Tout King que tu es, ton véritable Royaume reste l’immense Salle de Potions. Bien que partagée avec d’autres collègues et ouverte aux élèves en dehors des heures de cours, personne n’y conteste ta suprématie. Premier cours de la journée, et quiconque te croiserais dans le couloir avec ce sourire satisfait sur les lèvres prendrait la fuite en courant. Quand la King sourit, surtout seule, ce n’est jamais bon signe.
Tasse de café en main, entrée en territoire conquis dans la pièce aux alcôves, vide en cette heure matinale. Le moindre bruit résonne contre les murs en pierres. Sur l’îlot central, ton cours est déjà préparé. Forme étrange sous un drap de soie pourpre, une quinzaine de fioles trônant tout autour. Tu n’auras besoin de rien de plus aujourd’hui.
Juchée sur un tabouret haut, sirotant le café qui semble se renouveler de lui même dans la tasse ornée du blason de la maison Serpent-Cornu d’Ilvermorny, tu observes calmement les élèves arriver en classe. Il règne toujours une ambiance calme, si ce n’est mystique, dans tes cours, notamment car ces chères petites têtes pensantes craignent ce qu’ils risquent s’ils osent faire un pas en dehors des lignes. L’exigence est haute, constante, mais en échange tu promets un enseignement de qualité et cela, seul les idiots et les fous feraient une croix dessus. Même l’élément aussi prometteur que perturbateur, Alcyone, se tiens comme un petit ange –ou presque- pendant tes classes.
Une fois tout le monde installé, tu laisses le silence planer encore un peu avant de prendre la parole, descendant du tabouret. « Bonjour à tous pour ce nouveau cours de potions avancées. J’espère que vous avez bien dormi car la pratique d’aujourd’hui va requérir toutes vos capacités d’analyses et de jeunes potionnistes. » Petit ricanement qui n’augure rien de bon pour les élèves, dont certains échangent des regards inquiets. Avancée vers l’îlot central, geste de la main vers les fioles présentées dont les capuchons s’ôtent d’eux mêmes pour aller s’entreposer dans une petites boite du bureau professoral avec un tintement de cristal. « Voici quinze poisons. Suivant vos parcours scolaires différents, vous avez put étudier certains d’entre eux. D’autres, sont de ma propre création. Jusque là, rien de bien compliqué. » Autre geste désinvolte de la main et le drap pourpre au centre de la table s’évapore dans un nuage de fumée, révélant le corps visiblement endormi d’un étudiant. « Vous reconnaissez votre cher camarade de classe, Sherry. » Ce dernier a le visage paisible, véritablement calme, sans doute pour la première fois de sa vie. La surface immobile d’un lac sous lequel gronde les enfers. « Sherry a été intoxiqué par l’une potions se trouvant ici. Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de symptômes visibles à l’oeil nu. Vous avez quarante-cinq minutes pour identifier le poison administré à cet élève et en concocter l’antidote. » Gorgée de café, retour au tabouret. « Vous disposez de tout le matériel présent ici, et dans la réserve. Pour pouvez travailler seul, ou en binôme. Ceux qui choisissent de travailler en binôme auront deux points supplémentaires, pour l’effort et les inconvénients que peut représenter le travail d’équipe. Ceux qui travaillent seul, ont quant à eux, un quart d’heure supplémentaire pour réaliser leur antidote. Des questions ? » De toute évidence, un élève lève la main, hésitant. Il suffit de regarder dans ses yeux pour deviner ses interrogations. « Oui, le poison administré à votre camarade est mortel, voilà pourquoi je vous conseille de ne pas perdre une seconde de plus. » Flottement, suivi d’une agitation soudaine. « J’oubliais. » Arrêt sur image. Souffles suspendus. « Ne reniflez pas les poisons pour tenter de les analyser. Un seul cadavre par semaine me suffit. Je passerais parmi vous régulièrement. »
AVENGEDINCHAINS
Sam 30 Mar - 16:29
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cours de potion
pauvre Sherry
Cours de potion. Enfin un cours où Moineau ne se sent pas mal à l'aise. Bien au contraire. Elle était arrivé ponctuelle. Se joignant au flot d'élève. Elle s'était trouvé une place relativement tranquille dans le milieu de la salle. Tranquillement elle avait sortie son matériel et son carnet de note. La maître des potions fit son entrée. La jeune fille suivit du regard la directrice de la délégation américaine. Jusqu'à présent elle ne s'était sentie aucun attachement pour aucun de ces élèves... Ceci dit le professeur Malcolm X était plutôt intéressant. Leur professeur compensait peut être les 24 ? C'était en tout cas la théorie qu'elle avait posé à leur égard.
L'oiseau observait les autre élèves s'installer quand enfin la professeure prit la parole... et ce qu'elle n’annonçait n'augurait rien de bon. Moineau fronça les sourcils : « - Excusez-moi, professeur, c'est une consigne que s'est passé le corps de tuteurs de toujours essayer de tuer Sherry ? Ou de le prendre en cobaye ? » La voix était peut être un peu moins douce que d'habitude. Moineau commençait à être fatiguée des méthodes de l'astronef. L'asiatique se releva néanmoins et partit directement vers [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Elle posa une main sur le pouls du jeune homme, prenant mesure de son rythme cardiaque, préleva une mèche de cheveux et... l'observa avec une moue navrée. « - Je suis désolée. C'est réellement pour te soigner. » délicatement elle lui fit une petite entaille au niveau du doigts pour prélever un peu de son sang. Après quoi, la demoiselle s'approcha des potions. Les observants avec intérêt, étudiant leur couleur, les agitants pour tester leur texture. Après quoi elle repartit à sa place et commença à noter.
