| Belgrade Pseudo : Syriane
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| La disparition La première visite que Stravinsky, Skopje et Beryl reçoivent, n'est pas celle de Vivianne. Une toute autre silhouette apparaît à la porte de la grande pièce. Cléopâtre. Professeure de magie sans baguette et d'aide à la pratique du rituel visant l'animagie, on en sait bien peu sur la discrète mais imposante directrice de Uagadou. Elle s'avance avec assurance jusqu'à la cellule la plus remplie et passe à travers la glace sans peine. Face aux trois prisonniers, sa mine est terriblement sombre, comme si la pire des nouvelles s'apprêtait à tomber de ses lèvres. Son regard passe sur chacun des visages, s'arrêtant brièvement pour saluer Stravinsky d'un geste du menton, avant de s'arrêter à Beryl. Mains croisées dans le dos, elle ne s'adresse qu'à la recrue venant de sa propre délégation. Élève qu'elle a elle-même recruté, en qui elle a placé sa confiance et ses espoirs. Elle la jauge de haut en bas, d'un regard aussi froid qu'appuyé. « Bonsoir, Beryl. Je sais très bien que tu n'es pas responsable de cette monstruosité. C'est même une insulte à ton intelligence que de te faire enfermer. Je suis certaine que la vérité viendra à éclater. » Elle laisse brièvement le silence s'installer, avant de poursuivre. « J'ai un message pour toi, de la part de Sinaï. Il cherche l'occamy qu'il a perdu, et espère que tu saches où le trouver. Comme tu ne pourras pas quitter l'Astronef avant un certain temps, il serait dommage qu'il ne remette jamais la main sur cette précieuse créature. Sais-tu où elle a pour habitude de se cacher lorsqu'elle prend la fuite ? » Note : @Stravinsky et @Skopje vous pouvez choisir de participer ou non. |
| Valentina Chesanova Admin  Pseudo : Olesia
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| Le regard est hostile quand Beryl aperçoit Cléopâtre dans la salle. Malgré son profond respect pour sa directrice de délégation, la jeune femme ne supporte pas d'être enfermée comme une sale bête. Pourquoi aurait-elle tué Monseigneur ? Pour une branlée en duel ? La belle affaire. Toute cette histoire est absurde, et Cléopâtre le sait pertinemment. Jamais Beryl n'aurait fait une chose pareille. Pas au nom de Voldemort et surtout pas pour des questions de sang. Tout de même. La princesse ne pipe pas mot face au charisme et à la présence de Cléopâtre. Elle en vient même inconsciemment à baisser un peu le menton. Mais ça ne dure pas longtemps. Car l'évocation de Sinaï et de l'occamy lui tire une mine plus sombre, plus sérieuse, et plus contrôlée. Il ne s'agit plus de l'Astronef et de ses enfantillages, il s'agit du vrai monde. De son monde. Des siens. A travers la marée de questions qui s'agencent en muraille, l'une d'elles persiste : qui est donc cette personne ? Car ce n'est assurément pas Cléopâtre. Elle se redresse. Son regard perce celui de l'intruse.
« Là où le soleil touche le mat à midi mais affiche quatorze heures. La grande voile saura ensuite vous conduire à l'occamy. Attention, il n'accepte pour offrande qu'un bout de soleil de minuit. »
La conversation est cryptique, même suspecte, de l'extérieur. Tant pis. Elle se fiche éperdument de ce que peuvent penser les Durmstrang. Tout ce qui l'intéresse, c'est son sort. Elle ne peut pas risquer la prison à cause d'une bévue ou d'un malentendu. Cette personne, qui qu'elle soit, sera sa porte de sortie.
« J'espère pour toi que tu sais ce que tu fais. Peu importe qui tu es, l'occamy n'est pas à prendre à la légère. Et si tu vois Sinaï, dis-lui que la retrouvaille du légendaire ne change en rien nos arrangements : nous ne prendrons pas part à votre guerre, et qu'on soit bien clair, je ne lui rendrai en retour aucun service d'aucune sorte. » |
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Lun 11 Mar - 23:23
