Quien a hierro mata, a hierro muere.
(Qui vit par l'épée périra par l'épée.)
« Elle a déjà tué. En somme, on en est tous capables, certains plus que les autres, et on ne gagnera pas cette guerre sans la rançonner liquide mais, chez elle, on dirait que c'est... juste là, sous la peau, que ça tient du propice. Oh, ils entraient, rangés, qu’on entendait battre le sang d'assassin dans ses veines. Il n’y avait que ça, un tambour militaire à la place du cœur et aucune lumière pour survivre au fond de ces yeux trop sombres. »
« C'est celle qui ne donne jamais son avis.
- Et elle est pas payée aux sourires qu'elle décroche...
- Sûr, y'a de la discipline jusque dans la façon dont elle plie ses culottes. »
« Le pistage, c'est...
- Quoi ?
- Je sais pas. Ça t'a pas l'air un peu léger comme programme ? Tu m'aurais dit : "
torture magique" et "
1001 astuces pour faire sauter des dents avec un reducto", là j'aurais vu le rapport. »
« Elle est jolie, un peu. À sa manière. On soutient son regard et il y a un éclat, peut-être totalement faux, qui vous inspire de la confiance... Comme si elle était certaine de tout ce qu'il s'était passé, et consciente de tout ce qui allait encore se produire. »
« Les latines, c'est livré par paire ? ou c'est juste Môdame Che Guevara qui siffle et Neruda qui rapplique ? »
« Elle cause plusieurs langues. En plus de l'anglais et en dehors de la cour centrale, je veux dire.
- Et elle connait le gobelbabil ; j'ai reconnu certains mots dans les notes qu'elle prenait. La
langue du fric... Autrement dit, t'as toutes les marques du mercenaire. »