Sam 30 Mar - 17:05
Alcyone
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Sourire Hollywood, chevelure rock star en pénétrant dans la salle de potions. Bonjour chantant, bonjour brûlant, inflexion charmeuse. Jeune prince se lève à l'aube lorsqu'il y a cours avec la Reine, passe des heures à s'apprêter pour lui plaire. Toujours dans les premiers arrivés, se défait en passant la porte de la casquette qui lui tient de couronne ces derniers temps, la dépose sur le coin d'un bureau du premier rang où il s'installe aussitôt. Erreur du premier cours soigneusement évitée depuis. Pas question de perdre un autre de ses précieux effets dans les splendides flammes de la maîtresse des étoiles. Les quatre pieds de la chaise restent plantés au sol dans la salle des potions. Les lèvres poliment serrées tant que King ne nécessite pas son intervention. L'azur suit le moindre mouvement de la grande dame, l'admiration déborde de l'océan. Les potions n'ont jamais été sa force mais il essaye, il donne tout dans le plus grand des calmes lorsqu'Elle est impliquée. Pour le moment il la détaille, rêveur, tente une fois de plus de deviner ce qui se cache sous les tenues apprêtées.
Jusqu'à ce que la consigne du jour soit révélée. Ciel s'assombrit et glisse sur Sherry. Grimace point légère, poing même se serre. She's kidding. Depuis une semaine le monde s'acharne sur Poudlard, depuis même qu'il prétend dur comme fer voir en lui un ami. Salive difficilement avalée. Il lève une main assurée, or étincelle au poignet. « Ma'am ? On peut pas prendre quelqu'un d'autre ? Je veux dire.. C'est Sherry, là. Il en a assez bavé ces derniers jours.. Regard se tourne assassin vers Moineau qui s'active non loin. Sans être au cours du Commandante, il en a suffisamment entendu parler pour être furieux. J'suis volontaire s'y faut. » Les mots brûlent la gorge mais sortent sincères. Du moins en ont l'air. Certain que Meryt trouverait un moyen de le blâmer si la précieuse épave ne s'en tirait pas vivante. L'astre se relève sans attendre de réponse, laisse ses affaires en place et vient rejoindre l'oiseau. Visage sévère, colère n'est pas loin de pointer. Pose les coudes sur son bureau, se penchant vers l'asiatique qui gribouille déjà. « Il a intérêt à s'en sortir. Et, même si t'as été assez irresponsable pour lui avoir tiré dessus l'autre jour, t'es la plus douée ici. Dis-moi c'que tu veux que je fasse. » Pas d'autres excuses pour les récents débordements, juste des yeux brillants de nécessité. Poing de plus en plus crispé du tyran qui rage de se mettre ainsi au service d'autrui, mais tant pis. Survie a un prix.
Sam 30 Mar - 20:07
Cardinal
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There's a new cat in town, He's got high paid friends, thinks he's gonna change history. You think you know him so well, Yeah you think he's so swell, but he's just perpetuatin' prophecy. Come on now, Slow down, you're gonna crash, Baby you were screamin', It's a blast, blast, blast. Look out, you got your blinders on, Everybody's lookin' for a way To get real gone. (@cars // beerus)
Cardinal arrive en cours de potion. Il n’avait jamais été particulièrement doué dans cette matière, mais il ne devrait pas parler, il ne l’était pas dans les autres, non plus. ♡ La professeure est arrivée en avance avec un sourire satisfait, de ce qu’il connaissait d’elle, cela ne laissait que présager le pire. Sans faire de bruit, le jeune homme prend place à une table.
Elle commence le cours en espérant qu’ils avaient bien dormi et en les informant que la leçon serait exigeante. Elle ricane, mais même le jeune homme ne parvient plus à avoir peur, même s’il sait se trouver dans le repère du serpent, cornu, en l’occurrence, et qui confondait son trône avec un tabouret. Il se contente d’écouter, de regarder des poisons, certaines sont de la création de la maîtresse des potions qui semble fière de chacune de ses réalisations. La seule chose qui sort l’oiseau de son étrange apathie, probablement due au fait qu’il n’avait pas pris de chocolat chaud, pour se réveiller, ce matin, est la vision du corps endormi d’une des personnes qu’il aimait le plus au monde. Cardinal devient blême et son regard se teinte de peur. Son camarade avait été empoisonné par l’une des potions, aucun symptôme n’était visible à l’œil nu et ils n’avaient qu’une heure, au maximum, pour identifier le poison et en concocter l’antidote. Lentement, il lève la main, mais il a la conformation, la conséquence de leur échec était la mort, et la professeure a le culot de conclure en leur disant qu’un seul cadavre par semaine lui suffisait.
