[BEAUXBÂTONS] ALTESSE N.35

Il y a ces esquisses opulentes de cette fallacieuse plénitude qui rayonnent le long de tes lippes. Illusoire bonheur enrobant cette lypémanie tempestant au creux de tes entrailles, irradiant le creux de tes reins. Marasme ayant assailli ton existence dès lors que la connaissance de la monstruosité de ces globulines ruisselant au creux de ces innombrables irriguantes racines émaillant ta carne heurta ton esprit. Potions ainsi consumées dès le premier soupir exsudé. Esotérique médication conquérant éphémèrement ce mal te gangrénant tant la pulpe que les sentiments, tes rieurs éclats enjolivés de tes sourires éclipsant cette affliction muée en ton ombre. Martyr corrodé d'une horrifique phobie quant bien même son palpitant est d'or massif, la bonté radieuse au creux de tes paumes, maintes fois auréolée d'insouciance, adrénaline pour oublier cette malchance ancrée en ta charnelle charpente. Et pourtant, malgré ses incessantes précautions arborées de tes soins, le charme potionnique semble se rire de ta miséreuse vitalité, leurs effets t'estampillant s'essoufflant férocement bien avant leur fatidique limite et il eut quelques fois la stridence de ces hurlements, désespérées supplications de ces élèves qui détonnèrent subitement à travers les airs lorsque leurs prunelles s'entichèrent de la véracité de ton existence, encore guère reliée à l'illusoire. L'ingéniosité d'une ou d'un sorcier déflagrera peut-être, assemblant les indices fragmentés pour dissiper cette sibylline brume t'embaumant. Et les murmures cavalent parmi les couloirs, que le Croquemitaine s'éveille lorsque l'obscurité s'éprend du firmament, déambulant à travers les entrailles de l'Astronef ...