rancoeur se nourrissait de la faiblesse des hommes.
Ambre se dirigeait vers l’infirmerie en tachant de garder l’équilibre, Alcyone était bien plus lourd et faisait pencher le corps d’Ambre sur le côté. A croire qu’il exagérait un petit peu son mal être. Ambre chassa cette idée, la violence de la scène avait parlé, le pauvre américain devait bel et bien souffrir et Ambre ne fléchirai pas.
Arrivés, Ambre amena le ricain à un lit avant de déposer délicatement le corps de Sherry contre le matelas. Il avait l’air tourmenté même en étant inconscient. Il avait replacé les couverture sur lui, prenant soin de dégager ses bras avant de les déposer doucement sur le lit. Ambre avait la triste habitude de s’occuper des malades. Il n'accordait pas vraiment d’attention à Alcylone qui était conscient, Sherry avait besoin de plus de soins.
“سوف تذهب “ Glissa-t-il doucement à l’anglais avant de repartir à la recherche de ses foutues infirmières.
De ses grandes jambes il traversa l’infirmerie et disparu dans une salle annexe.

Alors qu’il était occupé à faire de grands gestes pour tenter de faire comprendre aux infirmières l’urgence de la situation tandis qu’elles étaient tranquillement occupé à siroter leur bol de soupe au potiron Ambre entendi le chant de l’oiseau. Cardinal était là. Combien de temps s’était écoulé ? Elles avaient répondu que la souffrance faisait partie de leur entraînement. La douleur dont ses coéquipiers faisaient preuve n’étaient pas juste. Et Abre avait un profond soucis avec l’injustice. Il sortit de là, claquant la porte, faisant trembler certaines vitrines. Il entendit le corps médical glousser. Ambre ferma les yeux un instant et inspira profondément. Il n’était pas très objectif, s’était s’en doute un peu trop emporté, n’appréciant pas vraiment les personnes qui travaillaient dans la médecine. Trop de souvenirs douloureux sans doute. La voix de Cardinal l’apaisa et le fit brièvement sourire avant de retrouver son visage neutre lorsqu’il retrouva les éclopés. Vicaire n’était pas encore arrivé. Ambre, d’un coup d’épaule, se débarassa de son sac à dos, l’ouvrit et plongea sa main dedans pour en ressortir avec un pot rond, blanc et en plastique. Il le déposa sur la table de nuit de Sherry “Tiens, racine de Mandragore et aloe Vera. Et d’autres petites choses. Ca t’aidera à te remettre sur pied. Partage avec Alcyone et Vicaire.” Ambre referma son sac, lança un petit sourire amical à Cardinal (lui seul savait l'immensité de la valeur de se sourire) et disparut, pestant à nouveau intérieurement contre ce système ridicule.

WARRIORS (#victimes) Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical.

Maigre sourire reste fiché sur ta face. Tordu. Faux. Mais bien présent. C’est ça qui compte, non ? Qu’il soit quand même là. Alcyone rassure, tu tentes de redresser la tête, tu veux voir tes petits soldats à l’œuvre, tu veux voir le résultat de votre coup. « Bon… ça m’va alors... » Et ce simple geste suffit à raviver un peu plus la douleur et tu reposes ta tête contre l’oreiller. Bordel que ça fait mal. Larmes menacent de s’écouler toujours plus abondamment et tu prends une longue inspiration.

T’as pas plus le temps de te plaindre ou quoi que ce soit que l’arrivée de Cardinal t’arraches un nouveau sourire. Puis un nouveau grognement. Une petite plainte faiblarde parce que t’aimerais quand même le serrer contre toi, garder la présence rassurante le plus près possible, le plus longtemps possible. Et tu finis par couiner parce que malgré tout, ça fait pas du bien. Paupières s’agitent quand les pansements sont déposés et tu tentes de loucher pour les voir. C’est vain, bien entendu. Mais tu veux les voir. Et t’abandonnes seulement quand l’oiseau se met à chanter. T’as pas la référence, forcément, tu te contentes d’écouter alors que finalement, sa danse t’arrache un rire que tu regrettes immédiatement. Les côtes, c’est vrai. ‘fin, pas que. Tout. Tu jettes un regard vers Alcyone, cherches un soutien quelque part. Prunelles trouvent Ambre qui vient clairement pas d’arriver. Tu sais même pas depuis quand il est là. Tu sais plus grand-chose de toute manière. Et il est gentil Ambre. Même si t’as pas eu l’occasion de fumer ton joint. « Promis j’partagerai. » Mots sont difficiles à formuler. Tout paraît difficile à vrai dire.

Yeux qui s’ouvrent en grand, attention retrouvée à l’arrivée d’Odessa. Et surtout à la bouteille tendue. Tu dis jamais non à ce genre de proposition. Dieu existe. « Mon sauveur… J’te filerai tous les joints qu’tu veux... » Main tremblante s’étend et tu attrapes la bouteille non sans difficultés. Tant pis si tu douilles, t’en as trop envie. Liquide ne tarde pas à venir brûler ta gorge et tu soupires, fermant les yeux. C’est mieux quand tu fermes les yeux. Donc tu restes comme ça. Soupir t’échappe et on te croirait presque à nouveau endormi. « Oh… Occupe toi d’Alcy d’abord. Il est pas beau quand il est cassé. » T’es presque certain que tu pourrais tenir un peu plus longtemps comme ça. À la condition qu’on te laisse siroter le whisky. Et qu’on te fournisse un petit joint au passage. Oh, comme tu rêvais de ça. Tu rouvres seulement les yeux pour boire à nouveau, cherchant surtout à lentement t’assommer. Ouep. Tu peux définitivement pas rester sobre.

CODAGE PAR AMATIS

HRP a écrit:

SORRY, C'EST FOIREUX. Mais je vous aime tous.