Moineau fronce les sourcils, comme à l’habitude, parle plus que ce qu’elle n’agit, demandant si le corps professoral s’était passé le mot de tuer Sherry ou de le prendre comme exemple, tout en obéissant à la directrice. Cardinal n’en a absolument rien à faire. Se levant précipitamment, il court en direction de son ami. « Sherry ! » hurle-t-il. Le désespoir est empreint dans sa voix, alors qu’il tape frénétiquement la joue de son camarade, espérant le voir se réveiller et lui faire une blague qu’il ne comprendrait pas, ou une grimace pour le surprendre. Cardinal est en panique et se retient pour ne pas frapper sa camarade. « Ce n’est pas de soins qu’il a besoin ! C’est d’un joint ! Je suis sûr qu’un joint le ramènera ! Il adore fumer des joints ! Ou du chocolat ! Quelqu’un a un joint ? Du chocolat ? Un joint au chocolat ? N’importe quoi… ? » Bien évidemment, tout le monde avait décidé de se comporter en élève modèle aujourd’hui. Le visage du jeune homme se décompose.
Tremblant, il se fiche des consignes et court en direction de la réserve. Prenant un bocal en verre, il en sort un bézoard. Retournant dans la classe, il ouvre la bouche de Sherry et lui enfonce dans la gorge. Avec espoir, il attend que le jeune homme se réveillera, mais il sait que ce sera bien plus complexe que cela, que même si la professeure a l’antidote, elle ne le prodiguera pas. Cela lui confirme cependant ce qu’il savait. La directrice de la délégation américaine était réellement la pire de toutes. Cardinal prend son sac et en sort les pansements colorés qu’il se mettait habituellement sur les sourcils. Il en entoure un, aux motifs d'Hello Kitty, autour du doigt de Sherry, afin d’éviter que la blessure ne s’infecte. Passant son sac sur son épaule, Cardinal avance, son regard en amande se braque dans celui de la professeure : « Je vous déteste. » lui dit-il. Sans plus de folies, il part, se fichant de l’ambiance ou de ce qui arriverait s’il sortait des lignes directrices. De toute façon, il savait maintenant qu'elle avait raison, maintenant, il n'avait plus rien à perdre.
Sam 30 Mar - 20:54
Luther King
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COURS DE POTIONS
Les enfants sont tellement prévisibles. Bien que ces jeunes entrent pleinement dans l’âge adulte, ils n’en restent pas moins des enfants sans expérience, qu’il faut former et éduquer. C’est d’abord Moineau, qui exprime son mécontentement, à juste titre, tu veux bien l’admettre. Si délicate, si précieuse, si douce, la jeune femme fronce les sourcils en protestant. Rapidement suivi d’Alcyone, chère tête blonde que tu sais dompter d’un mot, d’un regard, d’un sourire. Ta faiblesse, ce gosse, même si ça te tuerais de l’avouer à haute voix. « Je ne suis pas responsable des actions de mes collègues, mais sachez que si Sherry est dans cette situation, il ne peut s’en prendre qu’à lui même et que j’ai mes raisons. Qu’elles vous conviennent, ou pas. » Le ton est entendu, tranchant. Glacial.
Malgré leurs protestations, Moineau et Alcyone se mettent néanmoins au travail, suivant les consignes, et le jeune homme joignant sa camarade sans même lui demander son avis. Qu’importe, tant qu’ils travaillent ensemble. Et honnêtement, tu penses qu’ils peuvent faire une très bonne équipe.
Et puis Cardinal. Qui se rue sur son camarade, hurlant son nom, lui tapant les joues avec un désespoir qui, s’il te tord le coeur, te donnes également malsaine satisfaction. Lorsqu’il court finalement vers la réserve, tu sais ce qu’il a en tête. Scénario inévitable, tu te demandais seulement qui serais le premier à craquer. A opter pour la faciliter. A enfreindre les consignes. A perdre son calme. Il revient avec un bézoard, l’enfourne dans la gorge de Sherry. Un soupir exaspéré de ta part, les yeux qui roulent vers le plafond. Désespérée. Et voilà qu’il lui fout des pansements sur le doigt. Pathétique. Et ce sont censé être eux, les soldats de demain ? Ceux qui sauveront le monde du plus puissant Mage Noir de tous les temps ? Je vous déteste. « Grand bien t’en fasse, Cardinal. » Autre singularité, le fait que tu n’utilises pas le vouvoiement, avec personne. « Mais sors de cette classe et tu n’y remettras plus jamais les pieds. » C’est son choix, il devra en assumer les conséquences. « De surcroît... » Foulée de pas jusqu’à Sherry, doigts fins qui s’introduisent dans sa gorge pour en extraire la pierre. « Un bézoard est d’une totale inutilité face au poison utilisé – ce qui donne au moins un indice au reste de la classe. » Tu ranges l’ingrédient et revient faire face à l’assemblée, balayée d’un regard d’acier. « Outre ma déception, il est vital pour vous tous d’apprendre à maîtriser vos émotions, de garder votre sang froid. Sans mentionner de respecter les consignes. Votre camarade écope bien entendu d’un zéro pointé pour hors sujet et insubordination. » Lèvres qui se pincent, déception. Immense. Douloureuse. « J’espérais ne pas avoir à vous expliquer le but de cet exercice comme à des enfants de onze ans mais il semblerait que j’en attendais trop de vous. Il s’agit pour vous de vous retrouver face à une situation inconnue, aux facteurs que vous ne pouvez pas maîtriser, comme cela vous arrivera inévitablement. Vous devez vous adapter, garder la tête froide, et ne pas laisser votre analyse ni vos capacités de réflexion se faire biaiser par vos émotions. C’est sans doute la chose la plus difficile à faire, mais c’est aussi ce qui peut faire la différence entre la vie et la mort. Entre une victoire, et une défaite. » Un soupir. Pour une seconde, il semble que le masque de la dame de fer tombe, et tu termines en retournant vers ton bureau. « Et je ne laisserais pas Sherry crever sous ma garde, ne vous en faîtes pas. » Nonchalamment, tu te laisses tomber sur le siège professoral. « L’heure tourne, et si Sherry ne risque rien, je n’en dirais pas autant de vos notes. »
Il n’aime pas son sourire. Il glace les veines comme son parfum. Slave a même rechigné à mettre pied dans la salle de l’aile est, mais il n’a pas tenu longtemps. Cours doivent tous être pris avec sérieux, qu’importe qui dirige l’apprentissage. Engeance américaine. Une autre qui le mettait, pour ne rien changer, mal à l'aise. Une autre dont il n’aimait pas la présence, une autre qui pourrait le bouffer s’il n’était pas vigilant. Oui. Garçon avait été attentif aux rumeurs, aux clameurs. Dame faisait frissonner jeune homme à la moindre œillade, gamin devine du terrible sous la carcasse. Il n’a pas envie d’être là, mais le roi Luther (pseudo toujours traduit par incompréhension, toujours écorché car il n’en connaît ni l’origine, King n’est pour lui qu’un titre ), était une formidable professeur si on faisait abstraction de ce qui émanait d’elle. Gamin reste donc droit sur sa chaise, Mort et Glace sait instruire comme peu de gens. Il attend que Sherry soit dévoilé au reste de la classe. Son carmin chatouille ses narines depuis qu’il était rentré ici. Rien d’enviable qu’il dirait, quelque chose cloche dans l’odeur. Dame énonce consignes et contexte, Skopje alerte aux moindres mots. Poison se baladait donc dans ses artères, triste sort pourrait l’attendre si classe ne se met pas vite en branle. Sherry comme cobaye. Encore. A l’instar de Moineau, Skopje commençait à s’y habituer. Gamin récurrait déjà son chaudron, comme toujours les consignes ne sont pas remises en question. Ne comptait que l’antidote à présent, les inutiles jérémiades ne le ramèneraient pas plus vite Soleil qui s’enflamme et s'offense devrait le savoir. Pourquoi prenait-il d’ailleurs sa défense ? Haussement d’épaules. Il remarque que les deux figures qui parcourent le ciel semblent s’allier pour vaincre Faucheuse. Grimace s’érige subtile. Ce n’est rien Skopje, qu’il se dit. Plainte du cardinal le tire de ses notes. Roi Luther le mangerait-elle ? Là, maintenant, tout de suite ? Non, elle cache ses gargouillis sous dure déception. Madame ne connaissait en même temps pas grand chose de l’oiseau, mais elle n’avait fait que le pousser sous océan tristesse, baleine le bouffera peut-être. Skopje se permet tout de même une main réconfortante sur l’épaule de l’Asiatique alors qu’il passe pour partir. Sourire chaleureux sur les lippes. “ Personne ne mourra Cardinal” Roi Luther le concède elle-même. Sherry ne lui servira donc pas de casse-croûte. Garçon se lève. "Désolé Sherry" il pique chair pour chercher sang du corps endormie qu’il met en fiole puis renifle. Que se cache-t-il dans le cruor ? Sang est de toute façon son domaine, il efface possible trace d'un coup de baguette. Ce sont les éléments de l’antidote qu’il faut maintenant traquer. Vermeil est déposé à son bureau avant qu’il ne s’enfuie dans la réserve avec son cahier taché rouge.
Dim 31 Mar - 21:03
Odessa
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Les cours passaient et se ressemblaient. Le professeur arrivait, l'air normal. Il ouvrait la bouche et là, on ne pouvait que se rendre compte de la folie qui les habitait. A croire que la direction n'avait choisi que des gens souffrant de problèmes mentaux qu'ils auraient mieux fait de soigner plutôt que de venir enseigner. De plus, les américains avaient quelque chose de particulier. Ils avaient vraiment l'air plus normaux que le reste. Jusqu'à ce qu'il révèle leur vrai nature. Luther King lui rappelait Malcolm X. Un air calme. Énormément de savoir à prodiguer. Des méthodes discutables.
Sherry était encore la victime et cela ne l'étonnait qu'à moitié. Il avait l'air de s'attirer tous les ennuis du monde. Mais il avait l'air également d'avoir une chance inouïe parce qu'il en sortait toujours vivant. Mais cette fois ? S'il ne travaillait pas seul, à la limite.
Comme tant d'autres, Odessa s'approcha de la silhouette endormie pour prélever de quoi réaliser quelque tests, ainsi qu'un échantillonnage des quinze poisons possibles. Il fallait bien commencer par quelque chose. Mais il doutait des résultats. Il lui faudrait parvenir à séparer le poison des autres substances consommées par l'anglais. Et Dieu seul savait tout ce qu'il pouvait consommer. Ne pouvait-elle pas choisir quelqu'un au sang plus sain ?
Lui-même avait pensé au bézoard. C'était peut-être ridicule aux yeux de la potioniste mais ils avaient au moins appris un nouvel élément qui les aiderait dans leur recherche. Ils avaient bien besoin de tous les indices possibles. Il remercierait Cardinal lorsqu'ils sortiraient. Avec Sherry, en pleine forme.
Mais pour ça, il allait d'abord devoir trouver ce fichu antidote. Et espéré que celui-ci réagisse bien avec les substances prises couramment. Que quelqu'un lui vienne en aide, avec une idée fantastique.
Dim 31 Mar - 22:29
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Potions. Un cours passionnant. Ambre était passionné par les potions et il espérait vraiment cette fois que le professeur allait être à la hauteur et n’allait pas le décevoir. Et puis, quand Ambre vit le corps de Sherry au sol, il comprit que non mais il nota tout de même que l’approche était intéressante. Avec toutes ces tentatives de meurtre contre Sherry, Ambre se demandait si au final ce n’était pas mérité. Mais l’africain est beaucoup trop gentil pour penser à ça. Sherry est un être humain et à le droit d’être traité comme tel aussi insupportable soit-il. Ambre était intrigué par ce garçon. Il respirait la nostalgie et puait la tristesse à vingt mille mètres. Pour avoir un comportement aussi destructeur il fallait n’avoir plus rien à perdre. Et si Ambre n’avait plus rien à perdre lui aussi, peut-être qu’il n’aurait pas le même comportement à l’heure actuelle. Des équipes. Ou être en solo. Deux cerveaux fonctionnent mieux qu’un, Ambre le savait, il fallait juste trouver la bonne personne et le cours de politique l’avait beaucoup aidé à lire en ceux qui pouvaient toucher sa confiance du bout des doigts. Le regard meil du brun se déposa sur Odessa qui était déjà occupé à prélever des choses sur le pauvre corps de Sherry. Ambre avait bien une idée pour trouver l’antidote. C’était un pari risqué mais puisque que les professeurs n’arrêtaient pas de clamer qu’ils étaient en temps de guerre… Ambre était enfin prêt à prendre des risques et à sortir des sentiers battus. Il s’approcha du slave après que les consignes aient été données. “Bonjour Odessa.” Commença-t-il “Tu veux qu’on travaille ensemble ?” Ambre fit un effort pour sourire légèrement en coin. Odessa avait su le toucher par ses paroles et ses valeurs et Ambre espérait qu’il ne s’était pas trompé sur le jeune homme aux cheveux longs. Ambre s’empressa d’ajouter en chuchotant , les yeux malicieux, “Si tu veux, j’ai une idée pour gagner du temps.” Il se pencha un peu plus près de lui lorsque son binôme accepta et murmura à son oreille son idée sans que personne d’autre ne puisse l’entendre autour d’eux.
Dim 31 Mar - 22:59
Brynhild
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Les potions, Varsovie adore ça. Elle aime mélanger des ingrédients, elle aime sentir les herbes médicinales, elle aime regarder sa préparation mijoter. Et puis faut dire ce qu’il est, c’est peut-être la seule matière dans laquelle elle est douée, vraiment douée. Alors elle aime aller à ces cours, même si le King lui fait un peu peur. Comme aujourd’hui. Les yeux de Varsovie s’agrandissent et sa bouche dessine une moue choquée quand elle voit Sherry. Déjà cible pour le cours de technologies moldues, le voilà à présent cobaye. C’est quand même un peu brutal comme méthode de cours. D’ailleurs, le sentiment global est l’indignation, quelques élèves protestent à voix haute. Et puis il y a Cardinal, qui semble vivre ça beaucoup plus intensément que le reste des élèves présents. Varsovie le voit et ressent sa panique. Elle n’aime pas le voir comme ça, pas du tout. Elle aussi aurait envie de crier. Mais ce ne serait pas correct, alors elle se contente d’envoyer de l’énergie positive à Cardinal. Sauf qu’elle ne sait pas le faire, alors ça ne change évidemment rien. Et puis malheureusement la technique du bézoard tentée par l’oiseau ne fonctionne pas, ni celle du pansement Hello Kitty. Évidemment, ça aurait été trop simple.
Et Luther King toujours aussi implacable, même avec Cardinal. Le pauvre se retrouve avec un zéro, en plus d’être confronté à cette situation difficile. Ça énerve un peu Varsovie, parce que c’est un peu injuste quand même… Si ç’avait été Minsk à la place, elle aurait sûrement réagi de la même manière que Cardinal. Sauf qu’elle aurait demandé de la vodka à la place des joints, sûrement. Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l’alcool slave. Enfin, toujours était-il que ces pensées n’allaient pas sauver le pauvre Sherry. Et si Cardinal avait écopé d’un zéro, Varsovie voulait au moins donner le meilleur d’elle-même pour trouver l’antidote. Elle était dans la fin du classement donc elle ne se faisait pas d’illusions, mais elle aimerait tellement être celle qui trouve la réponse. Ne serait-ce que pour que Cardinal ne soit plus désespéré.
Alors Varsovie se met au travail. Avant même de jeter un regard aux poisons ou à Sherry, la slave se rend dans la réserve et se met en quête d’ingrédients. Parce que tout bon antidote se fait sur une base saine, et que plus on laisse macérer les ingrédients longtemps, meilleurs sont les résultats. Elle attrape les poudres, les herbes, les racines et les flacons. La réserve est incroyablement fournie, si bien qu’elle trouve tout ce dont elle a besoin. Elle retourne sur son plan de travail et laisse infuser ses herbes ensemble. Puis elle se saisit de son carnet et va s’asseoir devant les poisons. Elle trace un tableau à double entrée, avec seize colonnes – une par chaque potion plus une pour les titres – et onze lignes. Dans la première colonne, elle note un mot par ligne : Couleur, Reflets, Viscosité, Opacité, Lumière, Surface, Densité, Texture, Température. « Le plus important pour identifier une potion, c’est la vue. Tu ne peux ni la toucher, ni la goûter, ni la sentir. » Elle a entendu cette phrase tellement de fois qu’elle pourrait la réciter les yeux fermés. Alors elle commence à remplir son tableau de 176 cases à une vitesse remarquable. Pour chaque poison, elle note les dix caractéristiques. Ça va vite parce qu’elle est habituée. Et grâce à ce tableau, elle identifie quelques-uns des poisons.
Et puis elle se plante aussi devant Sherry, et le regarde vraiment pendant que les autres ne pensent qu’à prélever son sang. Pas elle, déjà parce qu’elle sait qu’avec sa maladresse légendaire elle risquerait de le tuer encore plus vite que le poison, mais aussi parce qu’elle sait ne pas en avoir besoin si elle suit sa propre méthode. Alors elle se contente de quelques informations déduites de son observation : teint, dilatation des pupilles, contractions musculaires, marbrures discrètes, battements des ailes du nez… Pas de symptômes visibles à l’œil nu, mais une foule de détails qui peuvent chacun avoir leur importance. Son carnet sous le bras, Varsovie retourne s’asseoir. Elle regarde un peu autour d’elle les autres élèves, les binômes formés. Alcyone et Moineau devant – à coup sûr ce binôme réussira – et puis aussi Odessa et Ambre de l’autre côté. Dommage que Cardinal soit parti, parce qu’elle aurait bien aimé être en binôme avec lui. La chaise à côté d’elle reste donc vacante, pour l’instant.
Lun 1 Avr - 1:17
Cardinal
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There's a new cat in town, He's got high paid friends, thinks he's gonna change history. You think you know him so well, Yeah you think he's so swell, but he's just perpetuatin' prophecy. Come on now, Slow down, you're gonna crash, Baby you were screamin', It's a blast, blast, blast. Look out, you got your blinders on, Everybody's lookin' for a way To get real gone. (@cars // beerus)
Il a réagi sur le coup de la peur de voir son ami mourir, il n’a pas pris la peine de réfléchir et a oublié que le tout se déroulait dans un contexte académique. Le jeune homme a ce défaut, il vit rapidement en oubliant que la vie était composée de plusieurs moments. Son pied est sur le seuil de la porte quand la professeure le tutoie, lui laissant parfaitement entendre que sa haine la laissait indifférente. Lui, ça le touche beaucoup plus que de raison, il sent son cœur battre et il ferme son poing, enfonçant ses ongles dans sa peau. Sortant la boite de pansement, il l’ouvre pour s’en coller sur les sourcils, mais le serpent continue, lui dit que s’il sort de cette classe, il n’y remettra jamais les pieds. Toute personne savamment constituée aurait compris qu’elle lui laissait une chance de se rattraper, mais pourtant, le cardinal sait que c’est terminé à partir de ce moment. Les autres insultes le concernant et sa mauvaise note ne lui font plus rien. Il en ressent tout de même une once de tristesse, même s’il ne sait pas totalement pourquoi. Il n’avait jamais été le premier de la classe et ne le serait jamais.
Cependant, quand un de ses camarades lui affirme que personne ne mourra, l’oiseau lui lance un regard sombre, le rouge était mal placé pour parler. Cela lui redonne le courage qui lui manquait, lui permet de remettre les pendules à l’heure. N’accordant pas plus d’attention au brun qu’il ne la méritait, il se retourne vers la professeure, avec un sérieux qui ne lui est pas naturel, mais une réplique qui n’étonne pas, venant de lui : « Connaissez-vous le film Cars ? » lui demande-t-il. À voir la prestance de la femme et les manières qu'elle se donne, il sait très bien qu'elle pète plus haut que son cul, est trop haute dans son estime personnelle pour prendre la peine de connaître les œuvres des autres mondes. « Un des personnages, lui aussi, se fait surnommer, The King, et savez-vous comment il a terminé ? » Cardinal fait un sourire, lève le poing à la hauteur du visage et le déploie, formant le bruit d’explosion sur ses lèvres sans jamais le prononcer. L’oiseau défie les étoiles, oublie que ce sont ces dernières qui lui permettent de voler et éclaire sa route. Jetant un œil à la classe, il a un regard peiné en direction de Varsovie, qui lui a conservé une place, se disant que dans toute cette histoire, elle n’était probablement qu’une victime collatérale. Sa décision est prise et peu importe les portes qui se ferment derrière lui, il devait se concentrer sur celles qui s’ouvriraient. « Ne vous inquiétez pas. Moi, je ne reviendrai jamais ici.. »
Cette fois-ci, il quitte la salle pour de vrai, sachant très bien que pour chaque action, il y aurait une conséquence. Au passage, il jette la boite de pansements dans une poubelle. Il n’en avait plus besoin.
Lun 1 Avr - 2:02
Dymphna Blavatsky
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Décidément, les professeurs ici avaient de drôles de manière. Alors, certes, ils n'étaient plus des enfants, mais tout de même. Tuer la résistance avant qu'elle puisse ... résister ? c'était un peu contre-productif. Toujours est-il qu'Anhinga tressaillit à peine en voyant Sherry calme. Le spectacle, pourtant, est assez effrayant étant donné qu'on le connaît rarement dans un pareil été. Décidément, ce garçon doit avoir un très mauvais karma pour trouver finir amoché, envolé, blessé, empoisonné, et ainsi de suite. Bon, ceci dit, la nepali risque de ne pas être très utile étant donné son niveau en potions. Oh, elle ne l'a jamais caché : c'est typiquement le genre de cours qui l'ennuie. Alors, tandis que tout le monde se rue, dans un état de panique plus ou moins avancé, sur Sherry, elle les observe les sourcils légèrement froncés. Si elle travaille seule, elle aura quinze minutes de réflexion en plus. Elle est mauvaise en potion mais ... soudain, ignorant avec superbe le coup d'éclat de Cardinal, la numéro quinze se tourne vers sa professeure "vous êtes d'accord qu'on doit juste trouver l'antidote ?" Mauvaise en potions, mais douée en tellement d'autres choses... Sans se départir de son froncement de sourcils, Anhinga agite sa baguette en direction de Luther King. Après tout, ça ne coûtait rien d'essayer, d'autant plus que les consignes n'étaient clairement pas parfaitement définies dès le départ. A aucun moment l'enseignante n'a donné de marche à suivre pour trouver l'antidote "Accio antidote" un sort de première année, qu'elle est sûre de réussir. Les empoisonneurs n'ont-ils pas toujours un antidote à portée de main ?
Lun 1 Avr - 17:59
Guinness
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SECURISATION
COURS DE POTIONS Ouvert à tous
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Guinness n’est plus que l’ombre d’elle-même. Un teint plus blanc que jamais. Deux cernes soulignent ses yeux. Ses longs cheveux roux s’emmêlent un peu plus chaque semaine. On teste leur limite, et Guinness semble être proche de la sienne.
A la vue de Sherry, elle panique. Tout comme Cardinal, elle s’est élancée à la recherche d’un bézoard, mais c’est Mahoukotoro qui l’a trouvé avant elle. Il le place dans la bouche de son camarade de délégation. Guinness se change en statue, guettant les premiers signes de vie de Sherry. En vain. Luther King veut un antidote, un antidote elle aura.
Guinness tourne sur elle-même, se prends la tête à deux mains, sans issues. Son regard parcourt ses camarades, qui s’activent, qui savent quoi faire. Un visage familier s’évapore dans la réserve.
« [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! »
Elle l’y rejoint. Ses joues sont humides. Ses traits sont tirés par l'angoisse, son visage à peine reconnaissable.
« Aide-moi. Dis-moi quoi faire ! Je t’en pries. »
Lun 1 Avr - 21:54
Minsk
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Faut qu'ils arrêtent. Genre vraiment. Au concours des salauds, ils ont tous gagnés, au concours de ceux qui s'acharnent toujours sur le même aussi. Peut-être que dans d'autres conditions, elle n'y aurait pas cru au speech de la ricaine en cheffe, que c'était pour la mise en scène. Sauf que... Sauf que Sherry s'est fait déglinguer la gueule par un prof en cours, que Corail s'est fait buter par une prof, que c'est plus drôle de se demander qui sera le prochain à passer... Moineau et Alcyone font des réflexions, Cardinal réagit. Bézoard, bonne idée. Dommage que King se fasse tordue, hein ? Même que maintenant elle jacte sur réagir sous pression. Comme une envie de lui balancer un de ses poisons à la figure, voire les quinze, ça pourrait faire un cocktail intéressant. Minsk adresse un signe de main à Cardinal, il a raison, trente-six fois raison. Pour son insubordination, pour Cars aussi. Elle louvoie jusqu'à Varsovie, se penche vers son oreille. "On s'la joue communisme pour les infos, hein ?" Clin d’œil, elle sait que Varso gère en potions. Sourire à Anhinga qui tente le sortilège d'attraction : presque de la triche ça. Regard étonné vers Guinness qui semble paniquée. Elle a l'air calme, Minsk, quand elle s'avance vers Sherry auquel elle jette un œil dans l'espoir de voir un indice quelconque qui aurait échappé aux autres. RAS bien sûr. Tant pis, elle sait où en trouver des informations. Directement à la source. "Vous êtes sûre qu'il n'aura rien ?" qu'elle demande d'un ton innocent à la professeure alors qu'elle plante ses yeux dans les siens. L'heure est à voir si la professeure est aussi bonne en potions qu'en occlumancie. Parce que Minsk ne va pas se gêner pour fouiner, elle n'a qu'à pas avoir commencé.
Les potions est le cours où Resko excelle le plus, il est aussi son cours préféré. C’est aujourd’hui qu’il va assister à son premier cours. En arrivant, il s’asseoit à l’arrière, vers la droite, il n’aime pas trop être dans l’action, donc c’est toujours son endroit préféré où se mettre.
Enfin, après le bref bavardage de ses camarades, le professeure débute son cours. Cette prof a l’air habituel des profs qui aiment êtres cruels-amical avec ces étudiants. Pour Resko, peu importe l’attitude de l'enseignant, ça ne change rien. Il va quand même rester attentif et va toujours faire de son mieux -son mieux étant toujours assez exceptionnel pour être honnête-.
Mme. King expliquait maintenant la tâche qu’il faudra accomplir dans la durée du cour; un étudiant empoisonné, une quinzaine de poisons (dont quelques-uns de sa conception), aucuns effets secondaire. Le but étant d e retrouvé le poison particulier et de créer l’antidote. Mme. King exprima qu’il était possible de faire l’exercice en équipe de deux, ce que Resko ne fera certainement pas.
Resko, après avoir légèrement observé l’étudiant empoisonné et identifié les poisons disponibles -omis ceux qui lui sont inconnus, tels que les poisons originaux de Mme. King-, vint à la conclusion que le professeure avait très probablement administré un de ses poisons originaux. Rien à l’Astronef n’était simple.
Il décida donc d’y aller avec un antidote général pour les poisons peu communs. Pendant qu’il répertoriait les éléments pour son antidotes, plusieurs élèves exprimèrent leur mécontentement ou certains commentaires désobligeants. Resko n’en fit absolument rien, restant concentré et essayant de bien concocter sa potion.
Il avait été cherché dans la remise des graines feux, une corne de Grapcorne, des Dards de Billywig et des carapaces de Ciseburine. Il se remémora les étapes de la potion et la concocta donc. Apres avoir atteint la couleur, la texture et l'odeur voulu, il transfèra la potion dans une fiole et s’approcha de Sherry. Espérons que ce soit la bonne.
T’es dans l’ombre, au fond de la classe. Les bonnes vieilles habitudes reviennent vite. C’est sans doute pour ça qu’on les appelle habitudes. Tu sais pas à quoi t’attendre, tu connais personne, ni prof, ni élève, c’est ça d’être à la bourre. C’est ça d’être limite antisocial surtout. Mais la situation t’arrange plus qu’elle ne te dérange, et tes pupilles mazoutes sautent de nuque en nuque, le visage de furet de ta prof toujours sous surveillance. Tu l’aimes pas. C’est décidé. Pour une bonne est simple raison, c’est elle-même qu’elle aurait dû mettre en danger. Le reste, tu t’en fous, tu comprends. Mais t’aimes pas ceux qui se servent des autres, quelques soient ses raisons. Certes … si personne ne trouve l’antidote, il n’y aurait eu peut-être personne pour lui sauver les fesses. Mais bon, c’est le jeu. C’est la que ça deviendrait amusant. C’est là qu’elle gagnerait ton respect.
Tu les regardes s’agiter un instant, puis reportes ton attention sur le dénommé Sherry. Pas de symptôme physique ? Y a toujours des symptômes physiques. Sauf que certains ne sont visibles que si l’empoisonné est conscient. Pourquoi ne l’est-il pas ? Autre potion, sortilège ou effet de la première. Troisième option surement, ça justifie que le poison utilisé est de la conception de la prof. Faut pré-penser ce paramètre. Mais de toute façon, si c’était une potion commune, ce serait trop simple.
Tu te lèves à ton tour, couteau à la main. Tu tranches sans trop de scrupule la paume de l’étudiant. « Navré mon grand. » que tu marmonnes surtout pour la forme. Tu te sers largement en sang et bande négligemment sa main. C’est pas comme s’il risquait de se vider de toute façon. Tu envoies d’un coup de baguette le récipient plein d’hémoglobine à ta place d’un coup de baguette et tu en fais de même avec un échantillon des douze fioles dont tu n’identifies pas du tout le contenu. Tu prends le risque d’en laisser trois de côté, question de temps. Tu rejoins en silence ta place et tu réserve le même traitement à ta main, et à ton sang. Et puis tu t’affères à répartir le tout dans des fioles vides. Tu mets une partie du sang de Sherry à décanter, une autre à distiller, et tu infectes ton hémoglobine avec les échantillons de poisons. Tu pourras sans doute en éliminer une bonne moitié juste à la réaction entrainée.
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Sam 30 Mar - 14:18
